mad, mad world. [lachlan]

J'ai du mal à me réveiller. Aucune envie de sortir du lit. Pourtant, il le faut... Mais je n'en ai pas envie... Tellement pas envie... Lachlan. On avait prévu de se revoir, dès mon retour de Sicile, c'est vrai, mais... Je suis exténué, moi...

Je crois que j'ai perdu l'habitude de dormir sans lui, à mes côtés. Incapable de sombrer si mon nez ne se drogue pas au parfum de son shampoing, incapable de plonger si je n'entends pas la berceuse rythmique de son souffle devant moi... Ça m'inquiète un peu, cette proximité. Et c'est pour ça que j'ai profité du premier jour de retour à Los Angeles pour passer une nuit seul. Si seulement j'avais su à quel point ça avait été une mauvaise idée... Je crois que je me serai arrangé pour le garder près de moi, encore un peu plus longtemps. Mais non. Impossible. Fabio ne peut pas le rencontrer, et les gens ne peuvent pas savoir... Lachlan non plus, d'ailleurs. Je soupire. C'est compliqué, la vie. Surtout lorsque le colocataire d'un de mes meilleurs amis est... Hum... Important pour moi. Bref. Assez pleurniché au lit. Je me lève, engourdi, avant de commencer à m'habiller, aussi simplement que possible. T-shirt col V blanc, jean en denim, ceinture noire. Je prends le premier tram, direction le centre ville. On se retrouve devant le cinéma, normalement. Je pianote sur mon téléphone, parce que je vois bien que je n'y serai pas à l'heure. Désolé. Embouteillages. Je serai là dans 10 minutes.

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Lachlan s'était réveillé comme d'habitude aux aurores, il se gavait de café tout au long de la journée pour tenir. Il a cette habitude de ne pas dormir, de ne pas vouloir s'accorder le temps de dormir, trop effrayé de voir ses anciens démons débarquer dans sa tête. Il avait eu le temps de courir, et d'aller faire un de ses trois boulots d'été, peintre en bâtiment. A peine il avait fini son job qu'il était rentré chez lui. Il avait besoin de prendre une douche, et de s'occuper avant de retrouver Oscar au cinéma. Il a toujours ce besoin d'être occupé et de ne pas penser à certains éléments de sa vie. Dollie était venu le voir et comme à chaque fois ils avaient finis par s'embrasser longuement. Quand va-t-il se rendre compte qu'il est amoureux d'elle ? Surement jamais.  
Il avait fini par prendre sa voiture pour aller au cinéma, pour une fois il était en avance, surement la première fois depuis le début de l'année. Mais Oscar n'était pas là. Il attendait tranquillement dans sa voiture, la musique en fond, à fumer, il avait pris un bout de papier et c'était mis à dessiner avant de voir cette silhouette au loin qu'il reconnut, il posa ses affaires avant de prendre son sac et s'avancer en direction d'Oscar. « Hey, alors ça va l'italien? » en allant le prendre rapidement dans ses bras ! « T'es prêt ? on y va ? c'est pas un rendez vous on est d'accord! » dit-il en lui faisant un petit coup de coude et un grand sourire, quel idiot de Luke.

Sa voix me tire de mes songes, me volant également un sourire au passage. L'italien... Je me souviens de ces mémorables jours sous le soleil méditerranéen. Les gens d'ici ne comprendraient pas. Ils ont le soleil, aussi. Ils ont la plage, aussi. Mais ce n'est pas pareil. Il n'y a pas la romance, la même mélodie, celle du raisin, des feuilles, de la nature, de l'Italie... Oh, ça me manque, presque...

– Toujours, lorsque je suis avec mon Ecossais favori. Il m'enserre alors entre ses bras et si je grince des dents légèrement, je m'efforce de continuer de sourire. Bordel – il – serre – un – peu – fort – non? Il me libère alors et j'en profite pour lâcher un soupir de bonheur. Il me demande si je suis prêt, si on peut y aller. Il me déclare alors pour que les choses soient claires que ce n'est pas un rendez-vous. Je soupire à nouveau, roulant mes yeux vers le ciel, lorsqu'il me fait un coup de coude complice.

