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    I will follow you into the dark [Yannick]

    Lun 20 Juil 2015 - 1:25
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    Chloé Beauchamps
    Chloé Beauchamps
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    Métier/occupation : Agence de Mannequin / Comédienne
    Études & fraternité/sororité : Littérature Anglaise
    Résidence : Coloc avec Adélaïde & Andreas
    « On ne peut pas rattraper les erreurs du passé, car l’avenir y est irrémédiablement lié. La nostalgie emplit alors notre raison, sans que la réalité ne nous accorde cette permission si ardemment désirée de réparer des scènes n’ayant jamais dû exister.  Vestige sans importance,  réminiscences affolées d’un univers qui se déchire de par ses confusions. Méandres invisibles qui marquent à jamais l’esprit, comme un vil rappel à l’inévitable.
    La chair n’oublie pas, elle ne fait qu’effacer les marques pour que d’autres y laissent leurs empreintes. »



    Ça sent la marijuana à plein nez, et sans doute le cuir des sièges empestait-il déjà de la sorte il y a longtemps. Il doit être deux heures du matin, la nuit est encore noire, la musique encore tonitruante, les visages encore séduisants. Je pressens les crissements hystériques des pneus contre le bitume. Il tire sur le levier de vitesse, je dodeline, il le tourne, le pousse, se crispe sur le volant, le tacot oscille.

    Le Devilish Temptations,
    Un nom dont l’écho hypnotise,
    Électrisant les sens,
    Concupiscence.

    Étouffante chaleur qui m’éprends, bouclant mes cheveux, ankylosant les bulles de Co2. Je familiarise ma respiration avec ce lieu bondé, partageant mon oxygène avec cette foule de dégénérés. Je m’essouffle et je ris à gorge déployée. J’aime les mouvements inutiles des corps qui dansent et les sourires qu’ils affichent en pleine transe. Ils brandissent leurs âges comme unique arme et cette juvénilité met le monde à leurs pieds. Ensemble, nous sommes à l’image d’une veine qui se gonfle et se contracte. Une chair qui frémit, qui palpite. Mais ce soir, je ne suis pas venue pour ça. Ce soir, je suis venue récupérer mon sac, égarée la veille. Que l'aube me vienne en aide. Diluée en milliers de filaments.

    « Le propriétaire vous dîtes ? Une moustache et une redingote ? Non sérieux, c'est encore autorisé de porter ça ? C'est une plaisanterie ? Il n'a pas de bureau, je dois le trouver ? Oh oui, pardon de m’énerver, il faut avouer que je ne m'attendais pas à me retrouver dans une foutue chasse au trésor vous voyez ?! »

    Les syllabes fendent l'air, lacérant ma patience. J'esquive le bar, je toise la boîte. Je cherche quelques habits démodés pour m'y accrocher. Je songe un instant à me racheter un sac. Un sentiment m’étrangle, m’assèche, m’abolit. Je remarque ce jeune homme qui se distingue par sa beauté, sa prestance, son charisme. Il est celui qui capture l'aurore, enivre les regards.

    Divinité insaisissable.
    Qui jamais ne se fane.
    Impérissable.

    Il est celui qu'il me faut dans cette quête qui commence à m'exaspérer et sans lui laisser réellement le choix, j'attrape doucement son bras, lui susurrant tout bas.

    « Ça va te paraître bizarre, mais si tu m'aides à retrouver le proprio de l'établissement, je paye ma tournée. Et même celle de ta semaine. T'es partant ?   »

    Et l'étincelle s'exalte.
    Fiévreuse.


