Fuck that fucking fucked up bitch ft. Danny

Danny ∞ Alex

Fuck that fucking fucked up bitch

Non, sérieusement... c'était quoi, cet article ? Une voisine qui se faisait des idées ? Ou alors je devenais parano pour rien du tout. Après tout, Danny se tapait régulièrement son colocataire, alors pourquoi parlerait-on de moi sur le web, hm ? D'ailleurs... est-ce qu'ils avaient fait quelque chose, tous les deux, dernièrement ? Cette idée... m'était dérangeante, lorsque j'y pensais. Ouais, donc, n'y pensons plus. Je secouais la tête en soupirant, ceci avant d'ouvrir un tiroir pour vérifier mes stocks de médicaments et pansements, puis de grogner : c'était presque vide. Ma collègue n'avait sans doute pas eu le temps de faire le plein, aisch... bon.

Dans un soupir, j'allais prendre un bloc notes, puis notais tout ce qu'il me fallait prendre à la réserve, avant de sortir de l'infirmerie que je refermais derrière moi. Ceci fait, je longeais ensuite les couloirs et descendis à l'étage inférieur pour rejoindre l'endroit où se trouvaient la plupart des laboratoires, puis m'arrêtais devant la porte qui m'intéressait. Une fois les clés sorties et la serrure ouverte, je pénétrais à l'intérieur, puis me saisis d'un bac avant de commencer à le remplir avec tout ce qu'il me fallait, sans oublier de reporter le tout sur une liste accrochée au mur. Ils étaient à cheval sur le matériel, par ici... m'enfin, c'était compréhensible. Je partageais la pièce avec les chimistes, médecins et tout ce qui est dans le milieu des substances parfois très corrosives, donc on ne pouvait pas tellement s'autoriser à prendre des risques. Concentré sur ma tâche, je m'interrompis néanmoins lorsque j'entendis la porte s'ouvrir à nouveau, ce qui me fis lever la tête, puis me figer d'un coup comme un abruti. « Hey... salut... »

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Fuck that fucking fucked up bitch

Il faut que je le vois. J’ai besoin de le voir. Encore plus depuis cet article à la con. C’est tellement stupide, vraiment. Je sais que mon nom n’est pas cité, mais je sais que je suis visé. On est peu nombreux à avoir postulé cette année pour entrer dans la confrérie. Quelle putain de chieuse cette meuf, elle a que ça à faire de ses 10 doigts sérieusement. Elle a cas faire autre chose, clairement. Je grogne, je peste et rabats l’écran de mon ordinateur avant de pousser un long soupir. Je couche avec d’autres mecs dont Conner et Alex, pourquoi j’ai pensé qu’à lui comme s’il était absolument unique alors ? Je baisse la tête et frappe la table dans un soupir de rage avant de me lever et de regarder Louise. « J’vais à l’infirmerie chercher un médoc pour le mal de crâne. » Elle hausse nonchalamment une épaule et je pars rapidement mais en traînant des pieds. J’arrive quand il part. J’hésite, je le suis ou pas. Personne derrière moi, ni devant à part Alex, alors j’en profite. Peut-être qu’on pourra discuter tranquillement. Il entre dans une salle et je me pose pas loin, dos contre le mur en réfléchissant longuement. Discuter à l’université, ce n’est pas le mieux non ? Pas pour moi, honnêtement, je m’en fiche et je n’ai jamais caché mon côté bisexuel et de toute façon, la moitié des deltas sont comme ça alors hein… Mais lui. Je tourne la tête, hésitant un long moment avant de finalement pousser la porte pour entrer et la fermer au plus vite tout en le regardant. Deux bonjours dans la même micro phrase. Il n’est pas à l’aise. « Hey. » Je reste dos à la porte une minute avant de commencer à bouger pour avancer vers lui. « Je voulais m’excuser pour le sms. » C’était stupide. « J’ai agi comme si… » comme si je n’avais que toi. « Comme si tu étais le seul… » Dans ma vie. « Avec qui je couche. » Je souris, mais c’est une parade. Tu es jaloux Alex ? J'ai envie de te rendre jaloux... que tu me donnes envie de n'avoir que toi. « Je sais pas pourquoi j’ai juste… » Pensé qu’à toi depuis des jours. « Pourquoi j’ai réfléchi comme ça. » Je le regarde intensément, avant de baisser les yeux lentement. Tu m’as complètement retourné le cerveau et tu sembles tellement inaccessible que même si j’ai confiance en moi, je tremble d’être devant toi… Je te hais autant que je commence à t’aimer Alexander.

