Elle est revenue. Je regarde par la fenêtre de mon bureau et demande à ma secrétaire d'annuler mes rendez-vous à venir pour la journée. J'ai besoin d'explications, j'ai besoin de savoir si elle va bien. Je ne veux pas lui dire, mais je me suis inquiété comme un fou. J'ai d'abord cru qu'elle me snobait après cette nuit passée ensemble, mais quand je suis allé à la villa, on m'a dit qu'elle avait disparu. J'hésite entre la tuer ou la prendre dans mes bras et la serrer pour qu'elle ne parte plus jamais. Elle me rend fou, de toutes les manières possibles.
Fermant mon mac, je saisis ma veste en cuir et descend par l'ascenseur qui est à mon goût trop long à arriver. Une fois dans le parking, je monte dans ma voiture et démarre sur les chapeaux de roues. Je suis énervé, mais je suis excité aussi. Excité dans le sens content, pas dans l'autre sens. Je roule, les mains crispés sur le volant, et une fois devant chez elle, je tente de me calmer. Je marche dans l'allée, je fais les cent pas, j'espère qu'elle sera la, et que je ne tomberais pas sur son colocataire ou qui sais-je encore. Son père est rentré, je ne peux donc pas tombé sur lui. Ma cuite d'hier ne passe pas, j'étais quand même dans un sale état. Je lui ai surtout dit que j'allais la demander en mariage. Abruti. Prenant une grande inspiration, je ne prend même pas la peine de toquer et j'entre dans le salon. « GIA ?! ON DOIT AVOIR UNE CONVERSATION IL ME SEMBLE. » et quelle conversation.