discord
FRATERNITIES, NOW
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

FRATERNITIES, NOWConnexion
Historique  
  • AccueilAccueil  
  • MembresMembres  
  • S'enregistrerS'enregistrer  
  • ConnexionConnexion  
  • -29%
    Le deal à ne pas rater :
    PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 – 16 Go / 512Go (CDAV : ...
    499.99 € 699.99 €
    Voir le deal

    sorry seems to be the hardest word. ♡

    Lun 2 Mar 2015 - 12:38
    more_horiz
    Invité
    Anonymous
    Invité
    PROFIL

    sabri hamid khaldi, lève toi. c'était ce que je me disais depuis des heures alors que j'avais ma première journée de repos depuis des mois. je m'étais écroulé au fond de ma couette et je n'avais pas sorti la tête de là depuis des heures. j'étais au chaud et tellement détendu que je ne voulais rien faire. cependant, au bout de quelques heures, j'avais reçu un sms d'un pote qui me disait qu'il voulait me voir et me donnait rendez-vous à la cafétéria de l'université. j'étais donc tranquillement sorti de mon lit, allant vers la douche d'un pas traînant. sous l'eau chaude, je me remémorais quelques souvenirs en sa compagnie et puis d'autres qui n'appartenaient qu'à Jazz' & moi, des choses qui ne m'avaient pas blessé et puis, au fond, ces choses qui m'avaient fait tellement mal. je respirais à présent difficilement et me pliais sans ménagement alors que j'avais l'impression de perdre la vie de plus en plus. je savais que ce n'était pas bien, le shit, les joints, l'alcool et tout le reste. ça me retombait dessus malgré moi. les yeux qui pleuraient, mes larmes se perdaient sous le jet de la douche comme si elles étaient éphémères. quelques minutes plus tard, je m'extrayais difficilement de la cabine, m'enroulant dans mon peignoir rapidement pour aller dans le salon et m'allumer un joint en deux deux. une fois quelques lattes tirées, je me sentais plus calme et moins tendu. j'allais m'habiller donc après quelques tribulations. un pantalon en cuir, un sweat gris et une veste assortie tout cela agrémenté d'une paire de vans noires. j'enfilais également un bonnet et mes lunettes de soleil puis, j'attrapais mes clés, mon portable et mes clopes avant de sortir d'un pas traînant.

    je dévalais les rues avec une lenteur déconcertante. je me sentais vraiment bizarre aujourd'hui, comme si quelque chose ne tournait pas rond et que ... quelque chose allait bouleverser mon monde déjà bien chamboulé. est-ce que je doutais encore de ma capacité à changer et à devenir un homme meilleur ? c'est vrai que tout était encore fragile et que parfois, je doutais de ma propre sincérité et ce n'était sûrement pas mon comportement envers Jazzlyn qui me ferait croire le contraire. un mal de crâne me prit soudainement et je faillis tomber sans m'en rendre vraiment compte. je m'asseyais quelques minutes sur un banc avant de reprendre ma route lorsque je me sentais mieux. arrivé à la cafétéria, je balayais la salle du regard, espérant voir apparaître mon pote devant moi et puis, là ... ce fut le choc. je ne l'avais pas vu de puis une paire de jours et la voilà devant moi. Jazzlyn. elle était toujours aussi jolie, toujours aussi attirante mais ... BORDEL qu'est-ce que j'avais envie d'me barrer sans demander mon reste à ce moment là. je me rendais compte que toutes mes anciennes connaissances me donnaient envie de fuir, bizarrement. j'hésitais à aller la voir de moi-même et puis bon ... qu'est ce que j'avais à lui dire d'abord. elle était dans la queue, je me mis exprès dans celle d'en face pour ne pas avoir à la croiser. j'arrivais à la caisse, demandant rapidement un café avant d'entendre la serveuse me demander mon prénom pour le déduire de ma carte sûrement. « sabri... » dis-je d'un ton qui ressemblait plus à un murmure. mais c'était sans compter sur la discrétion de la serveuse qui sortit quelques secondes plus tard un « SABRI ? SABRI QUOI ? C'EST QUOI TON NOM DE FAMILLE ? FAIS VITE Y'A D'AUTRES GENS DERRIÈRE TOI ! » en criant d'un air à la fois étonné et énervé. et bah il manquait plus que ça... j'venais de me taper la honte et en plus, fallait que ce soit dans la même pièce que Jazz' et fallait aussi créer un attroupement. bordel, je pouvais jamais être tranquille. j'aurais du mentir, au moins j'aurais été tranquille ... pourquoi sabri était-il un nom si peu commun à porter ici ? fuuuuuuuuuck ... j'osais même plus regarder derrière moi de peur de croiser son regard lourd. en plus, j'étais lâche. wallah, j'avais honte de moi ...