– Évidemment que si, voyons. Tu ne savais pas que tous les omosessuali étaient incapables de réellement se lier d'amitié avec d'autres hommes? Je lui fais un clin d'oeil, taquin. En fait, je vais attendre que les lumières s'éteignent et puis... Disons que ça risque de chatouiller un peu. Nous nous dirigeons alors vers le cinéma, puis... Je me rends compte que la porte du théâtre n'est pas ouverte.

– Attends, mais... C'est quoi ce délire...?! Sur la porte, un mot, imprimé sur du papier blanc.

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Oscar était clairement perdu dans ses pensées quand Luke vint le voir. Il le regarda avec un petit sourire, avant de le saluer et de le prendre dans ses bras. «  Les deux meilleures patries on est d'accord ? » dit-il avec un petit sourire, s'il est fière d'une chose c'est de sa nationalité, il n'y avait pas tant d'écossais que ça ici, et puis sa mère était écossaise, sa famille habité encore là-bas et dans quelques semaines il irait avec Dollie là-bas, la présenter comme sa copine alors que ce n'est pas le cas, mais ça sera drôle, ça c'est sûr. « T’en connais beaucoup des écossais ? » dit-il pour le charrier encore une fois. Avec Luke c'était un sport de taquiner Oscar, il ne savait pas pourquoi c'était juste pour lui devenu une normalité. Pour plaisanter il lui dit que ce n'était pas un rendez-vous, et il ne put s'empêcher de sourire quant à la suite de sa réponse « la gente qui pense ça sono stupidi e tardi » dit - il avec un petit sourire, ça faisait longtemps qu'il avait pas parlé italien, ça faisait longtemps qu'il n'avait pas parlé les langues autres qu'anglais, il devrait s'y remettre ça serait idiot de perdre autant d’habilité. « Mais tu me dragues ? OSCAR ON AVAIT DIT NON. » un grand sourire sur le visage. Ils étaient prêts à rentrer quand ils furent stoppé, Luke regarda aussi le papier. « C’est pas sérieux, ils font chier... d'accord les gens disent que le film est naze mais pas grave ! »  Bon il n'y avait pas de raison claire et net sur le papier, peut-être à cause des fusillades qu'il y a eu récemment dans des cinémas dans tout le pays mais quand même. Luke soupira avant de dire « On fait quoi maintenant ? A part coucher ensemble ? » dit- il avant d'exploser de rire.

– Les deux meilleures patries, oui. Une étincelle de bonheur éclate dans mes yeux. Ça m'avait manqué, ici. Ma vie, mes amis. Les Phi Epsilon, aussi, bien que ça, c'était terminé, pour moi, à présent... Mais bon. Cela ne veut pas dire que nous devons perdre contact pour autant! Lorsqu'il me demande si je connais beaucoup d'écossais, je me sens obligé de rire avant de lui répondre, mystérieusement:

