Called a police and a fireman, I'm too hot [PV. Gia]

« Norton, arrête putain ! » « Quoi ? » « Regardes ta gueule, Monsieur blasé de la life, tu fais chier ! » Je lève les yeux au ciel et soupire pour la énième fois. Mais quelle idée j’ai eu de suivre mes potes jusqu’ici ? Dans le genre endroit miteux, il n’y avait pas mieux. Bon, okay, il y a pire. Mais je n’avais aucune envie de sortir moi ce soir, j’étais bien posé devant ma télé à mater le basket. Même si mes potes ont raison, rester dans le même appartement que Thea trop souvent, ce n’est pas une bonne idée pour le moral. Ils me saoulent à avoir raison ces cons. Ils partent directement au bar et je n’ai pas d’autres choix que de les suivre, ils commandent même une boisson pour moi en me la foutant dans les mains sans que je demande quoi que ce soit. C’est quoi ce truc ? Je jette un œil méfiant à mon cocktail avant d’y tremper une lèvre. Oh, ça n’a pas l’air si mauvais finalement. J’hausse les épaules et lève mon verre pour remercier les quatre mecs qui sont avec moi ce soir. Je leur sourie. Heureusement qu’ils sont là ceux-là.

« Tu t’assois là et tu râles pas ! » Il m’engueule presque mon pote en m’indiquant un siège dans un coin à l’écart des autres. Et je fais quoi assis ? Okay, je sais, je mate des femmes. Des putes ? Bon, pas très gentil. Mais en fait, je m’en fou, je préfère m’en aller et repartir chez moi. Je tente de me lever, mais la main sur mon épaule du copain me fait comprendre qu’il vaut mieux que je reste assis, surtout son regard. Il va me tuer si je me casse ? C’est bon ! Je reste là ! Promis ! Ne me tues pas ! Je bois une petite gorgée du cocktail et m’auto convainc de rester où je suis. Que le spectacle commence …

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FRAT LOVE :

Quand Kai essaie de convaincre qu'il est un bon père ...

... Mais que la réalité est tout autre :

Les affaires sont les affaires, quel que soit les endroits. Ce soir, j’avais rendez-vous dans le bureau du directeur du Fangstasia car nous avions des choses à nous dire. D’ordre professionnel bien évidemment. Nous discutons promptement sur un sujet qui titille un peu mes nerfs et je ne suis pas en position de « soumission » avec lui, je domine l’échange même si mon regard vint à être attirer par une présence extérieure. Un mur entier fait office de grande vitre pour observer l’ensemble de la grande salle du Fangstasia.

Il remarque que je ne l’écoute finalement plus du tout. « Vous connaissez ces hommes ? » me demande-t-il en me tirant de mes songes. « Oui, enfin… l’un d’eux… » Je me retourne soudainement vers lui, sourire aux lèvres : « Je pense qu’il y a un moyen de s’entendre… Pourriez-vous me rendre un petit service ? Ce n’est pas grand-chose… »

( … )

« Mesdames et Messieurs, pour votre plaisir ce soir, une invitée décide de faire un petit show pour l’un de ses amis. Elle est belle, elle est ravissante… » Petite pause pour le suspens : « GIIIIIIA ! » crie-t-il alors que la musique se lance. Une musique sensuelle alors que j’avance sur la grande scène. Je fais ma belle dans cette tenue car le maquillage cache bien mes cicatrices. Quand mon regard rencontre celui de Kai, je lui fais un petit sourire malicieux tout en me déhanchant jusqu’à la barre. Je remercie mes années de Pole Dance qui me servent plus que bien à offrir un spectacle à Kai.

Car oui, ce n’est pas pour n’importe qui mais pour Norton. Je me décide à descendre de la scène, toujours aussi sensuelle et habillée de sous-vêtements sexy. C’est sur les genoux de Kai que je trouve ma place ; dansant sensuellement contre lui alors que les autres danseuses reviennent petit à petit. Ce n’est pas pour autant que les yeux se décrochent de moi. Je crois que j’ai fait sensation… Je me penche à l'oreille du Delta : « Bonsoir... » puis je dépose un léger baiser sur le lobe de son oreille.

