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    Danner • That feels like paradise

    Lun 20 Avr 2015 - 12:34
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    Samedi !! Vous savez ce que ça signifie généralement non ? Pour moi, c’est : sorties, picoles, potes et danses jusqu’au bout de la night pour finir dans le lit d’une personne potentiellement très bonne pour beaucoup de choses. Dans la salle de bain, je danse comme un pantin désarticulé sur ma playliste de la honte. Vous savez, cette chose que l’on cache à tout le monde, mais qu’on adore quand même fredonner ou chanter à tue-tête quand on a l’occasion. Pour ma part, y’a Britney Spears dedans, Whitney, Maria, U2, Queen…. C’est un pot-pourri de chansons comme ça qu’on connait par coeur lorsqu’on est seul mais qu’on pointe du doigt en s’foutant des autres qui les savent. Pour le moment, je danse sur La isla bonita version Glee en me servant de ma brosse à dents comme d’un micro de superstar. Et puis un, puis deux, puis 3 sms plus loin et j’apprends que la bande ne veut pas sortir ce soir. « MWEO (quoi), aish…. Saekki (enfoiré). » Je passe une main dans mes cheveux encore humides en boudant royalement. Ils m’ont coupé l’envie de bouger ces cons. Sérieux, ils font chier. Assis sur les chiottes, je soupire un moment en réfléchissant à la soirée avant de me rappeler que Conner reste là aussi. Un bon point ! J’serais pas seul finalement. La porte s’ouvre sur Prada qui vient pour se frotter contre moi. « Doucement la grosse. » Et Atlas qui arrive en courant et essaye de sauter dans la baignoire mais qui se prend la vitre de plein fouet, faisant un bordel d’enfer. Je secoue ma tête de désespoir avant de les traîner dans le salon et de repartir pour terminer de me préparer malgré tout. Séchage de cheveux, rasage de peau, parfum, pour finir plutôt bien habillé, juste au cas où on se décide à sortir quand même, m’enfin. Je hausse les épaules doucement en me regardant une dernière fois dans le miroir pour rejoindre le salon et me vautrer dans le canapé avant de commander des pizza pour ce soir, heureusement qu’il reste des bières au frigo. Finalement, je me redresse pour aller toquer à sa porte et entrer. « Yo, je sors pas finalement, on passe la soirée ensemble ? J’ai commandé des pizzas et y’a encore de quoi boire au frais ! » Je viens sauter sur son lit d’un air joyeux pour m’y étaler. « T’as des films sympas à regarder ? » Je baille allégrement avant de prendre une pause de mannequin tout en le regardant. « Tu t’es musclé un peu on dirait. » Je commence à le connaître par cœur son corps.

    Re: Danner • That feels like paradise

    Lun 20 Avr 2015 - 13:52
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    Il est tôt... et c'est un samedi. La plupart des jeunes de ton âge s'apprêtent déjà à sortir alors que toi, toi tu restes planté sur ton lit comme un crétin, à étudier et relire tes notes de cours. L'architecture te passe trois kilomètres en dessus de la caboche mais tu t'accroches. De toute façon, t'as pas le choix, un message texte de tes parents te rappellent à l'ordre alors même que t'avais gentiment l'intention d'abandonner tes leçons.
    Coucou Loki chéri,
    j'espère que tout se passe bien pour tes études et que tes résultats sont bons. voilà des jours qu'on est sans nouvelles de ta part, ton père et moi nous inquiétons pour ta santé. rappelle nous dès que possible.
    ta mère qui t'aime.

    Loki... tu relis trois fois le message avant de balancer ton téléphone à travers la pièce, en rageant. Ce prénom t'obsède, depuis plus de cinq ans déjà. T'es personne, t'es rien que son ombre, son remplaçant. Aux yeux de tes parents, t'es mort dans cet accident et seul Loki s'en est sorti. C'est lui d'ailleurs qu'ils ont envoyé à UCLA et lui qu'ils appellent régulièrement pour un compte rendu. Ouais, mais voilà, depuis deux semaines, tu filtres les appelles et tu ne prends même plus la peine de répondre à leur message. De toute façon, tes résultats sont loin d'être excellents et s'ils venaient à le découvrir, ils seraient très certainement déçus. Alors tu t'es repris en main, dernièrement. Tu suis des cours particuliers et tu t'acharnes à comprendre pourquoi on parle de néo-classicisme dans l'architecture et pourquoi ces termes te paraissent tellement éloigné de ton champs de compréhension. Evidemment, t'as passé tes deux premières années avec plus ou moins de brio mais tes notes sont tellement basses que t'angoisses à l'idée de te faire recaler cette année. Quelle déception ça serait pour mes parents, tu soupires à cette idée et te relances dans tes lectures. La musique de ton colocataire te parvient en bruit de fond et si Danny a toujours fait preuve d'un immense soutien et d'un réconfort sans borgnes, t'avoue sans broncher que le savoir dehors ce soir te rassure légèrement. T'as eu tendance à laisser de côté tes études récemment, pour de mauvaises raisons. Les plaisirs futiles te redonnent le sourire mais, comme tout le monde le sait, ce n'est jamais que pour un temps. La réalité te rattrape à chaque instant...