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    Re: I will follow you into the dark [Yannick]

    Lun 20 Juil 2015 - 1:52
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    Yannick B. Hobbs
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    Avertissements contenu : Mort/décès (Tsunami), drogues, alcool, divorce, bataille pour la garde parentale, infidélité, relation toxique, grossesse.
    Orientation & situation : Marié avec October S. Tyler, qu'il trompe à droite et à gauche (et même au milieu), notamment avec Bailey G. Prescott.
    Métier/occupation : (Toujours) assistant au rédacteur en chef du L.A. Times (Reed Gallagher)
    Études & fraternité/sororité : Diplômes: Bachelor en journalisme (majeure), bachelor en histoire (mineure). Ancien Delta Thêta.
    Résidence : Cohabitation avec sa femme, October.
    Il y a des choses qui ne changent jamais. Le désir de plaire, celui de séduire, de charmer, de baiser. L'envie de ressentir la chair contre ta chair, des lèvres contre tes lèvres. Celle de sentir une main glisser le long de ton torse, caressant, embrassant tes pectoraux avec une langueur déconcertante. Il y a des choses qui ne changent jamais. Malgré le désir de mûrir, de changer, l'on n'oublie jamais complètement ses racines, on n'abandonne jamais complètement qui et celui qu'on est.

    Mes pas fiers et insistants avancent dans cette boîte de nuit pour laquelle j'avais presque été sculpté à la naissance. Diabolique. Démoniaque. Exquise. Putain, c'est le nirvana, ici. Le paradis. Mon univers à moi. Plus Satanique que Satan lui même. Plus fou et ensorcelé que les plus archaïques des grimoires. Il y a de la vie, ici. Il y a des filles, ici. Des garçons, aussi. Et du danger... Le danger qui guette, qui rode. Le danger partout. Puis, il y a moi. J'ai de la vie, je suis un garçon. Le danger, c'est moi. Moi qui l'ai inventé, moi qui l'ai emmené... Moi qui le propage et le répand, tel le venin d'un serpent. Il y a la vie, ici. Il y a les filles, les garçons. Il y a le danger, ce moi qui descend, allègrement, son troisième shot de la soirée. J'ai reçu ma paie, y'a pas longtemps. Mes factures d'eau ont baissé considérablement lorsque je me suis mis à prendre des douches à l'eau froide, exclusivement. La chaudière est probablement jalouse de l'ignorance que je lui ai prêtée mais je préfère mon alcool, bien plus réchauffant, à l'électricité, elle, uniquement passagère et fuyante.

    Le sourire séducteur est sur mes lèvres, comme à chaque fois. Charlie est chez sa mère, ma maison est libre, libre de cris, libre de pleurs, libre de cette petite fille charmante, adorable, mais tellement, tellement encombrante... L'appartement est pour moi et je peux en faire ce que je veux. Ramener qui je veux. Coucher où je veux. Ces dernières semaines au boulot ont été folles. Incroyables. Incroyablement ennuyantes, stressantes, fatigantes, exténuantes. Je n'ai plus envie d'y penser, plus envie d'en parler. Ce soir, je veux oublier. M'oublier sous une véritable cascade de baisers. Peut être qu'un threesome serait plus adapté. Possibilité à prendre en compte; possibilité à envisager. Je veux des yeux sur moi. Je veux me sentir grandiose, adulé. Je n'en mérite pas moins, je crois. Surtout pas avec le boulot de merde que j'ai...

    Cette main m'appelle lorsqu'elle s'accroche à mon bras. Mon visage se tourne, virevolte... Et manque de s'étourdir face à cette beauté. Douceur, délicatesse. Parfum enivrant. Yeux expressifs, cheveux de feu... Air farouche, adapté à l'endroit. Elle. C'est elle. C'est elle, celle qu'il me faut, celle de cette nuit, celle qui... Elle... Elle... Elle... Oh, oui, je ferais n'importe quoi pour la mettre dans mon lit. Elle me déclare qu'il me suffit de l'aider à trouver le propriétaire pour qu'elle me finance ma tournée pour la semaine. Un sourire moqueur, un peu mesquin se dessine sur mes lèvres. En a-t-elle seulement les moyens? Même moi, j'en doute fortement. Mais bon. Je ne suis pas là pour discuter, ni pour chipoter, ce soir. Je suis ici pour séduire, plaire, charmer... Baiser. Alors on va le retrouver, ce propriétaire. Elle verra à quel point je sais me rendre utile, lorsque je le veux. Commence alors notre danse endiablée.

    Dans cette boite à sardines pleine de corps transpirants, de corps collés, collants, humides, affolants. Des corps qui bougent, qui dansent, vibrent dans tous les sens...

