what lies beneath
Aurore était de mauvaise humeur. Ce n'était pas tous les jours que ça lui arrivait, mais elle n'en était pas moins de mauvaise humeur. Ce jour-là, elle avait eu rendez-vous avec son marshal au centre-ville pour l'un de ses débriefings qu'elle détestait. Non, personne n'avait essayé de se jeter sur elle et de l'assassiner. Non, personne n'avait posé de bombe dans son casier à UCLA. Non, personne n'avait empoisonné son gel douche. Ce que le marshal savait pertinemment, puisqu'il n'était jamais très loin d'elle. Elle avait constamment un baby-sitter armé sur le dos, et il continuait à l'interroger régulièrement sur sa situation.
Elle, comprenait, évidemment. Son propre père les avait tous mis dans les problèmes jusqu'au cou, et le gouvernement s'efforcait de les garder en vie. Pour ça, elle n'avait plus le droit d'être Isabel. Elle avait tiré un trait sur Isabel, l'avait assassinée sans états d'âme. Elle était Aurore, désormais. C'était pour son bien, pour sa sécurité. Mais parfois, elle avait envie de faire exploser cette couverture, cette identité qui l'étouffait. Ce que son marshal savait pertinemment. Du coup, il ne faisait que s'assurer qu'elle n'avait pas révélé à tous qui elle était. Le rêve.
En plus, elle n'avait pas eu de café.
Du coup, Aurore n'avait pas tardé à s'énerver, et partir sans attendre l'accord de quiconque. Résultat, elle avait fini par se perdre en plein milieu de LA. Elle détestait cette ville, dans laquelle elle n'avait jamais réussi à se retrouver.
Si au début, la marche avait réussi à l'apaiser, désormais, elle commençait à s'inquiéter. La journée touchait à sa fin, ses pieds étaient douloureux, et elle aurait été incapable de voir une bouche de métro si on la lui mettait sous le nez. Et, même si elle y parvenait, elle doutait d'emprunter la bonne rame; et elle préférait éviter de se trouver par accident dans les quartiers les plus mal famés en pleine nuit. Hors de question aussi d'appeler son agent; elle avait trop de fierté pour ça.
Sa colère était retombée, et elle n'était plus que fatiguée. Un visage accrocha alors son regard. Un visage qu'elle était sûre d'avoir déjà vu. A UCLA, probablement. Entre étudiants, ils pourraient bien s'entraider, non? Alors elle s'approcha du garçon, lui effleura l'épaule pour obtenir son attention et lui offrit un sourire embarrassé.
Elle doutait qu'elle soit un dangereux serial killer, et, même si elle s'était trompée, il n'y avait que peu de chances qu'il lui en veuille. Aurore accordait bien ce point aux Californiens: ils étaient serviables.
Elle, comprenait, évidemment. Son propre père les avait tous mis dans les problèmes jusqu'au cou, et le gouvernement s'efforcait de les garder en vie. Pour ça, elle n'avait plus le droit d'être Isabel. Elle avait tiré un trait sur Isabel, l'avait assassinée sans états d'âme. Elle était Aurore, désormais. C'était pour son bien, pour sa sécurité. Mais parfois, elle avait envie de faire exploser cette couverture, cette identité qui l'étouffait. Ce que son marshal savait pertinemment. Du coup, il ne faisait que s'assurer qu'elle n'avait pas révélé à tous qui elle était. Le rêve.
En plus, elle n'avait pas eu de café.
Du coup, Aurore n'avait pas tardé à s'énerver, et partir sans attendre l'accord de quiconque. Résultat, elle avait fini par se perdre en plein milieu de LA. Elle détestait cette ville, dans laquelle elle n'avait jamais réussi à se retrouver.
Si au début, la marche avait réussi à l'apaiser, désormais, elle commençait à s'inquiéter. La journée touchait à sa fin, ses pieds étaient douloureux, et elle aurait été incapable de voir une bouche de métro si on la lui mettait sous le nez. Et, même si elle y parvenait, elle doutait d'emprunter la bonne rame; et elle préférait éviter de se trouver par accident dans les quartiers les plus mal famés en pleine nuit. Hors de question aussi d'appeler son agent; elle avait trop de fierté pour ça.
Sa colère était retombée, et elle n'était plus que fatiguée. Un visage accrocha alors son regard. Un visage qu'elle était sûre d'avoir déjà vu. A UCLA, probablement. Entre étudiants, ils pourraient bien s'entraider, non? Alors elle s'approcha du garçon, lui effleura l'épaule pour obtenir son attention et lui offrit un sourire embarrassé.
Excuse-moi, tu étudies à UCLA? Je me suis perdue.
Elle doutait qu'elle soit un dangereux serial killer, et, même si elle s'était trompée, il n'y avait que peu de chances qu'il lui en veuille. Aurore accordait bien ce point aux Californiens: ils étaient serviables.
© charney
invictus
beyond this place of wrath and tears, looms but the horror of the shade, and yet the menace of the years finds, and shall find, me unafraid. it matters not how strait the gate, how charged with punishments the scroll. i am the master of my fate: i am the captain of my soul. pathos