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    Cup [Adelaïde]

    Mer 12 Aoû 2015 - 11:21
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    Invité
    Anonymous
    Invité
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    La nuit est tombée depuis quelques heures et les choses ont pris de la nuit son intensité. Son hypnose. Les contours se floutent dans le noir. L’absence de couleur mutile la vue et excite les autres sens.

    Ethan a bu quelques coupes. Quelques degrés habiles qui sont passés dans son sang. Les autres invités lui paraissent vaporeux, dissouts dans la chaleur d’août, bruyants de leurs joies et de leurs peaux exaltées par les sueurs de fin de soirée.

    Il sourit encore de la blague que Monsieur Leigh a lancée il y a quelques minutes. Il sourit mais il s’isole. Les spiritueux le poussent à la jouissance solitaire, à la narcose tranquille. Ses jambes bougent un peu plus lentement que d’habitude. Le sol, sous ses pieds, semble ouaté et douillet. Son cœur pianote plus vite, plus fort, entre ses poumons et ses côtes. Ethan a envie de s’envoler. De se dé-contraindre, de se dé-matérialiser. Il a envie de voyages, de liberté. De prendre, de laisser.

    Une blondeur soyeuse chatoie dans le noir. De tels reflets dorés, dans le noir, cela ne peut qu’attirer. Il est attiré. De dos, la femme – car c’est une femme, à n’en pas douter – la femme parait jeune. Ses mouvements sont souples, déliés. Il devrait penser qu’elle est une naïade starlette, une sirène mannequin, une créature en mal de plaisirs. Il ne le pense pas.

    Quelque chose ne va pas.

    L’air est parfumé d’agression. D’étouffement et d’invasion. Autour d’elle, le paysage noir est tordu de couleurs. Deux hommes se tiennent debout près d’elle. Trop près d’elle. Deux hommes trop grands, trop larges, trop musclés. Habillés de criard et de marques « jeunes ». Deux visages aux regards pleins d’appétence et de brillance corrompue.

    Elle… Elle ne bouge pas beaucoup. Elle, dans le bas de son dos, dans sa colonne vertébrale, elle a la rigidité factice. Cette roideur de vieux corset prêt à exploser pour fuir, pour crier.


    - Oh, te voilà… Je te cherche depuis quelques minutes déjà…

    Il n’a plus de barrière. Plus de masque. Grâce à l’alcool, ou à cause de l’alcool, les tics de sa classe sociale reviennent au galop. La prononciation a pris un peu de la langueur des britanniques, un peu de l’inflexion des oxfordiens. Et sa veste foncée coupée par un tailleur londonien, et son pantalon clair italien, ne démentiront rien de l’argent qui l’a couvé quand il était enfant. Argent qu’il dépense, professeur inconscient des finances, sans compter.

    Il a lancé une main, en apesanteur. Un geste sans effroi et sans hâte. Un mouvement vers la femme, vers sa taille, vers le haut de ses hanches.

    La main ne touche pas la taille, pas les vêtements, encore moins la peau. La main est restée à quelques millimètres indociles au-dessus des reins. Des millimètres insuffisants pour toucher avec la la pulpe des doigts. Des millimètres suffisants pour hurler une intimité pudique. La main s’ouvre entre le creux des reins. Toute la main, qui couvre plus de la moitié de la taille fine. La chaleur de la paume, près du dos. Pour hurler une intimité pudique mais indéniable.

    Ethan s’est avancé  la hauteur de la femme. A ses côtés, l’air de rien. Posé là comme un oiseau de chasse près de sa compagne de chasse qui veille sur leur nid des montagnes.


    - Monsieur Leigh nous demande…

    Il lui sourit. Il sourit à celle qu’il fait passer pour sa compagne du moment. Avec la douceur sur le bord des cils et la détermination sur le bord des lèvres.

    La main s’est étendue sur le dos. Il la touche, il la pousse. Une légère pression, vers la sortie de ce quatuor sans violons.


    -  Et moi aussi je te demande, my love.