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« Oh merde… » Un murmure. Mon pote vient me voir pour me demander mon avis, si je m’amuse ou je ne sais quelle connerie, mais je ne l’écoute pas, je ne l’entends même plus. Ce n’est qu’un brouhaha.  Je suis subjugué par ce qui se trouve là, sous mes yeux. Improbable. Je ferme les yeux pour les rouvrir. Elle s’approche. Alors je tente la technique du clignage des yeux. Ouais j’ai l’air con comme ça, mais au moins ça fonctionne … Ou pas. Elle s’approche encore plus. « On dirait que Norton a eu une touche ! Yoh ! » J’ai envie de répliquer un truc bien cinglant au mec à ma gauche, mais je n’arrive même pas à tourner la tête pour le regarder, bien trop occupé à surveiller la tigresse qui s’approche. Tigresse est un bien gentil mot. Cette femme vient de foutre le bordel dans ma vie, je pensais sérieusement avoir pût l’esquiver ou au moins que j’arriverais à ne plus la voir dans une ville aussi grande que L.A. Mais c’est peine perdue. Je n’arrive décidemment pas à m’éloigner d’elle aussi longtemps qu’il le faudrait. Et le pire dans tout ça, c’est que je suis certain que je n’aurais aucuns remords d’être venu ici. Pas même face à Thea. Même si mon cœur crie à l’aide, je le conçois.

« Fermes ta bouche Norton, tu vas finir par tremper tout le sol ! » Et ils rigolent. Je me mords l’intérieur de la joue en les entendant rire. Je ne leur ai jamais vraiment parlé de Gia, mais je croie que là, je suis démasqué. Le mètre et demi qui nous sépare me va très bien, mais j’aurais dû m’en douter, cela n’allait pas l’être très longtemps car la belle italienne descend les marches de la scène aussi vite qu’une panthère. Bordel, toujours aussi sexy ! Apportez-moi une bouteille d’oxygène, tout de suite ! Je passe une main vers mon col de chemise pour tenter de trouver de l’air, mais le dernier bouton est déjà défait. C’est juste mon cœur qui s’emballe, je le sais. Pourtant d’instinct, j’espérais ne plus être autant touché par ce corps … Euh cette femme, oui cette femme. Je ne bouge pas. Il m’est complètement impossible de me lever et de m’en aller. J’aurais dû, j’aurai pût éviter qu’elle vienne prendre place tranquillement sur mes genoux. Je suis vulnérable je le sais. Hypnotisé. Voilà ce que je suis. Son murmure dans l’oreille me fait frissonner. Son contact si proche du mien, bordel, je perds toute notion. J’entends mes potes glousser, mais en fait, je m’en fou. Ils ne savent rien les incultes. « Tu es horrible avec moi … » Lui répondis-je doucement en articulant comme je le pouvais encore.

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Quand Kai essaie de convaincre qu'il est un bon père ...

... Mais que la réalité est tout autre :

Parce que j’en ai marre d’être éloignée de lui, marre de me retenir alors qu’à la base de tout, je n’ai pas fait grand-chose. Là, je ferais quelque chose et on pourra me le reprocher, je m’en moque. Kai m’attire, me plait, même si je ne porte pas grands espoirs quant à ses sentiments pour ma part, je peux bien profiter un peu de notre attirance…Parce que je le sais… quand je danse, je sais qu’il me regarde, qu’il apprécie la vision qu’il a. Même si je fais attention en particulier à ne pas abimer mon maquillage, je concentre tout pour lui. Encore plus quand je suis contre lui, je ne m’occupe pas d’un autre que lui. Quand mon corps entre en contact avec le sien, je capte enfin que mon corps le désire, encore… Encore j’ai envie de savoir que je lui fais de l’effet, qu’il va me céder. Quand il me répond, un sourire nait sur mon visage. Je me penche à son oreille : « Ce n’est rien comparé à ce que j’ai pu endurer quand tu étais avec cette blonde. » lui dis-je à son oreille avant de me redresser.

