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Lumières. Sons. Contacts. Plus de raison.
Je navigue à travers cette foule en mouvement, qui semble s'être déchaînée, ce soir. On dirait que tout le monde veut se perdre encore un peu plus, avec les uns, avec les autres, tous ensemble et individuellement. C'est quoi la drogue, ce soir? MD? LSD? Ecsta? Probablement un petit mix des trois. Moi, pour ma part, je suis clean. C-L-E-A-N. Et pas qu'un peu. Ça fait un moment que j'ai arrêté, ces conneries, là, les drogues. Plus qu'un moment, d'ailleurs. Mais bref. Si je suis ici, ce n'est pas pour ça. Je ne sais pas pourquoi je suis ici, d'ailleurs. C'est sale, ici. Les gens dansent et semblent tous complètement déchirés. Bon, c'est vrai, il est une heure du matin mais quand même... Je ne comprends pas comment j'ai pu faire pour en être, moi aussi, il fut un temps. Un de ces jeunes gens complètement ivres, trop occupés à déchirer la piste de danse pour se rendre compte à quel point ils étaient déchirés eux-mêmes. Pathétique. Maintenant, je ne suis pas comme ça. Je fais le coq, je fais le fier, avec ma belle chemise bleu roi et mon pantalon noir. Je marche, silencieusement, vers ce bar, pour trouver la poule, celle qui me fera déployer mes ailes et assurer ma virilité, le temps d'une nuit. Il n'y a pas vraiment de beaux spécimens, au bar, ici et maintenant. Une femme qui a probablement l'âge ma mère, occupée à jouer avec la cravate du barman. Cougar repérée. Et en plus, elle n'est même pas bonne. Next! Une gamine qui semble avoir quinze ans tant l'immaturité découle d'elle. Elle est maquillée comme un raton laveur et est en train de rire de façon incontrôlable, ou de pleurer, je ne sais pas trop, en s'agitant comme une poupée vaudou. On dirait qu'elle est en transe. Il y a un mec complètement squelettique qui a l'air vraiment trop effemi... Ah, non, en fait, c'était une fille, ça aussi. Lorsque mes yeux s'arrêtent sur la dernière, elle, située dans le coin gauche, derrière le bar, occupée à siroter ce qui ressemble à un Bloody Mary, je crois avoir trouvé la bonne, justement. M'approchant d'elle avec subtilité, je m'avance jusqu'à n'être qu'à quelques centimètres de son oreille avant de lui demander, avec sensualité:
– Je peux t'offrir un verre?
Je n'ai pas vu son visage encore, mais rien que de dos, ça se voit bien qu'elle est splendide, pas comme les autres.
Je navigue à travers cette foule en mouvement, qui semble s'être déchaînée, ce soir. On dirait que tout le monde veut se perdre encore un peu plus, avec les uns, avec les autres, tous ensemble et individuellement. C'est quoi la drogue, ce soir? MD? LSD? Ecsta? Probablement un petit mix des trois. Moi, pour ma part, je suis clean. C-L-E-A-N. Et pas qu'un peu. Ça fait un moment que j'ai arrêté, ces conneries, là, les drogues. Plus qu'un moment, d'ailleurs. Mais bref. Si je suis ici, ce n'est pas pour ça. Je ne sais pas pourquoi je suis ici, d'ailleurs. C'est sale, ici. Les gens dansent et semblent tous complètement déchirés. Bon, c'est vrai, il est une heure du matin mais quand même... Je ne comprends pas comment j'ai pu faire pour en être, moi aussi, il fut un temps. Un de ces jeunes gens complètement ivres, trop occupés à déchirer la piste de danse pour se rendre compte à quel point ils étaient déchirés eux-mêmes. Pathétique. Maintenant, je ne suis pas comme ça. Je fais le coq, je fais le fier, avec ma belle chemise bleu roi et mon pantalon noir. Je marche, silencieusement, vers ce bar, pour trouver la poule, celle qui me fera déployer mes ailes et assurer ma virilité, le temps d'une nuit. Il n'y a pas vraiment de beaux spécimens, au bar, ici et maintenant. Une femme qui a probablement l'âge ma mère, occupée à jouer avec la cravate du barman. Cougar repérée. Et en plus, elle n'est même pas bonne. Next! Une gamine qui semble avoir quinze ans tant l'immaturité découle d'elle. Elle est maquillée comme un raton laveur et est en train de rire de façon incontrôlable, ou de pleurer, je ne sais pas trop, en s'agitant comme une poupée vaudou. On dirait qu'elle est en transe. Il y a un mec complètement squelettique qui a l'air vraiment trop effemi... Ah, non, en fait, c'était une fille, ça aussi. Lorsque mes yeux s'arrêtent sur la dernière, elle, située dans le coin gauche, derrière le bar, occupée à siroter ce qui ressemble à un Bloody Mary, je crois avoir trouvé la bonne, justement. M'approchant d'elle avec subtilité, je m'avance jusqu'à n'être qu'à quelques centimètres de son oreille avant de lui demander, avec sensualité:
– Je peux t'offrir un verre?
Je n'ai pas vu son visage encore, mais rien que de dos, ça se voit bien qu'elle est splendide, pas comme les autres.
+ DOESN'T IT FEEL SO GOOD TO BE BAD?