    Re: sorry seems to be the hardest word. ♡

    Lun 2 Mar 2015 - 14:50
    more_horiz
    Invité
    Anonymous
    Invité
    PROFIL

    « Non mais ouais Abby, demain 8h à la BU promis, ya paaas de soucis ! » La pauvre. Il devait être quelque chose comme dix heures et demi quand j'ouvre les yeux le lendemain. Dans ma tête il y a encore les boum-boum-boums de la musique de la soirée de la veille qui résonnent. J'ai l'impression que mon cerveau se prend pour mon cœur à battre comme ça dans mon crâne. Les histoires d'Abby et la BU sont très très loin dans mon esprit, je lui ai encore fait faux bond pour le travail de groupe qu'on a à faire, mais c'est honnêtement la dernière chose que j'ai en tête. Il me faut quand même une vingtaine de minutes pour émerger correctement et me forcer à me bouger le cul pour aller prendre une douche. C'est sous le jet de l'eau alors que je redécouvre le principe de la pensée que je me rappelle de mon plan complètement loupé de ce matin. Je me demande si elle y est encore ? J'limagine bien en fait, ça serait bien son genre en tout cas. Et puis, je la voyais déjà aussi me prendre la tête pour l'avoir planter, genre 'j'vais changer de binôme', 'je ne peux pas compter sur toi' et tout le tintouin. Franchement, ce n'était pas réellement ma faute hein. J'veux dire ça arrive à tout le monde de ne pas se réveiller non ? Enfin, j’admets, ça aurait peut-être été plus facile – mais on ne peut pas savoir de façon certaine – si je n'étais pas sortie la veille. Mystère, mystère. J'crois quand même, que pour aujourd'hui, il valait mieux que je l'évite. C'est sage. En attendant, je devais finir de me préparer. Pas pressée du tout, je traîne encore un peu sous la douche avant de finalement me décider à la libérer et retourne dans mes quartiers pour m'habiller. Je fais simple, un top, un short et des bottines, je n'ai pas l'énergie nécessaire pour confectionner une tenue élaborée. Déjà je faisais un effort qu'on se le dise, si ça ne tenait qu'à moi j'y serais allée en pyj' sans soucis.

    Tel un zombie, je prend la direction de la cafétéria. Je commence à me sentir pas très bien, je n'ai rien dans le ventre depuis hier, enfin si on ne compte la tequila quoi, et là j'avais l'impression que j'allais y passer. C'est encore calme à cette heure là mais ça n'allait pas tarder à partir en couille. Il n'y a que deux personnes devant moi dans la queue, et ça suffit à me faire taper du pied, la patience n'étant pas une vertu chez moi. Comme je suis encore un peu dans le coaltar, je fixe le vide quand finalement j’entends son nom. Sabri. Sorti de nul part. En une fraction de seconde ma tête se relève, un coup à me briser les cervicales franchement, trop vive. Et puis je le vois. Enfin. Il est là. Toujours aussi parfait, c'est un truc de ouf. Et j'ai envie de me barrer en courant. Bah oui. Comme par hasard il fallait que ce soit aujourd'hui et à cette heure là précisément. Le jour où je devais bien faire pitié, moi et ma gueule mais é-cla-tée quoi. J'ai envie de hurler. POURQUOI ?! Pourquoi il fallait que je le recroise quand ma tête est encore en pleine exploration de mes fesses. J'veux dire hier soir, par exemple, j'étais au top de moi-même. Mais bon, non, pas de Sabri là. Sinon c'est vrai que ce n'est pas aussi marrant. Je ne l'avais pas revu depuis la dernière fois, même pas un texto ni rien, alors que j'avais quand même laissé mon numéro quoi... Je m'étais retournée le cerveau pendant des heures en cherchant ce que j'avais fait de travers pour qu'il ne me rappelle pas. Genre, je pue ? Je sais pas moi. Je ne sais pas non plus pourquoi je le prenais tant à cœur, c'était censé me passer au dessus. Mais bordel je n'avais plus que ça en tête. Je ne savais même pas comment j'étais censée réagir. J'veux dire de toute évidence il n'en avait rien à faire de moi mais bon, j'avais le besoin irrépressible d'aller lui parler. On s'avance donc vers lui. Oui, on : Ma tête de merde, mon muffin, mon café et moi. « Salut Sabri... » J'hésite à lui rappeler mon nom, parce que, pour tout ce que j'en sais moi, il m'a peut-être déjà complètement effacée de ses souvenirs. « Euh... je ne vais pas t'embêter longtemps, j'ai pigé le truc t'inquiète. J'voulais juste te dire merci pour la dernière fois... C'était vraiment gentil de ta part et puis t'étais pas obligé non plus. Donc voilà, merci. » Prête à tracer ma route après ce flot de banalités, je ponctue le tout d'un sourire pour lui montrer que c'était cool. Il voulait pas de moi, mais cool.