    T'es plongé dans des lignes entières d'incompréhension lorsqu'on ouvre la porte de ta chambre. D'un léger sursaut, tu te détaches d'une image sans intérêt de l'arc de triomphe de Paris pour poser ton regard sur ton colocataire. « WOW, t'es bombesques dis moi. » Tu le détailles de la tête au pied sans gêne alors qu'il enchaîne sans prendre en considération ta remarque. « Yo, je sors pas finalement, on passe la soirée ensemble ? J’ai commandé des pizzas et y’a encore de quoi boire au frais ! » Il saute sur ton lit, bousculant à l'évidence légèrement tes notes et tes bouquins qui, pour la plupart, tombent sur le sol. Tu te lèves du lit en ranchonnant (bonjour la bonne humeur) et tu les ramasses tout en l'écoutant continuer d'une oreille peu attentive. « T’as des films sympas à regarder ? » t'es toujours plié en deux à ramasser l'étendue de tes affaires lorsque tu te redresses et que tu le vois avachi sur ton lit dans une pose des plus sensuelles. Il ajoute, un brin moqueur, « Tu t’es musclé un peu on dirait. » Ce à quoi tu réponds, nonchalamment « Merci, je fais du sport trois fois par semaine... donc j'espère que ça porte ses fruits. » Tu poses tes affaires sur ton bureau et tu lui fais à nouveau face. Tu glisses une main dans la poche de ton training sans le quitter des yeux. « J'avais pas prévu de regarder la télé ce soir... tu vois. Donc, j'suis pas trop au courant des dernières nouveautés. » Tu viens le rejoindre sur le lit en te maudissant d'être si sensible à ton colocataire. Finalement, t'es presque content qu'il soit resté, il vient de te sauver d'un monde dans lequel tu ne tenais pas particulièrement à t'enfermer ce soir. « Mais on peut toujours mater 50 nuances de Grey, des fois que ça te donne des idées. » Tu lui adresses un clin d'oeil en éclatant de rire. Entre toi et Danny, ça n'a pas toujours été le grand amour mais aujourd'hui, la situation semble plus propice à l'amusement qu'autrefois. Parfaitement détendu en sa présence, tu ne te gênes jamais de lui dire exactement le fond de tes pensées, et réciproquement. Vous avez une relation privilégiée dans laquelle l'hypocrisie et les faux-semblants n'ont pas leur place. T'as pas fini ta phrase que Prada débarque dans la chambre en jappant gaiement. Elle saute sur le lit et se cale entre vous deux, l'haleine encore fraîche du bain qu'elle vient de se donner toute seule comme une grande. Elle tente de te lécher le visage mais tu repousses son visage d'une main. Tu te lèves du lit... « On peut... On peut continuer cette conversation au salon, avant que Prada n'en vienne à baver sur ma parure de lit et à pisser sur mes cahiers d'exercices ? » Tu hausses un sourcil en souriant légèrement.

    Re: Danner • That feels like paradise

    Lun 20 Avr 2015 - 14:20
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    « Merci, je fais du sport trois fois par semaine... donc j'espère que ça porte ses fruits. » Je reste étendu en l’écoutant avant de l’imaginer en train de faire du sport torse-nu et de pousser un long soupir d’envie et d’agonie. Pourtant, je ne suis pas en manque, mais à m’écouter, ça se ferait au moins 2 fois par jour cette connerie. C’est tellement bon. « J'avais pas prévu de regarder la télé ce soir... tu vois. Donc, j'suis pas trop au courant des dernières nouveautés. » Je grimace en le regardant alors qu’il se redresse enfin après avoir posé ses affaires sur le bureau. Oups, j’ai encore mis du bazar dans sa chambre je crois. M’enfin, ça sera pas vraiment la première fois. J’attrape un stylo sous mes côtés et le pose sur la table de nuit en réfléchissant aux films que j’ai dans le pc et qui pourraient s’avérer sympa à regarder dans l’immédiat. Sinon au pire, on jouera un coup à un jeu vidéo, ça fait pas tellement de mal aux neurones. « Mais on peut toujours mater 50 nuances de Grey, des fois que ça te donne des idées. » J’éclate de rire. Il se fout de ma gueule là ? Il a vraiment envie qu’on regarde se navet ? Je m’approche et lui mord le bras en souriant. « Comme si j’avais besoin de ça pour avoir des idées. » Je hausse un sourcil enjôleur tout en le regardant dans les yeux avant de m’étirer et de m’allonger un peu mieux dans son lit. Il est encore trop tôt pour finir en partie de jambes en l’air non ? Dommage. Je regarde alors le boulet de canon noir qui débarque, heureuse et saute sur le lit comme une furie. Heureusement qu’elle ne casse pas les lattes cette abrutie d’amour. Qu’est-ce qui m’a pris d’en prendre de cette taille hein ? Je la regarde faire en riant avant de bouder à moitié. « Hey pas touche la grosse, je suis le seul dans cet appart’ qui peut lui rouler des pelles ! » J’attrape la chienne par le collier pour lui faire un câlin. « On peut... On peut continuer cette conversation au salon, avant que Prada n'en vienne à baver sur ma parure de lit et à pisser sur mes cahiers d'exercices ? » Je le regarde alors en riant alors qu’il est déjà debout. « Dis plutôt que toi et moi dans un lit, ça te donne des envies et que tu veux pas céder maintenant ! » Et BAM, je finis la gueule par terre à cause de la noiraude qui a décidé de me foutre en dehors du lit. « Aish…. Saekki…. » Je me redresse en frottant mon cul avant de la faire sortir de là pour aller dans le salon avec eux et prendre deux bières dans le frigo pour aller m’étaler dans le canapé. « Allez, fous nous ton film, que j’puisse constater l’ampleur du désastre de moi-même. » Et je sautille lorsque le livreur arrive déjà. Ils ont fait vite les salauds, bon en même temps, la pizzeria est à cinq minutes à pieds, mais j’avais la flemme de bouger. Une fois le petit chinois de payé, je repars vers le salon en humant l’odeur. « J’ai faim ! » Je regarde les monstros qui sont couchés plus loin avec des yeux larmoyants et évite le contact oculaire avec eux pour ne pas céder à la compassion. J’attrape une part de pizza avant de regarder l’écran sans grand intérêt. « ça va comment les études ? T’arrives à y trouver un certain intérêt ou pas du tout ? »