– Je sais que j'en connais assez pour pouvoir savoir exactement où vous vous situez dans le classement mondial des mensurations. Je lui décroche alors un clin d'oeil. C'était pas forcément une blague très propre, mais je ne pense pas qu'il m'en voudra. C'est un peu notre truc, à tous les deux. C'est un peu mon truc avec pas mal de mes amis en fait. Ils font semblant de me draguer. Je fais semblant de les draguer. On fait tous deux semblant que moi, ça m'indiffère complètement. Un peu comme si, moi aussi, j'étais hétéro, comme eux. C'est marrant, de faire semblant, non? Bref. Sa réponse en italien a le don de me faire sourire et si je ne réponds pas, je sais que l'expression affichée sur mon visage suffira à lui témoigner à quel point ce qu'il dit m'a rassuré. Il tuo italiano è impressionante. Bon, il a un accent de merde, mais on va lui donner une bonne note pour la forme, non? Lorsqu'il me demande si je le drague, je ne peux pas m'empêcher d'exploser de rire, malgré moi. Pardon, pardon, c'est que... C'est si difficile de te résister, tu devrais pouvoir comprendre. Je lui lance alors un regard complice, ce genre de regards qui veulent dire "en fait c'est pas du tout vrai ce que je viens de te dire parce que t'as autant de charme que l'enfant caché de Kristen Stewart et Robert Pattinson". Lorsqu'on apprend à l'entrée du cinéma que toutes les séances de ce soir sont annulées, cela dit, notre amusement perd un peu de sa saveur. À ton avis, pourquoi est-ce qu'ils ont décidé de tout couper? Je lui demande, curieux, avant de me mordre la lèvre et de commencer à me creuser les méninges. Lorsqu'il me pose sa dernière question – qui, je dois l'avouer, a le mérite d'être inattendue – je ne peux m'empêcher d'exploser de rire moi aussi avant de répondre, avec autant de sérieux que possible : Tu m'as pris pour quoi, une fille facile? Je ne couche jamais dans la première demi-heure, moi. Je commence alors à m'avancer, le sourire aux lèvres. Allez, viens, j'ai faim, on va manger un coup. Et puis après, si on a le courage, on ira en chercher un autre, de cinéma.

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Il explosa de rire quand à sa réponse sur ses mensurations, il n’avait pas à se plaindre sur ça c’est clair, aucune fille n’a jamais critiqué ça, ou quoi que ce soit sur son corps. A vrai dire la plupart des gens pensent que les nombreuses cicatrices sur son corps proviennent de partie de jambes en l’air, mais non c’est bien plus compliqué que ça. « c’est vrai. Si jamais tu veux voir ça, viens donc chez moi, Owen et Atom te confirmerons ça puisque je suis nu tous les matins, et les soirs. » dit-il avec un petit sourire. A ces colocataires, c’était un véritable amour qu’il y avait entre eux.  Ils avaient commencés à parler en italien, et pour Luke ça remonte à longtemps alors il avait la flemme de continuer «  j’ai vécu à côté d’Ancona, pendant 7-8 mois puis après on est allé à…. Paris ou Londres, je sais plus, du coup j’ai les bases… J’aime bien pratiquer plusieurs langues… dans tous les sens du terme. » un petit sourire aux lèvres.  Ils riaient tous les deux quand luke cria que Oscar était en train de le draguer « c’est mes fossettes, et mon accent chelou je le sais bien. »
Le pourquoi de l’annulation de toutes les séances, il n’en savait vraiment rien alors il fit des propositions « Protestation avec les fusillades ? trop de films mauvais aussi ? trop de gens cons ? »
Oscar Une fille facile  MAIS NON ! et puis il ne fallait pas oublier même si Luke s'amuse à le draguer et le taquiner, il reste hétéro. « Moi ça dépend de la personne … ok… mais … en ce moment j’y arrive pas de toute façon » dit-il simplement du monde, est-ce qu’il était en train de parler de ça libido avec Oscar ? un peu bizarre quand même, mais oui il veut coucher avec Dollie mais impossible d’enlever certaine image de sa tête de nœuds. Oscar lui proposa un restaurant et là les yeux de Luke s’étincela, manger, voilà le mot magique dans la vie de Luke « OUAIS, ou deux restaurants ?» dit –il avec un grand sourire, c’est vrai son deuxième job d’été c’est serveur il en voit des assiettes passer sous son nez mais aucune n’est pour lui.

