C'est une lumière, un équilibre. Une longue fuite, un radeau ; putain le visage dans l'eau, c'est une lumière, un coeur qui saigne. C'est une lumière qui te court après qui pour une raison comme pour une autre ne s'arrête pas, jamais ; c'est une lumière
qui,
qui...
qui tombe d'un puit, qui s'enfonce dans le vide, qui se perd, qui se dissout ; c'est une lumière...
Presque une longue fuite, un au revoir. Comme un souffle qui se coupe, un espoir, des papillons, c'est comme...
putain, c'est comme...
cette lumière qui de tes yeux ressort, comme un miroir au soleil, un sourire. Cette lumière. Une toucher soyeux, un espoir perdu au fond d'un rêve, d'une rosée matinale, putain mais si! Cette lumière, tu la connais, cette lumière, mais si....
Mais si... Je le sais ;
j'ai perdu dans mes mots ta silhouette ou c'est- non c'est ta silhouette qui a perdu mes mots en chemin, elle les a semés ; mais... je n'ai jamais su quoi dire, je n'ai jamais su parler
de toi,
de cette chaleur, au loin
de cette escale ;
de toi?
J'ai plus de mots
comme une vieille éponge
comme du bois rongé ;
j'ai plus de songes
j'ai trop pensé
tout est blême tout est faux
j'ai plus de mots
j'ai peur du noir ; dans ma tête
comme un tas d'allumettes
je me consume.
qui,
qui...
qui tombe d'un puit, qui s'enfonce dans le vide, qui se perd, qui se dissout ; c'est une lumière...
Presque une longue fuite, un au revoir. Comme un souffle qui se coupe, un espoir, des papillons, c'est comme...
putain, c'est comme...
cette lumière qui de tes yeux ressort, comme un miroir au soleil, un sourire. Cette lumière. Une toucher soyeux, un espoir perdu au fond d'un rêve, d'une rosée matinale, putain mais si! Cette lumière, tu la connais, cette lumière, mais si....
Mais si... Je le sais ;
j'ai perdu dans mes mots ta silhouette ou c'est- non c'est ta silhouette qui a perdu mes mots en chemin, elle les a semés ; mais... je n'ai jamais su quoi dire, je n'ai jamais su parler
de toi,
de cette chaleur, au loin
de cette escale ;
de toi?
J'ai plus de mots
comme une vieille éponge
comme du bois rongé ;
j'ai plus de songes
j'ai trop pensé
tout est blême tout est faux
j'ai plus de mots
j'ai peur du noir ; dans ma tête
comme un tas d'allumettes
je me consume.