    Re: sorry seems to be the hardest word. ♡

    Dim 8 Mar 2015 - 18:10
    more_horiz
    Invité
    Anonymous
    Invité
    PROFIL


    Alors que je faisais quelques pas en espérant ne pas avoir à me justifier, j'entendis mon prénom être prononcé par une voix que j'aurais pu reconnaître entre mille. Jazzlyn. Comment j'aurais pu oublier sa si douce et agréable voix qui avait réussi quelques temps auparavant à me rendre totalement raide dingue d'elle ? C'était tout bonnement impossible. Mon café à la main, je devais pas en mener très large pour tout vous dire. Je baissais la tête, comme si cela allait être assez pour pouvoir me donner un peu de courage face à celle qui m’avait tellement démuni il y a de cela quelques jours. Je n’osais pas. Parce que je savais qu’elle allait me rendre complètement dingue si je daignais seulement me retourner pour la regarder droit dans les yeux. D’une voix douce, j’ajoutais « salut Jazz’ » sur un ton qui se voulait calme et apaisant. Je savais qu’elle n’allait pas pardonner tout ce que je faisais mais je ne voulais pas la brusquer ou prendre le moindre risque à son encontre. Je lui avais déjà fait tellement de peine que je ne voulais plus recommencer. Je l’écoutais parler tout d’abord, l’entendant me dire qu’elle n’allait pas m’embêter plus longtemps et qu’elle avait compris le message que je souhaitais lui faire passer. Mais quel message ? jamais Ô grand jamais je ne voulais la voir s’éloigner de moi mais je ne savais pas ce qu’il fallait que je fasse pour la garder près de moi, là, maintenant, tout de suite … j’avais peur de me retrouver face à une réalité que je serais incapable d’assumer et même si mon cœur se serrait étrangement depuis qu’elle me remerciait, je devais me faire violence pour ne pas me retourner et la serrer contre moi pour ne plus jamais la laisser partir. Ce qui me fit avoir un déclic, ce fut ce « obligé » et ce « merci » qu’elle m’annonçait comme une fin subite de la conversation que nous avions à peine commencée. Je ne pus plus supporter ma propre attitude et alors qu’elle se retournait pour faire demi tour, je lui attrapais le bras avec une rapidité déconcertante, ajoutant « ne pars pas. Viens t’asseoir avec moi » sur un ton presque trop brusque. Quoi ? j’avais rendez-vous avec un pote ? et bah il attendrait. Je n’allais pas laisser partir Jazzlyn de si tôt si bien que je ne répondais plus de rien. Je lâchais prudemment son bras et je m’autorisais à présent à la regarder de face. Comme je m’en doutais auparavant, elle était toujours aussi belle et toujours aussi tentante. Seul Dieu savait à quel point j’avais du me faire violence pour ne pas lui sauter dessus cette nuit-là. J’avais trop de respect pour elle, en même temps. Je lui fis signe de choisir la table où elle voulait s’asseoir et je ne me fis pas prier pour poser mes fesses sur la chaise qui lui faisait face. Cette petite scène rapide avait quand même attiré quelques curieux et je ne voulais pas particulièrement attirer l’attention, surtout lorsqu’il s’agissait de Jazz’. Je ne savais même pas ce que je voulais faire avec elle, ce que je voulais voir comme suite à cette histoire qui avait commencé quelques jours auparavant. Je soupirais doucement puis, prenant mon courage à deux mains, je lui avouais « je suis désolé, Jazz’. Je voulais pas te faire de peine » sur un ton sincère avant de plonger une première fois mon nez dans ma tasse de café pour boire une gorgée du liquide chaud qui s’y trouvait. Puis, déglutissant à nouveau, j’ajoutais toujours aussi sincèrement « je voulais pas t’éviter mais … » avant de plonger mon regard brûlant dans le sien.