Je ris jaune lorsqu'il me propose d'aller voir ça "chez lui", avant de me parler d'Owen et d'Atom. Si jamais je n'oserais l'avouer à voix-haute, je pense réellement être maudit. Je veux dire... Il n'y a que moi qui pourrait me retrouver dans une situation ambiguë avec trois hommes qui, en plus, vivent ensemble par le plus grand des hasards. Certes, mon amitié avec Lachlan n'est pas si ambiguë que cela mais bon... Avec Atom et Owen dans le tableau, elle le devient considérablement plus. Je n'ose même pas imaginer une soirée là bas, seul face à tous leurs regards. Obligé de rougir en présence d'Owen, de sourire à Atom et de rire avec Lachlan, conscient que ces trois états ne seraient pas forcément compatibles pour autant. Je préfère éviter, mais merci. Je réponds donc. Il me parle alors de son enfance, me racontant là où il a vécu, plus jeune. Il ne peut évidemment pas s'empêcher d'ajouter une blague sale à la fin, sinon, Lachlan ne serait pas Lachlan. Je lui donne un léger coup de coude dans les côtes. Pervertito! Je m'exclame alors, faussement offusqué. On continue alors de rire, de son charme irrésistible, d'autres broutilles, avant d'apprendre que les séances ont été annulées. Il me déclare qu'il pense que c'est peut être lié aux fusillades avant d'émettre d'autres hypothèses, un peu plus plausibles à mes yeux. Ou alors, encore une grève... Parce que ces américains ne savent faire que ça, des grèves, partout et tout le temps.

Mon ami s'ouvre alors un peu à moi, me déclarant que pour lui, les plaisirs de la chair sont intimement liés avec la personne qui lui fait face. Oui, enfin, je veux bien, mais... Attends, mais je rêve où il vient de me dire que... Oula, oula, attends un peu... Tu ne veux pas dire que...? Je le regarde, stupéfait. L'impuissance n'est pas quelque chose de très courant chez les jeunes de notre âge, quand même... Enfin, je sais que mes exs ne m'ont jamais posé de problèmes avec ça, en tous les cas. Je lui propose alors de manger, ajoutant un simple : On ira dans autant de restaurants que nécessaire, mais ne crois pas que tu es tiré d'affaire, je veux tout savoir sur cette histoire d'impuissance. Puis, on commence à marcher. Je crois que Chinatown n'est plus trop loin, tu es d'humeur pour un chinois?

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Il préférait éviter ? Il trouvait ça bizarre mais n'ajouterai rie dessus s'il n'a pas envie d'expliquer c'est son choix. Luke n'est pas du genre à tirer les vers du nez il préfère qu'on lui dise de son propre grès.  Il avait tellement voyagé qu'il ne savait pas où il était allé ensuite, il garde tout sur une carte mais c'est dans son appartement, s'il devait savoir à chaque fois chaque endroit il aurait une quarantaine de villes et de dates dans la tête. Le cinéma était fermé, et ça, c'était la pire chose qu'il puisse exister pour Luke, il aime tellement aller au cinéma, regarder des films, chercher du sens derrière d'autres éléments. Une grève très probable, alors il hocha la tête, c'est vrai que les américains niveaux grèves sont aussi doués que les Français.
Oscar n'était pas quelqu'un de facile et sans savoir pourquoi il venait de lui dire qu'il avait des problèmes de libido, pourtant luke n'est pas le genre de mecs à frimer sur ses conquêtes (enfin de temps en temps) mais encore moins sur son manque de sexe... Enfin c'est différent, et compliqué dans sa tête surtout. « Ouais, enfin non... » Oscar le regardait avec un peu de pitié mais aussi d'intérêt, mais Luke voulait changer de sujet. Mais Oscar était loin de pouvoir oublier ce qu'il venait de lui annoncer... « CHINOIIIIS OUIIII, enfaite j’aime tout en bouffe donc …. » dit-il avec un grand sourire, et puis il sortit ses clés de voiture en les montrant à Oscar « voiture ou à pieds ? et oui je conduis bien, j'ai deux permis même si ça c'est pas beau » ouais deux permis, un pour rouler à droite, l'autre pour rouler à gauche. Bon la loi ne dit rien sur ça, mais il avait aimé repasser son permis.  « et pour ma libido c'est compliqué, je peux avec d'autres filles mais pas avec une, celle que je voudrais le plus, on a essayé mais non. »  dit-il simplement, il voulait d'elle à fond, chaque fois qu'il la voyait il voulait lui arracher ses vêtements mais sa tête en avait décider autrement.