    – Tu comptes le retrouver comment, dans tout ce bordel? Ma main désigne l'extérieur, le reste, les autres, partout autour. C'est vraiment le bordel. Je ne sais même pas à quoi il ressemble.
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    Re: I will follow you into the dark [Yannick]

    Lun 20 Juil 2015 - 20:58
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    Chloé Beauchamps
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    De lui, émane une étrange lueur. Une assurance trop prononcée pour être l’illusion d’un reflet. Une assurance qu’il porte comme la cravate nouée sur la chemise blanche qui ternit le corail, indissociable de sa peau, enchaînée à l’attitude hardie de son allure. Il fixe la masse en effervescence, il semble lui dicter chacun de ses mouvements, imposant ses envies, exigeant le désir. Gouverneur silencieux qui observe la foule d’un œil calculé et certain. Maître de ses crimes, souverain des nuits, défaiseur de lit. Ses yeux trop clairs révèlent sans aucun doute la noirceur évidente du monarque qui ondule entre domination et influence. Il gifle l’assemblée à grands coups d’élégance, brandissant son charisme d’une main, tandis que l’autre s’imagine déjà se glisser entre mes cuisses perlées. Poupée de nacre que je suis, poupée de porcelaine.

    Disloquée,
    Délavée.

    La contorsion singulière qu’étirent ensuite tes lèvres me renseigne sur deux choses essentielles. Tu doutes de mes promesses, tu doutes de mes faiblesses. Je sors ma carte Gold de ma poche arrière et l’agite dans un geste qui se veut provocateur et faussement aguicheur. J’aurais les moyens de t’offrir tout ce que tu désires, n’en doute plus, gueule d’ange. Après l’avoir rassuré sur le premier point, je me rapproche de sa carrure de marbre, effleurant de mes doigts les muscles saillants que je devine à travers le tissu transparent. Je souffle à son oreille, quelques mots volé d’un autre temps.

    « C’est rare les mecs aussi avenants de nos jours, je t’en serais vraiment reconnaissante. »

    L’humidité des corps, les pores suintant la moiteur de l’effort. La tension des tendons qui se replient, le rythme qui s’accroche aux hanches éreintées de lubricité et de sueur. D’habitude, je me fonds si bien dans cet élément accueillent et nocturne. Mais ce soir, une certaine gravité revêts mes traits, il y a des secrets qu’on préféreraient garder.

    Enfouir,
    Ensevelir.

    Dans mon sac, il n’y a pas uniquement des cigarettes, des papiers et mes clefs. Il conserve un objet lourd de sens et de regrets. Un objet que j’ai acheté dans l’unique but de me protéger. Un objet qui pourrait empêcher des individus malfamés de me voler ou pire, de me kidnapper dans l’espoir de se gaver de mes billets. Un objet que le sang pourrait réclamer. Un objet insensé.

    Elle est belle la voix de la gueule d’ange,
    Elle me ramène à la réalité.

    « Une redingote tu vois à quoi ça ressemble ? Une sorte de veste longue et croisée du XIXéme siècle... Bon bah rajoute une moustache et c’est notre homme. »

    Je mords ma lèvre inférieur avec anxiété, il faut vraiment qu’on retrouve ce type. Trop de bousculades, trop peu d’horizon. Trop de bras levé et de manque de vision. Peut être que...

    « Et si tu me prenais sur tes épaules, j’y verrais peut être plus clair ? »

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    Re: I will follow you into the dark [Yannick]

