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    [HOT] LYSER ▶ they say i'm too old to love you ...

    Jeu 14 Aoû 2014 - 0:41
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    Peter L. Michaels
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    Orientation & situation : Toujours bisexuel, toujours refoulé, toujours célibataire. Divorcé de Debbie Michaels, plaqué en 2020 par Lysander E. Foster.
    Métier/occupation : Romancier de renom et consultant sur le plateau de tournage de BLACK wives.
    Études & fraternité/sororité : Anciennement: critique littéraire & musicale à Entertainment Today (LA), peintre amateur. Pas d'études supérieures.
    Résidence : Luxueux penthouse (Downtown), où il réside actuellement avec sa fille, Kimberley Michaels

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    FEAT. LYSANDER E. FOSTER



    Frustré, je suis rentré en silence. J'ai ouvert la fameuse caisse que j'étais allé chercher, plus tôt de la journée. J'ai emballé son contenu, avant de le déposer, soigneusement, sur le lit de Lysander. J'ai ensuite ouvert ma valise pour en sortir la fameuse carte que j'avais rédigée, lorsque nous étions encore à Los Angeles.

    "Joyeux Anniversaire, mon grand.

    En espérant que ce cadeau te soit utile et que tu n'en aies pas déjà une comme celle-ci.

    Je te souhaite le meilleur,

    Peter.
    "

    Puis, je suis allé me doucher. Tristement. L'eau ruisselait contre ma peau tandis que je respirais bruyamment. J'essayais tant bien que mal de rester fort. De ne pas me laisser abattre. Je tentais vainement de garder la tête haut. De me changer les idées. Je me disais que ce présent, il ne le méritait pas. Pas après tout ce qu'il m'avait fait ... Et pourtant, faible, j'étais incapable de le lui retirer. Il avait été commandé pour lui et il ne me semblait pas logique qu'il ne puisse pas en profiter. Après tout, je ne pourrais jamais lui trouver une autre utilité, à ce fameux cadeau. Dépité, je me suis brossé les dents. Puis, je suis allé me coucher. La lumière éteinte, les pensées agitées, il m'a fallu un moment, pour m'endormir. Lorsque le sommeil a éventuellement fini par me trouver, c'est à contre-coeur que je me suis laissé sombrer.

    Re: [HOT] LYSER ▶ they say i'm too old to love you ...

    Jeu 14 Aoû 2014 - 11:05
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    Lysander Foster
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    COACHELLA REVEALING


    La nuit avait été magique, festive. Aux alentours de 4 heures du matin, ou peut-être était-ce déjà 5 heures, Lysander déambulait sur le site du festival pour aller rejoindre l’hôtel. Sa fête d’anniversaire avait été une pure réussite où l’alcool et les rires avaient coulé à flots. Il n’avait provoqué aucune dispute, n’avait froissé personne. Rien que du bonheur et du divertissement. Il avait vu le sourire sur le visage de Lukah et c’était bien la plus belle récompense au-delà des quelques cadeaux inattendus qu’il avait reçus. C’était donc l’heure de rentrer et de passer une courte nuit jusqu’au lendemain. Plus tout à fait bourré mais pas sobre non plus, il glissa son pass dans la porte de sa suite. Le sourire niais et fatigué qu’il avait aux lèvres s’effaça quand il trouva une chambre plongée dans l’obscurité. Peter. Il l’avait complètement oublié, l’avait chassé de son esprit quand celui-ci avait finalement tourné les talons de sa fête d’anniversaire. Il n’avait pas su puiser le courage pour aller à son encontre, pas quand tant de personnes qui le connaissaient l’entouraient. Ils auraient tout de suite su que quelque chose ne tournait pas rond, que ça n’était pas une simple connaissance professionnelle. Refermant la porte avec toute la douceur dont il était capable, il s’offrit un moment de répit dans l’entrée. Ses boucles étaient désordonnées, sa peau humide d’avoir dansé et bien trop parlé. Lys posa tous ses cadeaux sur le sofa maladroitement si bien que la bombe de laque gracieusement offerte par Charly tomba sur le sol et roula jusqu’au mur le plus proche. Hilare de sa bêtise, le jeune homme retint un rire. Puis tout en déboutonnant les premiers boutons de sa chemise, il tituba tant bien que mal jusqu’à son lit. Dormir c’était bien la seule perspective qui l’intéressait à présent mais une masse énorme sur son lit l’empêcha d’atteindre le sommeil tant espéré. Dans le noir, il ne distingua pas tout de suite la silhouette. A la lueur de son cellulaire, il lut la carte blanche enveloppée. Il fut soudain happé dans un autre monde. Tout son corps entier semblait avoir subi le choc d’un changement d’univers. Peter lui avait préparé un présent. Son cœur battait la chamade, entrainant sa respiration autrefois régulière. Il jeta la carte sur le sol puis arracha le papier sans se préoccuper de l’éventuelle nuisance. Le second coup de massue fut lourd, juste derrière la nuque. Avant qu’enfin la peur, l’excitation, l’euphorie ne viennent envahir ses entrailles. Une guitare. Neuve. Colorée d’un bleu roi, sa couleur favorite. Il avait toujours été sensible au bleu, à toutes ses nuances profondes et subtiles. Tout comme les yeux de la personne qui dormait paisiblement à côté de lui. La culpabilité aurait du le prendre à la gorge et elle ne tarda pas à l’étrangler quand Lysander remarqua des initiales LF gravées sur la caisse de la guitare, ornées d’un minuscule lys. Oh my. Le regard de l’étudiant fureta partout dans la chambre, cherchant à apercevoir le moindre indice qui saurait lui expliquer tout ça. Etait-ce une mascarade ? Le punissait-il encore ?

    L’étourdissement le guettait. Les abysses l’attrapaient une nouvelle fois pour l’attirer jusqu’à elles. Il se sentait plonger en arrière, poussé vers l’avant. Pourquoi ? Pourquoi le torturait-il ainsi de générosité et de perfection ? Lysander refoula l’envie de le frapper d’être un tel bourreau et il tourna violemment la tête vers lui, toujours dans le monde des songes. Il se redressa jusqu’à approcher son lit. D’ici il pouvait entendre son souffle calme, la moiteur de l’être endormi. Lentement, il grimpa. Ses mains tremblaient nerveusement et n’importe quel geste qu’il esquissait ne saurait le calmer. Ses doigts  glissèrent dans  ses cheveux bruns dans le désespoir d’un soutien mais il était seul maintenant. Il ne voulait pas le réveiller. Affronter ses yeux d’un bleu glacial exprimant toute la rancœur à son égard était une épreuve trop difficile. Il s’étonnait d’avoir survécu jusqu’ici. « Merci. » Murmura-t-il à peine audiblement. A quelques mètres de lui, Lys ne le quittait plus du regard comme si une seconde d’inattention l’arracherait à sa présence. Un nouveau chuchotement presque implorant s’éleva dans la pièce. « Merci, merci, merci, merci, merci. » De la paume de la main, il fit disparaitre l’humidité de ses yeux. Hors de question de pleurer cette fois-ci. Sa main glissa le long de sa propre joue, de son menton, de son cou jusqu’à la naissance de son buste découvert pour en chasser la tiédeur angoissée, fébrile, avide. Il voulait simplement s’offrir un moment pour le contempler. Pour observer ce visage qui n’était pas tordu de colère ou de tristesse par sa faute. Lys s’était penché en avant légèrement au-dessus de lui pour se livrer le seul cadeau qu’il aurait souhaité : une brève proximité où la honte ne serait pas maitresse. Il ne fit aucun mouvement brusque du moins c’est ce qu’il pensait. Sa main s’était posée sur le drap à côté de son visage tandis qu’il détaillait le moindre trait de ce visage obscure. La douleur était palpable, aussi lancinante qu’elle était délicieuse. Le désir lui rongeait les tripes et pourtant il n'y cédait pas. Résistant à l’envie de toucher quelque chose qui lui était interdit, Lys s’abreuvait brièvement de cette irréelle image.
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    Re: [HOT] LYSER ▶ they say i'm too old to love you ...

    Jeu 14 Aoû 2014 - 20:26
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    Embrasse moi ... Je t'aime ... Oui, ici ... Non, ne t'inquiète pas ... Paisiblement, ses rêves le berçaient, le transportant sur une nuée d'images, toutes plus belles les unes que les autres. Un monde peuplé par les fameux luxe, calme et volupté de Baudelaire, un univers façonné par ses pensées, ne répondant que par lui et n'existant que pour son propre divertissement. Il était dans un royaume dont il était le régisseur : celui de ses rêves, celui de ses songes ... Et, laissant libre court à son imagination, voilà qu'il vivait un moment des plus ... Euphoriques. Leurs corps enlacés dans le fameux lit du premier soir, son bras vigoureux était enroulé autour de la taille du jeune homme d'une façon qui se voulait à la fois tendre mais, également rassurante. Tous deux tournés sur le côté, leurs regards allaient dans le même sens, permettant ainsi au quadragénaire de perdre son nez dans le cou de son amant. Expirant bruyamment d'une façon soudaine, il cherchait à prendre son "interlocuteur" par surprise ; à le faire frémir de la sensation chaleureuse accompagnant systématiquement le fait d'être chatouillé. Dans le monde réel, il ne connaissait rien de la sensibilité (ou de la résistivité) épidermique de Lysander ... Dans ce monde ci, cependant, en tant que seul et unique directeur, il avait une suprématie des plus complètes sur les évènements se produisant dans sa vie. Ainsi, Lysander était particulièrement sensible aux légères expirations que Peter faisait dans son cou, au point de rire légèrement malgré lui en sentant le souffle chaud de l'homme mur caresser sa nuque. C'est alors qu'ils s'endorment, paisiblement. Le visage de l'un blotti contre le dos de l'autre, plus jeune, plus calme, plus paisible. L'image qu'ils offrent à cet instant là est à la fois attendrissante mais également enviable. Ce qu'ils semblent posséder est si pur et si unique ... Mais ils en semblent bien conscients. Surtout lui. Lui avec son corps vieillissant et sa culture murie par le temps. Il n'y a aucun doute sur le fait qu'il se considère chanceux face à cette opportunité que seuls ses rêves peuvent lui offrir. Grâce à eux, il passe des nuits paisibles. Cela ne lui était pratiquement pas arrivé depuis la séparation.