    Re: Danner • That feels like paradise

    Lun 20 Avr 2015 - 14:45
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    L'avantage avec ton colocataire, c'est qu'il n'y a plus aucun mal aise entre vous. Même lorsqu'il te mord le bras, tu te contentes de rire légèrement sans pour autant te sentir offensé. Voilà des lustres que vous aviez déjà sauté le cap de Je t'ai toujours pas vu tout nu pour en venir directement aux faits. L'amour n'était pas une de vos spécialités, mais le faire... ça, c'était une autre histoire. Il vous arrivait régulièrement de passer à l'acte sans pour autant vous considérez comme un véritable couple. Tu savais, de source sûre, qu'il butinait son miel ailleurs que sous tes draps et tu ne lui en portais pas rigueur. De toute évidence, il était bien trop tard pour toi... le bonheur, ce train que tout le monde rêvait un jour de prendre, avait quitté le quai et toi, toi t'étais resté comme un con, tout seul, à attendre qu'il repasse plus tard. Oh bien sûr, t'avais eu l'occasion d'y voyager, quelque fois, mais tu te sentais toujours coupable de monter dans un wagon quand tu voyais la carcasse de ton frère enfermée sous terre. Si lui ne pouvait plus être heureux, pourquoi tu devrais l'être ? Tu lui avais ôté toute chance d'y goûter, alors toi... toi tu faisais grève, ou régime, peu importait. Mais avec Danny, la mention de bonheur était légèrement différente. Il ne s'agissait pas de partager la vie d'un petit couple gentillet dans les rues de Chinatown. Y avait jamais de déjeuner au lit ni même de longues balades romantiques en bord de mer. Y avait que deux mecs trop maladroit pour les relations stables qui se contentaient de s'amuser comme des potes et de s'envoyer en l'air, pour combler le manque. « Dis plutôt que toi et moi dans un lit, ça te donne des envies et que tu veux pas céder maintenant ! » Il n'avait pas tort, et en même temps, le spectacle qu'il t'offre droit après te laisses pantois. Tu le vois s'étaler de tout son long et tu éclates de rire en regardant la chienne s'éclipser, la tête baissée. « J'avoue qu'à te regarder comme ça, allongé par terre, j'ai de suite grave envie de te grimper dessus. » Un nouveau clin d'oeil avant de l'aider gentiment à se redresser, puis de lui montrer d'un signe le porte de ta chambre pour l'inviter à se retirer. Une fois qu'il est sorti, tu tournes ton visage une dernière fois vers tes cahiers et soupire. Entre tes études et une bonne soirée en toute simplicité, ton choix est vite fait... mais ton estomac se serre à l'idée que ton aventure s'achève ici. Si jamais tes parents apprennent pour tes résultats, tu risques bien de retrouver le soleil australien avant même d'avoir eu le temps de mettre un terme à ton contrat de colocation. Coupable, comme toujours, tu rejoins Danny au salon et acceptes avec plaisir la bière qu'il t'offre. Tu la portes une première fois à tes lèvres et tu laisses tes soucis s'envoler légèrement pour te concentrer sur l'instant présent. « Allez, fous nous ton film, que j’puisse constater l’ampleur du désastre de moi-même. » Tu ris doucement en réalisant qu'il avait pris ta proposition au sérieux... mais tu ne dis rien. Féru de lecture, les romans de E.L. James ne t'avaient pas échappés. Avant qu'ils ne deviennent le phénomène mondial qu'ils étaient aujourd'hui, tu avais apprécié leur lecture et le style peu orthodoxe de l'auteur. A présent, tu avais résisté à l'envie de voir ce film qui, à coup sur, ne rendrait jamais hommage au talent de l'écrivain. Pourtant, un brin de curiosité t'avait poussé à le télécharger. Alors, pendant que ton colocataire se dépêchait d'aller ouvrir au serveur, toi, tu t'affaires à brancher le disque dur sur ton PC, à y transférer le film et à le lancer. Lorsque Danny s'installe à côté de toi, il semble plus exciter que jamais, mangeant de bon coeur. Tu souris en le regardant... finalement, c'est ce que tu préfères chez lui ! Cette inconscience et cette candeur, c'est exactement les traits de caractères qui te font défaut aujourd'hui, coincé dans les pompes de Loki. Tu attrapes toi aussi une part alors qu'il te demande. « ça va comment les études ? T’arrives à y trouver un certain intérêt ou pas du tout ? » Tu hésites un instant, mâchant ta part de pizza avec délectation. Tu n'es pas habitué à ce genre de nourriture et, généralement, tu évites soigneusement les matières grasses mais ce soir... tu fais exception à la règle. Ton regard se pose sur l'écran alors que s'affichent les premières images d'un film sur lequel tu portes un intérêt très médiocre. Avoues-le, ton colocataire est bien plus sexy que l'acteur qu'ils ont choisi pour incarner Mr Grey. « Pas au top, j'avoue... mais bon, j'm'accroche. Et puis tu sais, ça ou autre chose... » Tu tournes ton visage vers ton colocataire en esquissant un léger sourire. « De toute manière, j'ai plus trop le choix. Je vais pas tout abandonner après deux ans et puis, mes parents ne l'accepteraient jamais, tu sais. » Tu hausses les épaules en finissant ta part, dirigeant à nouveau ton regard sur l'écran. Tu soupires en te calfeutrant un peu plus sur le sofa... tu réalises alors qu'il s'est habillé tandis que toi, t'es resté en survêt'. « Quand j'pense que t'as la classe dans tes fringues et que j'suis là, comme un déchet. Honnêtement, j'aurai pu faire un effort, tu crois pas ? » Tu dévies le sujet, comme toujours. Mais tu espères qu'un sourire sincère et séduisant parviendra à lui faire comprendre que t'as envie de tout, sauf de parler de tes études.






    Re: Danner • That feels like paradise

    Lun 20 Avr 2015 - 15:40
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    « J'avoue qu'à te regarder comme ça, allongé par terre, j'ai de suite grave envie de te grimper dessus. » « Na na na na ! Keunard, fous-toi de ma gueule. » Mais je souris quand même avant de me mettre sur mes deux pieds et d’enchaîner avec ce foutu film, mais surtout ! Surtout le Saint Graal et les merveilleuses pizzas qui débarquent dans notre bel appartement. Je crève déjà de faim. Bon, d’accord, à m’entendre, je meurs constamment de faim, mais après tout, je suis constamment en route et pas vraiment à lézarder et faire des études poussées, ça demande aussi de bien s’alimenter, alors hein ! L’acteur a au moins la chance d’être un peu sexy même si je n’aime pas particulièrement ce genre de bonhomme, la fille fait cruche par contre. Je préfère me concentrer sur ma bouffe et surtout sur lui. Il traverse des choses pas faciles avec ce qui se passe dans sa famille. J’aimerai lui dire que je comprends, que je sais ce que ça fait d’avoir des parents pas simples et une vie difficile. J’aimerai lui dire la vérité, lui parler de mon véritable prénom, mais quelque chose me retient constamment. Ce n’est pas le manque de confiance, loin de là, je sais qu’il ne dira rien et qu’il ne me rejettera pas. J’ai assez appris à le connaître pour avoir cette certitude-là. Mais j’ai tellement, tellement fait d’effort pour « oublier » mon ancien moi, pour devenir pleinement le Danny Chang imaginé par les services de protection des témoins. Lui dire que je m’appelle Kim Tae-Won, que ma mère avait un Alzheimer précoce, que mon père était un connard d’alcoolique, parler du gang…. Pourtant, rien ne sort et rien ne sortira sans doute jamais. On vous apprend à ne pas tomber amoureux quand on vous change d’identité, parce que l’amour vous fait tout avouer souvent. Ils sont sûrement raison. « Pas au top, j'avoue... mais bon, j'm'accroche. Et puis tu sais, ça ou autre chose... » Je hoche la tête doucement, j’aurai aimé qu’il fasse quelque chose qui le passionne franchement. « De toute manière, j'ai plus trop le choix. Je vais pas tout abandonner après deux ans et puis, mes parents ne l'accepteraient jamais, tu sais. » Aish, il peut pas les envoyer se faire lessiver ? Sérieusement, il est malheureux à cause de leur égoïsme et parfois, j’aimerai leurs ouvrir les yeux. « Quand j'pense que t'as la classe dans tes fringues et que j'suis là, comme un déchet. Honnêtement, j'aurai pu faire un effort, tu crois pas ? » « Toi, tu détournes royalement le sujet ! ça va j’ai compris. » Je lui tire la langue en souriant avant de reprendre une part. « Hmm, perso, je te préfère à poil, mais ouais… » Je mets le film sur pause. « Va te faire beau !! » Je le regarde sérieusement. « Quoi ? On va juste passer pour un couple de gays en rendez-vous romantique à la maison si quelqu’un se pointe, mais j’en ai rien à cirer !! Allez, dégage te faire beau ! » Je le pousse en souriant avant de continuer à manger tout en matant la scène sur pause. C’est vraiment un navet cette connerie. Un bon vieux porno aurait sans doute était plus attrayant. J’engouffre la seconde part avant de me caler dans le fond du canapé tout en m’étirant dans un bâillement de lion avant de prendre une gorgée de bière et à nouveau de la pizza.