    Lun 27 Juil 2015 - 16:41
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    Yannick B. Hobbs
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    Elle est belle, cette jeune fille. Fraiche comme le vent, légère comme la brise. Une brise qui dirige, guide, emmène, aveuglément. Cette brise, ses pas... C'est vers moi qu'ils se sont dirigés. Maintenant, elle est sur le radar. Yeux clairs, yeux riches. Yeux profonds. Ils racontent une histoire. Lèvres pleines, rouges, luisantes, charmantes... Et cette taille, si fine... On en voit rarement des belles comme ça, en ce moment. Comme quoi. Sa carte s'agite devant moi avec prétention et provocation. Elle me cherche, la petite. Elle me cherche, elle me cherche, elle me trouve. Un sourire carnassier s'affiche alors sur mon visage. Parce qu'en plus, elle a les moyens...? Cela ne change rien au fait qu'elle va s'intéresser à moi, qui, justement, ne les ai pas. L'on a pas besoin d'être riche pour avoir du charme. L'on n'a pas besoin de faire fortune pour être séduisant. Cette nana croit probablement que le monde lui appartient et que tout lui est dû. J'adore les filles comme ça. C'est souvent celles qui gémissent le plus, une fois la nuit tombée, une fois le confort du lit retrouvé. Ses doigts glissent contre mes vêtements, ses oreilles, leurs mots, contre mes tympans, et je continue de sourire, complètement euphorique, parce que je dis que c'est presque trop facile. Elle croit jouer au jeu de la séduction avec moi, je crois même qu'elle projette de s'enfuir une fois que je l'aurai aidée, sans demander son reste, sans même tenir parole... Mais ce n'est pas grave, parce que moi, j'ai décidé de la conquérir, comme une forteresse. Et moi, je tiens toujours parole.

    – Une femme comme toi sait repérer le meilleur. Tu me croirais si je te disais que j'étais un exemplaire unique? Voilà. Je joue, je m'amuse. Je taquine sa sensibilité, je provoque son goût du luxe et de l'opulence. Je suis une commodité rare. Viens, achète. Elle me dit qu'elle sera vraiment reconnaissante. Je verrai cela en fonction du temps qu'elle met pour l'enlever, sa petite culotte.

    Bref. Concentrons nous sur l'objectif en vue. Sans obtenir ce qu'elle veut, elle ne me donnera pas ce que je veux moi. Traquons. Devenons chiens de chasse. Bergers allemands. Ce sac, on le retrouvera. Cette fille, je me la ferai. Elle me décrit un homme, redingote et moustache. Voilà qu'instantanément, mes yeux analysent la foule dans le but de le repérer. Mais... Non. Rien. Je ne vois que des corps, plus ou moins grotesques, plus ou moins ridicules, en train de se trémousser.

    – Tu es sûre qu'il est ici, ce soir? Je lui crie à l'oreille afin que ma voix puisse concurrencer le brouhaha cacophonique de Pitbull et Jennifer Lopez qui résonne partout dans la salle. En plus, la musique est merdique ici. Si on le trouve, ce propriétaire, je garantis que je lui en toucherai deux mots! Elle ne me répond pas, cependant, me demandant si je peux la prendre sur mes épaules. Hein... Quoi? Je... Ouais, ok, avec plaisir, super, c'est facile, direct la meuf. Finalement, je pense que ce serait mieux qu'elle n'ait pas de petite culotte, tout simplement. En plus elle porte une robe... Avec un peu de chance je pourrai voir. Ou pas. M'accroupissant alors, je lui fais signe de monter. Je sens une cuisse se poser, puis l'autre, sur mes deux épaules, perturbant l'équilibre de mon corps l'espace de quelques instants avant de le restaurer, comme une promesse honorée. L'envie de regarder en haut est là mais je me retiens de me faire, parce que je me dis que ce n'est pas le bon moment, parce que je me dis que ça mettrait en péril mes intentions pour la suite et parce que je suis bien déterminé à me la faire, cette jeune fille. Alors je ne fais rien. J'attends qu'elle se pose et je me permets quand même de m'agripper à ses cuisses afin de m'assurer qu'elle ne tombera pas. Par galanterie purement désintéressée, hein, parce que je suis comme ça, je suis un prince, moi.

    – C'est bon? Je l'interroge alors. Lorsqu'elle m'annonce que oui, ça l'est, à sa façon à elle, je ne réfléchis plus et voilà que je pousse de toutes mes forces, contre ce sol qui nous offre une certaine stabilité. Mes jambes se déplient. En route vers le plafond. Je me relève et elle est légère, légère, si légère...

    Ça, c'est une fille, une vraie.
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    Re: I will follow you into the dark [Yannick]

    Mar 28 Juil 2015 - 16:40
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    Chloé Beauchamps
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    Ma culotte est rouge.

    Dentelle
    De
    Fée.

