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    Do not touch me. Tearing it out. › BABE LOVE

    Lun 9 Mar 2015 - 12:40
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    Leaven Burns
    Leaven Burns
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    Nationalité/origines : Américaine (origines Israéliennes par sa grand-mère maternelle)
    Avertissements contenu : Handicap visuel, parentalité (grossesses multiples dont gémellité)

    Mention de : violences physiques et verbales (père sur mère et ex), alcoolisme (père), manipulation et séquestration (ex)
    Orientation & situation : Pansexuelle mariée depuis le 1er janvier 2022 avec Clarence Burns. Le 1er janvier 2024, cela fera dix ans qu'ils sont ensemble.
    Métier/occupation : Chroniqueuse Web, elle a son propre podcast, ce qui lui permet d'être également maman au foyer.
    Études & fraternité/sororité : Etude en communication.
    Résidence : Les Burns résident à la périphérie de Los Angeles, relativement proches pour y travailler mais assez éloignés pour élever leurs enfants loin du tumulte du centre-ville.

    Private revelations

    Enfin une journée à eux! Depuis le début de la semaine, Leaven attendait ce dimanche avec impatience. Clarence ne travaillait pas, elle non plus, c'était parfait. Cela faisait maintenant un peu plus de trois mois qu'elle était sortit de l'hôpital suite à l'agression de son ex petit-ami. Elle se remettait doucement mais sûrement de ses blessures physiques et psychologiques et autant dire que les moments voire même avec un peu de chance les journées entières qu'elle pouvait passer avec son petit-ami actuel lui faisaient le plus grand bien. Elle apprenait à s'ouvrir, à parler un peu plus, à lui faire confiance là où elle serait habituellement refermée comme une huître. Clairement, elle ne voulait pas sombrer dans le mutisme ou dans une dépression peu importe sa forme, elle ne voulait pas souffrir à cause d'Adam, il en avait déjà assez fait, ce n'était pas la peine d'en rajouter. Alors elle se battait, comme elle a toujours su le faire à la seule différence qu'elle n'était plus seule dans cette épreuve. Son frère était là pour la soutenir mais surtout Clarence qui réussissait plus ou moins avec succès à la faire sortir et parler bien qu'elle n'était toujours pas apte à poser des mots sur Adam et leur histoire. A vrai dire la blonde n'avait pas envie d'en parler et, jusque-là, Clarence ne l'avait pas forcée à y faire face. Peut-être qu'Aaron lui en avait touché quelques mots pendant le coma de Leaven et peut-être, elle l'espérait bêtement, qu'il s'en contenterait. Alors elle n'avait pas cherché plus loin et tentait de s'en remettre, tout simplement et cela passait par les gestes les plus simples du quotidien qu'elle ne savait pas encore refaire, comme se laver les cheveux. Si les blessures extérieures avaient pratiquement disparues, ce n'était pas le cas de ses blessures internes, notamment du muscle de sa cuisse qui la faisait souffrir lorsqu'elle était trop longtemps debout mais surtout sa côte qui l'empêchait de lever les bras bien haut. Elle avait beau se forcer, tenter l'impossible, définitivement elle n'arrivait pas encore à placer ses mains au dessus de sa tête et à les agiter assez activement pour rendre ses cheveux propres. Alors comme la plupart des matins, elle appelait à la rescousse, coupant l'eau de la douche un instant et sortant la tête de celle-ci. « Chéri, tu peux venir m'aider s'il te plait? » Disait-elle assez fort pour qu'il puisse l'entendre grâce à la porte entrouverte. Un sourire aux lèvres lorsqu'elle l'entendait débarquer, elle faisait une petite moue d'enfant désespérée. « J'arrive toujours pas à me laver les cheveux comme une grande fille, ni à me coiffer du coup. » Un sous-entendu pour qu'il lui brosse les cheveux à la sortie de la douche? Certainement oui.
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    Re: Do not touch me. Tearing it out. › BABE LOVE

    Sam 14 Mar 2015 - 10:33
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    Clarence Burns
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    My worst distraction, my rhythm and blues

    Ce dimanche-là, le réveil ne sonna pas. Clarence n’ouvrit les yeux que lorsqu’il sentit que Leaven se retournait dans ses bras ou que la lumière du jour berçait leur chambre à travers les rideaux. Il n’ouvrit les yeux que lorsqu’il fut certain que sa petite amie était encore contre lui et qu’il avait tout le loisir de demeurer ainsi des heures durant. Depuis presque 4 mois maintenant, c’était d’autant plus difficile de la quitter au petit matin pour aller travailler au zoo. Il l’appelait régulièrement dans la journée rien que pour l’entendre décrocher à l’autre bout du fil. Il la textotait rien que pour voir son prénom apparaitre sur l’écran de son cellulaire et enfin dès qu’il quittait l’enclos des félins c’était pour conduire comme un fou jusqu’à son appartement. Depuis l’agression de Leaven, Clay avait peut-être résisté à la paranoïa mais l’aspect le plus controversé de sa personnalité – sa tendance monomaniaque à vouloir toujours veiller sur les autres quitte à empiéter sur leurs libertés – avait cédé à l’angoisse. Non seulement sa petite-amie faisait les frais de cette surprotection envahissante mais ses soeurs également avaient le droit au petit texto quotidien et aux sempiternelles questions paternalistes : ‘où es-tu’, ‘fais attention à toi’, ‘mon téléphone est toujours allumé’. L’ainé Burns qui était déjà un homme très occupé tout au long de ces journées s’ajoutait davantage de responsabilités mais jusqu’ici il assumait parfaitement cette overdose d’attention qu’il consacrait à son entourage. Alors ce matin précis était une exception, une petite perle dans sa semaine mouvementée. Tandis que Leaven partait la première à la douche, sans savoir quand elle en sortirait, Clarence préparait le petit-déjeuner. Par habitude, il déposait tout sur le comptoir qui séparait la cuisine américaine du salon. Il séparait les couverts de chaque côtés de la tasse de Liv’ afin qu’elle les retrouve immédiatement. Le beurre était toujours à côté de la confiture, le bacon fumait toujours à côté du bol à œufs brouillés. Ainsi elle n’avait plus qu’à s’asseoir et à tendre le bras tout en confiance pour trouver sous sa paume tout le nécessaire à un bon début de journée. Mais comme d’habitude depuis plusieurs semaines, Clay fut bientôt appelé à l’aide depuis la salle de bains. Un sourire aux lèvres, il débarqua torse nu, prêt à faire son devoir de petit-ami dévoué. Et sans nul doute en profitait-elle parfois mais ça ne le dérangeait jamais de rejoindre un tel corps sous la douche, même si c’était pour lui gratter le dos. « Vos désirs sont des ordres, madame. » Dit-il pour lui signaler sa présence. « J’ai toujours eu le sens du sacrifice. » Ajouta-t-il, une pointe de complicité dans la voix avant de se glisser près d’elle sous la douche après s’être débarrassé de son boxer. Ainsi nue, Leaven paraissait d’une beauté invincible. Rien ne semblait pouvoir atteindre ce visage parfait, ces courbes irréprochables. Pourtant il avait toujours omis de lui mentionner que le souvenir de ce minois battu et torturé lui revenait souvent en tête, quand il posait ses yeux amoureux sur elle. Entourant fermement sa taille humide de son bras, Clay laissa sa bouche s’égarer le long de sa joue puis dans son cou comme s’il allait la dévorer. « C’est une torture de me demander ça. » Aussitôt il lança à nouveau le jet d’eau chaud qui vint s’écraser sur leurs peaux. Il réunit les cheveux blonds de Leaven derrière son dos avant de les humidifier délicatement. Chacun de ses gestes était précis et doux comme s’il voulait lui épargner ce sentiment d’impuissance d’être incapable de prendre soin d’elle seule. Il se saisit du shampooing, celui qui sentait encore si bon des heures après dans ses cheveux, puis en mit une noisette au creux de sa paume avant de commencer à lui laver les cheveux. « Dommage que tu n'aies besoin de moi que pour tes cheveux. » La taquina-t-il tout en poursuivant sa tâche.