    Re: Danner • That feels like paradise

    Lun 20 Avr 2015 - 15:54
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    T'es content d'être ici avec Danny, lui au moins fait l'effort d'écouter ce que tu ressens et de s'intéresser la moindre à tes journées. Pas comme tes beauf' de parents qui ne se soucient que d'une chose ; comment va Loki. Loki l'enfant chéri de la famille, le parfait petit garçon qui réussissait tout ce qu'il entreprenait. A bien y réfléchir, tu t'es avancé, à l'époque, en pensant que tu serais assez doué pour lui arriver à la cheville et reprendre sa vie là où tu l'avais arrêtée. Ouais, t'avais été un gentil garçon pour une fois dans ton existence et t'avais enfilé les vêtements de ton frère pour tes parents, histoire qu'ils t'en veuillent un peu moins d'leur avoir enlevé la fierté du clan Hardwell. Sauf qu'avec le temps, ta motivation première ; la culpabilité, ne cessait de te rappeler que tu n'en faisais pas suffisamment. T'avais bien réussi tes examens la première année, mais t'étais motivé... en tous les cas, plus motivé qu'aujourd'hui. Tu penses qu'avec le temps, même les plus gros mensonges finissent par nous tuer. Tu imagines que depuis cinq ans, la culpabilité seule n'est plus suffisamment forte pour te forcer à devenir un érudit. Mais tout ça, bien sûr, ce n'est qu'hypothétique. En attendant, tu te prives de ce que tu aimes vraiment faire pour garder à l'esprit que tes parents te voient sous les traits d'un autre. Danny est cool, parce qu'il accepte de changer de sujet. Il t'en fait pas tout un fromage... sauf que, tu t'attendais pas à ce qu'il mette le film sur pause et te chasse du sofa de la sorte. « Hmm, perso, je te préfère à poil, mais ouais… Va te faire beau !! Quoi ? On va juste passer pour un couple de gays en rendez-vous romantique à la maison si quelqu’un se pointe, mais j’en ai rien à cirer !! Allez, dégage te faire beau ! » Un instant t'espère qu'il plaisante et qu'il te dise de rester là mais à voir son air sérieux et la manière dont il te pousse en dehors du sofa, tu comprends que t'as plus le choix non plus. Tu pousses un profond soupir en te redressant. « J'y crois pas... t'es sérieux en plus. Moi j'disais ça juste pour changer de sujet. » Tu grognes en te dirigeant vers ta chambre. En y arrivant, tu te lances sur le lit en soupirant à nouveau. Finalement, t'as qu'à rester ici et t'endormir, tu passeras la soirée alors seul et t'auras même pas besoin de te changer. Mais tu sais que de l'autre côté de la pièce, y a un mec super qui t'attend et qui fera le pied de grue devant ta porte si tu ne te pointes pas. Alors tu prends sur toi de t'endormir là et tu t'habilles. Evidemment, t'en fais pas des caisses, de toute façon, t'es pas doué pour ça. Tu te contentes d'une chemise bleue marine rentrée dans un fût plus ou moins serré au niveau de tes jambes. Tu attaches le tout d'une ceinture sans grande valeur et tu files te coiffer rapidement. Tu mets de l'ordre dans tes cheveux sans trop y croire et lorsque tu te pointes dans le salon, t'es un homme neuf... ou pas. « Est-ce que ça te convient ? » Les chiens se redressent à ton passage, quémandant un morceau de pizza alors que tu te diriges vers la canapé. Du revers de la main, tu les incites à se coucher à leur place et tu viens rejoindre Danny devant le film. « Tu te rends bien compte que dans moins de dix minutes, quand t'auras fini de dévorer ta pizza, on va finir à poil sur ce même sofa ? » Tu lui adresses un petit sourire sans le quitter des yeux. Tu reprends une seconde part mais tu sens ton estomac déjà faire rempart. Néanmoins, tu te forces à en avaler une première bouchée... « J'dis ça, j'dis rien... de toute façon, cette semaine, c'est ton tour de lessive. » Et t'éclates de rire en lançant à nouveau le film. Au fond, t'es bien content de passer la soirée avec lui, il a le mérite de réussir à te faire sourire.