Je danse à nouveau mais cette fois-ci, je retire mon soutien-gorge et entoure la nuque du Delta avec. Je prends doucement ses mains pour les faire glisser le long de mon corps, sans toucher, juste frôler et l’inviter à les poser sur mes cuisses : « Le spectacle te plait, Norton ? » dis-je d’une voix plutôt sensuelle alors que je vois un des gorilles se rapprocher. Au fangstasia, on ne touche pas mais je ne suis pas une danseuse. Je lui fais signe de ne pas venir. Je pense que son patron a acquiescé mon geste car il s’est arrêté à un mètre de nous avant de repartir. Je continue de danser : « Tu penses à quoi ? » lui dis-je alors que je glisse mes doigts sur mon dernier sous-vêtements…

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Cette blonde. Putain, c’est encore le même bordel j’ai l’impression. A chaque fois qu’on se voit, on revient au même point. Mais pourquoi Gia n’a-t-elle pas pût se réveiller en temps et en heure hein ? On aurait évité toute cette partie de nos vies, non, en fait, ce n’est pas si mal. Mine de rien, je l’aime bien ma vie avec cette blonde comme elle dit. Oui, j’aime bien aussi l’italienne, c’est bon, arrêtez de m’enfoncer comme ça … J’ai le droit de me faire passer pour un mec bien une seconde. De toute façon, à cette remarque je ne réponds pas. Déjà car il n’y a rien à répondre et puis regardez-moi, une statue le gars ! Mon cerveau part en cacahuètes, totalement. Alors pour parler, mission impossible.

J’ai chaud. Très chaud. Beaucoup trop chaud. Elle me donne chaud. J’essaye de déglutir, mais ce n’est pas si simple. En plus, j’ai l’impression que ça ne change rien, j’ai toujours aussi chaud. Cette femme est vraiment affreuse avec moi, enfin affreuse, dans le comportement, dans le visuel ça va plutôt bien. Disons ça comme ça. Je craque ? Je ne craque pas ? J’aimerai bien ne pas craquer, mais en fait, là, dans cette position je croie que c’est tout bonnement impossible. Et un soutien-gorge en moins ! Un ! Oh je l’ai déjà vu sans vêtements, mais il y a toujours ce truc. Et puis avec tout ce spectacle autour, encore heureux que je ne suis pas insensible. Ce serait con quand même de faire autant d’efforts pour rien. Une nouvelle bouffée de chaleur me monte et je lève les yeux au ciel un instant, histoire d’avoir bonne conscience. Oui j’ai tenté de ne pas céder, j’ai détourné le regard. Un fois, une seconde. Mais je l’ai détourné quand même. Gia prend mes mains, okay, fais ta vie quoi. Je ne vais sûrement pas dire non. Si tu veux prendre autre chose que mes mains aussi, oups ! J’ai pensé un peu trop fort là. « Ouais … » Dis-je simplement dans un souffle qui tente plus de l’air que de parler. Et elle danse encore. Si elle ne s’arrête pas … Je … On verra. A quoi je pense ? « Bonne question. » J’en sais rien moi à quoi je pense ! Je regarde, je suis tellement statique que je ne pense pas. Ah si, je pense, mais c’est un sujet interdit aux moins de 18 ans dans ma tête, on va éviter de choquer. Mais ces simples mots ne suffiront pas à Gia, je le sais. « A toi probablement. » Je me redresse doucement pour pouvoir lui murmurer dans l’oreille. « A ce qu’il pourrait arriver si tu continues. » C’est dit. Et je suis beaucoup trop dans la merde pour revenir en arrière. On est d’accord que ce qu’il se passe au Fangtasia, reste au Fangtasia. Je me recale dans le siège non sans avoir profité pour laisser mes mains sur ses cuisses.