    Ouvrant lentement les yeux, je mets un moment avant de m'adapter à l'obscurité ambiante. Visiblement, il s'agit d'un autre rêve, cette fois-ci. Un rêve ou ... Quoi ? Un cauchemar où je serai tout seul, forcé d'affronter mes démons intérieurs ? Un cauchemar où je devrai enfin arrêter de me voiler la face ? Mes yeux s'acclimatent lentement à la noirceur des environs et pourtant, malgré les reflets de métal et de lumière que j'aperçois du coin de l'oeil, je ne parviens pas à me situer dans mon appartement. Tout ce que je sais, c'est que ceci n'est pas ma chambre. J'hésite à me lever avant de conforter dans l'idée que je peux encore bien me prélasser ici un bref instant. Histoire de reprendre des forces. Il s'agit d'un rêve, après tout : quelque chose arrivera très certainement dans les instants à venir ... Alors autant profiter du silence et de la solitude pendant qu'il en est encore temps avant de me retrouver à rôtir au centième sous-sol de l'enfer. Respirant calmement, ma poitrine se lève à un rythme stable et monotone, comme celui des vagues de la mer, lorsque, la nuit, la marée se lève et que celles-ci se décident à lécher avidement le sable fin des plages et les orteils des rares courages ayant osé s'aventure à pareille heure. J'ai mal à la tête. Je ne comprends pas pourquoi tout me semble réel dans ce rêve ci, mais je me dis que je ne devrais pas non plus chercher à comprendre. Je suis bien déçu, cependant : le rêve précédent m'était bien plus agréable ... Lysander, Lysander ... Reviens ici que je puisse te prendre dans mes bras ...

    - Merci, merci, merci, merci, merci.

    Me retournant lentement vers l'orateur de ces quelques mots, je plisse des yeux lorsque mon regard se heurte à une vision des plus tendres. Il s'agit en effet d'une silhouette qui ne peut qu'être la sienne. Une silhouette que je ne connais que trop bien. Souriant niaisement, l'idée suivante se formule rapidement de mes pensées. Cela va donc être l'un de ces rêves là ... J'hésite à l'interpeler, à prononcer son merveilleux prénom d'un simple murmure, tendre et léger, dans ce vide intersidéral, si court et, pourtant, à l'allure si distante nous séparant actuellement ... Lysander ? Mais je n'en ferai rien car je sais bien qu'il s'agit de lui : il n'y a que de lui que je rêve en ce moment. Me redressant donc lentement, je me rapproche de lui en silence avant d'enrouler un bras autour de sa taille et d'enterrer mon nez dans ses cheveux parfumés par ce shampoing que je renifle parfois en cachette lorsqu'il se promène pendant la journée. Fermant des yeux, je soupire profondément en inspirant son odeur qui m'est délicieuse. Restant ainsi pendant un léger instant, je marmonne en silence quelques paroles qui me semblent adaptées pour ce genre de rêves.

    - Où étais-tu ? Je t'attendais ...

    Oui, où étais-tu, Lysander ? Où étais-tu quand mon corps, mon coeur, mon âme, même, t'attendaient patiemment ? Où étais-tu quand je voulais te dire que je t'aimais ? À défaut de pouvoir vivre de tels instants dans la réalité, je me contente d'en recueillir le maximum dans mes pensées interdites. L'alternative est certes moins intéressante que l'original, mais un peu de Lysander vaut mieux que rien du tout, je le sais. Si seulement je pouvais avoir la chance de l'avoir à moi tout seul ... Mais cela n'arrivera pas. Alors heureusement que dans mon inconscient, tout du moins, l'amour qu'il ressent pour moi est honnête et non dissimulé. Je ne suis pas homme avide, je sais me contenter du minimum. Et pour le coup, son odeur est réellement enivrante. Tellement prenante que l'on pourrait presque croire que le Lysander que je serre actuellement contre moi est l'exemplaire unique et non l'une des pales reproductions dessinées par le fil de mes pensées subconscientes.

    Re: [HOT] LYSER ▶ they say i'm too old to love you ...

    Jeu 14 Aoû 2014 - 23:35
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    Lysander Foster
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    COACHELLA REVEALING


    Devant la scène floue que lui offrait cette nuit diaboliquement bonne, Lysander se sentait défaillir. Il réalisait que Peter n’avait jamais respiré le bien-être en sa présence. Lors des rares moments de complicité qui n’étaient pas gâchés par l’orgueil du musicien, il avait pu entendre des rires, enregistrer des sourires, soutenir un regard accueillant. Mais se souvenait-il d’un seul instant où le souffle de Peter avait été aussi serein à ses côtés, où rien ne semblait pouvoir l’atteindre parce qu’il était galvanisé de cette force d’être à deux ? Finalement jamais. Depuis son arrivée à Coachella, il s’était appliqué à ruiner chacune des activités qu’ils avaient partagées, à repousser chacun de ses gestes protecteurs, à chasser ses démonstrations de maturité et de recul face à ses caprices. Il s’était promis de ne pas faire de crise mais il s’était jeté à corps perdu dans un jeu malsain d’enfant jaloux et tyrannique. C’était entièrement de sa faute. Ses paroles véridiques résonnaient à ses oreilles : petit con, petit con, petit con… Ce à quoi il avait envie de répondre : cruelle perfection, odieuse beauté, vile tentation. Se flageller pour tout ça, voilà ce qu’il avait envie de faire. Mais le seul bourreau qu’il acceptait à cette tâche était en train de dormir. Un sourire mi-heureux, mi-triste s’était affiché sur son visage. Combien de temps allait-il rester planté là ? C’était une vaine tentative, un réconfort illusoire. Il s’apprêtait à rejoindre son propre lit, s’enfouir dans ses propres draps froids pour plonger dans un sommeil des plus brûlants. Il avait d’ailleurs si chaud. Cette vision des plus calmes suscitait une réaction des plus violentes. Alors qu’il effectuait un faible mouvement de recul pour s’enfuir, Peter se décida alors à se réveiller. Merde. Et s’il le trouvait assis sur son lit à ne rien faire sinon le regard, il le prendrait pour plus fou qu’il n’était déjà. Il avait certes son haleine d’alcool et sa soirée d’anniversaire pour excuser sa bêtise mais certainement pas ses actes. Il ne bougea pas, au cas où l’homme se rendormirait aussitôt mais à son plus grand désespoir, il se redressa. S’il n’avait pas bu tout son saoul durant plusieurs heures à danser avec son frère sur les tables, il aurait cru à un rêve éveillé. Un bras fort et puissant vint entourer sa taille qui lui parut soudain si frêle tandis qu’un souffle vint se loger dans sa nuque. Sous la surprise, Lys poussa un faible geignement de protestation qui s’échoua aussitôt dans une expiration brutale. Il n’entendit même pas ce que venait de dire Peter tant il était tétanisé par son geste. Que lui prenait-il ? Dormait-il encore ou bien ? Que lui valait-il cette douceur, ce contact, cette virilité ? Le cœur du garçon était sur le point d’exploser sa poitrine pour aller s’écraser contre le mur. Le bas de son ventre, là où naissait les plus désirs les plus interdits, était prêt à s’embraser. Sa tête lui tournait soudainement et violemment. Mais était-ce réellement l’alcool ? N’était-ce pas pourtant cette étreinte si masculine auquel il était totalement soumis ? Lui qui prenait toujours les devants, qui maitrisait toujours les choses, pourquoi un tel sentiment d’impuissance était-il si stimulant ? « Peter. » Gémit-il à peine audiblement. Qu’il s’écarte rapidement. Quelqu’un allait les surprendre. Ses yeux bleus furetaient de droite à gauche mais rien n’existait sinon Peter et lui. Ses mains tremblantes vinrent attraper les bras musclés de Peter pour l’écarter de lui mais il fut incapable de finir son geste. Sa respiration s’était affolée. L’angoisse se mêlait à toutes les émotions qui débordaient déjà de l’artiste qui n’avaient jamais su les contenir. Mais putain pourquoi ne voulait-il pas l’écarter, le cogner d’avoir fait ça ? Une de ses mains, refermée en un point serré, s’approcha près de sa bouche afin qu’il puisse mordre la jointure blanche de ses phalanges. Les doigts de son autre main agrippèrent les cheveux de Peter pour les tirer légèrement en arrière. Mais une fois de plus, le courage ne venait pas. Réagis, comprends ce que tu es en train de faire. Repousse-moi. Déteste-moi. La chaleur enfermait son crâne et son esprit dans un étau. Ses yeux se fermaient dans l’espoir de se réveiller. « S’il te plait. » Un nouveau supplice mais mystérieux, impartial qui ne laissait rien deviner des véritables souhaits de Lysander. Si son bassin reculait instinctivement pour ne pas connaitre l’horreur de cette tentation qui n’appartenait plus au monde des rêves, son buste lui recherchait presque la confrontation. Peter avait toujours été le plus fort, le plus raisonnable. Qu’il réparer son erreur maintenant. Lysander virait fou.
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    Re: [HOT] LYSER ▶ they say i'm too old to love you ...