    J’aime me surprendre à penser que la vie n’est qu’un vaste rêve. J’aime l’idée que chacun de mes gestes, de mes mots et de leurs dires ne sont que des songes que je subis, que je jouis. Et pourtant je déteste me surprendre à croire que mon but ne serait alors qu’illusoire et que je serais donc déjà morte. Cette arme qui scintille dans mon sac dérobé est le reflet de mon âme en danger. J’ai parfois du mal à comprendre pourquoi je me bats. Ma richesse n’est qu’une entrave à l’apothéose de mon désespoir, elle n’est qu’une barrière, un fil de fer supplémentaire qui m’éprend, m’enlace à sang.

    La vérité n’est qu’un cliché éreinté.

    Je ne suis pas née pour vivre une vie paisible. Je ne suis pas née pour être dans la norme. Je suis là pour révolutionner le monde et l’accompagner d’une philosophie sans aucun sens. Déchouer l’atmosphère, changer l’univers, faire bondir la terre, croire que tout peut disparaître et apparaître dans la même seconde, concentré en un instant. Précieux. Je suis le genre de fille qui s’exalte devant l’aurore ou la lune qui s’exhibe. Je me suis éprise de la vie et donc par syllogisme, de la mort.

    Les nerfs trop éveillés raillent l'esprit qui dort,
    Caressent les os qui dansent avec leurs cendres.

    Je me hisse sur les épaules carrés et musclés de l’homme. J’ignore son nom, l’ombre même de son prénom. J’ignore absolument tout de cette peau que je serre entre mes jambes. Son regard s’accommode d'une vapeur couverte, son œil mystérieux, est-il bleu, gris ou vert ? Alternativement tendre, rêveur et cruel, son reflet d'indolence envie la pâleur du ciel. La dentelle caresse sa clavicule, cette proximité soudaine me trouble. L’urgence de la situation me fait faire des choses emplies d’inepties. Grimper sur cette chair inconnu, sentir ses mains maintenir mes cuisses, foutue spontanéité. Je me sentirais presque mal à l’aise mais hors de question de lui divulguer. Mes yeux balaient l’assemblée, je ne vois rien, ni moustache, ni redingote. Je ne vois rien, rien de rien. Mes yeux s’accrochent sur une porte ornée d’un nom doré, le bureau du propriétaire. Bon sang, pourquoi n’y avais-je pas pensé ?

    « J’ai une idée. »

    Je pose mes mains sur ses épaules, je prends appuie et je me laisse glisser. Mes talons retrouvent la terre ferme et je me penche vers mon nouveau coéquipier, cette sculpture aux allures d’Apollon évadé de la Grèce. Je ne peux nier sa beauté même si mes aspirations sont ailleurs. Ma voix est du velours délicat sur son oreille de marbre.  

    « Avec la gueule d’ange que tu as, ça devrait pas être difficile pour toi de distraire la barman tandis que je dérobe les clefs au comptoir, non ? On va pas attendre que le proprio se pointe, allons directement chercher mon sac dans son bureau. Enfin si tu n'es pas trop dégonflé pour oser le faire ? »

    Tout est calculé dans ma tête, le chemin se décline, le dénouement est proche. J’esquisse un léger sourire et bien que je suis davantage de celle qui lance les provocations que celle qui y répond, je murmure doucement quelques mots entre deux arpèges véhémentes de techno.

    « Pour l’exemplaire unique, disons que je suis comme Saint Thomas. Je crois uniquement ce que je vois. »

    Ma main cherche la sienne, elle la trouve et la serre. Je m’empare de ses doigts et j'attends son consentement avant de l'entraîner vers le bar.

    Nuit
    De
    Gloire.

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    Re: I will follow you into the dark [Yannick]

    Sam 8 Aoû 2015 - 4:02
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    Son poids net et concret est léger. Je suis bien conscient qu'il y a quelque chose sur moi, sur mes épaules... Mais d'un autre côté, j'ai presque j'impression qu'il n'y a strictement rien qui me pousse vers le fond. Je la tiens toujours fermement par les cuisses, partiellement pour ne pas qu'elle tombe à la renverse, partiellement parce que cela me permet d'exercer un peu de mon influencer sur elle et de jouir d'un contact avec sa peau. Les froissements de sa robe caresse mon cou et mes épaules. Je la sens, au dessus de moi... Et cette robe, qui flotte, flotte, flotte, cruellement. Je ne lève pas la tête car je sais qu'à présent, ce serait inutile. Mes mains brûlent d'envie. L'envie de glisser le long des cuisses, vers le haut, vers la culotte. C'est de la dentelle. C'est obligatoirement de la dentelle, parce que mes doigts, fins et habiles, ont envie de jouer avec de la dentelle ce soir. Pitié, que ce soit de la dentelle...