    Re: sorry seems to be the hardest word. ♡

    Mar 17 Mar 2015 - 1:06
    more_horiz
    Invité
    Anonymous
    Invité
    PROFIL
    Spoiler :


    Pour faire semblant, on pouvait dire que j'étais particulièrement douée. Parce que j'étais loin d'être 'cool' comme je voulais laisser paraître, mais vraiment très très loin de l'être même. Depuis l'autre soir, quelques jours déjà, je n'arrivais pas à me le sortir de la tête. Lui, Sabri. Je crois que c'était la première fois que ça m'arrivait et c'était le truc le plus flippant au monde. Ce qui l'était encore plus, c'est que je n'y pouvais rien. Faible. J'veux dire, quand je le recroise finalement, après m'être fait mille et un scénarios dans ma tête, je trouve le moyen de me ruer directement sur lui. Bien oublié, ce concept qu'est la fierté, qui pourtant m'est si cher en temps normal. Et je le dérange en plus de ça, ça se voit. Ça crève les yeux, et ça me crève un peu par la même occasion. Il ne prend même pas la peine de se retourner, et encore moins de me regarder. En vrai, il n'y a pas plus clair comme message. Je m'entête. Je sais pertinemment que je ferais mieux de me la fermer et lui foutre la paix une bonne fois pour toute. J'avais réprimé mon âme de stalker (oui, ça me prend des fois) en m'interdisant plus d'une fois à traîner aux alentours de sa chambre, dans l'espoir de tomber 'par hasard' sur lui. Une vraie folle. Ensuite, je me suis rappelée qu'il ne m'avait jamais recontactée après cette nuit, donc je devrais plutôt être vexée. Énervée même. J'veux dire, il n'en avait pas vraiment l'obligation, mais bon j'avais pensé que... J'aurais espéré en valoir le coup. Le coup de fil. Et au final... Rien. La déception. Et pourtant... Comme une conne, je le remercie d'un air  de niaise mal aimée que je ne me connaissais absolument pas, et au lieu de me casser et conserver un minimum d'amour-propre, je reste plantée là. Phasée par sa personne. Juste comme ça. Putain, je suis dans la merde. Une... Deux... Trois secondes et enfin je me décide à mettre les voiles. Sauf qu'il me prend de court quand il me retient et davantage encore quand il 'm'invite' à m'asseoir avec lui. Quoi ? Non. C'est bon, je me suis déjà assez ridiculisée comme ça. Je vais peut-être arrêter les frais pour aujourd'hui, non ? Bah non... Le regard électrique, la voix autoritaire et mon bras emprisonné dans sa main. Cette urgence... Je bug complètement, incapable de dire quoique ce soit, je hoche juste positivement la tête. Je n'ai pas l'habitude que l'on me donne des ordres, ni d'ailleurs, de façon général, d'obéir tout simplement mais Sabri... Sabri, il pourrait me dire de renverser mon café encore fumant sur ma tête, là, tout de suite, que je le ferais dans la seconde sans aucune hésitation. Du coup, je le suis. L'emprise qu'il a déjà sur moi me déstabilise complètement.