    Mar 19 Aoû 2014 - 23:28
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    Son odeur … Enivrante. Sa chaleur … réconfortante. Sa présence … obsédante. Dans ma tête défilent plusieurs images. Je le vois rire, sourire, soupirer. Je vois mes mains, tendres et aventureuses, commencer à se balader. Dans mes pensées, je nous vois, nous, en train de s’embrasser … Mais je me tempère, je me contrôle. Voilà que, comme d’habitude, je me retrouve contraint à me modérer. Pourquoi ? Parce que le moment présent est bien trop parfait pour risquer de le perdre en avançant hâtivement les choses. Parce que le silence nous enveloppant est bien trop bienveillant pour que je puisse consciencieusement m’en défaire sans le moindre scrupule. Et, surtout … Parce que le parfum qui parvient à mes narines et la chaleur qui émane de lui sont bien trop réels. Il ne me faut pas longtemps pour effectivement comprendre que ceci n’est pas un rêve ; que je suis bel et bien éveillé. Il ne me faut pas longtemps pour comprendre que le Lysander que j’emprisonne actuellement entre mes bras murs et engourdis n’est pas fait d’imagination et de neurones, mais bel et bien de chair et de sang.

    Je suis très embarrassé.

    Jamais ne m’étais-je attendu à, un jour, avoir ne serait-ce que l’audace de pouvoir lui poser une main dessus … Et voilà que ce soir, cette nuit, plutôt, mes bras sont enroulés autour de  lui tels ceux d’une pieuvre. Je n’ose même pas imaginer ce que peut actuellement constituer le flot de ses pensées. Ma réaction initiale étant de le relâcher immédiatement afin de tenter de minimiser l’envergure de cette incident fort fâcheux, mon étreinte autour de lui se desserre légèrement. Restant ainsi pendant un moment, j’hésite à renoncer à l’emprise que j’ai présentement sur lui au profit de ma dignité ou, inversement, à renoncer à ma dignité afin de pouvoir l’enserrer contre moi ne serait-ce que quelques instants de plus. Ce n’est que lorsque Lys se met à prononcer mon prénom que je me souviens que mes bras sont encore posés contre son torse et qu’il vaudrait mieux que je lui rende la liberté dont je viens momentanément de le priver.

    Et pourtant …

    Dans son intonation, je peux entendre le désir qu’il ressent, pour moi. Peter, embrasse moi … Peter, enserre moi … Peter, ne me lâche pas. Ou bien, il s’agit là d’inventions de ma propre imagination … Mais je préfère me faire croire qu’il s’agit bel et bien de lui qui m’appelle d’un ton implorant et que mes désirs ne s’amusent pas à déformer vicieusement le son de sa voix. En ce qui me concerne, sa voix, son odeur, son immobilité, même, m’appellent à lui. Non : tout m’appelle à lui. Comme si chacune de ses cellules souffrent elles-aussi du même manque que les miennes depuis que nous nous sommes rencontrés : le manque non compensable de l’autre. Certes, j’ai bénéficié de la chance de pouvoir être à une proximité avantageuse de lui, ces dernières semaines … Mais pas comme ça. Jamais comme ça. Les choses avaient toujours été plus simples … Plus distantes … Plus contrôlées. Que faire, dans ce cas là ? Le relâcher et risquer la possibilité de ne plus jamais pouvoir me rapprocher de lui de telle sorte … Ou … Ou bien profiter de l’instant présent, coûte que coûte, laissant mes pulsions prendre la forme qu’elles désirent prendre sans me soucier du lendemain ni des répercussions de mes actes ? Choix difficile à répercussions (potentiellement) désastreuses. C’est alors que je me mets à frissonner sous le contact inattendu de ses mains glacées. Ses doigts, timides et gelés, caressent lentement mes bras nus avec une tendresse et une douceur que je lui croyais jusqu’alors inconnue (ou plutôt, avec une tendresse et une douceur que je ne lui connaissais que dans mes fantasmes les plus proscrits). Suite au tremblement de ses phalanges contre ma peau, elle, réchauffée par mes draps et la fièvre me dominant actuellement, j’en déduis que le pauvre homme ne s’est pas encore remis de la fraicheur nocturne. C’est pour cette raison là qu’instinctivement, mes bras se resserrent autour de sa taille afin de pouvoir l’aider à se réchauffer, ne serait-ce qu’un peu. Je te protègerai, moi. Avec moi, tu n’auras plus froid.

    Son souffle saccadé parvient alors jusqu’à mes oreilles et, un instant, je me sens coupable de lui infliger ce caprice qui, pourtant, ne me ressemble pas. C’est un garçon, c’est un artiste, c’est un jeune … Bon sang, Peter, contrôle toi. Contrôle toi avant qu’il ne soit trop tard … Malheureusement pour lui et malheureusement pour moi, le contrôle n’est plus au menu du jour. Car si Lysander est tout ce que, je ne devrais logiquement pas désirer (à la fois par bon sens et par conditionnement social), il s’avère également être tout ce que j’affectionne de plus au monde. Attachant, curieux … Et surtout, différent. Il voit le monde d’une façon qui me donne envie d’aimer la vie à nouveau. Tout pourrait bien brûler sur terre dès demain matin que cela ne m’importerait pas tant que je le saurais en sécurité. Moi-même, je pourrai bien brûler que cela ne me dérangerait guère tant que lui serait sauvé. Mon premier instinct, ici et maintenant, c’est de le protéger et ce, jusqu’à ce que je n’en sois plus capable ou qu’il n’en ait plus besoin. En attendant, ce n’est pas encore le cas.

    Lorsque les mains de Lys se perdent dans mes cheveux, c’est à mon tour à moi de gémir. Oui, Lysander … Je t’en supplie … Continue, n’arrête pas. Depuis le temps que je meurs d’envie d’être en contact avec toi … Je ressens ses doigts s’enrouler autour de mes boucles avant d’y exercer une légère pression. Pour ma part, je ne peux m’empêcher de sourire, persuadé que si les lumières étaient allumées, il pourrait découvrir une honteuse trainée rosée sur chacune de mes joues. Mais les lumières ne sont pas allumées. Nous sommes plongés dans l’obscurité des plus totales, et cela me sauve autant que cela me condamne. Je suis condamné à ne pas le voir, à ne pas pouvoir l’admirer. Ses yeux, me fuyant habituellement, me sont à peine discernables sous le voile de la nuit tandis que la peur irrationnelle de le lâcher pour ensuite ne pas parvenir à retrouver l’emplacement exact de son corps me domine complètement.

    Ce n’est que lorsque Lysander se remet à m’implorer que je reprends possession de tous mes esprits. « S’il te plait. » Oui, Lysander, s’il me plait. Laisse moi t’aimer, t’embrasser, te désirer. Laisse-moi être tien, accepte de me posséder. Oui, Lysander, s’il me plait, s’il te plait, si je te plais … Accepte-moi maintenant que je fais l’effort de partager avec toi le désir qui me ronge depuis maintenant des semaines. Lentement, mon visage se baisse lentement avant de se plonger, direction sa nuque. Mes lèvres disparaissent alors dans le creux de son cou, embrassant cette fois-ci sa peau brûlante tandis que mes doigts endiablés reproduisent une chorégraphie satanique le long de ses côtes. Dansant langoureusement de part et d’autre de son corps, mes mains cherchent fiévreusement un point d’accès, une ouverture dans l’étoffe de ses vêtements et l’armure qu’il portait jusqu’alors en ma présence. Mets-toi à nu, Lysander, mets toi à nu pour moi. Laisse-moi te découvrir, sans artifices, sans vêtements, sans boucliers. Fais moi confiance comme je suis prêt à te faire confiance, moi aussi. Découvrant avec passion le délicieux goût de sa chair, mes lèvres descendent lentement vers sa gorge, embrassant tendrement chaque parcelle de peau rencontrées sur leur chemin.

    - Je t’ai tellement attendu …

    Ces quatre mots, je les lui souffle alors à l’oreille d’une voix empressée et pourtant, délicate. Je t’ai tellement attendu, je t’ai tellement aimé, j’ai tellement rêvé de toi, je t’ai tellement désiré. Tentant tant bien que mal d’ignorer les frissons bouleversants s’éprenant alors de moi, j’essaie de rester fort, calme et contrôlé alors qu’en réalité, je perds complètement mon contrôle sur tout. Moi. Lui. Notre image d’un nous. Un nous platonique. Un nous amical. Un nous dénué de la moindre réelle preuve d’affection. Tout semble m’échapper, comme si chaque baiser enflammé d’ajouté à sa peau m’ôtait une fraction importante de mon identité … Et pourtant, je m’en fiche.

    Depuis que je l’ai rencontré, je ne suis plus moi et si, parfois, je me surprends à détester cela …

    La vérité est que je ne me vois plus avancer sans lui à mes côtés. Je ne peux plus m’en cacher.