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Qu'est-ce qu'il fiche ici ? Il a du matériel a prendre aussi... ? Non, je n'en avais pas l'impression, surtout pas en le voyant s'appuyer ainsi contre la porte. Alors, il m'avait suivi sans que je le remarque, ce qui n'était pas la chose la plus facile à faire dans des couloirs qui résonnent... c'était à la fois inquiétant et intriguant, enfin bref. Voila que finalement, monsieur s'avançait vers moi pour... s'excuser. S'excuser, vraiment ? S'excuser de m'avoir envoyé un sms pareil (Je sais pas comment, ni pourquoi, surtout que j'en ai parlé à personne, mais on s'est retrouvés chez Swaggy bitch...) puis d'avoir réagi comme mon petit ami outré (Okay... ça va, j'ai compris, désolé, j'me suis complètement trompé en fait o/ Bonne journée dude !) de la réponse que je lui avais donné (Qui ça? Je sais pas de qui tu parle.)...

Et euh... et je lui dis quoi, pour ça ? Son regard ainsi que ses derniers mots finirent par me décrocher un soupir, puis je lâchais ce que j'avais en main tout en me passant les doigts dans les cheveux. Argh, ses yeux clairs avaient un effet absolument affreux sur ma volonté qui se retrouvait systématiquement écrabouillée face à leur intensité naturelle. « Danny, ce n'est pas ça. » Droit et immobile comme une statue face à lui, je me remis à l'observer avec le plus de neutralité possible. « Si quelqu'un à vraiment eu vent de ce qui s'est passé en privé, je me méfie de ce qui peut filtrer via les téléphones, tu comprends ? Je préfère nous éviter des problèmes. » C'était pas contre lui du tout... « Tu m'as suivi jusqu'ici uniquement pour me dire ça ? » Il avait autre chose en tête, n'est-ce pas ? Rester calme, je devais rester calme. Je clignais doucement des yeux en repensant à l'autre soir. Je me suis tellement détesté une fois que je suis ressorti du lit au milieu de la nuit... craquer de la sorte, pour un homme, c'était honteux. Ce n'était pas ce qu'on m'avait appris, ce n'était pas dans mon code moral non plus... et dès le lendemain, j'avais d'ailleurs fait un tour à l'église pour évacuer ça de ma conscience. Malgré tout... ça me restait en tête. Tout le côté positif me restait en tête et je n'aimais pas me dire que le coloc de ce jeune homme lui tournait visiblement autour. Je m'étais senti un peu plus libre pendant quelques heures, avec lui, mais je craignais également de perdre le contrôle sur la situation et sur moi-même si je me laissais trop aller. Un nouveau soupir plus tard, je papillonnais finalement des yeux en détournant la tête à mon tour, pour m'empêcher de lui raconter des bêtises sur ce que je ressentais vis-à-vis de tout ça. Inaccessible, dites-vous ? Peut-être juste un peu, oui.

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Ile me tue... « Danny, ce n'est pas ça. » Je redresse finalement ma tête pour mieux l’observer sans savoir quoi dire sur le coup et plutôt que de croiser les bras, j’enfonce mes mains dans mes poches. Je ne sais pas vraiment pourquoi j’appréhende ce qu’il pourra me dire. J’ai l’impression qu’il me prend pour un gamin alors qu’on a seulement deux ans d’écart. « Si quelqu'un à vraiment eu vent de ce qui s'est passé en privé, je me méfie de ce qui peut filtrer via les téléphones, tu comprends ? Je préfère nous éviter des problèmes. » « Ahra ! (Je sais). » Je le fixe, pas vraiment en colère, mais déterminé. « Jinjja ahrayo ! (Je sais vraiment). » Je bascule ma tête en arrière dans un soupir. Oui, il me prend complètement pour un gamin, il n’a même pas compris ma réaction dans mon second sms. « Tu m'as suivi jusqu'ici uniquement pour me dire ça ? » « A la base oui et je voulais te voir, mais je crois qu’on va avoir une discussion plus longue. » Je ramasse le trousseau de clés à ses côtés et pars fermer la porte en laissant la clé dans la serrure pour que personne ne puisse rentrer avant de revenir vers lui pour l’observer. « Je sais pas pour qui tu travailles, mais je sais que les sms et les appels peuvent être dangereux. J’y ai pas songé sur le coup…. » Un nouveau soupir et je me pose contre un mur, bras croisés. « Je sais pas quoi penser avec toi. » Ni comment t’appeler, je sais que ni Alexander, ni Jung-Hoo. Je ne suis pas stupide, pourtant, je ne le demande pas. « Quand j’ai vu l’article… J’veux dire… J’avais vraiment l’impression que ça parlait de moi et malgré Conner, j’ai juste pensé à toi… » J’en ai marre de penser à toi… tu penses à moi toi ? Donne-moi un peu cette impression… J’avance vers lui finalement pour me rapprocher de son grand corps. C’est agréable d’être plus petit pour une fois. « Tu l’as aimé cette nuit ? Tu l’as aimé aussi ? » Tu me fuis depuis que c’est arrivé, tu es le premier à le faire et ça me rend fou, complètement fou. Je pose une main sur sa joue, laissant mon pouce aller caresser ses lèvres pendant que mon corps se colle au sien dans une impulsion. Avoue que je t’ai manqué, si tu refuses de le dire, montre-le au moins. Je regarde ses lèvres, puis ses yeux. Je ne ferai pas le premier pas de plus cette fois, fais-le, jebal…