    Re: Danner • That feels like paradise

    Lun 20 Avr 2015 - 16:20
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    « J'y crois pas... t'es sérieux en plus. » Je garde ma tête de mec sévère et sérieux que j’adopte parfois avec des étudiants de première année pour les intimider un peu quand je dois donner un cours (ce qui marche fort bien ma foi) avant de pouffer légèrement de rire en le voyant partir. Comme toujours, Danny 1 / Conner 0 ! Ça lui vaudra un massage mignon, son effort du soir. Je hoche la tête en ayant une de mes chansons de la honte en tête avant de continuer à manger. A croire que mon estomac est un gouffre sans fond comparé au sien. Il m’inquiète parfois à manger si peu. C’est vrai, il faut faire attention à sa ligne, mais quand même, il peut se goinfrer un peu aussi avec le sport qu’il fait, il ne risque pas de prendre trop de kilos. Et puis au pire, j’veux bien me dévouer pour lui faire faire un peu plus de sport de chambre si ça l’angoisse. Je penche la tête sur le côté en essayant de l’observer en juif pendant qu’il se balade jusqu’à la salle de bain et un sourire niais se pose sur ma face d’angelot. Lorsqu’il revient, je me mords la lèvre en essayant de ne pas avoir d’érection. Il n’a pas besoin d’en faire des tonnes pour être beau. C’est une chose vraiment appréciable. « Est-ce que ça te convient ? » Je hoche doucement la tête dans un autre sourire en coin, ravi de voir qu’il a vraiment fait un effort pour moi. En même temps, tête de bique comme je suis, je ne l’aurai pas lâché de la soirée avec ça. Je hausse un sourcil en voyant les gros se recoucher quand il leur fait un signe de la main. Traîtres. Fourbes. Avec moi, ils foutent un bordel impossible et n’écoute RIEN de ce que je dis, mais avec lui ou Alex, c’est complètement l’inverse. Sérieusement, je vais les manger un jour. « Tu te rends bien compte que dans moins de dix minutes, quand t'auras fini de dévorer ta pizza, on va finir à poil sur ce même sofa ? » J’éclate de rire en mettant ma main devant ma bouche pleine avant de me presser pour avaler ce que j’ai entre les mâchoires. « Totalement. » Mais c’est ça qui est bon, puis merde hein, son film parle de cul tout du long, alors à force, c’était clair que j’allais lui sauter dessus comme un lion assoiffé. « J'dis ça, j'dis rien... de toute façon, cette semaine, c'est ton tour de lessive. » « Ah ça, t’es bien content hein ? Bizarrement, quand c’est mon tour, y’a toujours une tonne de fringues à toi à faire ! P’tit con ! » Un autre sourire s’accroche à mon visage alors que je m’étire après avoir fini mon morceau. Une autre gorgée de pizza et j’attends qu’il en ait fini de son côté avant de lui grimper dessus pour me mettre à califourchon sur lui. « Tu sais c’est quoi l’avantage d’être habillé ? » Je le regarde sérieusement. « C’est qu’on peut prendre le temps de se délecter à déshabiller l’autre… » Je commence à déboutonner sa chemise en souriant avant de venir l’embrasser langoureusement puis de défaire complètement sa chemise pour passer mes doigts sur son torse finement dessiné en le regardant dans les yeux. C’est bien de ne pas avoir de tabous, ni de craintes quelconque. On profite simplement du moment au fond.

    Re: Danner • That feels like paradise

    Lun 20 Avr 2015 - 16:52
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    Le naturel ne te va pas au teint, t'es toujours sur la défensive. En règle générale, t'évites de te montrer sous ton vrai jour pour ne pas avoir à justifier tes sautes-d'humeur incessantes ou tes côtés les plus sombres. T'as jamais été un mec bourré d'entrain, tout du moins, plus depuis cinq ans. Mais avec Danny, la donne a toujours été différente. Lui, il te regarde comme personne ne pourra certainement jamais le faire. Parfois, l'idée de vivre avec lui une relation exclusive t'effleure mais tu l'as chasse du revers de la main, tout aussi vite qu'elle apparaît. Tu le sais, tout autant que toi, pas prêt à assumer d'être en couple. D'ailleurs, vous n'abordez jamais le sujet, et c'est mieux ainsi. Dans votre cocon, il n'y a de place que pour la légèreté et les prises de tête, vous les laissez en dehors. En t'asseyant près de lui, tu sais à ce que tu t'exposes, et tu ne t'en prives pas. Après tout, vous êtes deux amants, mais surtout, deux amis. Et t'en prends chaque fois conscience lorsque vous avez le droit à un petit instant en tête à tête. « Ah ça, t’es bien content hein ? Bizarrement, quand c’est mon tour, y’a toujours une tonne de fringues à toi à faire ! P’tit con ! » T'éclates de rire en avalant une nouvelle bouchée. Ouais, t'es du genre à garder des vêtements de côté juste pour les balancer dans le panier lorsque c'est son tour de lessive. Ce n'est pas que tu détestes les tâches ménagères mais si tu peux les éviter, tout du moins t'en délester, t'es content, un peu. Tu ris de bon coeur, tournant ton visage vers lui. « Pris en flag'. » Tu avales ta dernière bouchée. Dès lors, sans comprendre, tu retrouves ton colocataire assis sur toi. A ce contact, ton pantalon gonfle légèrement mais tu restes calme. Tu le fixes d'un regard ahuri tandis qu'il te lance. « Tu sais c’est quoi l’avantage d’être habillé ? C’est qu’on peut prendre le temps de se délecter à déshabiller l’autre… » Tu esquisses un léger rire alors que ses mains s'amusent avec les boutons de ta chemise. Tu sens le contact alors de ses paumes sur ton torse et tu frémis en le laissant faire. Tu ne dis rien, il penche son visage vers le tien et tu réponds à son baiser. Tu as l'habitude, tu connais son visage par coeur, son corps aussi d'ailleurs, depuis le temps. Tu l'embrasses avec sensualité tandis que tes mains sortent la chemise de son pantalon. Tu savais que ça finirait par arriver mais ton excitation est à son comble. Ton pantalon se sert tandis que tes mains cherchent les boutons de sa chemise. Tu te détaches de son visage sans le quitter des yeux. « Tu marques un point Chang. » Tu défais le premier bouton de sa chemise, puis le second. Et lorsque les trois premiers boutons sont ouverts, tu déposes tes lèvres contre la peau de son torse. Tu y passes ta langue doucement avant de remonter jusqu'à son cou. Tu mordilles légèrement la peau qui s'y trouve avant de plonger tes lèvres contre son oreille. Tu tires doucement sur ses cheveux pour renverser sa tête en arrière. « Mmmh... » Tandis que de l'autre main, tu poursuis de détacher les derniers boutons de sa chemise, laissant alors son torse se cambrer contre le tien... C'est une sensation exquise que d'appartenir à quelqu'un sans avoir à s'y dévouer complètement.