    Re: [HOT] LYSER ▶ they say i'm too old to love you ...

    Jeu 21 Aoû 2014 - 15:51
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    Lysander Foster
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    COACHELLA REVEALING


    Etait-il en train de rêver ? Etait-ce en fait le fruit de sa propre imagination, de ses propres désirs dissimulés ? Avait-il seulement espéré qu’un jour Peter ne s’extirpe de ses songes pour replonger dans les bras de Lysander ? Ce dernier ne savait plus distinguer la réalité de l’irréel. Et plus le temps passait, moins il se sentait ancré sur la terre ferme. Coachella avait disparu. Sa soirée d’anniversaire avait été balayée comme si elle n’avait jamais eue lieu ? Avait-il seulement vingt-six ans en cet instant ? Malgré son avertissement, Peter ne reculait pas. Il restait fermement enroulé autour du corps du Foster, qui ne semblait plus lui appartenir. Il n’était plus maitre de son corps, de ses membres déjà malmenés par la tendresse avide du quarantenaire. Avait-il compris combien il briguait sa proximité, combien toute cette relation n’était pas qu’une histoire professionnel et platonique ? Peut-être était-ce un nouveau tour de sa part pour se venger de son caractère de chien. Peut-être n’attendait-il que le consentement final de Lysander pour le rejeter ensuite avec un sourire perversement satisfait. Oh non, il ne voulait pas être relâché, ni rejeté. Le plus profond de sa personne hurlait en silence d’être emprisonné à jamais dans cette étreinte, que ses bras se resserrent même autour de lui jusqu’à l’en étouffer. Pourtant l’once de raison qui lui restait criait combien c’était dangereux, combien ça n’était pas lui de se comporter ainsi. Il était un chanteur, un musicien aguerri et séducteur. C’était des courbes voluptueuses et féminines qu’il convoitait. Alors pourquoi cette force masculine le rendait aussi robuste qu’une glace sous le soleil ? De ses doigts, de ses avant-bras, de ses épaules puissantes, Peter émiettait toute l’identité que Lysander s’était forgée au fil de sa vie. Il pouvait le supplier tant qu’il pouvait, s’époumoner à réclamer sa liberté, tout sonnait faux. Il lui mentait, il se mentait. Il voulait fondre contre lui, connaitre des sensations et des plaisirs qu’il s’était contenté d’imaginer et de ressentir dans le vide. Sa peau était fraiche de la nuit extérieure et pourtant lui se sentait étouffé sous les flammes qui le consumaient. Comme si Peter souhaitait un peu plus alimenter ce feu, il referma un peu plus sa prise. L’étudiant lâchait prise. Il mordait de toutes ses forces les phalanges de sa main gauche, cherchant le courage de s’échapper. Il cherchait la douleur désagréable, la honte afin de puiser la volonté de partir. Mais rien n’y faisait. Tout ce qu’il subissait là n’était qu’une tentation exquise, cette transe quand on était prêt d’une falaise. Il se sentait attiré par le vide fatal et se penchait encore et encore pour ressortir cette force surnaturelle l’attraper et l’emmener dans les tréfonds de la luxure.

    Enfin, il plongea. La chute se profilait longue et lente. Alors que ses doigts attrapaient ses cheveux, la réaction inattendue et inassouvie de Peter le frappa de plein fouet. Il aimait ça. Il n’avait aucunement l’intention de s’écarter de là. Lysander ne pouvait pas voir son visage, ne pouvait lire sur ses traits quelles étaient ses réelles intentions. Mais il pouvait les deviner. Il l’imaginait sourire, les yeux à demi-fermés. Il entendait sa respiration soumise aux mêmes perturbations. Peter n’était plus un critique, ni un professionnel du monde des arts. Il n’était plus le mec irritant de perfection qui le reprenait comme le gamin qu’il était. C’était un homme, l’incarnation suprême de tout l’appétit lascif et concupiscent que Lys lui dévouait. La dernière tentative fut un échec puisque bientôt il put sentir des lèvres se glisser dans la peau de son cou. Tous ses sens étaient en éveil, toutes ses terminaisons nerveuses affolées. Dieu que c’était bon. Etait-ce donc pour cette finalité qu’il avait tant détesté et jalousé Peter ? Ses baisers interdits, les allers et venues inquisitrices le long de ses côtes encore habillées… Il était parvenu au meilleur des enfers. Lysander expira brutalement, incapable de se retenir plus longtemps. Lui qui n’était jamais dans le contrôle, toujours dans l’expression, il avait voulu taire son attirance pour Peter. Mais c’était la goutte qui faisait déborder le vase. A l’aube de sa vingt-sixième année, il lâchait les armes. Alors que la bouche invisible descendait le long de sa pomme d’Adam proéminente, les deux mains de Lys finirent par se faufiler dans ses cheveux pour les agripper. Cette fois-ci non plus pour le repousser mais bel et bien pour l’empêcher de s’arrêter. Il prenait toujours les devants, il dominait toujours la situation. Néanmoins, les rôles étaient inversés. Comme le novice pris par surprise, comme la biche chassée, il se sentait entièrement démuni, inoffensif. C’était Peter qui avait pris possession de lui dans toute sa complexité. Il parlait, il révélait enfin qu’il avait attendu ce moment, qu’il avait attendu un Lysander dévoué à lui. Mais c’était un enfant auquel il s’adressait. Les mots restaient bloqués dans sa gorge, la vérité l’enveloppant encore de crainte et de honte. Bien sûr qu’il l’avait attendu. Il l’avait rêvé, imaginé, fantasmé, espéré. Le jeune homme se raccrocha désespérément à cette pensée. Il finit par se hisser sur les jambes de Peter, à califourchon. Cette position étrange l’électrisa au vue de la proximité qui unissait leurs deux corps. Des gouttes de sueur perlaient déjà le long de son front. Ses mains étaient moites. Comment se lâcher ? Comment lui faire comprendre que tout était réciproque, que tout était même multiplié chez Lysander ?

    Ses doigts entamèrent une descente lente, incertaine jusqu’à ce qu’ils ne se glissent dans le col du tee-shirt de Peter. Il sentait enfin sa peau nue sous la sienne, son dos sous sa paume chaude. Aussitôt un nouveau gémissement franchit le mur de ses lèvres. Ne pas réfléchir, ne pas raisonner. Et Lysander, le Lysander bavard put seulement articuler un « Encore. » tout à fait franc et spontané. Il aurait voulu caresser ses lèvres des siennes, l’embrasser pour se sentir décoller. Mais il n’osait pas, il réclamait tout et n’exigeait rien. Son bas-ventre subissait déjà les assauts du désir et son bassin esquissait de faibles mouvements qui traduisaient sa voracité. Il finit par s’emparer du bas du tee-shirt pour le remonter le long de son dos, par-dessus la tête de Peter. Il ne savait pas où tout ça le mènerait. Il n’était mentalement pas prêt. Cependant, il était prêt à lui faire comprendre, à lui avouer les raisons de son comportement abject. Lys sentit brièvement le tissu du tee-shirt qui exhalait l’odeur envoutant de Peter avant de le laisser tomber à côté de lui. « Me lâche pas. » S’il le lâchait, Lysander retomberait lourdement sur le sol, sur la terre ferme et intolérante. Peter put apercevoir un faible rayon de la lune éclairer le visage du jeune homme. La bouche entrouverte, le visage empli de détresse, les yeux criant à l’aide. Le visage de Lys disparut de nouveau dans l’ombre quand il enfouit son nez au creux de sa nuque pour espérer à son tour goûter sa peau à l’aide de baisers suaves et affamés. Ses bras entouraient ses épaules, caressaient ça et là ses omoplates tandis qu’il exprimait à nouveau sa convoitise vocalement. Le Nirvana.
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    Re: [HOT] LYSER ▶ they say i'm too old to love you ...

    Lun 1 Sep 2014 - 4:11
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    Études & fraternité/sororité : Anciennement: critique littéraire & musicale à Entertainment Today (LA), peintre amateur. Pas d'études supérieures.
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    Le rythme agité de sa respiration m'est comme addictif. Sa senteur enivrante m'empêche de pouvoir penser à autre chose ... De pouvoir désirer autre chose ... Que sa simple compagnie. Ta chaleur, ta présence, ton essence, ton être ... Lysander, Lysander ... Ne vois-tu donc pas que tu me rends fou ? Un soupire s'échappe alors d'entre mes lèvres. Évidemment qu'il ne le voit pas. Il ne voit rien. Aveuglé, aveuglé par sa fougue, par sa jeunesse et par sa fierté, il ne voit rien, trop confortable dans l'univers qu'il a choisi de se construire. Vivre dans un monde où Peter n'est que son ami, le vulgaire critique littéraire avec lequel il peut simuler une amitié dans le simple but de s'en servir comme piston pour sa future carrière professionnelle. Je suis persuadé que c'est ainsi qu'il me voit. Je suis persuadé qu'à ses yeux, tout ce que nous avons, tout ce que nous avons construit, ensemble ... Tout ce que nous partageons, actuellement, nos passions, nos conversations, et même cette chambre à Coachella ... Je suis convaincu que tout "ça", pour lui, n'est qu'un simple jeu.

    Eh bien tant pis.

    Ce soir, je n'ai plus envie de jouer.

    Ce soir, je n'ai plus envie de faire semblant.

