Keep dancing for me, till the end of the night.
Ça tourne en boucle dans ma tête. Je revois ses yeux ébahis qui me dévisagent, sa mâchoire serrée, puis sa silhouette qui me tourne le dos quand elle s'enfuit dans l'atmosphère sombre du club. Je pensais pas que mon baiser l'aurait autant bouleversé. Avec Max, quand on s'est côtoyé à la fac au début, c'était amical, je le reconnais. Il n'y avait rien d'ambigu... Jusqu'à ce que je la vois dans ce club. Moi-même je n'ai pas compris tout de suite ce qu'il s'est passé. Ça m'est apparu comme une révélation, comme si la nana que j'avais devant moi se dévoilait enfin. Sur son estrade, elle dansait comme une déesse, comme une sirène dans l'eau. Parce que la danse c'est son élément ! Je l'avais compris durant nos cours à la fac, mais cette fois c'était encore plus évident. Alors j'ai agi sur le vif, je l'ai embrassé parce que j'en crevais d'envie quand je l'ai vu se déshabiller en dansant comme elle le faisait. Malgré tout ce qu'on peut dire, c'était un show sublime. Le seul bémol a été cette fin de soirée déconcertante, lorsqu'elle a fui. Je m'attendais à tout sauf à ça. C'était forcément mort après ça, je le croyais. Alors... Pourquoi est-ce qu'elle s'est ramené à mon avant-première ? C'est comme si elle jouait avec moi, comme si elle me testait. Je sais pas, je comprends pas. Je mourrais d'envie d'aller l'assaillir de question ce jour-là, mais devant tout ce monde, ça n'était pas la bonne occasion.
Mais ce soir c'est le bon moment. J'ai ruminé ces questions dans ma tête toute la semaine, et maintenant ça suffit. Je prends mon putain de courage à deux mains et je retourne à ce club pour lui parler. Je pourrai laisser tomber, délaisser cette nana et m'occuper des mecs qui inondent mes pompes de leurs baves ruisselantes. Et pourtant je m'accroche, parce que je supporte pas de ne pas savoir.
La pancarte clignotante du Fangtasia m'éblouit quand je m'arrête un moment devant l'entrée. Cet endroit est principalement fréquenté par des hommes, des gros bras sales comme des brindilles chic, des jeunes seuls comme des vieux lassés... Mais des nanas comme moi ici, on en trouve pas beaucoup dans le public. Ravalant ma salive, je souris au videur et passe facilement la porte d'entrée d'où on entend déjà résonner les basses de la musique. Dans l'entrée, je ne vois pas grand chose ; la salle est sombre, car les seules lumières qu'on y trouvent sont teintés de rouge et bleu, ou sont dirigées en direction de la scène. Je me cale dans un coin un moment pour analyser ce qui m'entoure. Une serveuse en porte-jarretelles passe à côté de moi avec un plateau plein. Je ne me gène pas pour me servir un verre de gin sur son passage que je bois cul-sec pour me donner du courage. Ça n'arrive pas souvent mais la star Barovitch flippe, des fois. Sur scène, un trio de nanas en topless salue le public avant de quitter la scène et de faire place à la danseuse suivante. Max. Je la reconnais immédiatement, malgré tous ces strass et ces paillettes qui l'habillent. La musique démarre et elle entame son show avec une sensualité déconcertante. Rapidement, elle est rejoint pour deux autres danseuses qui se placent de par et d'autre d'elle. Mais mes yeux ne la quittent pas. Je prend une chaise pour admirer le spectacle paisiblement. Peut-être qu'elle croisera mon regard ; au fond je l'espère, car j'ai peur d'une éventuelle réaction si je débarque à l'improviste dans les coulisses. Puis j'ai envie qu'elle sache que je la regarde et qu'elle me plait. Je ne peux plus le nier maintenant, et ce soir, il y a tout pour le plaisir de mes yeux.
Mais ce soir c'est le bon moment. J'ai ruminé ces questions dans ma tête toute la semaine, et maintenant ça suffit. Je prends mon putain de courage à deux mains et je retourne à ce club pour lui parler. Je pourrai laisser tomber, délaisser cette nana et m'occuper des mecs qui inondent mes pompes de leurs baves ruisselantes. Et pourtant je m'accroche, parce que je supporte pas de ne pas savoir.
La pancarte clignotante du Fangtasia m'éblouit quand je m'arrête un moment devant l'entrée. Cet endroit est principalement fréquenté par des hommes, des gros bras sales comme des brindilles chic, des jeunes seuls comme des vieux lassés... Mais des nanas comme moi ici, on en trouve pas beaucoup dans le public. Ravalant ma salive, je souris au videur et passe facilement la porte d'entrée d'où on entend déjà résonner les basses de la musique. Dans l'entrée, je ne vois pas grand chose ; la salle est sombre, car les seules lumières qu'on y trouvent sont teintés de rouge et bleu, ou sont dirigées en direction de la scène. Je me cale dans un coin un moment pour analyser ce qui m'entoure. Une serveuse en porte-jarretelles passe à côté de moi avec un plateau plein. Je ne me gène pas pour me servir un verre de gin sur son passage que je bois cul-sec pour me donner du courage. Ça n'arrive pas souvent mais la star Barovitch flippe, des fois. Sur scène, un trio de nanas en topless salue le public avant de quitter la scène et de faire place à la danseuse suivante. Max. Je la reconnais immédiatement, malgré tous ces strass et ces paillettes qui l'habillent. La musique démarre et elle entame son show avec une sensualité déconcertante. Rapidement, elle est rejoint pour deux autres danseuses qui se placent de par et d'autre d'elle. Mais mes yeux ne la quittent pas. Je prend une chaise pour admirer le spectacle paisiblement. Peut-être qu'elle croisera mon regard ; au fond je l'espère, car j'ai peur d'une éventuelle réaction si je débarque à l'improviste dans les coulisses. Puis j'ai envie qu'elle sache que je la regarde et qu'elle me plait. Je ne peux plus le nier maintenant, et ce soir, il y a tout pour le plaisir de mes yeux.
La passion de Louise aura raison de moi, autant que celle de Molière a eu raison de lui. J'ai vu ces flammes danser sur ma peau jusqu'à entrer dans mes chairs et les brûler. Mon corps paralysé, j'ai senti la douleur crisper chacun des membres de mon corps. Et mon cri s'élevait dans la salle, transperçant le toit pour flotter jusqu'à la lune. Car c'est là-bas que j'ai abandonné ma fierté et mon amour propre.