    Re: Danner • That feels like paradise

    Mer 22 Avr 2015 - 14:44
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    Re: Danner • That feels like paradise

    Mer 22 Avr 2015 - 16:01
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    Re: Danner • That feels like paradise

    Jeu 23 Avr 2015 - 11:18
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    Un autre baiser après la gâterie, un autre moment de nos corps l’un contre l’autre alors que ma virilité n’en peut plus dans sa prison de tissus. Il sait comment me mettre à l’amende, parfois, ça me fait presque peur à vrai dire. Finalement, il me pousse rapidement et je n’oppose aucune résistance contre son envie momentanée de s’occuper de moi. Il faudrait être fou pour ça et à la place je mordille mes lèvres avant de me cambrer sous le contact des siennes et de ma peau. Ces baisers sont comme brûlants et doux à la fois. Comment peut-il faire ça hein ? Je soupire d’aise avant de gémir lorsqu’il s’attaque à mes tétons et à ma bosse en même temps. Ignoble combo qui pourrait me faire couiner comme une gonzesse et sûrement en faire rire plus d’un. Alors je ferme ma bouche avant de laisser un long soupire s’échapper. Ma main va directement attraper sa chevelure pour pouvoir jouer dedans et lui tirer par moment. Je le laisse s’incruster entre mes cuisses et regarde mon ventre qui se creuse sous l’effet, puis lui qui se délecte de cette partie de moi que je lui offre.

    Et puis,
    Et puis…

    On retombe dans mon lit, côté à côté après l’effort intense et salvateur que l’on vient de vivre. Un mouchoir pour lui, un pour moi et je nettoie ce qu’il reste de notre étreinte avant de m’étirer comme un pacha, tout en ayant un petit sourire totalement niais sur la gueule. Oui, j’aime ça. J’aime ça avec lui… Je secoue doucement ma tête avant de me lever finalement pour enfiler un boxer et aller chercher les pizzas. Ah ouais non… « PRADA ! ATLAS !! Bande de goinfres voleurs !! » Je fais une tête mauvaise alors qu’ils ne bougent pas et continuent de ronfler innocemment. Keunards de chiens. Je vais dans le frigo et attrape à boire, puis un paquet de chips avant de revenir à ses côtés. « Tiens. » Je lui lance une bouteille d’eau avant de me poser, ou plutôt de sauter prêt de lui en souriant. « J’ai faim. » J’ai toujours faim après ça. Pourquoi, j’en sais rien. « Ils ont bouffés nos restes de pizzas les enfoirés. » J’ouvre le paquet et lui en donne une avant d’en manger une dizaine. « Hm, demain, tu dois encore réviser ? On pourrait aller les promener à la plage ou dans un parc, ça ferait une après-midi en dehors de l’appart et à faire une activité physique et comme ça, le soir, ils ronfleront sans nous briser les couilles. » Faut pas croire, je les aime mes abrutis, mais quand ils bouffent MA bouffe, j’ai envie de les étriper. A manger, c’est sacré ! « Cha’te tent’ ? » J’avale ce que j’ai en bouche en riant avant de lui en reproposer. « Pardon…. Ça te tente ? » Je regarde à nouveau son corps en me mordant la lèvre. « On se fait un round deux quand j’ai fini de bouffer ? » J’éclate de rire en le regardant.

    Re: Danner • That feels like paradise

    Jeu 23 Avr 2015 - 15:23
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    Une chose en entraînant une autre, tu te libères de tes calvaires et te laisses complètement aller. Tu t’abandonnes à Danny et tu prends plaisir à le voir s’amuser avec ton corps. Au fond, il n’y a plus que ça qui compte, la communion de vos deux corps qui se mêlent, qui dansent et qui jouissent du même plaisir. Tu fermes les yeux et à l’instant même où tu te retrouves dans la pénombre, tu goûtes avec délectation aux muscles crispés de ton amant, à ses attentions, ses lèvres et ses baisers. Tout disparaît autour de toi dans une explosion de saveur qui t’emporte, qui te réjouit et t’emporte. Tu n’es plus là, vous n’êtes plus là… tu survoles votre appartement pour rejoindre les nuages, là-haut, tu te blottis contre Danny et tu respires, pour la première fois depuis des mois…

    Et puis,
    Et puis…

    La chute n’est pas douloureuse, au contraire, elle est tendre et douce. Tu te laisses bercer doucement par la respiration haletante de ton amant, ton ami, ton colocataire. Tu te retrouves allongé sur le dos, sur son lit, le visage mouillé par la sueur. Tu gardes tes yeux fermés encore quelques secondes, tu récupères. Après avoir atteint les cieux, il t’est difficile de revenir à tes problèmes. Mais tu repousses toutes les pensées négatives qui suintent dans un coin sombre de ton esprit, tu te concentres toujours sur la respiration de Danny. Elle te rappelle à ton plaisir et ta tête se vide. Quel délice, tu souris, sans t’en rendre compte. Il te tend un mouchoir et dans un rituel moins glamour, tu essuies ton corps à certains endroits puis balance le papier utilisé à la poubelle. Tu te laisses tomber à nouveau en arrière alors que tu le vois se lever du coin de l’œil. Il se r’habille… Quel dommage tu penses en silence. Tu restes nu, tu es bien. L’air qui s’infiltre par la fenêtre entre-ouverte caresse ton corps d’une manière si délicieuse qu’il t’est difficile d’imaginer meilleure situation que la tienne… actuellement ! T’entends brusquement ton colocataire s’emporter contre ses chiens, vos chiens désormais. Tu esquisses un nouveau sourire… C’est ça, la vie de couple ? tu penses encore… tu ne trouves pas de réponse et tu préfères ne pas y penser. Si la vie de couple devait être aussi bonne, alors ça se saurait. Tu préfères imaginer qu’il s’agit là juste d’une amitié profonde et sincère qui vous apporte, mutuellement, quelques avantages. Mais tu l’aimes bien ton Danny, oh ça oui ! Lorsqu’il revient avec de quoi boire, tu te redresses uniquement sur tes coudes, gardant ta position allongée. D’une main adroite, tu attrapes la canette et la porte à tes lèvres. « Merci » tu murmures avant d’avaler une première gorgée. Il se goinfre de chips et ce spectacle te fait légèrement rire. Tu le connais par cœur, vraiment. « Ils ont bouffés nos restes de pizzas les enfoirés. » Tu esquisses un nouveau sourire en dodelinant de la tête. Ouais, les chiens sont comme ça, vorace. Mais tu ne peux retenir ta remarque ; « Ils ont de qui tenir, en attendant. » Après quoi il se contente de reprendre, sur un ton toujours aussi léger ; « Hm, demain, tu dois encore réviser ? On pourrait aller les promener à la plage ou dans un parc, ça ferait une après-midi en dehors de l’appart et à faire une activité physique et comme ça, le soir, ils ronfleront sans nous briser les couilles. » Tu lèves les yeux au ciel, pensif. Un instant, t’imagines que ça peut être une excellente idée que de sortir t’aérer le crâne et t’as presque envie d’accepter avec plaisir. Mais l’image de tes parents te sautent à l’esprit et, malgré la légère érection que tu pouvais avoir encore, tu débandes d’un coup. La réalité frappe à ta porte et, malgré toi, tu la laisses entrer en soupirant. Tu roules des yeux en tombant à nouveau sur le dos… « J’adorerai… mais si j’réussis pas mes partiels, mes parents vont m’égorger et me couper les vivres. » Tu soupires un peu plus fort en masquant tes yeux du revers de ton bras. T’es dans l’noir, mais t’es plus aussi tranquille qu’avant. Quelle poisse tu penses avant d’ajouter. « Fais chier ! » Alors comme pour désamorcer la situation et te rendre ton sourire, ton colocataire réplique en riant. « On se fait un round deux quand j’ai fini de bouffer ? » Et tu ris de bon cœur avec lui. Tu plonges tes yeux dans les siens et te contente de dire, taquin. « Pourquoi tu crois que j’suis resté à poil. » Et tu plonges ta main dans son paquet de chips pour en piquer une ou deux, pas plus. Tu les portes à ta bouche et croque dedans, doucement. T’aimes bien ça, mais tu veux surtout pas t’y habituer… Le gras est loin d’être sexy, surtout en cette période de l’année.