    La mascarade, ça n'a jamais vraiment été fait pour moi, de toutes manières ... Et pourtant, c'est bien connu que je suis le roi des masques. Peter, Buzz, Nathan ... Je me plais à vivre plusieurs vies simultanément depuis maintenant bien des années. L'attente ? J'estime avoir suffisamment attendu de choses dans ma vie pour me permettre de ne plus attendre, cette fois-ci. Ma carrière. Mon mariage. Ma famille. Lui. Ce n'est qu'à présent qu'il est enfermé entre mes vigoureux bras que je comprends que c'était lui que j'attendais, tous ces mois où je ne savais que faire de mon temps libre. C'était de lui que j'avais besoin. C'était pour lui que ce temps libre existait ... Et maintenant que je l'ai, si proche de moi ... Le relâcherait serait comme renoncer à une part de moi-même, et à présent, il n'en est plus question. Non, le jeu ne me convient pas. Pire, encore, il ne pourra jamais me correspondre. Plus à présent, plus à ce stade de ma vie ... Plus à mon âge. Je ne peux plus m'offrir le luxe de m'amuser. D'errer, silencieusement, un sourire taquin au coin des lèvres sans savoir où je vais ni ce que je deviens. Je ne peux plus me laisser tomber dans le piège de l'incertitude et de l'incompréhension. Dès à présent et ce, jusqu'à la fin, il me faut une réalité. Quelque chose de tangible, quelque chose de concret ... Et pourtant, pour lui, je serai prêt à y renoncer, à ma routine, à ma monotonie et à mon confort. Pour lui ... Pour lui, j'ai bien envie de retrouver de l'incertitude si cela peut le faire rester ici, contre moi. Mais je n'ai pas envie de jouer. J'ai envie de me battre. De réclamer ce qui, à mes yeux, me revient de droit. J'ai envie de conquérir son coeur, j'ai envie de me hisser à un nouvel échelon dans son affection. Qu'enfin, le voile drapant son regard se soulève ou tombe afin de lui permettre de me voir comme je ne fais que de le supplier de me regarder depuis le début.

    Pas comme un collègue. Pas comme un outil. Pas comme un ami. Je veux qu'il me voit comme Peter. Je ne suis pas un auteur à succès, je ne suis pas un riche millionnaire ni un homme de renommée ... Plus de prétextes, plus d'artifices, plus d'illusions précautionneusement construites et élaborées par une armées d'imprésarios et de publicistes. Certes, cela ne fait de moi qu'un homme ... Mais cet homme là est prêt à tout s'il en avait l'opportunité. Au final, voilà tout ce que je recherche : une chance, une opportunité. L'autorisation de m'infiltrer dans ses songes d'une façon interdite, d'empoisonner ses pensées avec le souvenir obsédant de mon visage et l'écho interminable de ma voix. Le droit de lui infliger cette même souffrance qu'il me force à subir en silence depuis maintenant plusieurs semaines. Je trouve cela justifié, d'un certain côté : je ne lui ai jamais demandé quoi que ce soit, et pourtant, il m'a tout apporté. La joie, l'enthousiasme, l'angoisse, la rancoeur. Lysander a su faire vivre en moi des choses tellement belles, et d'autres tellement laides et tellement douloureuses ... Si douloureuses que s'il ne peut pas les comprendre, jamais ne serais-je satisfait. Moi aussi, je veux qu'il la ressente, cette jalousie puante qui me hante à chaque fois qu'il a autre chose de prévu lorsque je lui propose de l'emmener au cinéma. Moi aussi, je veux qu'il la vive, cette haine étouffante qu'il me pousse à ressentir vis-à-vis de lui lorsqu'il se lance dans un énième caprice afin de me rapatrier à lui. Moi aussi, je veux qu'il la perçoive, cette absence lancinante qui me mutile les sens à chaque fois que son rire est trop loin de mes oreilles ou que mes yeux ne parviennent pas à retrouver les siens.

    Mes lèvres parcourent avidement sa peau, fraiche, douce et pour le coup, je me moque complètement du fait que celle-ci est rendue glissante par le léger résidu de sueur s'y trouvant encore. Encore et encore, voilà que je l'embrasse, calmement. Calmement, voilà que mes lèvres découvrent avec euphorie le Lysander qui n'existait jusqu'alors que dans mes rêves. Je suis perturbé par le fait qu'il ne m'ait pas encore repoussé, m'attendant pragmatiquement à ce que cela arrive à un moment ou à un autre. En attendant, cependant, c'est avec empressement que je cherche à imprimer sur son corps les preuves des ardeurs que je ressens pour lui. L'objectif étant de le noyer sous des souvenirs de ma chair avant qu'il ne se décide à me rejeter, j'ai devant moi bon nombre de caresses et de baisers à faire pour parvenir à mes fins. Je ne m'en plains pas, cependant. Au contraire, j'en jubile d'anticipation. Lorsque je sens ses mains se cramponner aux racines de mes cheveux avec insistance, je m'enflamme. Lorsque je comprends qu'il s'apprête à altérer sa position vis-à-vis de moi, c'est d'une poigne encourageante que mes mains s'accrochent à ses hanches pour le hisser vers moi. Ressentant à présent la pression rassurante de ses jambes de chaque côté de mon buste, le désir qu'il les enroule autour de ma taille n'est pas inexistant, au contraire. Et pourtant, je ne dis rien. Au lieu de cela, voilà que mes mains se perdent, elles aussi, dans des cheveux : les siens. Mes doigts cherchent frénétiquement à exprimer le désir que je ressens pour lui d'une façon ou d'une autre tandis que mes baisers n'attendent plus pour s'écraser contre la peau du lys royal se trouvant présentement entre mes bras.

    Ses mains imbibées de sueur, glissent alors avec hésitation à l'intérieur de mon tee-shirt. Gémissant légèrement face à ce contact inattendu, ,je ne réagis cependant pas plus que cela, préférant, plutôt, me concentrer sur l'objet de mon désir se trouvant actuellement au dessus de moi. Exactement là où il aurait toujours dû se trouver. D'entre ses lèvres s'échappent alors le mot "encore" et je souris légèrement, malgré moi, parce que c'est exactement ce mot qui se répète dans mes pensées depuis mon réveil. Encore ... Laisse moi encore t'embrasser. Encore ... Laisse moi toujours continuer. Encore ... Laisse moi te posséder. Lorsqu'il se décide à mouvoir calmement son bassin, la friction provoquée contre mon corps est telle que mon intimité ne peut s'empêcher de se tendre avec insistance. Le désir que je ressens pour lui s'exprime à présent de la façon la plus flagrante qui soit ... Et pourtant, je n'y prête guère attention. Je ne me permets pas de ressentir une quelconque honte à ce sujet. Pas maintenance, pas ce soir ... Pas tant que tout entre nous est si anormalement parfait.

    Tant de fois par le passé, mon corps s'est réveillé ainsi en pensant à lui. Le matin suite aux rêves de lui effectués la nuit durant. Au téléphone, à chaque fois que sa voix aguicheuse parvenait à mes oreilles et que l'absence d'une image directe de lui me permettait de l'imaginer à mon aisance. Sous la douche, lorsque, systématiquement, l'envie qu'il soit là pour la partager avec moi me frappait de plein fouet. Lorsque j'ai rencontré Lysander pour la première fois, je n'avais pas compris qu'il ferait renaitre en moi tant de choses ... L'enthousiasme, la passion, la rage, la curiosité. Lorsque progressivement, ces émotions étaient revenues à moi, ceci dit, je ne m'étais pas préparé à l'éventualité qu'il puisse également stimuler mon désir. Maintenant, je ne parviens pas à envisager la possibilité de désirer, un jour, autre chose que lui. C'est alors que je sens le tissus de mon tee-shirt glisser lentement contre mon corps avant de se soulever entièrement en atteignant le niveau de mon cou. L'aidant furtivement à me débarrasser du vêtement encombrant, un frisson s'éprend de moi lorsqu'il me réclame de ne jamais le lâcher. C'est avec difficulté que mes cordes vocales s'étirent afin d'énoncer les paroles suivantes :

    - J'en serais incapable.

    Un aveu, incroyablement simple et pourtant, cruellement sincère. Je suis tellement ému par la tournure actuelle de la situation que la stupeur, l'excitation et l'incompréhension amassées en moi toutes ces dernières semaines à son intention pourraient très bien me faire larmoyer. Me retenant de justesse, une larme s'échappe malgré tout de ma garde avec fourberie. Luisant victorieusement sous les rayons purs de la lune, celle-ci hésite un instant avant de se laisser couler le long de ma joue gauche, lentement. Priant intérieurement que Lys ne voie rien de ce ridicule spectacle, mes bras enlaçant alors sa taille se resserrent avec insistance tandis que je soupire lorsque ses lèvres embrassent tendrement mon cou.

    - Oh Lys ...

    C'est alors que je perds entièrement tout contrôle de moi même.

    Mes mains remontent sans que je ne puisse les en empêcher.

    Impatiemment, un soupir glisse vers l'extérieur tandis que mes mains escaladent avec douceur les parois de son crâne.



    C'est alors que je tire lentement sa tête vers l'arrière.

    Plongeant mon regard dans le sien, je cède à mon nouveau caprice malgré la peur abrutissante qui commence à naitre en moi : la peur de briser ce moment et ainsi, de le perdre à tout jamais.