"Ouais, enfin, non." C'est sympa, quand même, le fait qu'on puisse communiquer sans réellement se parler, je trouve. Mais cela ne veut pas dire qu'il est tiré d'affaire pour autant, le poto, hein? Oh, ça, non, non, non, absolument pas. Il semble assez partant pour Chinatown, ce qui me fait sourire. Il aime tout en cuisine? Pourquoi cela ne m'étonne pas? Je lui souris alors, un peu. Bon, bah alors, allons-y! Je m'apprête à marcher dans la bonne direction lorsqu'il brandit les clefs de voiture devant mes yeux, me demandant de faire un choix. Il en profite d'ailleurs pour se vanter de ses deux permis – tiens, comme c'est étonnant! – et c'est à ce moment là qu'une idée de génie me prend, d'un seul coup, comme ça. Il commence à me reparler de sa libido mais, désolé Lachy, je suis déjà parti, moi, hein! J'attrape les clés de sa main avant de courir vers le parking, appuyant sur le bouton pour ouvrir les portes.

– Moi en voiture, toi à pied? On se retrouve là bas, bambino.

Les phares arrière de la voiture s'illuminent lorsque les portières se déverrouillent, m'indiquant donc quelle voiture est la bonne. Sans hésiter, je me précipite du côté du conducteur avant d'ouvrir la porte et de mettre les clés dans le contact. Certes, je ne sais pas conduire, mais ça ne devrait pas être trop difficile, si...? Merde, mais... Pourquoi ça ne démarre pas...?

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Luke se disait que ça pouvait lui faire du bien de parler à oscar, c'est un chic type toujours prêt à l'aider ( et vice versa) peut être que ses conseils pourront lui être bénéfiques, en plus ça les rapprochera. Mais il faut avouer que Luke n'est pas vraiment du genre à tout raconter de sa vie loin de là. Mais il s'était venté de ses deux permis de conduire tout en brandissant ses clés, quel idiot, ce Luke.
Il fallu quelques secondes avant de comprendre ce qu'oscar venait de faire, c'est à dire, prendre les clés de la voiture de Luke. La dite voiture a beau être vieille elle est chouchouté par Luke ainsi que par son grand père depuis ... Toujours. Il suivit Oscar sans stresse parce qu'il savait que la voiture était capricieuse et donc il faut un coup de main spécial. Il tape sur la vitre de la voiture « dans cette voiture y a l'esprit d'Alfred Lileas qui empêche tout non écossais de démarrer la voiture alors .... OUSTE VIL GARNEMENT »   Il fit un espèce de rire diabolique sans vraiment savoir pourquoi.  Une fois qu'oscar avait rendu la place de conducteur à Luke, lui, sourit et il met la clé dans le contact, fais des petits coup à gauche à droite et un petit mouvement non identifié, et boom ... La voiture démarra correctement... Il avait son sourire tout fière. Et la musique démarra aussi sur Queen, Bohemian Rhapsody, une légende, et conduisit jusqu'à Chinatown jusqu'au fameux restaurant chinois.

Malgré les coups, je n'abaisse pas la vitre de la voiture. Cela ne change rien au fait que sa voix perce mes tympans à travers le verre, une voix qui me déclare que l'esprit d'un fantôme douteux interdit à tout non-écossais de démarrer la voiture. Je force une dernière fois sur le contact et je souris lorsque la voiture semble démarrer, puis...

Attends, mais...

... Hein?

...

Je n'y crois pas.

La voiture ne s'avance pas. Pas du tout, même. Je fais la moue avant de regarder Lachlan à travers la fenêtre et de lui tirer la langue. J'ouvre alors la portière avant de sortir du véhicule, cédant place au conducteur dans une petite moue boudeuse. Je m'installe dans le siège du passager, regardant droit devant moi, silencieusement. Lorsque la voiture démarre enfin, mes yeux se perdent à travers la fenêtre. Je regarde le paysage, souriant discrètement.

Je passe un bon moment, bien que je ne désire pas l'admettre.

FIN DU SUJET.

Spoiler :

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