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« A la base oui et je voulais te voir, mais je crois qu’on va avoir une discussion plus longue. » Il voulait me voir... j'étais intérieurement satisfais de l'apprendre. Je le suivis donc du regard lorsqu'il parti fermer la porte, me pinçant discrètement les lèvres pour les mordiller à l'intérieur, puis relâchais prise lorsqu'il revint dans ma direction. Mon immobilité à toute épreuve le mettait visiblement mal à l'aise, tout du moins, j'en avais l'impression... mais bon, j'étais ainsi. J'avais appris à rester stoïque pour ne pas donner l'occasion à un quelconque adversaire de déceler un potentiel malaise chez moi, ça s'appliquait à tout. « Je sais pas pour qui tu travailles, mais je sais que les sms et les appels peuvent être dangereux. J’y ai pas songé sur le coup… Je sais pas quoi penser avec toi. » Je hochais la tête, juste un peu, pour confirmer cette information. Dangereux, tout pouvait être dangereux, raison pour laquelle j'avais plusieurs téléphones, d'ailleurs... mais qu'il ne sache pas quoi penser avec moi, c'était plutôt rassurant. Peut-être qu'inconsciemment, j'avais vraiment envie de le mener dans l'incertitude, pour l'affaiblir et le pousser à me montrer son côté le plus vulnérable. Vérifier qu'il était sincère dans ses sentiments, aussi, peut-être. On ne joue pas avec moi, pas lorsqu'on se trouve à son niveau, il fallait que ce soit clair... et j'étais déjà suffisamment manipulé par mes « employeurs », enfin, voyez ça comme des esclavagistes. Petit à petit, je me rendais compte que ce que je testais vraiment chez Danny, c'était surtout son honnêteté. À quel point pouvais-je lui faire confiance ? Il ne se rendait sans doute pas compte de ce que représentait l'autre nuit, pour moi. Il avait démoli ma parade, il avait ouvert la première porte de ma forteresse et c'était la première fois que quelqu'un y parvenait, alors forcément... sans compter le fait que ce... qu'il m'avait ouvert a une facette de moi-même indésirable a mes croyances... ça faisait beaucoup d'un coup. Alors à quel point pouvais-je compter sur lui ? « Quand j’ai vu l’article… J’veux dire… J’avais vraiment l’impression que ça parlait de moi et malgré Conner, j’ai juste pensé à toi… » À moi. Je baissais les yeux sur lui alors qu'il se rapprochait, inspirant profondément en le sentant si proche. « Tu l’as aimé cette nuit ? Tu l’as aimé aussi ? » NON. C'était horrible ! Je me suis senti tellement vulnérable ! Enfin... ça, c'était le lendemain matin, en fait. La vérité, c'est que je me suis surtout senti très seul une fois revenu dans mon lit. J'aurais bien passé plus de temps dans ses bras. Argh. Et voila qu'il se collait à moi. Saekki... Voila, ça recommence. Je savais très bien que j'avais la possibilité de m'en aller et que je ne devais rien à Danny, absolument rien du tout, mais mes jambes ne bougèrent pas pour autant et mon âme se délecta de sa caresse. Encore, juste encore une... je ne dirais rien, promis. Et puis personne ne voit, ici. Il n'y a pas de caméras. « Est-ce tu continues à jouer avec ton colocataire, depuis ? » Il voulait l'entendre, n'est-ce pas ? Eh bien voila, c'était dit, j'attendais désormais juste une réponse pour m'autoriser ou non à faire quoi que ce soit. S'il mentait, je le saurais.