    Et pourtant, je me lance. Tel un cascadeur sans parachute, je saute du vaisseau sans savoir si je vais atterrir à l'eau ou empalé par les branches d'un arbre. J'avance mon visage de ses traits fins, mon nez caressant l'extrémité du sien de façon répétitive. Une fois, deux fois, trois fois ... Ma respiration bruyante et saccadée accompagne mes mouvements. Puis, sans réfléchir ... Voilà que je plonge. Que je rapproche son visage du mien afin de pouvoir plaquer mes lèvres contre les siennes. Voilà que je scelle mon destin et, avec, une partie du sien. Voilà que je l'embrasse comme seuls les amants le feraient. Voilà que l'expression de tout ce que je peux bien ressentir à son égard prend une forme irréversible et plus qu'explicite.

    À la fois rongé par la terreur et emporté par l'adrénaline, des tremblements s'éprennent subitement de moi, et pourtant, je tiens bon. Mes mains lâchant progressivement son visage afin de glisser le long de son dos pour ensuite s'accrocher à ses hanches, la pression de son corps au dessus du mien m'emprisonne dans une position légèrement douloureuse ... Mais également incommensurablement délicieuse.

    Re: [HOT] LYSER ▶ they say i'm too old to love you ...

    Dim 7 Sep 2014 - 22:55
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    COACHELLA REVEALING


    Lysander avait passé des nuits entières, de longues heures à s’imaginer dans la situation qu’il était en train de vivre. Il avait fermé les yeux des moments durant dans l’espoir de voir se dessiner la silhouette de Peter dans un autre contexte que ceux qu’ils avaient partagés. Mais rien n’avait été comparable à maintenant. Rien n’atteignait le dixième de ce qu’il pouvait observer de sa propre vision. C’était comme espérer une voiture modeste et trouver devant chez soi une limousine, comme de grimper sur les montagnes russes alors qu’on s’attendait à la promenade de santé. Peter était au-delà de ses attentes, au-delà de ses croyances. Il affirmait ce qu’il avait cru inexistant, il démontrait ce qu’il pensait invisible. C’était inattendu, inespéré, incroyable, inimaginable. C’était la première prise de drogue après un sevrage compliqué, la liberté après la mise en cage. Enfin, il pouvait exprimer et relâcher ce qu’il avait enfoui avec tant d’énergie et de désespoir. Mais Peter n’en serait que l’unique interlocuteur. Il n’oserait jamais conter ça à qui que ce soit, trahir la confiance qu’il avait gagnée. Pendant des années, il avait hurlé une identité qui n’était pas la sienne, une image illusoire et idéale qu’il s’était forgée. Face à Peter, il était dénudé. Son arrogance, son exubérance, son égo surdimensionné avait été chassé d’un être qui les avait orgueilleusement accueillis pour mieux se protéger. Il était totalement nu, sous le jugement d’un homme. Il caressait humblement sa peau tannée de quadragénaire, murmurait des paroles modestes et craintives. Parce qu’il craignait qu’il n’ouvre les yeux sur l’horreur qu’il était, qu’il ne lui plaise pas tel qu’il était avec ses failles béantes et ses défauts irréparables. C’était comme lorsque Dorian Gray avait découvert son tableau noirci avec dégoût. Désormais il ne serait plus capable de s’admirer dans le miroir sans ressentir de la honte. Il ne se sentait fort qu’à travers l’azur de Peter tout comme il ne se sentait courageux qu’à travers le reflet de son frère. Lys refusait l’aube, rejetait le lendemain. Il aurait voulu découvrir les aiguilles d’une horloge se figer, l’heure numérique des cellulaires se glacer et ne plus jamais avancer. S’il devait se taire pour ne pas gâter ce moment, s’il devait faire taire toutes les remontrances et les doutes qui s’emparaient de lui, il le faisait pour le bien de Peter. Il lui offrait également la possibilité de s’ouvrir, de formuler clairement la haine ou le désir qu’il ressentait à son égard. Puisque ces deux sentiments étaient antagonistes, Lys les avait automatiquement associés à sa relation avec le critique littéraire. Puisqu’il avait depuis le début éprouvé une soif de sa stature et de son corps expérimenté, il avait également admis la haine et la jalousie qui allaient de paire. Il ne se sentait pas la bravoure de le désirer sans le regretter, de le vouloir près de lui sans le rejeter par la suite. Cette relation avait toujours été ponctuée d’oppositions et de paradoxes et cette nuit, à 26 ans, Lysander comprenait qu’il n’avait été que son propre adversaire.

    Tandis que ses mains pressées se débarrassaient avec une lenteur exagérée de son tee-shirt, l’étudiant l’implorait de ne pas quitter ses bras. Il n’était pas suffisamment stable pour affronter seul la réalité et le réconfort d’une musculature mature était salvateur. Peter lui répondit qu’il en serait incapable et la déception rongea légèrement la félicité de son intérieur. Il n’avait pas affirmé qu’il ne voulait pas mais bel et bien l’incapacité physique à le faire. Peut-être combattait-il lui-même cette pulsion, peut-être souhaitait-il lui rendre sa liberté sans en puiser la volonté. Non, Lys refusait de croire ça. Il voulait espérer que la réciprocité était parfaite. Ses sentiments miroiteraient les siens à la perfection dans une intensité presque gémellaire. Il réclamait tout autant sinon plus que ce qu’il daignait donner. Et malheureusement ce besoin de recevoir n’avait jamais été aussi dévorant. Ses lèvres essayaient de traduire l’intraduisible et lorsque les bras de Peter se resserraient autour de sa taille jusqu’à l’étouffer, elles n’en devinrent que plus passionnées. Il ne serait jamais rassasié d’une telle saveur. Il avait envie de s’ne repaître jusqu’à l’épuisement et quand la voix de Peter prononça son nom, il réprima une envie violente de le mordre. Lui faire connaitre la douleur qu’il ressentait tout au fond de lui. Lui faire du mal pour pouvoir mieux le guérir. Il voulait être le responsable de tous ses maux comme ses bonheurs. C’était ça avec Lys : tout dans la possessivité, l’exclusivité. Il sentit de nouveau ses doigts se perdre dans ses cheveux et alors il s’autorisa un sourire. Ses lèvres illuminèrent son visage tandis que son incisive mordillait la pauvre inférieure. C’était différent qu’avec une femme. Meilleur il ne saurait le dire mais de toute manière tout était meilleur avec Peter. Peter, better, la plus douce et véridique des rimes. Il s’était à moitié perdu dans de nouvelles élucubrations musicales, à la recherche des mots exacts. Il ne put se préparer à ce que la bouche tant admirée ne s’éprenne de la sienne. Il manqua une inspiration, retint son expiration. Ses doigts s’étaient enfoncés dans ses épaules avant qu’il ne se sente décoller. Propulsé au plus loin. Au-delà de l’ivresse, de la folie, de l’inconcevable. Aussitôt, sa langue se lança à l’exploration de la sienne. Il se plongea dans ce baiser tant il s’était tant de fois retenu. Il en avait le souffle coupé, l’esprit étourdi. Comme le signal de départ, Lys se montra plus demandeur, plus avide. Sa peau sous ses paumes ne suffisait pas. Il voulait sa peau contre la sienne, ses muscles à la rencontre des siens. Il l’embrassait encore quand il déboutonna fébrilement sa propre chemise, devant s’y reprendre à deux fois pour retirer un seul bouton. Il la retira, tremblant, pour qu’elle aille rejoindre le reste. Il n’avait toujours pas quitté ses lèvres quand il se saisit de ses mains pour les inviter à refaire le chemin qu’elles avaient entrepris plus tôt. Il les obligea à glisser le long de ses côtes, il les conduisit nerveusement jusqu’à son buste, sur son torse. Il les poussa à acheminer ses abdominaux pour atterrir encore sur ses hanches. Comment lui faire comprendre que tout ça était à lui ? Sous les gestes qu’il initiait lui-même, il poussa un nouveau gémissement. C’était à Peter de prendre les rênes. Il le laissa libre tout en reculant à contre cœur son visage. Essoufflé, il prit une pause pour l’admirer. L’activité à laquelle il s’était livré en secret pendant le sommeil de Peter, quelque chose dont il ne se lasserait pas.