    Re: Do not touch me. Tearing it out. › BABE LOVE

    Lun 16 Mar 2015 - 18:37
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    Leaven Burns
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    Private revelations

    Avoir besoin d'aide. Ce n'était pas une chose à laquelle la blonde était habituée contrairement à ce que l'on pourrait croire. A vrai dire elle préférait cent fois tenter de faire quelque chose d'elle-même pendant plusieurs heures plutôt que de faire appel à quelqu'un. C'était un aspect de sa vie auquel elle tenait beaucoup bien qu'elle se doutait qu'il s'agissait là d'un désir erroné de par son handicap. Peu importe son niveau de débrouillardise, elle aurait toujours besoin de quelqu'un. Ne serait-ce par exemple que pour le ménage. Les petites tâches telle que la vaisselle, elle pouvait le faire relativement facilement, mais lorsqu'il s'agit de grands espaces comme pour balayer ou serpiller, elle n'en était pas capable. Fort heureusement, depuis qu'elle habitait avec Clarence, ils se partageaient les tâches comme le ferait n'importe quel couple, elle ne se sentait donc pas assistée mais simplement aidée, complétée, à contrario où elle s'était toujours sentie mal à l'aise lorsqu'une aide ménagère venait chez elle. Pour le coup, le handicap et les limites de Leaven étaient bien trop mis en avant, ce qu'elle ne ressentait pas avec Clarence. Sauf peut-être ce matin, comme la plupart des matins, où elle avait réellement besoin de lui pour faire quelque chose. Néanmoins, et là était toute la différence, elle ne pouvait pas se débrouiller seule à cause de son handicap mais bien à cause d'une souffrance physique. Elle l'appelait donc à la rescousse non sans un sourire de satisfaction à l'idée qu'il puisse la rejoindre sous la douche. Après tout, même si ce n'était pas spécialement agréable de ne pas pouvoir se débrouiller, la présence du blond, elle, était très agréable et appréciée de la protagoniste et cela suffisait amplement à lui faire oublier qu'il était là parce qu'elle avait besoin de lui. « Des ordres, carrément? Fais gaffe, je pourrais en profiter. » Disait-elle avec un sourire malicieux sur les lèvres malgré le fait qu'elle savait très bien qu'ils ne pouvaient pas se le permettre pour le moment. Si elle était incapable de se laver les cheveux seule, cela était impensable qu'ils puissent faire l'amour sans risquer de lui faire plus de mal que de bien.

    Frissonnant sous ses baisers - mais aussi à cause de l'air frais qui entrait dans la douche, soyons honnête - elle caressait tendrement ce bras qui l'entourait et qui la faisait passer pour une brindille prête à casser à la moindre pression. « Je sais bien, je suis désolée tu sais. On pourra bientôt reprendre une activité tout à fait normale de couple, promis. » Elle croyait dans les paroles du médecin en tout cas. Le pauvre Clarence devait depuis quelques mois se contenter de quelques extras et Leaven n'était pas dupe, il avait beau être en couple avec elle, être fidèle, ça restait un mec et elle savait très bien qu'il ne pourrait pas se contenter de quelques gâteries très longtemps et sincèrement, elle non plus. Lorsque l'on parle d'amour, beaucoup s'arrête aux sentiments, à la beauté d'un cœur qui bat sans raison apparente mais pour ceux qui le vivent, ils ne pouvaient pas ignorer l'aspect purement physique, cette attirance indéniable et cette envie de partager un délicieux moment l'un contre l'autre. Elle avait donc autant hâte que lui que cela s'arrête. Fermant les yeux un instant, elle profitait tout de même de ce lavage qu'elle assimilait facilement à un massage agréable. Il était doué, il fallait l'avouer! « Oh mais je t'en pries, nettoies le reste aussi si tu veux. » Être tripotée pour être lavée ne la gênait pas du tout, elle savait de toute façon que Clarence était bien assez grand pour s'imposer des limites tout seul, c'était bien pour cette raison qu'elle lui avait servi ces quelques paroles sans hésitation et sans aucune appréhension. « C'est une bonne odeur de quoi que j'ai senti quand tu es venu? » Une façon détournée de lui demander ce qu'ils allaient manger ce matin mais aussi de lui prouver qu'il l'aidait au quotidien, en dehors de ses cheveux, et qu'elle lui en serait toujours redevable. Lorsqu'elle put sentir que ses cheveux moussaient bien assez pour tenir en place sur sa tête, elle s'autorisait un demi tour pour faire face à Clarence et glisser ses bras autour de sa taille. Après quelques baisers dans son cou, elle en déposait quelques uns sur ses lèvres, un sourire naissant. « Qu'est-ce que je ferais sans toi, je me le demande. » Sincèrement.
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    Re: Do not touch me. Tearing it out. › BABE LOVE