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Il pourrait partir. Je ne le retiens pas et il a la force nécessaire pour me repousser. Il pourrait partir et pourtant, il ne le fait pas. Il pourrait, des fois je me dis même qu’il devrait, mais il reste là. Il ne bouge pas et je continue de caresser sa lèvre avec envie et tendresse, juste parce que c’est un moment à nous et que personne ne pourra nous voir ici. Rien. Personne. Juste nous. Même s’il ne le voulait pas l’autre soir, j’ai réussi… C’est juste nous. J’aimerai pouvoir lire dans ses yeux. J’ai toujours su le faire chez les autres, mais il est tellement bien entraîné qu’il ne me laisserait voir que ce qu’il a décidé. Je le hais pour ça. Je le hais d’avoir brisé ce que j’avais mis des années à monter autour de moi alors que lui arrive à rester droit. Mais c’est sans doute la plus grande différence entre nous… Il ne doit rien faire par choix, alors que j’ai décidé de tout. Trahir, dénoncer, partir, revivre. J’ai tout décidé, mais lui ? Quand on a pas le choix, on joue encore mieux.  « Est-ce tu continues à jouer avec ton colocataire, depuis ? » Il est jaloux ? Il est vraiment jaloux ? Je mords ma lèvre intérieurement pour ne pas avoir à sourire comme un benêt devant lui. Il le sait hein ? Il le saura parfaitement si je mens. Finalement, j’ai un faible sourire, vraiment faible avant de secouer la tête négativement. « Non. » Contrairement à ce qu’on pourrait croire. Avec les exams, le travail, les fêtes diverses… Et le fait que j’ai un peu fuit Conner de toute manière, rien n’est arrivé. Je me redresse un peu avant de passer ma main dans ses cheveux, puis de la loger dans sa nuque. « J’ai eu que toi depuis cette nuit-là. » Pas par manque de temps, mais parce que je n’ai cherché à avoir personne, je le voulais lui.

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Il sourit... pourquoi est-ce qu'il sourit comme ça ? Ma question lui faisait autant de bien que ça ? Tsss... ah, vraiment... ce type et son attitude aléatoire. « Non. » Et son regard me confirma qu'il me disait la vérité. Non, il ne mentait pas... et non, il n'avait pas touché à l'autre gars. J'étais... satisfais ? « J’ai eu que toi depuis cette nuit-là. » Et sur le coup, j'étouffais une sorte de rire, non pas amusé, mais plus pour cacher ma gêne, alors que je me redressais et tournais la tête sur le côté pour éviter ses yeux intenses ainsi que sa main sur ma nuque. « Tss, ce type... » Nouveau rire étouffé alors que mon regard roulait au plafond et que mes jambes piétinaient légèrement sur place. Voila, la carapace s'était fissurée, est-ce qu'il le voyait ? « Vraiment... » Est-ce qu'il se rendait compte ce qu'il me faisait ? Pupilles fixées sur un point invisible au mur, je finis par déglutir, hésiter, lutter contre moi-même, remettre tout en question et trier le pour et le contre encore et encore, avant de tout de même glisser enfin une main sur le flanc de Danny, tout ça pour le tirer vers le mur et l'y coller sans me montrer violent pour autant. Doucement, mes cinq autres doigts remontèrent également jusqu'à son visage pour caresser ses cheveux et sa tempe, au fur et à mesure que je cédais et lâchais du leste, puis j'eus ce soupir d'évacuation émotionnel qui devait arriver. Ne le dites à personne... mais il me... argh. « Qu'est-ce que tu fais de moi... ? » Je savais déjà ce qu'il allait me dire, en fait, avec sa théorie de la libération... alors pour empêcher cela d'arriver, je déposais ma main devant sa bouche en le fixant encore un peu, puis secouais lentement la tête, de dépit envers moi-même, avant de glisser deux doigts sous son menton. Un infime sourire s'afficha au coin de mes lèvres. Saekki. Je finis tout de même par m'approcher un peu plus en me penchant de mon côté et en lui relevant le visage pour l'embrasser de moi-même, comme j'en rêvais depuis un bon moment.