    Ses yeux plongèrent dans son océan et il n’osa pas détourner le regard. Il ne détourna pas le regard alors qu’il frôla du bout des doigts le pantalon de Peter. Juste sous l’élastique là où rien ne lui appartenait. Ce bref contact l’électrisa, lui donna le goût de la prohibition tout comme l’appréhension. Sentir l’effet qu’il avait pu lui faire l’enveloppait d’une chaleur enivrante. La lueur qui brilla dans son regard laissait entendre que Peter appréciait ça mais Lys se sentait ridiculement inoffensif. Comme s’il s’était brûlé, il stoppa tout aussi net, laissant ses bras retomber le long de son corps. Ouais, il pouvait bien crever demain, il s’en moquait. Du moment qu'il l'avait lui.
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    Délicatesse. Douceur. Tendresse. Chaleur. J'ai envie qu'il le ressente. J'ai envie qu'il les ressente. Ces sensations, ces si fortes sensations qui se battent en mon for intérieur depuis maintenant bien trop longtemps. Ces fameuses sensations que je n'ai que trop peu l'habitude de savoir gérer. J'aimerais pouvoir les partager avec lui, comme si le contact initié entre nos deux corps me permettrait miraculeusement de lui offrir une fenêtre sur mon âme et mes pensées. J'aimerais qu'il puisse voir de lui même tout ce qui se passe dans mon crâne à moi ... Parce que je ne pense pas être capable de le lui expliquer. L'on pourrait croire que mes neuf années d'expérience en tant qu'écrivain m'auraient au moins appris à savoir m'exprimer correctement et exprimer avec précision tout ce que je pourrais bien avoir envie d'extérioriser ... Et pourtant, malgré les heures passées à taper sur une machine, derrière un écran ; malgré les innombrables migraines attrapées au cours de relectures appliquées, je ne sais toujours pas comment faire part de mon ressenti à une tierce personne. Demandez le à Debbie, elle pourra vous le confirmer : lorsque j'avais essayé de lui avouer qu'elle me plaisait, la première fois, la seule chose qu'elle avait compris, c'était que je ne voulais pas aller danser avec elle. Je comprends mieux pourquoi mon agent insistait systématiquement pour m'accompagner aux interviews, à présent : je suis socialement handicapé. Mon étreinte autour de sa taille est vigoureuse. Je ne veux pas te perdre. Mordant lentement ma lèvre inférieure, je soupire légèrement, les yeux fermés, tentant de supprimer ce frisson désagréable qui me parcoure actuellement le corps. J'ai l'impression qu'une étincelle se promène dans mon corps, attaquant chacun de mes muscles de façon à ce qu'ils se crispent tous, un à un. Mes bras n'échappent pas à ce malheureux sortilège, enlaçant Lysander avec davantage de force et d'intensité que je l'aurais souhaité. J'ai peur.
    De quoi ? Peur de lui ... Peur de moi. Peur de lui et peur de moi. Je suis terrifié de tout ce que nous pouvons individuellement infliger à l'autre, qu'il s'agisse de choses positives ou négatives. Je suis terrifié à l'idée de lui faire du mal ... Mais également terrifié parce que je sais qu'il m'en fera, également. Toxiques. L'un envers l'autre, nous sommes comme toxiques. Et pourtant ... De mon côté, tout du moins ... Terriblement addictifs. Je ne peux pas me résoudre à vivre un jour sans sa présence à mes côtés, qu'elle soit physique ou spirituelle. Mais sa présence, en contrepartie, me met hors de moi. Elle me rend entièrement dingue. Vivre ainsi confiné, à ses côtés, a été la plus douce des tortures, la plus insupportable des joies, ces derniers jours. Comme si l'on enfermait un drogué dans la même sale que des stupéfiants de la plus haute qualité possible sans pour autant qu'il ne soit capable de poser ne serait-ce qu'un doigt sur l'objet de sa convoitise. Ne pas pouvoir caresser ces belles boucles brunes pendant tout ce temps avait été insupportable. Ne pas pouvoir sentir la chaleur de cette peau jeune et douce contre la paume de ma main avait été insupportable. Ne pas pouvoir plonger mon regard dans ces belles iris azurées sans craindre que je ne sois démasqué avait été insupportable. Je suis un naufragé, et tout ce que je demande, moi, c'est que l'on vienne me sauver. Que tu viennes me sauver ... J'avais été jeune, j'avais été ambitieux, moi aussi. Il fut un temps, j'avais même été célèbre, trainant derrière moi un brillant début de carrière et avec celui-ci, un avenir des plus prometteurs. Mais quelque part dans la chronologie des évènements, je m'étais perdu. Ou plutôt, petit à petit, j'avais perdu toutes les parties de moi. Cela avait commencé avec mon travail, mon oeuvre, tout simplement. On m'avait dérobé de mon imagination, et passé ce jour là, je n'étais plus qu'un reflet de celui que j'étais auparavant - car un homme qui ne peut plus créer est un homme qui ne peut plus rêver, vivre, aimer ... Après mon oeuvre, j'ai perdu ma carrière. Celle-ci, j'ai dû me résoudre à la sacrifier, non pas par stratégie mais dans le simple et unique but de sauver ma dignité. Si seulement j'avais su ... Mais je ne pouvais pas le savoir. Et ainsi, après avoir perdu
    goût à ma passion, après avoir perdu goût à tout et après m'être résolu à ne plus être l'homme que je m'étais autrefois promis d'être ... J'ai également perdu la femme que j'aimais et, avec elle, tout semblant de dignité qu'il me restait. C'était il y a deux ans, et depuis, je n'étais plus rien. Rien de plus qu'une coquille vide, en tous les cas.Puis, il était arrivé ... Et une flamme s'était ravivée. Allez savoir comment, allez savoir pourquoi, ça n'a pas tant d'importance que cela, au final. Ce qui compte, ceci étant dit ... Ce qui compte réellement, si vous voulez mon avis ... Ce qui compte, c'est que nos chemins se sont croisés. C'est ainsi que j'ai commencé à me retrouver. Et pourtant, je me sens toujours aussi perdu. Je patauge dans un territoire qui m'est inconnu, marchant sur des coquilles d'oeufs, des champs de mines, vivant systématiquement dans la crainte que je me retrouverai un jour à faire un faux pas de trop ; que ce sera moi, un beau jour, qui enverra tout valser du côté de l'échec et que, passé ce cap, il n'y aurait décidément plus aucune autre issue, aucune autre possibilité de salut. Nombreuses sont les personnes désireuses d'obtenir une seconde chance ; rares sont celles qui l'obtiennent réellement, un jour ... Plus rares, encore, sont celles qui laissent cette même seconde chance filer entre leurs doigts et autant dire tout de suite qu'une fois ceci arrivé, il est presque impossible d'en obtenir une troisième. Alors pourquoi suis-je persuadé que je vais la perdre, moi, cette seconde chance ? Pourquoi est-ce que je sens au plus profond de mon être que tout ce qu'il se passe, ici et maintenant, en plus de ne pas être normal, naturel et prédestiné, se terminera de façon désastreuse ? Assez ! Plus de questions, plus de doutes, plus de craintes, plus d'interrogations. Plus de rien, plus d'idioties. Lysander est ici, Lysander est à moi. Lysander est entre mes bras et si je me retrouvais à laisser filer cette opportunité, je pourrais réellement me faire décerner le titre du meilleur des cons. Alors j'arrête de réfléchir. J'arrête de penser et, plutôt que de perdre mon temps avec cela, voilà que je me mets à l'embrasser. Au moment même où mes lèvres frôlent les siennes, c'est d'une sensation nouvelle que je me sens envahi. Il s'agit à la fois d'une joie inexprimable ... Mais également d'une inquiétude sans égale. Maintenant, il est impossible de revenir en arrière ... Et je ne sais pas pourquoi, mais j'ai la mauvaise impression que je viens de faire une grossière erreur. Secouant légèrement ma tête de gauche à droite, j'ignore effrontément mes inquiétudes, cherchant avant tout à profiter du moment présent. C'est trop tard, après tout, c'est trop tard pour revenir en arrière ... Tout est trop tard, autant sombrer dans le vice jusqu'au bout. Soit.
    Je me laisserai sombrer ... Mais égoïstement, je me promets que si je tombe, il tombera avec moi. Liés. Nous sommes à présent liés et je suis presque rassuré de savoir que je l'entraînerai avec moi dans ma chute jusqu'au fond du gouffre. Et voilà que la rancoeur, l'amertume et la perversion en moi disparaît. Complètement, sans préavis. Sans laisser de traces. Voilà qu'à présent, un sentiment d'euphorie s'éprend de moi ...   Le bonheur pur et indéniable de la jouissance même. Voilà qu'à présent, je peux le sentir contre moi.

    Lui.
    Son odeur.
    Lui.
    Sa douceur.
    Lui ...

    Oh, lui ...

    Bouleversé, je sens des frissons prendre le contrôle de mes membres, uns à uns. Je sens cette énergie, cette passion brute, intense, ravageuse même émaner de moi. Mes doigts dansent une valse hésitante, leur chorégraphie dictée par leurs tremblements virulents. C'est comme si ma langue avait heurtée du métal incandescent - si brûlant au toucher que mon premier instinct serait de me détourner, de me défiler. De me détacher de lui.

    Et pourtant, je tiens bon.

    Malgré tout, mes mains continuent de glisser. De haut en bas, sur toute l'étendue de ses côtes, voilà que le désir d'abandonner la peinture au profit de la sculpture me frappe subitement : ces côtes, si finement tracées, me semblent divines au toucher et je suis persuadé qu'en statue, elles donneraient un résultat d'une sublime beauté. Lysander ôte alors fougueusement sa chemise et je le laisse faire en silence, bien que le désir ardent de quitter ses lèvres afin de goûter à la tendresse de sa chaire m'est entièrement intolérable. Au lieu de cela, nos lèvres ne se quittent pas. Elles sont bien, ensemble, confortablement logées l'une contre l'autre. Écrasées telles deux meilleures amies, elles se chuchotent tous leurs secrets tandis que ses mains glacées viennent attraper les miennes à nouveau pour les apposer contre son buste dénudé. Frissonnant à nouveau, le plaisir que je prends en vivant ce simple moment m'est entièrement exquis - et lorsque je l'entends gémir une énième fois, le peu de contrôle qu'il me restait sur ce corps animal, bestial, même ... Le peu de contrôle que je m'efforçais de garder sur moi même, mes songes, mes pulsions, mes pensées ... Ce contrôle ci, je le perds entièrement. Je ne peux pas, je ne peux plus, je ne peux plus reculer.