    Re: Cup [Adelaïde]

    Lun 17 Aoû 2015 - 17:13
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    Adélaïde Sullivan
    Adélaïde Sullivan
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    Messages : 3482
    Date d'inscription : 06/01/2014
    Identité HRP : Aurore
    Gameplay : troisième personne du singulier - entre 400 et 1500 mots
    Disponibilité RP : Disponible
    Avatar (+ crédits) : Nina Agdal (Cocaïne)
    Nationalité/origines : Argentino-Américaine (origines : Danoises et Argentines)
    Avertissements contenu : Maladies mentales sous traitement (bipolarité et nymphomanie), sexualité exacerbée, grossesse, fausse couche.
    Mention : Pauvreté.
    Orientation & situation : Bisexuelle en couple avec Aaron Campbell
    Métier/occupation : Directrice du Ritz-Carlton
    Études & fraternité/sororité : Etudes en dessin puis marketing à son arrivée à UCLA, membre des Alpha Bêta
    Résidence : Loft spacieux à l'intérieur même du Ritz-Carlton
    L'alcool coulait à flots mais pas que dans les bouteilles. Ivre, son sang s'échauffait, bouillonnait dans son cœur, noyait son cerveau, faisait vriller ses membres. Ivre, elle tenait encore sur ses talons, peinait parfois à marcher droit mais restait celle à qui on adressait la parole. Ivre, elle n'en était que plus belle, ses joues rosées l'embellissant et, pour beaucoup, plus facile, probablement attirable à coup de compliments et de gestes déplacés. Jane aurait été ainsi mais elle avait changé. Ivre, Adélaïde n'était pas comme ça, ne s'envolerait pas avec un type dont elle se souviendrait à peine de son prénom au petit matin après une nuit aux saveurs exquises mais dénuée de sens et de sentiments. Ivre, Adélaïde ressentait plutôt le besoin de s'échapper de cette sensation d'oppression que ces hommes semblaient lui donner, lui imposer. Ivre, elle se sentait pourtant coincée, incapable de bouger. Son regard cherchait de l'aide, balayait la salle mais qui penserait que ces gentils hommes cherchaient seulement à la séduire quitte à lui imposer leurs présences et surtout leurs envies. On était dans la haute société après tout, personne ne se doutait de rien ou plutôt tout le monde faisait semblant. Un masque sur les yeux, des œillères, peu importe, le tout était de faire en sorte que tout aille bien dans le meilleur des mondes. La blonde s'attendait à devoir se débrouiller seule...

    C'était néanmoins sans compter sur la présence de celui qui venait de débarquer. Inconnu au bataillon, c'est pourtant bien elle qu'il interpellait, qu'il venait chercher de son plein gré, se frayant un chemin jusqu'à sa hauteur. Ses yeux interrogateurs posés sur lui, elle ne disait pourtant rien, soulagée de sa présence bien qu'elle ne le connaissait ni d’Ève ni d'Adam. Il semblait plus inoffensif que les deux autres et à vrai dire, pour le moment, c'était un argument suffisant pour le laisser faire sans rien dire, pour le laisser se manifester près des deux colosses et s'imposer comme son petit-ami. Feinter une demande, feinter l'amour, suivre le jeu. Elle avait fait semblant toute sa vie, ce n'était pas maintenant, même défaite de toute conscience raisonnable, qu'elle ne pouvait pas assumer. Au contraire, l'alcool rendait même la chose plus facile. Un pas après l'autre, lents mais équilibrés, elle se laissait guider hors de ce piège qui, sans lui, était sur le point de se refermer. Pendant un instant, elle restait silencieuse, seulement le temps de s'éloigner des oreilles susceptibles de l'entendre et d'être intriguées. « Merci. » Se rattrapant légèrement à lui, le temps de s'appuyer pour mieux se redresser, elle prenait quelques secondes pour souffler, comme soulagée, peu à peu consciente de la réalité. « Je crois que je vais rester avec toi toute la fin de soirée, faut qu'on soit un couple jusqu'au bout. » Le sourire triomphant, le regard pétillant, elle avait l'alcool facile, l'alcool docile. Cela ne l'empêchait pourtant pas de se tortiller un peu, visiblement gênée par l'invisible qu'elle ressentait pourtant bien. « Punaise, ma cup me gêne, je dois la changer! » Des paroles un peu trop hautes, intrigantes, les pupilles s'étaient tournées vers eux. Oups. Intérieurement, elle souhaitait que la plupart des invités ignorent ce que c'était... avec un peu de chance, on sait jamais. « Viens. » Sans attendre, elle attrapait sa main, loin d'être timide. Direction les toilettes.
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