    Sam 9 Mai 2015 - 22:54
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    Clarence Burns
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    My worst distraction, my rhythm and blues

    Leaven avait beau dire qu’elle en profiterait, elle n’avait jamais profité de la générosité de Clarence. Elle ne s’était jamais servie de son handicap pour obtenir des choses ou des faveurs par rapport à d’autres concitoyens. Elle se considérait tout aussi normale que les autres, ni supérieur, ni inférieure. Il admirait cette humilité et il l’en gratifiait chaque jour grâce à des petites attentions à son égard. Elle était peut-être une femme comme les autres mais de plus en plus, il s’efforçait de lui rappeler que pour lui, elle était bien plus. Chaque jour, chaque mois, elle prenait de plus en plus d’ampleur dans sa vie et dans son cœur. Il ne s’imaginait pas une seconde avancer dans l’avenir sans elle. Lorsque ses envies d’ailleurs ressurgissaient, lors des périodes plus difficiles, c’était avec elle qu’il rêvait de s’envoler désormais. Même s’il avait encore besoin de son indépendance, il se projetait de moins en moins seul, sans être épaulé par cette magnifique blonde. En l’espace d’un an, elle avait trouvé une place tout aussi solide que son frère qui était là depuis presque une décennie maintenant. Les Campbell constituaient toute la sphère essentielle à l’équilibre de Clay, ce yin et ce yang qu’il chérissait. Alors il pouvait bien lui rendre la pareille en se montrant attentionné, surtout dans son état. Leaven accueillit sa venue avec plaisir, tous deux à la fois rassurés et émoustillés de se retrouver l’un contre l’autre. Il ne fallait pas mentir : il était frustré de ne pouvoir s’adonner à ses pratiques adultes et enivrantes avec sa petite amie. C’était horrible de se lever tous les matins avec l’envie de sauter sur sa femme sans pouvoir rien faire. Les moindres tentatives, même les plus douces, s’étaient souvent soldées par un semi-échec – l’un et l’autre préférant prendre la chose avec humour et recul. Elle devait juste s’attendre à ce que dès que le top départ serait donné, elle serait partie pour un marathon interminable. « On n’est pas un couple normal après tout. » Qui pouvait se vanter d’être aussi complice avec sa petite amie ? Il n’y avait aucun non-dit. Tous deux étaient si francs de nature qu’ils ne réprimaient leurs pensées. Les disputes duraient rarement – Clarence préférant ravaler sa fierté que de risquer une nouvelle mésaventure.

    Il continuait de lui savonner les cheveux doucement, lui prodiguant un bref massage du crâne du bout de ses doigts. Dans sa tête, il assimilait ça à un entrainement. Tôt ou tard, peut-être qu’une petite fille aurait besoin de lui pour se faire belle. Valentina, sa nièce, subirait certainement les assauts exaltés d’un tonton dévoué à la tâche mais il osait espérer que rapidement, il aurait lui aussi le droit de connaître les joies de la paternité. Cet aspect de sa vie le démangeait de plus en plus et c’était bien le seul sujet qu’il n’osait pas aborder avec Leaven. Pas après ce qu’il s’était passé. « Quel honneur ! » S’exclama-t-il. Il ne se gênerait pas pour savonner le reste de son corps. Les mains du trentenaire se sentait irrémédiablement attirées vers ce dernier, chaque fois qu’il posait les yeux dessus. Il fit glisser ses mains le long des longues blondes de Liv’ pour hydrater l’ensemble de sa chevelure tandis que sa propriétaire jouait les curieuses. « J’ai pensé qu’une bonne soupe dès le matin, ça te ferait plaisir. » Ironisa-t-il, avec un rictus amusé. « Ce que tu sentais là c’était l’odeur salivante du bacon et les oeufs brouillés avec amour. » Il esquissait un sourire quand elle se retournait face à lui. Et dire qu’il avait failli la perdre sans même s’en rendre compte. Qu’elle lui avait glissé des doigts dans un instant où il s’était cru tranquille... Ses bras entourèrent sa taille, ses doigts à la naissance de son fessier. Ses yeux clairs ne quittaient pas le visage de la belle, toujours beau même bordé de mousse. Réalisait-elle vraiment la tendresse qu’il ressentait pour elle ? « Tes cheveux sentiraient le déodorant pour hommes et ta peau le shampooing. » Plaisanta-t-il, pourtant bien conscient de son affirmation. Lequel était le plus dépendant des autres, au final, la réponse à cette question était discutable. « Cet été, on part, babe. J’ai envie de t’emmener loin, ailleurs. » Peut-être qu’outre-Atlantique, elle n’était plus si en danger. Peut-être comprendrait-elle à travers ce voyage combien il voulait avancer avec elle. Faire de grands pas en avant, évoluer vite avant qu’il ne soit trop tard.

    Re: Do not touch me. Tearing it out. › BABE LOVE

    Lun 8 Juin 2015 - 15:18
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    Private revelations

    Il la faisait sourire, juste ça, c'était suffisant à son bien-être. Elle ne cachait pas qu'elle avait parfois du mal à se remettre de ce qu'il lui était arrivé, que certains jours la douleur morale prenait le dessus sur la douleur physique. Mais il suffisait simplement qu'il soit là, qu'il aligne quelques mots, qu'il l'entoure de ses bras et tout allait de suite mieux. Clarence était son soutien le plus précieux et elle appréciait qu'il ne la force à rien, bien qu'elle savait que la discussion finirait par venir d'elle-même à un moment ou un autre. Elle savait qu'elle pouvait compter sur lui sans avoir à lui donner quoi que ce soit en retour et c'était réciproque d'ailleurs. Ils se complétaient, ils se comprenaient, ils s'aimaient, sans aucun doute possible. Ils étaient là l'un pour l'autre dans les moments de peine mais surtout de joie, ils partageaient beaucoup, ne se lassaient jamais, peut-être parce qu'ils ne passaient pas 24/24h collés l'un à l'autre. Peut-être que c'était ça le secret de la longévité, ne pas se prendre la tête, se faire confiance, avoir une part d'indépendance, poser les questions quand on les as et ne pas les laisser nous bouffer de l'intérieur. Juste ça, simplement ça, rien de plus. « Non, c'est vrai, je te l'accorde, on connait pas la normalité tous les deux. » Disait-elle en riant un peu, se remémorant leur histoire. Ils avaient clairement tout fait à l'envers et c'est pourtant ce qui rendait leur couple solide depuis un an, ce qui faisait le charme de leur rencontre.