    Mon coeur bat à deux cent à l'heure. Mon sang, lui, se glace dans mes veines ... Et pourtant, le rythme auquel il coule ne semble que s'accélérer. Plus vite, plus vite, fluide, glisse, glisse, encore plus vite. Les battements violents des valves forcent les globules à s'infiltrer dans les veines à une allure accélérée et voilà que je mets lentement à soupirer, moi aussi.

    Puis, sans préavis, un incident survient.
    À ce moment même où Lysander libère mon visage de son emprise ensorcelante, voilà que mon corps oublie entièrement de se comporter de manière civilisée.
    À ce moment même où ses doigts, vils tentateurs, s'amusent malicieusement à inviter mon coq à se réveiller.
    Lentement, je les sens glisser, ces petites salopes, avec une grace et une élégance presque insolentes.
    Elles descendent doucement le long de ma cuisse, de façon rapide, mouvementée ... Et pourtant, timide ... Et légère, si légère ... Plus légère encore qu'un voile des plus discrets.
    Le torrent violent de mon sang déferle dans mes veines sans grande résistance.
    Lentement, ma tour s'érige, je la sens se dresser avec prudence.
    Friction, tension, compression, en prison ... Mon animal reste enfermé par l'étroitesse de mon pantalon.

    C'est alors que ses doigts survolent ce fier vagabond avec innocence et chasteté.

    Une rapide pression. Une brève impulsion. Une forte sensation.

    Mes yeux s'écarquillent tandis que je souffle lentement.

    C'est maintenant, c'est maintenant, ça arrive, c'est ...

    Je n'arrive pas à y croire.

    Ses bras retombent, les miens se dressent. Sans même réfléchir, voilà que je le pousse ... Et ensemble, nous tombons vers notre éternelle damnation.

    Sa tête tombe, lentement, lentement, trop lentement, portée par cette main, à mon corps rattachée.
    Mon buste avance, lentement, menaçant ; cherchant par tous moyens à le garder prisonnier.
    Écrasé sous le poids de ma carcasse, faible, docile, tendre, impuissant, je le sens frémir, son corps ne cessant de gigoter.
    La lune éclaire ses iris, malicieuses et enjouées.

    Je ne respire plus ; je ne réfléchis plus. Je ne suis plus qu'instinct dans ce monde passionné.

    À nouveau j'avance, l'écrasant de plus près.
    Mes lèvres s'appliquent contre les siennes afin que je puisse à nouveau l'embrasser.

    Spoiler :

    Re: [HOT] LYSER ▶ they say i'm too old to love you ...

    Ven 21 Nov 2014 - 22:42
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    COACHELLA REVEALING


    Lors de son anniversaire, sa tête avait tourné. Lysander ne comptait plus les fois où il s’était laissé aller au rythme de la musique, où il avait tourné sur lui-même un verre à la main pour profiter pleinement de l’ivresse de cette nouvelle année. Il avait souri, il avait tellement ri, la silhouette de son frère à ses côtés. Il remerciait Coachella pour cet unique bénéfice : l’avoir rapproché de son jumeau à nouveau. Il ne l’avait pas quitté de la nuit, avait ressenti cette complicité qui les unissait à nouveau. Et lors de cet adieu d’une nuit, lorsqu’ils s’étaient promis de se retrouver le lendemain pour se moquer mutuellement de leur gueule de bois, le cadet n’avait pas imaginé tout ce qui se passerait dans l’espace de ces quelques heures furtives. Jamais il ne raconterait ça, jamais les images ne dépasseraient le seuil de sa mémoire. Elles demeuraient à jamais gravées dans la honte et la douleur tout comme elles inspiraient la sensualité et la révélation. Dès demain, il redeviendrait le Lys que tout le monde connaissait. L’arrogant, le capricieux, l’ambitieux et surtout l’hétérosexuel. Parce qu’il l’avait toujours été n’est-ce pas ? Parce que le mirage qui se produisait devant lui n’était que l’œuvre d’un égarement spirituel, d’un épuisement que provoquait la relation tumultueuse qu’il entretenait avec Peter. Il avait tant de fois voulu le frapper, tant de fois il l’avait haï. Et il était persuadé que cette manifestation physique et lascive n’était que l’expression de tous les sentiments puissants et ignobles qui lui étaient dédiés. Il embrassait Peter à perdre haleine, il se délectait de cette saveur si masculine, si mature. Tout ce qu’il n’avait jamais été au fond... Cette figure d’autorité, cette silhouette d’homme avec de l’expérience. Lui avait-il de l’expérience dans le domaine que Lys avait abordé avec ivresse et folie ? Etait-il le premier à tomber dans ce piège aussi sale, aussi malsain ? C’était bien des questions qu’il ne se posait pas pour l’heure et qui aurait bien l’occasion de le hanter par la suite. Ses doigts avaient frôlé cette virilité qui lui semblait si différente, si assumée là où il tentait de minimiser la sienne, l’effet dingue que provoquait le corps de Peter contre le sien. Il lui semblait sentir le sang qui coulait dans ce membre désiré, le désir qui tambourinait contre la pulpe de ses doigts. Il voulait s’en emparer à pleines mains, faire comme il avait l’habitude de faire. Lys avait toujours été l’initiateur, le dominateur, celui qui recevait le plaisir à travers celui qu’il procurait. Il avait toujours insisté sur les promesses oniriques, les tableaux artistiques que les scènes d’amour pouvaient façonner. Il avait l’habitude de toujours se trouver beau dans ces efforts suaves tout autant qu’il admirait le corps de sa partenaire. Là l’admiration était la même, amplifiée, multipliée et à la fois tant retenue. Il ne parvenait à saisir l’occasion, à se lancer sans craindre le rejet de l’homme en face de lui. Alors que ses mains retrouvaient les draps moites de l’atmosphère lourde qui régnait, il lançait un appel silencieux. Qu’il s’occupe de lui. Qu’il ne soit finalement que l’objet, à la merci de l’égoïsme de Peter. Qu’il soit égoïste, qu’il prenne ce qu’il avait envie de prendre et alors Lys décollerait vers d’autres cieux.

    Son corps bascula vers les profondeurs de l’intimité. Il se sentit poussé en arrière, happé par ces fameux draps avides de silhouettes entremêlées. Plus que jamais, Lys était frêle, innocent, désespéré. Dans la lueur nocturne, il entrapercevait ses muscles se raidir, son torse heurter le sien. Encore plus. Plus encore. Puis les prunelles du quarantenaire, ses perles azurées qui respiraient le bien-être et la concupiscence. Il n’avait pas peur, lui. Il était le maitre. Lys voulait lui arracher le cerveau, enlever toute trace de raison dans la tête de l’homme pour qu’enfin il ne se révèle enfin au-delà des règles de conduite, de la politesse et de son professionnalisme écrasant. Enfin il sourit à nouveau lorsque ses lèvres retrouvèrent les siennes. Un peu plus assuré, il le goûtait à nouveau, une main perchée dans ses cheveux courts. Fallait-il se contenter de ça ? Son corps réclamait davantage tout autant qu’il se sentait déjà trop surmené. Il était déjà allé trop loin, avait déjà trop abandonné. Son bas-ventre sollicitait les flammes, appelait le tisonnier qui alimentait ce feu. Lys voulait hurler dans cette pièce, lui hurler dessus pour la torture qu’il lui infligeait. Son autre bras vint entourer sa nuque, l’attirant brutalement pour que leurs deux corps se touchent. Tout aussi brutalement des frottements stratégiques vinrent envahir son échine de frissons délicieux. « Encore... » Articula-t-il à travers ce baiser, son esprit ambassadeur de ces mots. Il ramena légèrement ses genoux pour permettre à Peter d’être encore plus contre lui. C’était si bon, différent. Il taisait les ordres qu’il voulait lui donner, tout ce qu’il exigeait de lui. Le baiser se termina, laissant l’occasion à Lys de respirer. Il bascula sa tête en arrière qui tombait au bout du lit, dans le vide. Ses yeux se fermèrent aussitôt pour accueillir cette sensation d’étourdissement. L’étourdissement il l’invitait davantage quand il incita les épaules de Peter à descendre, ses lèvres de son bourreau glissant jusqu’à son torse imberbe. Un souffle exhalé fut la supplique qui donna l’autorisation. Inconsciemment une main descendit jusqu’à son propre pantalon dans une caresse brève et solitaire qu’il se permit par-dessus le tissu dans l’espoir d’apaiser son désir. Mais ce fut pire. Comprenait-il à quel point il avait mal par sa faute ? Vengeur, il remplaça alors sa main par celle de Peter dont il avait serré le poignet pour le mener jusqu’à sa destination. Ses ongles s’enfoncèrent dans son épaule. Mène la danse, Peter, j’en suis incapable. Ses yeux s’ouvrirent soudainement dans la nuit, fixant un point invisible dans l’envers du monde que lui offrait cette nuit Peter.
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    Mar 6 Jan 2015 - 4:13
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    Études & fraternité/sororité : Anciennement: critique littéraire & musicale à Entertainment Today (LA), peintre amateur. Pas d'études supérieures.
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    Re: [HOT] LYSER ▶ they say i'm too old to love you ...

    Lun 12 Jan 2015 - 22:22
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    Re: [HOT] LYSER ▶ they say i'm too old to love you ...

    Mar 13 Jan 2015 - 0:46
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    Re: [HOT] LYSER ▶ they say i'm too old to love you ...

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