    Re: Danner • That feels like paradise

    Jeu 23 Avr 2015 - 23:24
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    « Ils ont de qui tenir, en attendant. » KEUNARD !! Joues gonflées par la bouffe, je le regarde du coin de l’œil. C’est pas de ma faute si j’ai une faim d’éléphant en rut et un corps d’Apollon qui fait des jaloux jusque dans mes draps de soie. Tsss. Canard WC va… Je secoue ma tête pour ne plus y penser et continuer de manger tout en proposant un plan qui pourrait nous faire grandement du bien pour un dimanche ensoleillé. J’veux dire : moi, une balade, les deux gros, un pique-nique potentiel, personne pourrait refuser ça. Du moins, personne sain d’esprit. « J’adorerai… mais si j’réussis pas mes partiels, mes parents vont m’égorger et me couper les vivres. » Sérieusement ? J’vais vraiment finir par leur envoyer une lettre biiiiien gueuse pour qu’ils comprennent que leur fils est génial. Ça sert à rien de foutre une pression pareille et constante sur les épaules d’une même personne. « Fais chier ! » Je le regarde se cacher, encore et encore. Dès que ça va mal, il se cache d’une certaine façon, alors pour changer un peu (ou plutôt, pour le faire sourire, mais ça reste entre nous), je lance une phrase « mignonne » et digne de nous surtout. « Pourquoi tu crois que je suis resté à poil ? » J’étouffe un rire avant de remanger et de m’asseoir à califourchon sur lui avant de poser le sachet sur la table de chevet près de sa tête. « J’aime pas me balader la nouille à l’air devant les enfants…. Atlas est le premier à renifler l’endroit-là chez les gens, j’ai pas envie de le voir croquer ma saucisse. » Je ris encore avant de frotter mes mains l’une contre l’autre pour les débarrasser des crasses et des miettes restantes. « Envoie-les chier. » Je le regarde sérieusement. « Tes parents. » Je caresse doucement son torse. « J’en ai marre de te voir dépérir, t’as le droit de vivre comme tout le monde ! Si tu veux, j’me sers de mes passe-droits à la fac et je te trouve un tuteur en architecture. Ça t’aidera vraiment pour tes partiels ! Et si tu prends un part-time job, tu pourras vraiment laisser la pression qu’ils te mettent de côté ! » Je caresse doucement ses clavicules, puis ses lèvres. « C’est pas compliqué. J’ai un bon salaire en étant assistant et je pense prendre un autre boulot pour les vacances, y’a toujours moyen de s’en sortir. » J’en suis la preuve vivante non ? Si seulement j’étais capable de lui dire… Je me penche pour déposer un baiser sur ses lèvres, puis plusieurs dans son cou pour finir à son oreille et lui mordiller. « Allez, dis-moi oui pour demain ! » Je lui fais un petit suçon, taquin. « Je t’aiderai à réviser le soir ! » On y croit…. Ou alors on révisera l’anatomie…

    Re: Danner • That feels like paradise

    Jeu 30 Avr 2015 - 15:42
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    Il s'assied sur ton corps, sans attendre, à ta dernière réplique. Il éclate d'un rire qui t'arrache un demi-sourire alors que tu sens déjà l'érection te reprendre... il n'y a que ton colocataire pour te mettre dans des états pareils, que lui. Mais tu ne relèves même pas l'excitation qui te gagne, tu préfères faire comme s'il ne se passait rien d'anormal entre vous plutôt que d'agir comme s'il s'agissait là tout simplement d'une preuve de l'affection que tu pouvais porter à l'encontre de Danny. Tu roules des yeux lorsqu'il te répond ; « J’aime pas me balader la nouille à l’air devant les enfants…. Atlas est le premier à renifler l’endroit-là chez les gens, j’ai pas envie de le voir croquer ma saucisse. » et tu n'arrives pas à te retenir d'éclater de rire. C'est bon, ça te chatouille la gorge et ça te réchauffe le coeur. Encore mieux qu'une partie de jambes en l'air... ou pas ! Finalement, y a que lui pour te faire passer d'une extrême tristesse à un rire si sincère. Mais l'amusement est de courte durée, en réalité, tu le sais à l'instant même où l'expression de Danny change. « Envoie-les chier. » tu soupires une première fois. Tu sais de quoi il parle, pourtant, il se sent obligé de rajouter. « Tes parents. » et là, tu soupires une nouvelle fois. C'est l'histoire de ta vie ; t’aplatir devant les autres, surtout ta famille. Tu ferais n'importe quoi pour qu'ils soient fiers de toi au moins autant qu'ils l'étaient de Lorik. Danny n'a jamais vraiment accepté cette situation même s'il n'avait encore, jamais vraiment, osé faire de commentaire. Pourtant, tu sens qu'il est à bout d'nerf, lui aussi, et comment lui en vouloir. Dans la même lancée que ses premières confessions, il poursuit toujours sur le même ton sérieux. « J’en ai marre de te voir dépérir, t’as le droit de vivre comme tout le monde ! Si tu veux, j’me sers de mes passe-droits à la fac et je te trouve un tuteur en architecture. Ça t’aidera vraiment pour tes partiels ! Et si tu prends un part-time job, tu pourras vraiment laisser la pression qu’ils te mettent de côté ! C’est pas compliqué. J’ai un bon salaire en étant assistant et je pense prendre un autre boulot pour les vacances, y’a toujours moyen de s’en sortir. » Un instant, tu te perds dans son regard, à imaginer une vie où la pression que tu t'imposes aurait disparu. Quelle délice, mais tu sais que tout ça reste utopique au point que ta bonne humeur disparaît presque aussitôt. Tu restes stoïque un instant, posant tes mains sur les siennes qui continuent de jouer avec ton corps, nu. « Tu sais très bien que... » tu détournes tes yeux des siens en soupirant une nouvelle fois. « ... ce n'est pas aussi simple que ça. Que j'aie ou non un précepteur n'arrangera pas ma situation. Mes parents me surveillent et sont attentifs au moindre écart. Ils ne se doutent pourtant pas un instant que je puisse leur mentir... s'ils découvraient la vérité qui se cache derrière les notes que je leur transmets, ils seraient furieux. » tu plantes tes yeux dans les siens, toujours aussi sérieux. « T'es adorable, vraiment... » mais quelque part, tu t'en veux d'être aussi rébarbatif et incohérent. Tu as envie de profiter de lui autant que lui a l'air d'avoir envie de profiter de toi... tu t'autorises juste pas à te laisser aller à l'apprécier pour ce qu'il est parce qu'à tes yeux, tu ne mérites pas une seule seconde d'être heureux. Surtout pas après avoir tué ton frère jumeau... « Allez, dis-moi oui pour demain ! Je t’aiderai à réviser le soir ! » tu cèdes sous son suçon, tu perds pieds mais tu ne le montres pas. Tu baisses les yeux en te concentrant sur ses mains qui n'ont toujours pas quitté ton torse. « Tu m'emmerdes. » et tu ris, de bon coeur. Tu l'attires contre toi et tu l'embrasses doucement. « Mais t'as plutôt intérêt à me faire réviser autre chose que l'anatomie de ton superbe corps. » Tu lui fais un clin d'oeil, tout aussi taquin que lui. « De toute façon, je le connais déjà par coeur. » et tu l'embrasses à nouveau.

    Re: Danner • That feels like paradise

    Ven 1 Mai 2015 - 11:11
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    « Tu sais très bien que... » Je vais le tuer, je le sens. S’il plaide encore en la faveur de ses parents et surtout en mettant en avant ce qu’il a fait, je le tue. Littéralement ! Ou alors, je me contente de le mordre pour lui faire comprendre sa connerie. C’est aussi une solution et plutôt plaisante. « ... ce n'est pas aussi simple que ça. Que j'aie ou non un précepteur n'arrangera pas ma situation. Mes parents me surveillent et sont attentifs au moindre écart. Ils ne se doutent pourtant pas un instant que je puisse leur mentir... s'ils découvraient la vérité qui se cache derrière les notes que je leur transmets, ils seraient furieux. » « Furieux et so what ? On construit pas sa vie et son avenir avec ses parents ! » Un grognement se fait ressentir dans ma gorge alors que je repense à tout ça en boucle. A quoi ça sert d’être un futur neuropsychologue si je suis déjà incapable d’aider mon propre colocataire hein ? Dans les moments-là, j’ai envie de me foutre un coup de pied au cul pour réussir à trouver une réelle solution mais je sais aussi dans mon métier, que si le patient n’est pas décidé à guérir, alors la guérison est encore loin. « T'es adorable, vraiment... » Je gonfle mes joues comme un hamster malveillant qui aurait l’intention de mordre. Moi adorable ? Tsss, comme si j’avais la tête de l’emploi. Si tu savais tout ce que j’ai fait par le passé Conner, tu me détesterais sans doute. La violence, le trafic, les carnages, la peur que j’instaurai chez les lycées malgré mon jeune âge… Je n’ai fait que 2 ans dans la mafia, mais j’avais une telle soif de rébellion, de vengeance contre mes parents, de besoin d’exister qu’en deux ans, j’en ai largement fait assez… Et tu me haïrais de savoir tout ça. Tu me regarderais différemment. Kim Tae-Won… Ce nom me hante parce qu’il définit exactement qui je suis et je suis incapable de te le dire… Adorable. Tss, quelle connerie. Je secoue partiellement ma tête pour chasser tout ça de mon esprit avant de m’attaquer sa peau douce et masculine. J’aime son odeur. J’aime beaucoup de choses en lui, sinon je ne reviendrai pas aussi régulièrement dans ses bras ou ses draps. Et parfois, ça me fiche la trouille. « Tu m'emmerdes. » Un sourire mutin se dessine sur mon visage et je le regarde en souriant, fier de moi. Il a cédé héhé ! « Mais t'as plutôt intérêt à me faire réviser autre chose que l'anatomie de ton superbe corps. » Ah merde, il avait compris mon plan ? Une moue boudeuse arrive sur ma face de pseudo-intello et je l’observe un moment en hochant la tête d’un air contrarié. Aish… J’ferai un effort. « De toute façon, je le connais déjà par coeur. » Je réponds à son baiser avant de laisser mes mains libres de caresser son corps avec envie. « Et tu t’en lasses pas pourtant… » Un autre baiser. On s’embrasse trop non ? Je le fais peu avec mes autres plans cul. Non pas sur la bouche, je le dis souvent. Comme pour ne pas avoir d’emprunte visible. Rien ne dure au-dessus de la ceinture à ce qu’il paraît. Mais avec lui… c’est différent. Je le regarde en me rendant compte de tout ça avant de juste nicher ma tête dans son cou pour un autre suçon alors que nos corps s’autorisent un second round explosif jusqu’à finir contre lui, fatigué, en le retenant d’un bras pour qu’il ne dégage pas dans sa chambre immédiatement. Pour ne pas être qu’un partenaire de sexe aussi peut-être. Rah Danny, reprends-toi crétin. Tu peux pas tomber amoureux, t’as oublié ? Enfoiré va.

    Re: Danner • That feels like paradise

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