    Je m'y vois déjà. Des doigts qui jouent de façon séductrice avec un tissus dangereusement révélateur. Des doigts qui s'accrochent à la dentelle comme aux mailles d'un filet, pour faire glisser le tissus lentement, le long des cuisses. Comme tellement de fois par le passé... Mais différemment, également. J'entends alors un son, noyé, broyé, perdu dans la cohue insensée, le vacarme nocturne. Elle parle, je crois, elle me dit un truc, mais putain, je n'entends strictement rien. Quelque chose s'appuie alors, quelque chose glisse, descend... Un corps... Qui allège... Mes épaules remontent, tournent à 360 degrés dans leurs orbites afin de détendre ces muscles crispés par son toucher. Elle retombe à mes côtés, sa robe volant dans la vent, trop lentement pour que je l'ignore, trop rapidement pour que je puisse voir en dessous. Mes yeux, pétillants, s'ouvrent en grand lorsque je sens son souffle caresser mon oreille, ce souffle qui descend jusqu'au bas de mes vertèbres et me fait frémir d'excitation. Elle me demande si je peux distraire le barman, le temps qu'elle lui vole les clés. Elle veut aller chercher son sac dans le bureau. Sa suggestion est à la fois ridicule et incroyablement démente. Je ne devrais pas me rabaisser à ce niveau. Pour elle, je peux me permettre de ne pas voler bien haut. Me mettant au défi de l'aider dans sa proposition de cinglée, se permettant de me dire qu'elle ne croit qu'en ce qu'elle voit, un sourire se dessine sur mes lèvres – comment refuser un défi? Puis, un souffle, de moi à elle, cette fois-ci, tandis que sa main s'approprient mes doigts. Elle commence à me traîner vers le bar, mais j'insiste à lui dire quelques mots, malgré tout.

    – C'est beaucoup, ce que tu me demandes là. Si je lui vole un baiser, ce sera pour toi. Et tu devras venir le récupérer. Un peu provocateur, un peu entreprenant, complètement culotté, je me permets à présent d'apposer mes conditions aux siennes, m'élevant du stade de subordonné à celui d'associé. Sans lui donner le temps de répondre ou même de protester, j'avance seul, me dirigeant à nouveau vers le bar où le barman – coup de chance – n'est pas actuellement occupé.

    – Hep, toi. Il se retourne subitement, s'avançant vers moi afin de mieux entendre ce que je pourrai lui demander comme consommation. Rapprochant mon visage du sien, j'attends d'être au même niveau que lui pour me permettre de glisser quelques mots à son égard. Tu fais quoi, si solennellement, derrière ton bar? Je t'ai cherché, toute la soirée. C'est avec toi que j'avais envie de m'amuser. Je joue la carte de l'ivrogne déboussolé qui court après le barman, un cliché si souvent exploité qu'il en était devenu une triste réalité. Avant que celui-ci ne puisse me répondre, voilà que je lui saisis le menton pour le ramener près de moi. Je ne lui laisse pas le temps de réagir, me contentant de lui arracher un baiser bien violent et langoureux, le temps que mon acolyte finisse sa besogne. Lorsque du coin de l'oeil, je me rends compte qu'elle a terminé, ce barman, je le lâche, le laissant seul dans son indignation et sa stupeur. Il cligne des yeux, désorienté. Me concernant, je suis déjà retourner me perdre dans la foule pour échapper à la rage qui lui contamine probablement le ventre.

    La lumière m'enveloppe, m'éblouit, m'abrutit. Je suis fou, complètement fou. Capable de faire n'importe quoi pour tirer un bon coup. Et je l'assume, sans vergogne.
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    Re: I will follow you into the dark [Yannick]

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