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J’aime son attitude, il est tellement viril, tellement masculin. C’est dingue. « Tss, ce type... » Il fait semblant de m’ignorer, mais je ne loupe pas une miette de ce qu’il fait. Ses yeux qui roulent jusqu’au plafond, son corps qui se remet droit, ses pieds qui piétinent faiblement. Il n’a aucune envie de s’en aller, ça j’en suis sûr. « Vraiment... » Je sais que ce sont des faux rires. Il ne sait pas comment réagir, tout le monde fait ça, qu’on soit un agent entraîné ou pas. Mes yeux se déportent alors sur sa main qui se glisse sur mon front et un autre sourire me prend longuement tandis que je mords ma lèvre. Ses mains sur mon corps, elles m’ont tellement manquées. J’atterris contre le mur et frissonne d’avance… Il se doute de l’effet qu’il me fait ? En tout cas, il peut le sentir déjà à travers mon jean et ce n’est qu’un début. Je ferme les yeux lentement sous sa caresse, c’est tellement bon. Fais-le encore. Il soupire et me sort de ma petite rêverie tranquille alors que je penche doucement ma tête sur le côté pour l’observer. « Qu'est-ce que tu fais de moi... ? » J’allais répondre, mais sa main me bloque. Et pourtant, je crois qu’il ne s’attendait pas à ce que j’allais lui dire. Lui offrir. Je me tais pour le moment avant de frissonner quand ses doigts remontent mon menton. Cette fois, c’est lui qui m’embrasse et c’est un tourbillon. Ça fait tellement de bien. Je le colle à mon corps tout en répondant à son baiser avant de glisser ma main dans sa chevelure pour l’agripper. Il est tellement sensuel, je ne sais même pas s’il s’en rend compte. J’aime quand il m’embrasse. Je décolle nos lèvres avant de lui revoler un smack, puis de sourire longuement. Mes yeux s’ouvrent à nouveau pour le regarder. Je tombe amoureux… voilà ce que j’allais lui répondre, mais je suis incapable de lui dire de vive voix. Il va fuir non ? « Et toi, qu’est-ce que tu fais de moi hein ? » Je grogne faussement avant de rire sincèrement et de l’enlacer au cou pour l’embrasser encore et plus passionnément tout en lui défaisant sa chemise. J’ai envie de lui depuis des jours, mais pas seulement… J’ai juste envie d’être avec lui. Juste nous.

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Ce que je fais ? C'est la grande question... et où est-ce qu'on va comme ça ? Aucune idée. Oh, Jian, aide moi un peu de ton côté, essaye de sortir de là-bas, je t'en prie... laisse moi te voir encore une fois avant de complètement perdre le contrôle sur la situation. J'ai rencontré notre cousin, récemment, c'est très perturbant... j'ai envie de l'aider. Je suis aussi tombé nez à nez avec le risque de gâcher tous les efforts accomplis pour toi jusqu'à présent. C'est un  risque qui devient de plus en plus grand, tu sais ? Je ne le contrôle plus autant dans ma tête, ce qui se trouve dans ma poitrine est en train de prendre le dessus. Je ne te dirais pas le nombre de vies vaut la tienne, aujourd'hui, mais je sais que ce ne sera pas un chiffre pardonnable le jour de ma sentence finale, devant Dieu... et je crois... je crois que je suis drastiquement en train de diminuer le nombre de grains présents dans le sablier qui me sépare de cette date fatidique. Dépêche toi... je n'ai plus le temps. Et pour une fois, j'ai envie de faire quelque chose pour moi. Juste moi.

Je sais ce que je fais, Danny. Je te tue, je nous tue... et tu fais pareil. On est destinés à brûler dans un feu ardent un jour ou l'autre, c'est ainsi que sont nos vies.

Souriant en retour, je retirais donc ma chemise d'infirmier rapidement et m'aprêtais à m'attaquer à lui lorsqu'un gros bruit se fit entendre à la porte. Eeeeeh merde ! C'est pas vrai ?! Je grinçais des dents aussitôt alors que la personne commençait à frapper avec insistance. « J'arrive, un instant ! » J'indiquais un coin au neuropsychologue pour qu'il puisse s'y cacher, puis allais ouvrir à ma collègue chimiste avec un sourire désolé aux lèvres. Et beaucoup trop de frustration en moi.

FIN

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