    Sans décrocher un mot, de toute façon j'en suis incapable pour le moment. En vrai, il se passe déjà trop de trucs pour moi là. Un peu à l'écart, mais pas trop quand même, je m'installe à une table. Il fallait absolument que je retrouve une contenance. Les yeux légèrement plissés, sans aucune gène accroché à son beau visage, je me demande juste ce qu'il va m'arriver. Vraiment, je ne sais pas à quoi m'attendre avec Sabri ce qui faisait qu'à la fin je ne savais pas trop si de je devais m'intéresser à lui ou au contraire m'en méfier. Tout me poussait vers lui, et même si ça ne faisait en vérité que la deuxième fois qu'on se voyait, j'angoissais déjà à l'idée de le quitter. Pour le moment, je me contentais de l'écouter bien que ça ne correspondait pas vraiment à ce que j'avais envie d'entendre. Il m'évitait. J'en aurais presque chialer sur place. Sérieusement. Mais je garde la face, celle de la meuf pour qui c'est 'cool'. Il laisse sa dernière phrase en suspend et j'en cherche la suite dans son regard. Quelques secondes à peine, mais assez pour me déstabiliser une nouvelle fois. Je détourne le regard, préférant le fixer sur mes mains un peu trop nerveuses. Tant que je soutiens son regard je serais incapable de décrocher un seul mot. Petite inspiration pour le courage. « Mais ? Tu l'as quand même fait. » Léger haussement d'épaules, histoire de me donner un air désinvolte. Toujours dans mon rôle. « T'as pas à t'excuser tu sais. J'ai pas trop compris pourquoi, mais bon, tu ne me dois rien non plus... » Je commence à tripoter le pourtour du gobelet de mon café, ne réalisant même pas qu'avec tout ça je n'y avais pas encore goûter. La pause est involontaire, je cherche mes mots, chose que je n'ai pas fait depuis des années je crois. « C'est... C'est juste que j'ai un peu de mal à te suivre. » La confusion totale. Un coup il ne me rappelle pas et pour moi tout est mort et l'autre il me retient et exige que je reste avec lui comme si... 'fin voilà quoi. J'y comprends que dalle moi... Et encore une fois, je me demande pourquoi ça me tient tant à cœur. Je ne sais même pas ce qu'il se passe, où ça va nous mener, ni même ce que je cherchais dans tout ça. Et j'étais déjà en mode hyper analyse de tous ses faits et gestes. Dès que je croisais son regard je partais en hyperventilation et je devais me faire violence à la mort pour ne pas péter un câble. En gros, j'étais déjà foutue quoi.

    Re: sorry seems to be the hardest word. ♡

    Sam 18 Avr 2015 - 1:09
    more_horiz
    Invité
    Anonymous
    Invité
    PROFIL


    Je vois son regard qui se baisse alors que je me rendis compte que j’avais blessé Jazz’. J’étais loin d’être un homme bête et je ne pensais pas vouloir lui faire du mal et au final, c’est dans ma maladresse certaine que j’avais fini par lui faire tout le contraire de ce que je voulais. Je ne savais pas m’exprimer. J’étais aussi très bête au fond de moi, je le savais. Je n’avais pas non plus particulièrement envie de m’expliquer par rapport à ça. J’étais juste trop perturbé par la jeune femme qui se trouvait face à moi. plus cela allait, plus je me rendais compte qu’elle était particulièrement jolie sous mon regard mais aussi … particulièrement fragile. J’étais qu’un sale con au fond, je le savais. Je n’étais même pas capable de la rendre un minimum heureuse alors que je sentais depuis notre première rencontre que cette femme n’était pas n’importe qui pour moi. mon cœur s’était bizarrement mis à ralentir quand je l’entendis me dire que je l’avais quand même fait. C’était difficile pour moi de me dire que si une fille me plaisait, je devrais forcément un jour la présenter contre ma volonté à ce qui me servait de mère (accessoirement) et du coup, je n’avais jamais eu vraiment l’envie de commencer une histoire sérieuse avec les filles que je m’étais tapé comme ça. Jazz’, c’était différent. Dès le départ, j’avais eu du respect pour elle et je n’avais même pas osé la toucher. Je me demandais aussi ce qu’elle pourrait bien faire d’un homme comme moi. si faible. Si déraisonnable. Et surtout si fier. J’entendais bien ses reproches, je savais bien que je ne m’étais pas conduit comme je l’aurais du mais voilà … foutue fierté de mes deux quoi. Alors que j’entendais la suite de ses mots, je baissais à mon tour le regard alors que je ne savais trop que faire pour arranger la situation. Je ne voulais pas la voir s’éloigner de moi, j’avais peur de ce que j’allais découvrir au fond de moi-même mais voilà, je savais que je n’étais pas prêt pour ça et je plongeais pourtant la tête la première dans le gouffre. J’ajoutais donc dans un murmure « je voulais pas t’éviter mais tu me plaisais trop. Je voulais pas te sauter dessus comme ça, comme avec les précédentes.. » avant de plonger mon regard brûlant à nouveau dans le sien. Je savais que je prenais des risques. Les femmes n’aimaient pas particulièrement savoir qu’il y en avait eu d’autres avant elles et puis, maintenant que j’étais lancé, je n’allais pas me dégonfler de sitôt. Je ne le criais pas sur tous les toits, je savais que certains pourraient nous entendre mais voilà, je ne voulais pas non plus mettre tout le monde au courant de mes conneries.