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... Mais que la réalité est tout autre :

J'ai envie de rire… finalement ! Sa réaction est amusante et la seule chose qui m’en empêche, c’est que le passage de ses mains sur ma peau, ça me réveille, ça m’enflamme plus que jamais. Alors je continue de jouer un peu, de toute façon, j’ai envie d’en profiter de lui. Personne ne nous retiendras hormis nous-même. Je me sens valser de l’intérieur quand il avoue finalement qu’il pense à moi. Normal, dirons-nous mais il pourrait être plus… plus évasif dans son esprit. Comme penser à sa blonde pour se retenir mais non…

Je frémis. Ce qu’il pourrait arriver ? Mon cœur se renverse à cette idée, je sens mes muscles vide d’énergie parce qu’il venait de me dire. Lentement, je glisse mes doigts dans sa chevelure pour attirer sa tête en arrière. « J’ai envie de cent fois plus ce qu’il pourrait arriver, tu sais ? » Ses lèvres sont à ma merci, je peux faire ce dont j’ai envie… maintenant, plus aucune restriction… plus aucune tenue. Je soulève mes fesses pour le surplomber et posséder les lèvres du Delta. Un frisson immense traverse mon corps, je suis sourde à la clameur qu’il peut y avoir entre nous.

Mais pas sourde à la bienséance. Le striptease est terminé, maintenant… maintenant je veux lui offrir un striptease intégral en privé. Je romps le baiser, essayant d’amener à nouveau de l’air dans mes poumons. Je regarde Kai, droit dans les yeux : « Kidnappes-moi, s’il te plait… » Puis je glisse mes lèvres dans son cou, mes doigts toujours dans sa nuque, je suçote sa peau. J’ai envie de rester avec lui ce soir, j’ai envie de retrouver la douceur des draps avec lui dedans. Ça fait tellement longtemps pour moi que ça me semble lointain, que les souvenirs se sont effacés de notre dernière fois…

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Ses mots sont une drogue. Cent fois plus. Ça résonne dans ma tête comme un appel. Ce n’est plus un simple effet qu’elle a sur moi, c’est une attirance complète. Et je la laisse faire tout ce qu’elle veut. Pas de frein. Pas de résistance. En fait, c’est tellement bon de la voir se donner tant de mal pour m’avoir et je sais que j’ai été si horrible avec que finalement, pour une fois, j’ai envie de baisser ma garde. C’est elle la patronne ce soir. De toute façon, elle s’est déjà approprié mon corps j’ai l’impression. Rien qu’avec le pouvoir qu’elle a sur moi, je suis à sa merci. Et d’autant plus sans vêtements, sur moi. Je n’arrive pas à lui répondre cette fois et encore moins quand elle vient m’embrasser avec cette fougue qu’elle a. Et dont je suis accro. Peut être bien que c’est Gia toute entière ma drogue finalement. Je sais sans aucun doute que ma bande de potes autour de nous doit bien se rincer l’œil et que je vais en entendre parler dès le lendemain, mais qu’est-ce que je m’en fou !  Pour une fois, je profite et savoure le goût de ses lèvres une nouvelle fois. Ça ne dure qu’un instant, de quoi me mettre en appétit.

Elle relâche son emprise sur mes lèvres, profitant de cet instant pour souffler, reprendre mon souffle. « A vos ordres … » Articulais-je tandis qu’elle vient prendre possession de mon cou.  Juste de quoi me faire complètement oublier de l’endroit où on se trouve. Je ferme les yeux une seconde, c’est intenable, je ne peux pas rester là. Elle est indomptable cette femme ! Je ne réfléchis pas plus que ça, elle a bousillé une bonne partie de ma vie, autant continuer. J’ai l’impression d’avoir déjà tout foiré, un peu plus ou un peu moins. Et puis, soyons franc. Je ne me contrôle plus. C’est Gia qui me contrôle. Cette femme … Elle rend accro, je vous le dis ! De mes deux mains, bien placées voyons, je me lève tout en portant Gia avec moi. Je lance un regard victorieux vers mes potes en leur faisant comprendre que je me casse. Ils sourient. Je vais en attendre parler … Et je m’en vais. Comme ça. Elle me fait faire vraiment n’importe quoi cette nana. Je suis en train de sortir d’une boîte de strip tease avec une femme dans les bras tout ça pour aller dans une limousine, normal. Et le pire c’est qu’il me faut à peine une minute pour arriver à l’immense voiture. Minute qui me sembla bien longue tellement Gia a fait monter la chaleur en moi.