    La douceur dont Clarence faisait preuve envers elle était révélatrice de beaucoup de choses. Autant son amour pour elle que cette envie irrémédiable de la protéger de tout, elle le savait et elle arrivait à le comprendre. Si l'inverse était arrivé, probablement qu'elle aurait la même envie que lui. Et puis il fallait avouer aussi que, dans un sens, ça l'arrangeait de se sentir protégée de la sorte, elle savait que s'il arrivait de nouveau quelque chose, il serait là, plus attentif que jamais. Ce cocon protecteur lui convenait, bien qu'elle savait qu'à un moment donné, elle aurait de nouveau besoin de son indépendance mais pour le moment, elle se sentait bien avec lui, elle se sentait rassurée lorsqu'il prenait des nouvelles alors même qu'il devait probablement être très occupé au zoo. « J'ai hâte, s'ils ont été fait avec amour, c'est forcément délicieux. » Déposant un baiser sur son torse, elle ne pouvait pas s'empêcher de rire à sa prochaine réflexion. « J'ai ma méthode pour éviter de me tromper. Mon gel douche c'est la bouteille toujours ouverte alors que le shampooing est toujours fermé. » Penchant légèrement la tête, elle souriait avec malice. « Sauf quand mon cher et tendre à la brillante idée de fermer toutes les bouteilles. » C'était arrivé, quelques fois. Bien évidemment, elle ne lui en avait jamais voulu, préférant prendre cela à la rigolade et elle avait su se débrouiller simplement à l'odeur des produits sachant parfaitement que son shampooing sentait la pomme.

    Saisissant le gel douche à son tour, elle faisait mousser ses mains avant de les déposer sur le torse de son compagnon pour le faire mousser, avec une douceur qui lui était personnelle. « Tu vas m'emmener dans un pays de foufous où les singes piquent les appareils photos des touristes? » Disait-elle avec amusement. Elle avait eu vent de cette histoire lorsque Clarence et Aaron était en voyage rien que tous les deux. « Tu sais bien que je te viendrais avec plaisir, peu importe où tu veux aller. » Parce qu'elle lui faisait confiance, parce qu'elle savait qu'il saurait choisir l'endroit idéal pour eux. Ses mains remontaient alors sur les épaules de son petit-ami pour mieux redescendre le long de ses bras avec lenteur, profitant de chaque contact. Si la douleur physique arrivait à surplomber ses envies humaines, ses hormones n'en restaient pas moins actifs et elle avait besoin de contact physique avec Clarence, comme tout à chacun avec son compagnon finalement. Mais ses pensées, elles, étaient bien différentes. Elle savait que le blond devait avoir des questions depuis des semaines, elle savait qu'elle n'arriverait peut-être pas à lui répondre mais si elle ne pouvait pas le soulager physiquement parlant, peut-être pouvait-elle le soulager de ses questions, elle lui devait au moins ça. « Je te garantis pas de répondre à tout parce que je me sens pas spécialement prête pour ça mais... si t'as besoin de savoir, d'avoir des réponses concernant le pourquoi du comment, tu peux me demander. » Elle savait qu'il comprendrait de quoi elle parlait. Elle se sentait toujours aussi honteuse, toujours aussi sale, elle savait qu'elle se sentirait toujours ainsi mais elle ne pouvait pas le laisser indéfiniment comme ça, sans réponses, sans explications, alors il fallait bien qu'elle saute le pas un jour ou l'autre.
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    Re: Do not touch me. Tearing it out. › BABE LOVE

    Mar 30 Juin 2015 - 22:02
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    My worst distraction, my rhythm and blues

    Plus le temps passait, plus Clarence réalisait que ces instants étaient privilégiés. Les précautions prises, les maladresses, les réactions inattendues faisaient peut-être partie des conséquences indirectes de la cécité de Leaven. Mais elles empêchaient toute routine, permettraient à l’amant de redécouvrir chaque jour des habitudes de la jeune femme. Il faisait de son mieux, il aimait à le croire et quand il voyait ce sourire tel celui qu’elle était en train de lui adresser, rien ne pouvait entacher cette sérénité. Tout d’abord, il ne s’était pas attendu à devoir revoir tous ces faits et gestes quand elle avait emménagé dans l’appartement. Il s’était attendu à devoir tout ranger derrière lui, à ne pas déplacer inutilement les objets. Mais l’arrivée de Leaven avait fait place à des nouveautés. Clay se rendait compte qu’il n’était pas si bordélique que ça – et même que le changement le perturbait quelque peu. Serait-ce le début de la sagesse, ce besoin de voir tout à sa place et tout tel qu’il l’avait conçu ? Ce besoin de perfection avait longtemps hanté la maturité et la pression que l’homme se plaçait lui-même sur les épaules. Dorénavant, il s’amusait de ses propres bourdes, de ses petits défauts qui n’avaient pas l’air de déranger Leaven. La cohabitation était parfaite jusqu’ici, bien qu’initiée après un traumatisme. Et si les rares points de discorde se concentraient sur ses oublis de bouchon de shampooing, il se montrerait bon joueur.

    A son tour, Leaven décida de le savonner. Clarence n’avait pas prévu d’obtenir récompense si vite et même si elle ne pouvait pas le distinguer, il sourit de toutes ses dents. Une expression ravie sur le visage, il profitait de ses mains délicates et ses gestes toujours emprunts d’une certaine pesanteur. Elle n’hésitait pas à poser ses mains sur lui mais chaque caresse, chaque toucher était décuplé par ce tâtonnement bref que Clay avait appris à ressentir. Elle pouvait connaître son corps par cœur, elle conservait cette manière d’approcher les gens qui était tout aussi attendrissante que véritablement stimulante. Il se laissait faire, peu indifférent à ce contact intime. Le désir était toujours alimenté, chaque minutes qu’il passait près d’elle et de son parfum. Sans qu’il puisse l’assouvir, depuis l’accident et la fragilité physique de Leaven, il se contentait de la dévorer des yeux chaque fois qu’elle était face à lui. Il avait chaud. La frustration liée à l’amour débordant qui lui portait le poussa à proposer un voyage estival. Qu’ils ne se retrouvent qu’à deux, loin de tout. Sa question provoqua un léger rire masculin qui résonna dans la salle de bains. « Je peux aussi t’emmener dans un pays où les girafes essaieront de grignoter tes cheveux. » La nature sauvage était indéniablement sa destination préférée. Mais qu’en était-il de la jeune femme ? Pourrait-elle profiter pleinement d’un voyage éreintant qui ne satisfaisait que la vue ? Il culpabilisait chaque fois qu’il s’interrogeait sur ses capacités. Depuis l’épisode dramatique, Clay se surprenait à craindre qu’elle ne soit pas à sa place, qu’elle ne puisse pas jouir de tout comme lui pourrait le faire. Chaque fois, il la sous-estimait et la culpabilité le retenait d’évoquer le sujet. Il savait qu’elle ne supporterait pas d’être remise en cause après un tel événement. Après tout, ne s’était-elle pas défendue jusqu’à l’épuisement ? N’avait-elle pas été la plus courageuse de tous, en échappant à ce détraqué, plusieurs années auparavant ? Finalement, il remit les cartes entre les mains de la belle. « C’est toi qui décideras. Tu poseras ton doigt sur une carte et au moins, je suis sûr que tu ne tricheras pas pour que je t’emmène dans un endroit romantique. » Il leva légèrement le bras devant son visage comme pour se préserver d’une future attaque. L’humour demeurait encore la meilleure arme.

    Le silence se réinstalla dans le couple nullement perturbé de ne pas se parler. Les gestes étaient évocateurs. Les paumes de Leaven glissaient le long de ses bras jusqu’à ses poignets épais. Un instant, Clarence ferma les yeux et pencha légèrement la tête en arrière pour apprécier ses mains contre lui. Finalement, Leaven aborda le sujet interdit. Peut-être pas prohibé, parce qu’ils n’avaient pas eu de tabou l’un pour l’autre jusqu’ici, mais c’était un élément lourd de son passé dont Clay n’osait pas parler de lui-même. Il eut beau esquisser un sourire pour assurer le ton de sa voix, il n’était pas certain de pouvoir dissimuler sa confusion. Elle le prenait de court. « Je n’ai besoin de rien tant que tu n’es pas prête. » Répondit-il aussitôt. Pourtant, il avait besoin de tout. Il avait besoin de réponses, il voulait tout savoir des raisons qui avaient poussé ce maniaque à la séquestrer chez elle. Puis égoïstement, il avait besoin d’être rassuré. Ne lui faisait-elle pas suffisamment confiance ? Ne l’estimait-elle pas apte à la protéger de tout ? Pourquoi lui avoir caché ça tandis qu’il lui avait conté ses dernières fiançailles ratées ? Clay avait même brièvement mentionné son histoire ambigüe avec Shaé, relation qui s’était désormais assaini. Pouvait-elle lui prouver qu’elle tenait à lui ? Comment pouvait-elle lui prouver qu’elle voulait toujours de lui pour un avenir à long terme ? « Je ne comprends pas c’est tout. » Son index et son pouce s’égara sur son front. « J’aurais voulu pouvoir jouer mon rôle correctement. » Ne pas être si impuissant, si désespéré. Le priverait-elle aussi de son rôle lorsqu'ils se marieraient, lorsqu'ils auraient des enfants ?

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    Jeu 2 Juil 2015 - 4:51
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    Résidence : Les Burns résident à la périphérie de Los Angeles, relativement proches pour y travailler mais assez éloignés pour élever leurs enfants loin du tumulte du centre-ville.

    Private revelations

    Un léger rire passait le seuil de ses lèvres malgré le pincement que cela provoquait sous sa cage thoracique. Même si Leaven n'avait pas la capacité de voir quoi que ce soit, son imagination fonctionnait en revanche très bien et les images d'elle en train de se faire arracher une mèche de cheveux par une girafe restait relativement drôle tout de même. Mais c'est plutôt la remarque suivante de Clarence qui l'avait fait tilter. Son sourire malicieux laissait savoir qu'elle ne comptait pas l'attaquer, pas physiquement en tout cas. « Et si ça tombe en plein milieu de l'océan, on passe les vacances là-bas sur un bateau? Comme si ça te gênait de m'emmener dans des lieux romantiques. » Si le blond n'assumait pas toujours son cœur tendre, Leaven gardait en mémoire des moments où il avait su se montrer romantique, même à l'insu de la jeune femme. Ne serait-ce que lors de leur première saint valentin où la jeunesse de leur couple les avait menés au nouvel an chinois et où Clarence s'était bien abstenu de lui dire qu'il l'avait emmenée dans le restaurant le plus cher du quartier. Un détail qu'elle avait su bien plus tard mais qu'elle gardait précieusement en mémoire. Clarence savait montrer son amour, discrètement, voilà tout et à vrai dire, elle adorait ça. Il fallait avouer qu'elle n'était pas du genre à avoir des effusions d'amour en public non plus, préférant garder ces moments pour leur intimité.

    Au même titre que son amour pour le blond qu'elle ne hurlait pas en public, elle n'était pas non plus du genre à parler de son passé amoureux. Son perturbant et traumatisant passé amoureux. Et pourtant c'est bien de cela qu'elle voulait parler avec Clarence. Il était peut-être trop tard pour ça mais elle avait besoin qu'il sache, elle lui devait au moins ça. Alors naturellement, elle lui avait proposé de poser des questions, sur tout ce qu'il voulait savoir. Elle savait que la tâche ne serait pas simple pour les poser puisqu'il ne connaissait absolument rien de son histoire avec Adam et pourtant c'est bien avec étonnement qu'elle recueillait ses paroles. « Je sais que tu mens, love. » Parce que tout le monde dans le cas du trentenaire aurait l'envie ou le besoin de savoir et de comprendre. Il ne fallait pas être devin pour ça. Dès l'instant où le pouce de son petit-ami venait effleurer son front, là où son principal ecchymose avait sa place il y a encore quelques jours, et que ses paroles résonnèrent dans la douche, c'est la culpabilité qui envahissait le cœur de Leaven. Glissant ses bras autour de son bassin, elle venait alors se coller à lui, posant sa tête contre son torse avant de chuchoter quelques mots. « Je suis désolée. » De ne pas lui avoir parler avait été une grave erreur de parcours, aussi bien pour sa sécurité à elle que pour le doute que cela semait dans la confiance qu'elle avait pour lui.

    Bordel! Elle lui faisait entièrement confiance, c'était juste la sensation et les sentiments qu'elle éprouvait à l'égard de son passé qui l'avait empêchée de parler. Cette sensation d'être idiote, sale et facilement manipulable avait été la seule cause de son silence qu'elle voulait aujourd'hui briser. Presque cachée dans le cou de Clarence, elle cherchait ses mots qu'elle trouvait étonnement assez facilement. « J'étais jeune, stupide et amoureuse. » Ou devrait-elle carrément dire aveuglée par l'amour, mais ça, il allait certainement le comprendre de lui-même avec la suite. « J'ai écouté personne quand on m'a mise en garde, pas même Aaron. » Sombre idiote! Lui, il avait su. « Je le pensais aussi amoureux, seulement juste un peu... brute de décoffrage. » Haussant très légèrement les épaules, elle avait du mal à entrer dans le vif du sujet, mais elle se faisait force pour le faire, ne se donnant plus le choix à présent. « On est resté ensemble plus d'un an jusqu'à ce que je me rende compte qu'il était avec moi que par intérêt. Il se servait de ma cécité et ma naïveté pour voler les gens. Je l'ai dénoncé à la police en pensant qu'il allait avoir une simple amande. Finalement ils ont découvert bien plus gros que des vols de téléphones ou de portefeuilles. Il faisait du recel et bien d'autres choses peu recommandées. » La maîtrise de sa voix marquée l'émotion commençait à partir en vrille. Son regard larmoyant laissait savoir que la suite était encore moins belle à entendre. « Il a pris six ans et a promis que même de l'intérieur il aurait ma tête. J'ai reçu plusieurs menaces, sur moi, sur Aaron, sur ma mère, sur tout ceux à qui je tenais, même Oréo. » Elle l'avait citée, sa chienne, probablement pour marquer la démence de son ex. « J'ai simplement fuis pour me protéger et les protéger. La suite tu l'as connais. » Il s'était vengé et après un séjour aux urgences, il était retourné derrière les barreaux. Un point final qu'elle marquait à cette histoire, chassant une larme qui avait réussi à s'évader.
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    Re: Do not touch me. Tearing it out. › BABE LOVE

    Ven 10 Juil 2015 - 22:55
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    My worst distraction, my rhythm and blues

    Le doigt de Leaven pouvait bien sélectionner le fin fond de l’Antarctique que Clarence aurait été prêt à la suivre. Il pouvait endurer les environnements les plus extrêmes, les températures les plus basses tant qu’elle était à ses côtés. Alors, l’idée de passer un séjour sur un bateau ne le rebutait pas le moins du monde. En revanche, quand elle se moqua gentiment de son romantisme masqué, il se contenta de hausser les épaules. Il avait beau être le plus attentionné des hommes, il n’avait jamais été à l’aise avec les marques d’amour officielles. Les soirées en grande pompe, les cadeaux romantiques et attendus, les demandes enflammées, c’était peu pour lui. Si son ancienne fiancée avait reçu une bague hors de prix lors de l’officialisation de sa demande, elle n’en avait pas moins reçu une peluche à chaque anniversaire de rencontre. Peut-être que Clarence avait choisi le nouvel an pour revendiquer son attirance à l’égard de la jolie blonde, il n’avait pas moins fait ça sur le lieu de son travail, un soir de neige et surtout lorsque personne n’était là pour s’extasier de l’initiative de l’ainé Burns. Si le je t’aime ne l’effrayait pas, les autres déclarations et démonstrations étaient plus délicates. Ainsi, il préférait agir en surprotecteur, en ombre enveloppante qui protègerait ses proches de toute souffrance. Il préférait être le bouclier plutôt que la rose, le dominant plutôt que l’énamouré. Tous ces traits demeuraient constants dans le caractère de Clarence et au fil des mois, Leaven avait pu apprendre à appréhender la bête.

    Il ne lui fallut pas plus de quelques mots pour comprendre qu’il lui mentait. Pour ne pas ressasser des souvenirs, pour ne pas réveiller le traumatisme, il était prêt à se taire. Il pourrait même aller jusqu’à feindre l’oubli s’il était certain que ça soulagerait sa petite amie. Clarence était prêt à beaucoup de concessions, peut-être trop. Peut-être avait-elle finalement raison de sa carapace d’homme déterminé et fort. Peut-être avait-elle raison, son amour pour elle tournait au romantique, digne des plus grands sacrifices romanesques. Quand lui forgeait la défense de Leaven, cette dernière achevait d’escalader ses propres remparts. Plus elle deviendrait forte, plus il devrait abandonner un peu de lui. C’était le prix à payer et jusqu’ici, il ne lui en tenait pas rigueur. Il accueillit son étreinte avec plaisir, entourant les épaules de la jeune femme contre lui. C’était difficile. C’était compliqué. Ce drame avait eu raison de la patience de Clarence. A cause de cela, elle avait souffert. A cause de cela, il s’apprêtait à souffrir. Il voulait tellement avancer avec elle, rattraper un temps qui n’avait pas été perdu. Il attendait tellement qu’elle lui confie l’erreur qu’elle avait commise en faisant confiance à ce psychopathe. Il attendait tellement qu’elle le rassure en lui disant que désormais elle savait sur qui se reposer – et ce pour le restant de ses jours. L’homme n’avait fait part de cette détresse à personne. Pas même Aaron n’avait pu assister à la première fois où Clay pourrait révéler des faiblesses. Aaron était trop impliqué, Aaron était trop proche des deux éléments inséparables de la paire. Il ne saurait pas se montrer impartial et le blond ne pourrait pas supporter une autre désillusion. Sa vie avait toujours été tracée comme il l’entendait. Un nouvel échec serait insupportable.

    Clay agit calmement et docilement, n’interrompant pas Leaven dans sa recherche de mots. Elle saurait exprimer l’exprimable et taire l’indicible. Elle confessa ses erreurs d’amoureuse et celui qui l’étreignait toujours acquiesça d’un faible sourire. Elle se laissait entrainer par l’émotion du passé et son petit ami ne se permit pas d’intervenir. Il ne souhaitait pas gâcher ce moment par l’évocation d’un individu qui faisait dorénavant partie des mauvaises expériences. Il accueillit la fin de son récit par un geste réconfortant. Il saisit son visage par le bout du menton et il savait qu’elle saurait déceler dans le ton de sa voix ses traits apaisés. « Tu ne t’es jamais trompée dans tes choix, Liv. Tu as fait ce qu’il fallait. Maintenant, c’est terminé. » Il la libéra pour aller déposer des baisers tout le long de son épaule tandis qu’il répéta, chaque mot entrecoupé par ses actes : « C’est. Terminé. Maintenant. » Il dirigea ensuite le pommeau de douche au-dessus de la tête de Leaven pour lui rincer les cheveux. Pour détendre l’atmosphère, il égara volontairement le jet d’eau sur le visage de sa petite amie. Il connaissait son rapport difficile à l’eau mais elle était toujours dans ses bras, elle ne risquerait rien.

    Clay raccrocha le pommeau à sa place avant de soulever Leaven par la taille. Malicieusement, il la plaqua lentement contre la paroi de la douche. La proximité immédiate et intime de leurs corps taquina le désir du Burns, mais il savait qu’il ne tenterait rien sans son aval. Il se contenta de la tenter de longues secondes, laissant sa bouche s’égarer dans son cou. Avant que le point de non retour soit atteint, il finit par murmurer : « Tu sais qu’un petit-déjeuner de reine t’attend toujours. » Sans la reposer, il s’arrosa tous deux pour se rincer puis il s’extirpa de la douche. Clarence déposa sa bien-aimée sur le rebord du lavabo puis entreprit de la sécher. « Putain, même après quatre enfants, tu auras toujours ce corps parfait... »

    Re: Do not touch me. Tearing it out. › BABE LOVE

    Mar 14 Juil 2015 - 0:31
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    C'était une erreur, une stupide erreur. Plus elle cherchait les mots, plus elle les alignait, plus cette idée se renforçait dans son esprit buté. Sa vie entière avait été rythmée par ce type, ce psychopathe en puissance. Depuis sept maintenant elle vivait à Los Angeles à cause de lui, il y a sept ans, elle avait fuit à cause de lui, il y a quelques temps, on l'avait plongée dans un coma artificiel à cause de lui et aujourd'hui elle avait cette envie de pleurer, encore, à cause de lui. Tout n'était que de sa faute et pourtant Leaven s'obstinait à se sentir sale, honteuse et surtout fautive. Si elle avait parlé, elle n'aurait pas eu à fuir, elle ne vivrait peut-être pas dans la ville des anges, elle n'aurait pas de douleurs physiques et psychologiques, elle n'en serait pas là aujourd'hui. Elle aurait tout autant connu Clarence par Aaron, très certainement bien avant leur première rencontre officielle d'ailleurs, elle l'aurait aimé tout autant, il n'y avait aucun doute là-dessus. Mais il ne serait pas là, actuellement, dans cet instant même en train de la consoler des erreurs qu'elle prenait comme étant les siennes. Il l'aurait connue plus joyeuse, plus sûre d'elle, moins craintive, moins détruite et plus ouverte. Elle lui aurait parlé si elle n'avait pas vécu tout ça, pour sûr qu'il aurait connu toutes les zones d'ombre de sa vie avec moins de difficulté pour en parler qu'aujourd'hui et peut-être même qu'il aurait connu le futur qu'elle s'imaginait.

    Aujourd'hui c'était l'inverse. A cause d'Adam, à cause des décisions qu'elle avait elle-même prises, elle était fermée comme une huître, ou presque. Elle s'était mise en danger, elle avait mis les siens en danger, ce qu'elle voulait absolument éviter. Elle avait mis son couple en danger, la confiance qu'ils avaient l'un envers l'autre avait été ébranlée. Elle aurait dut parler, elle le savait et elle en était sincèrement désolée. Ses décisions, les siennes uniquement, avaient eu de nombreux impacts indésirables et pourtant bien là. « Non, j'ai pas toujours fait les bons choix. Je suis désolée, j'aurais du t'en parler. » Elle admettait son erreur, au moins celle-ci. « J'aurais pas du penser que tout irait bien même après plusieurs années. C'est vers toi que j'aurais du me tourner, rien d'autre. » Et certainement pas ses fausses croyances quant au fait qu'Adam la laisserait en paix. Elle savait que Clarence l'aurait protégée, même en plein milieu d'une dispute, il l'aurait fait. Prendre des nouvelles, ne pas avoir de réponse, ça les aurait probablement sauvés et aurait permis d'éviter cette situation et de nombreux malaises aussi bien pour elle que pour lui.

    Les frissons sur sa peau provoqués par les baisers de son petit-ami avaient cette faculté de la détendre un peu plus. Elle n'oubliait pas, elle mettait simplement de côté. L'important c'était eux à présent, l'important était qu'elle guérisse de ses maux en compagnie de Clarence et qu'ils construisent quelque chose ensemble sur des bases déjà bien solides malgré tout. Toujours dans ses bras, elle riait doucement aux éclaboussures de Clarence et le pommeau de douche. « Je sais que je suis pas toujours gentille mais quand même, essayer de me noyer avec un pommeau de douche, tu vas avoir du mal. » Elle préférait en rire qu'en pleurer même si sa relation avec l'eau était toute particulière et plus spécialement celle avec l'eau en masse. Dans les bras de Clarence et surtout sous une douche, elle craignait pas grand chose. Et pourtant c'est bien la surprise qui s'emparait d'elle dès l'instant où il la soulevait pour mieux la plaquer gentiment contre la paroi de douche. Même si la douleur physique avait été là un instant, juste les quelques secondes avant d'être calée entre le blond et la paroi, c'est bien avec un sourire qu'elle accueillait ce geste et ses baisers dans son cou, taquinant ses envies bien trop peu satisfaites depuis qu'elle n'était pas capable de supporter des jeux d'adultes physiquement.

    Relevant son visage vers le sien, elle l'embrassait tendrement avec une pointe d'envie tout de même. « Il y aurait que moi, c'est toi que j'aurais pris pour le petit dej. » Un sourire naissait contre ses lèvres avant qu'elle ne les reprennent dans un baiser un peu plus fougueux tandis qu'il les sortait de la douche. Elle regrettait déjà de ne pouvoir rien faire. L'envie était là, pour sûr, mais elle l'avait sous-entendu, elle n'était pas seule et sa côté cassée en cours de guérison serait là pour le lui rappeler. Un sourire aux lèvres, elle essorait les cheveux de Clarence qui commençaient sérieusement à reprendre de leurs longueurs tandis qu'il la posait sur un meuble. « Je crois que tu rêves un peu trop chéri. Tout le monde connait les dégâts que ça peut causer même avec un corps soi-disant parfait de base. » Parce qu'elle n'avait pas de visuel réel sur son propre corps elle faisait néanmoins confiance à Clarence qui lui répétait souvent combien elle était parfaite. Une attention qui la marquait à chaque fois et qui contribuait à la fois à son bien-être mais aussi à sa confiance en elle-même. Vite entourée d'une serviette, elle prenait néanmoins le temps d'arrêter son petit-ami dans ses projets de séchage pour attraper son visage entre ses mains et l'embrasser tendrement avant de murmurer quelques mots. « Peu importe ce qui arrive, les erreurs que je peux faire, les bêtises que je peux commettre, je t'aime Clarence Burns. Ne l'oublies jamais. » Non, n'oublies jamais que tu es celui qui compte le plus.
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    Re: Do not touch me. Tearing it out. › BABE LOVE

    Mer 29 Juil 2015 - 23:16
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    Dans cette douche, Clarence ne faillait pas à son rôle. Ce matin en particulier, il continuait d’être chevaleresque et de répondre à tous les besoins de Leaven. La conversation ne tournait pas en rond puisqu’elle aboutissait toujours par des paroles réconfortantes de sa part. Il apaisait la culpabilité de sa petite amie, tout en se sentant rassuré d’être encore capable de réussir quelque chose à son égard. Il essayait de se convaincre que la situation avait avancé, qu’elle avait enfin mis des mots sur un passé qu’elle lui avait si longtemps caché. Il voulait se persuader que cet instant en tête-à-tête, nus l’un face à l’autre, était un tournant dans leur histoire. Une nouvelle page se tournait et aucun Adam ne serait là pour la ternir cette fois-ci. « Au moins, ça prouve que tu as encore un incroyable courage. » Et s’il avait tendance à l’oublier, elle le lui rappelait souvent. Leaven n’était pas si dépendante de lui, elle aussi voulait construire sa propre histoire – malgré les zones d’ombres qu’elle avait traversées. Elle avait peut-être fait une erreur de jugement mais tout ça s’était finalement bien terminé, n’est-ce pas ? Pourtant, il pouvait la regarder dans les yeux, dans sa tête, elle, le ressentiment était tout autre. Pour l’une des rares fois de sa vie, il n’était pas convaincu. Il n’était pas confiant du tout. Clarence n’était pas rassuré. Les craintes ne disparaissaient pas au profit de la sécurité qu’il appréciait tant. Les réponses n’étaient pas suffisantes. Comment faire face à l’inconnu ? Comment affronter un sentiment contre lequel on s’était battu toute son existence durant ? Cette dernière sensation de se sentir piégé, de se sentir ballotté dans le vide sans trouver de quoi agripper le filet remontait à plus de huit années auparavant. La fusillade à UCLA avait provoqué les mêmes angoisses : celles de ne pas être aussi fort qu’il le croyait, celles de ne pas voir son avenir se dérouler comme il l’avait planifié. Quel était l’intérêt de travailler pour une vie rêvée quand le destin finissait par jouer des tours au plus responsable des hommes ?

    Avec résignation, Clay s’occupa de détourner l’attention de la demoiselle en l’éclaboussant. Il était temps de quitter le terrain glissant vers une atmosphère plus chaleureuse. Le petit-déjeuner allait refroidir et il était hors de question qu’il ait mis tant d’ardeur à lui servir des œufs refroidis et du bacon sec. Il n’oublia pas de ricaner bruyamment à sa remarque, comme pour rendre risible sa réplique véridique. Il ne comptait pas la noyer. Que pourrait-il bien devenir sans elle ? C’était certainement la question qui obsédait le plus son esprit depuis quelques semaines. C’était effrayant de se sentir aussi connecté à quelqu’un alors que la vie avait prouvé qu’on pouvait lui arracher tout aussi vite qu’on l’avait mise sur son chemin. Comme un gosse, il avait l’impression de découvrir le réel sentiment amoureux. Peut-être que l’amour n’était pas l’émotion la plus épanouissante, peut-être que le réel amour était au contraire le trouble le plus déstabilisant qu’il puisse exister. La peur qu’il ressentait à cet instant précis sans pouvoir y remédier témoignait éventuellement de toute l’affection qu’il lui portait. Et dire que tout ce dont il était capable était de lui dire qu’il l’aimait... Après une brève taquinerie sensuelle qui manqua de rappeler à Clarence combien Leaven était désirable en tout temps, il l’invita à aller se sustenter tous les deux. Il n’y avait plus qu’à espérer que Thor n’ait pas décidé de jouer les chapardeurs. Tandis qu’ils se séchaient mutuellement, l’homme émit une hypothèse plutôt révélatrice. Alors qu’il n’y voyait pas plus d’enjeu que ça, le cœur de l’ainé Burns parlait souvent plus que de raison. Ce fut Leaven qui le sortit de ses rêveries en le contredisant, ce à quoi Clay répondit : « On a le droit de rêver après tout, non ? » Seul Dieu savait à quelle fréquence celui-ci se mettait à rêver, de plus en plus. Il noua autour de son corps une serviette avant de faire de même avec le sien. C’est alors que Leaven attrapa son visage et Clay l’écouta sans pouvoir s’empêcher de sourire pour qu’elle l’entende dans sa voix : « Moi aussi, je t’aime, Leaven Campbell. » Il la souleva du lavabo pour la reposer délicatement sur le sol. Attrapant sa main, il l’attira enfin vers la cuisine encore emplie de ce doux fumet des matins heureux. Tant pis pour lui, tant pis pour ses besoins. Clarence était prêt à toute l’abnégation du monde pour elle. Prêt à tous les sacrifices, toutes les concessions. Même à renoncer à ce qu'il avait toujours pensé être.

    FIN DU SUJET.

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