    Lorsqu’elle me disait ne pas arriver à me suivre, je savais que c’était le cas. J’avais pas été réglo avec elle depuis le départ. Je m’étais contenté de faire ce que je voulais sans prendre en compte ce qu’elle pouvait ressentir. Je savais que j’avais merdé et au fond, je m’en voulais gravement. Je ne savais pas trop comment me sortir de ce mauvais pas. Je savais juste que je lui devais une honnêteté sans failles. Je le sentais et bizarrement, je n’avais pas envie de lui mentir. Je continuais donc « j’avais peur de te blesser ce soir-là. J’avais peur que tu crois que j’étais pas sérieux avec toi alors j’ai préféré … partir. » d’un ton qui se voulait maladroit et qui dévoilait un certain mal être chez moi. il était vrai que je ne savais pas trop comment m’y prendre et qu’à cause de cela, je n’avais pas su comment gérer cette soirée qui s’était passée chez moi après mon intervention mais voilà, je voulais être honnête avec elle pour qu’elle ne se fasse pas de mauvaises idées sur moi. je préférais encore passer pour un crevard que pour un mec indifférent. Surtout que Jazz’ ne me laissait absolument pas indifférent. Je bus une gorgée de mon café, presque nerveusement. Je ne savais trop que rajouter alors que je me rendais compte qu’elle allait me rendre dingue au sens propre comme au figuré. Je n’aimais pas la tête peinée que je voyais face à moi et je voulais lui redonner le sourire. Comment ? je ne savais pas. Je me contentais de boire mon café tout en ne la quittant pas des yeux. Comment faire pour dire à une femme que notre but premier n’était pas de l’abandonner mais de la protéger ? c’était tellement difficile …




    Re: sorry seems to be the hardest word. ♡

    Mer 22 Avr 2015 - 19:58
    more_horiz
    Invité
    Anonymous
    Invité
    PROFIL