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Allez, frappez-moi ! Ou pincez-moi ! Faites ce que vous voulez, mais réveillez moi ! S’il vous plaît.  Tout ça, ça ne peut être qu’un rêve. Cela ne peut pas être vrai. Ce n’est pas possible. Pourtant, ça a l’air de bel et bien être le cas. Je suis étonné, mais ravi. Enfin. Je sais que demain je vais regretter. Mais quelque fois, trop réfléchir, ça peut nous faire passer à côté de bien trop de bons moments. Alors aujourd’hui, on ne pense à rien et on profite. De Gia … La belle Gia. Qui a l’air d’être carrément chaude ce soir. Bon, je l’avoue, elle n’est pas la seule pour le coup. Mais je ne me voyais pas la rembarrer avec une telle prestation. Il parait qu’il faut payer les filles qui font ce métier … je n’ai pas de sous, je trouve un autre moyen de paiement. Excuse pourrie. Dans tous les cas, je cède, inconcevablement.

J’ai décidé de baisser ma garde et de la laisser faire. Et j’ai bien fais. A peine arrivés à la voiture qu’elle reprend en main la situation, me retrouvant bien vite en caleçon, sur la banquette de la limousine avec Gia de nouveau à califourchon. Avec une tel geste, cela pourrait passer pour une habitude entre nous. Ces quelques mots se font entendre, mais je ne lui réponds pas. Je n’ai plus envie de parler. Pas maintenant. Bien trop envie d’autres choses que de dicter des mots. Pourtant j’aurai bien voulu savoir ce qui lui avait manqué. Moi ou juste ce qui l’intéresse chez moi ? Avec Gia, on ne sait jamais si ce qu’elle fait avec vous est réel ou pas. Si elle vous veut ou si elle ne veut que du sexe. On ne sait jamais. Mais après tout, même si elle veut coucher ce soir, je croie bien que ça me va. Je lui ai bien trop résisté ces derniers temps pour continuer une nouvelle fois.

Elle continue à embrasser mon cou, je suis dévoué de tout pouvoir sur elle, car c’est Gia qui maîtrise tout à ce moment précis. Détachant ma chemise, prenant position de mon cou et de tout le reste de mon corps. Si je suis prêt mentalement. Cette fois, je ne peux m’empêcher de lui répondre, cette provocation me plaît bien trop. « Non … » Soufflais-je difficilement. « Je suis prêt physiquement. »  Arrivais-je à dire avant qu’elle ne vienne m’embrasser langoureusement en retirant le bout de tissu qui lui restait. De quoi faire chauffer la température davantage. Si cela est encore possible bien entendu. Laissant mes mains s’aventurer dans son dos, son bassin, je rapproche nos deux corps davantage. L’embrassant toujours plus fougueusement. Et sachant pertinemment que ces actes sont encore bien différents de ce que nous avons pût vivre jusque là. Et que par la même occasion, je vais être dans une position sacrément embarrassante dans peu de temps. Mais pas tout de suite, il s’agira d’une toute autre position dans quelques instants. Me redressant pour décoller mon dos de la banquette, je retire ma chemise pour la jeter au sol sans jamais arrêter nos baisers, sans jamais m’éloigner d’elle et sentir l’excitation monter encore en moi. Alors que je pensais être déjà au maximum.

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Faire l’amour… on va faire l’amour… Longtemps j’ai eu envie qu’il me cède, longtemps j’ai espéré qu’il me possède au moins une nuit. Et ça arrive… enfin… Je suis à la merci de mes sentiments et de mes penchants primaires. Mon corps ondule impitoyablement contre Kai, l’oblige à subir les assauts de mon corps, le sien, je le sais, n’est pas insensible. Et plus je suis contre lui, plus je ressens tout ce qu’il a contenu pendant tant de temps. Je souris légèrement quand il me dit que non, physiquement oui… Il me cherche, et bizarrement, je ne m’énerve pas… Pas vraiment en réalité.

J’ai envie de jouer moi aussi. Je glisse doucement mon bras autour de son cou pour me tenir contre lui alors que je savoure les baisers que nous échangeons tous les deux. Quasiment nus, le contact de notre peau me rend toutes choses. Je frémis, par l’envie, le désir. J’ai envie qu’il me fasse l’amour tout de suite. Je n’ai aucune patience alors doucement, je glisse mes mains au niveau de ses hanches pour lui retirer le dernier vêtement qui sépare nos corps. Nos lèvres assurent le contact entre nos corps mais bientôt, ils ne sont plus les seuls contacts…

( … )

C’est sur la moquette de la limousine que je menace de m’endormir dans les bras musclés de Kai. J’essayais de retrouver des forces mais j’ai offert tout mon être à cet homme, à cet amant. Ma poitrine se meut dans un rythme saccadée mais plus faible que lorsqu’il m’a arraché cette expression sonore, ce summum auquel je n’avais pas accédé depuis de longs mois. Doucement, je me glisse près de lui, posant ma tête contre le haut de son bras, une main sur son ventre, je caresse les formes de ses muscles. Je me sens contente d’avoir eu ce moment privilégié, si la situation serait différente entre nous, je pense que je me montrerais plus euphorique. « Je crois qu’on est arrivé chez moi. Ça te dit de rester ? », je demande pleine d’espoir qu’il accepte.

Le réveil serait plus agréable, cette soirée ne serait pas qu’un rêve, qu’une nuit que j’ai peur d’avoir imaginé. Par le manque, par ce qu’il représentait pour moi…

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[…]

La dureté du sol m’empêche de fermer les yeux. Je suis fatigué. Mais je n’ai aucune envie de dormir. Les yeux admirant le plafond du véhicule, j’imagine la tête de mes potes encore au Fangtasia. Surtout quand je suis sorti avec Gia dans les bras. Comme si c’était normal. Comme si ce que j’avais fais était normal ou dans mes habitudes. Loin de là. Serait-ce elle qui me fait faire n’importe quoi ? Ou la situation ? Question piège. Car cette relation que nous avons est bien trop étrange pour moi, pour mes mots ou pour une quelconque description. Simple ou non. Rien n’est simple entre nous. Rien ne l’a jamais été. Et plus j’y pense, plus je ne sais pas où j’en suis. Je tourne mon visage vers elle, la cause de mes soucis du moment, de mes pensées actuelles. Elle me fait chavirer et je lui sourie sans réellement savoir pourquoi. Son rapprochement me fait frissonner, je tente de soupirer pour masquer l’effet. La laissant venir contre moi. Doucement. Passant une main autour des épaules et de l’autre lui caresser le visage pour embrasser son front. Sa question … Je me rallonge. Ne réponds pas tout de suite. Analyses un instant ce que cette invitation pourrait signifier. Et puis, je ne sais pas, sur un coup de tête j’arrête de réfléchir pour accepter. « Oui, je reste avec toi ce soir. » Dis-je doucement. J’ai déjà commencé les conneries, autant les faire jusqu’au bout. J’assumerais demain. Oui, j’assumerais.

Je ne sais pas ce que cela veux dire. Je ne sais pas ce qu’il va pouvoir se passer. Tout ce que je sais, c’est que ce soir il ne s’agit plus de rien. Il ne s’agit que d’une chose, Gia et moi. Nous deux. Ce soir. Quelles seront les conséquences ? Les répercussions de tout cela ? Réponse bientôt, mais pour le moment, je n’y pense pas, je n’y pense plus, je refuse même d’émettre l’idée qu’une pensée de la sorte puisse m’atteindre. Je profite.


Fini pour Kai

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