    Ce n'est pas un ni deux, en fait je ne pense pas qu'il soit possible de compter le nombre de ratés qu'avait eu mon cœur. Il avait comme bugué, le pauvre ne sachant pas trop comment gérer toutes ses informations, lui qui n'est pas si souvent sollicité, toujours enfermé... Ça faisait beaucoup. Trop même. La bouche est sèche et les mains sont tremblantes. J'essaye de ne rien laisser paraître à cette panique soudaine qui me prend. Pourtant je sens une bonne sueur froide partir de mon crâne, en passant par la nuque jusqu'en bas de ma colonne vertébrale. Je suppose juste qu'à ce stade là je suis pâle, ou verte encore plus laide que je ne devais déjà l'être en ce si bon 'matin'. Si je pouvais bouger mes mains je les porterais à mon visage pour le dissimuler, la dernière chose que je voulais c'est qu'il me voit dans cet état. Oui, même en plein malaise, j'arrivais quand même à me soucier de ça. Je prenais une petite inspiration que j'expirais tout aussi sèchement. Franchement, j'ignorais ce qu'il se passait. Après une réflexion pour le moins express, j'en venais à la conclusion que j'étais en sévère crise d’hypoglycémie, parce qu'autrement ça voudrait dire que j'avais une crise de panique parce que le garçon sur le quel j'avais flashé venait de m'avouer que je lui plaisait également. Et ça, ça la foutait mal. Toujours en gardant le silence, je tendais la main, presque au ralentit, vers mon muffin et en prenais un bout que je fourrais dans ma bouche. Même concentrée, j'avais de la peine à mâcher mais – malheureusement - ça ne m'empêchait pas pour autant de me fourrer les joues. A ce stade là, j'avais juste envie de ramper sous la table (tellement je devais avoir l'air ridicule, j'avais honte). Quelques gorgées de mon café pour faire passer le tout, et c'est avec soulagement que je commençais à me sentir déjà un peu mieux plutôt rassurée que tout cela ne soit du qu'au fait que je n'avais rien dans le ventre plutôt que par rapport à ce qu'il venait de me dire. Quoique, je ne sais même pas qui j'essayais de leurrer : ça avait du jouer pour beaucoup également.

    Et maintenant, c'était l'heure des paris. Cinq ? Dix ? Quinze minutes ? Combien de temps mon petit spectacle avait-il duré ? Dans le domaine du ridicule j'étais pour sûr passée au level supérieur, et peut-être même que je venais de me faire le boss en fait. Très péniblement, je me décide finalement à relever la tête. « Excuse-moi... » Le pauvre ne devait pas avoir caler grand chose à ce qui venait de se passer et d'ailleurs, je me demandais juste pourquoi il se trouvait encore devant moi. A sa place j'aurais filer en moins de temps qu'il ne fallait pour cligner des yeux. Au final, je ne sais même pas quoi lui répondre. La vérité c'est que je m'étais conditionnée à un rejet, un vent, un râteau, enfin appeler ça comme vous voulez. Je veux dire je pensais avoir capté le message qu'il voulait me faire passer en m'évitant de la sorte mais là, il m'expliquait qu'en fait c'était tout le contraire. Je lui plaisais et c'était pour cette raison qu'il n'avait rien voulu tenter. Moi, c'était l'exact opposé, je lui aurait probablement sauté dessus cette nuit là, si je ne l'avais pas sentit si froid et inintéressé. Il avait fait semblant pour moi. il voulait éviter de faire comme avec les autres, peut-être même éviter que je devienne l'une d'entre elles. Bien que l'idée qu'il y en ai eu de nombreuses autres avant moi (enfin je ne sais même pas si je peux vraiment dire ça) ses mots me réconfortaient un minimum. Je n'avais rien fait de travers et ça me rassurait en quelque sorte de savoir que je n'étais pas la seule à avoir été complètement déstabilisée. Et puis il avait l'air tellement sincère aussi. Je le sentais, ça s'entendait même. « Ça me fait plaisir d’entendre ça Sabri. Enfin, c'est vrai qu'à choisir j'aurais largement préféré que tu restes... Je dois avouer que c'était bizarre de me réveiller dans ta chambre et dans ton lit toute seule. » C'était bizarre mais surtout une première aussi. Ma réaction qui en avait découlé également. Bien après le fait que mon amour-propre avait pris un sacré coup, et que je l'avais donc pris très personnellement, il restait le fait que malgré tout cela, l'idée de le revoir m’avait complètement obsédée depuis ce jour-là. Et pendant tout ce temps, j'ignorais totalement le pourquoi de son comportement. Un léger sourire venait taper l'incruste sur mes lèvres alors que je reprenais la parole. « Je te propose d'oublier tout ça et repartir à zéro, qu'en dis-tu ? » A ce stade là, il était évident qu'il me plaisait, pire, que j'en étais folle et ça commençait déjà à me faire peur. Oui, peur, carrément. Je n'avais aucune idée de ce que j'attendais de toute cette histoire, mais si j'étais sûre de quelque chose c'est que je le voulais lui.

    Re: sorry seems to be the hardest word. ♡

    more_horiz
    Contenu sponsorisé
    PROFIL
    privacy_tip Permission de ce forum:
    Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum