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    S.O.S. Maman en détresse! Wolf&Charlie

    Ven 12 Fév 2016 - 18:26
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    Charlotte S. Fawkes
    Charlotte S. Fawkes
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    Messages : 42
    Date d'inscription : 29/01/2016
    Identité HRP : mel
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    Avatar (+ crédits) : Emma Stone
    Nationalité/origines : Américaine
    Orientation & situation : Ferdy
    Métier/occupation : Barmaid/Serveuse au J’stings
    Études & fraternité/sororité : Ecole de Commerce - Sixième année
    Résidence : DownTown

     
     S.O.S Maman en détresse


    Avec  W.o.l.f & C.h.a.r.l.i.e

    Charlie avait pris son week-end de congés pour la venue de sa fille. C'était la première fois que la petite Thaïs venait voir sa maman sur LA, mais aussi la première fois que Charlie se retrouvait véritablement seule avec sa fille. Cela faisait un mois que Charlotte attendait ce moment avec  appréhension. Ce week-end avait été organisé à la minute près. De l'arrivée de la petite à l'aéroport à son départ pour New-York. Elle voulait que tout soit parfait. Ce séjour lui permettrait de donner un aperçu à sa fille de leur future vie toutes les deux. De leur vie quand Charlie rentrera de Los Angeles, ses études terminées, prête à assumer seule son rôle de maman. Ce week-end était un excellent test. Test qui se passait à merveille jusqu'à présent. Thaïs était adorable, beaucoup moins turbulente qu'en temps normal. On sentait à quel point la fillette était heureuse d'être seule avec sa maman. La sortie au zoo de vendredi avait été un succès, la soirée Disney/jambon/coquillette également. Ce matin Charlie avait décidé de passer un moment au parc avec Thaïs. Après avoir joué un moment avec sa fille, Charlie s'était assise sur un des bancs du parc, observant la fillette du coin de l’œil. La jeune femme était stressée, autour d'elle ; des parents pour qui les sorties au parc étaient tout ce qu'il y avait de plus banal. Charlotte se sentait jugée et observée. Afin de se rassurer, elle sortit de son sac à main son appareil photo réflexe et commença à prendre quelques clichés de sa fille, ce qu'elle avait fait de mieux.

    La jeune femme était littéralement en admiration devant la petite fille de cinq ans. Ses petites joues roses et ses immenses yeux verts. Elle n'avait pas hérité des cheveux roux de sa maman mais avait incontestablement les mêmes yeux, mais surtout le même regard pétillant, émerveillé par tout ce qui l'entourait. Charlotte pris quelques clichés de sa fille sur la balançoire. Thaïs ne quittait pas sa maman des yeux, fière d'avoir toute son attention. Petit à petit la mère et la fille se sentait plus à l'aise. Charlie commençait à se détendre, il n'y avait pas de raison de stresser, tout se passait bien. Guidée par ses clichés le regard de Charlie se posa sur un vieil homme, assis seul à un banc. Elle l'avait déjà croisé auparavant. Costume en laine assortie à sa casquette. Il tenait fermement sa canne entre les mains et observait les passants, soulevant sa vieille casquette écossaise à chaque fois qu'une femme passait devant lui. Il était empreint d'une sorte d'élégance intemporelle. Il imposait le respect par sa seule présence. On sentait le vécu, les épreuves que la vie lui avait infligées, mais surtout une grande humilité. Charlie tenta de capter ce ressenti par quelques clichés, il lui faisait tant penser à son grand-père. En élargissant le plan, la jolie rousse aperçue un peu plus loin un groupe d'adolescente se moquant ouvertement du vieil homme. Des pimbêches d'à peine quatorze ans, vêtues comme des grandes et se comportant comme si le monde leur appartenait. La vie leur apprendrait le respect et l'humilité. Charlotte avait toujours détesté ce genre de gamine, jamais sa fille ne se comporterait ainsi, elle y veillerait. Le contraste entre elles et le vieil homme était saisissant. Charlie prit quelques clichés de plus.

    La jeune femme entreprit de poursuivre sa séance photo avec son modèle préférée mais Thaïs n'était plus sur la balançoire. Charlie détacha son appareil photo de son visage et chercha la fillette du regard. Pas sur le toboggan, ni sur le tourniquet, pas sur la cage à poule, ni dans le bac à sable. Charlie sentait peu à peu la panique l'envahir. Elle rangea son appareil photo en vrac dans son sac, cela ne lui ressemblait pas, elle en prenait toujours grand soin, mais son esprit n'était plus occupé que par une seule chose sa fille. Où avait-elle bien pu passer ? Elle ne devait pas être bien loin. Charlotte balaya à nouveau l'horizon sans apercevoir la silhouette de la petite fille. Paralysé par la panique, elle sentit les larmes emplirent ses yeux. Elle respira un grand coup, ce n'était pas le moment de perdre la face. Des mamans étaient en pleine conversation, assises sur le banc à côté d'elle, elle se leva et se dirigea vers elles.

    « Vous n'auriez pas vu une petite fille avec une robe bleue marine avec des petits motifs blancs ? Elle a cinq ans, les cheveux châtains et de jolies anglaises. Elle a un ruban violet dans les cheveux.»

    La discussion cessa nette. Une des mamans dévisagea Charlotte de haut en bas. Tout en elle semblait dire : «quelle irresponsable !» Charlie n'avait rien à voir avec ses mamans en jolis chemisiers blancs. Rien à faire de leur avis, Charlotte voulait des réponses, elle poursuivit.

    « Elle s'appelle Thaïs, elle jouait près de la balançoire, il y a à peine cinq minutes. »

    «  Vous devriez prévenir la maman de la petite rapidement. » conseilla une des mamans.

    «  Je suis sa mère ! » commença à s'énerver Charlotte, elle perdait patience. La panique la submergeait, elle quitta le parc sans prendre le temps de prendre congés et commença à courir dans le parc à la recherche de sa fille. Criant son nom à tout va dans l'indifférence générale. Après une demi-heure de recherche Charlie était tremblante et avait du mal à contrôler sa respiration, les larmes coulaient désormais sur ses joues sans qu'elle s'en aperçoive. Elle était définitivement une mère abominable, comment avait-elle pu perdre sa fille ! La pauvre petite était toute seule dans une ville où elle ne connaissait rien ni personne. Il ne fallait pas perdre plus de temps, Charlie se rendit au plus vite dans le commissariat le plus proche. Animée par la peur, elle ne sentait même pas la fatigue et courrait plus vite que jamais. Elle entra en trombe dans le commissariat et se dirigea vers le guichet, sans même prendre la peine de faire la queue. Charlotte fut d'ailleurs la cible de nombreux regards assassins. Elle qui en temps normal n'aurait jamais oser s'imposer de la sorte !

    « Je viens signaler la disparition d'une petite fille ! »

    « Madame, nous sommes dans un commissariat, tout le monde est là pour de bonnes raisons. Veuillez faire la queue comme tout le monde. »

    « Il s'agit d'une petite fille de cinq ans ! Par pitié écoutez moi ! » hurla Charlie en s’effondrant en larme.

    La veille femme du guichet n'eut pas le temps de répondre qu'un homme en uniforme s'avança vers Charlie pour la calmer.

    « Je prends la suite. » déclara-t-il à l'intention de sa collègue de guichet.

    « Calmez-vous et suivez moi. Une fillette de cinq ans vous m'avez dit ? Où l'avez vous pour la dernière fois ?»

    L'agent de police dirigea Charlotte avec prévenance jusqu'à son bureau. Il lui servit un verre d'eau et lui tendit un mouchoir.

    «  Oui, on était au parc, j'ai relâché mon attention quelques minutes et elle n'était plus là. elle s'appelle Thaïs Fawkes, elle a une petite robe bleue marine avec des oiseaux blancs, des grands yeux verts et des sandales... » elle ne parvint pas à aller plus loin, son estomac était noué et ses sanglots incontrôlables. Elle se contenta de sortir son appareil photo de son sac et montra les photos qu'elle avait faite de Thaïs au parc.

    « Accordez moi un instant j'arrive tout de suite. » répondit l'agent en quittant la pièce.

    Charlie était désemparée et parvenait à peine à articuler une phrase cohérente. Était-ce bon signe qu'il quitte la pièce ainsi ? Il aurait pu prendre la peine de lui en dire un peu plus, on ne laisse pas les gens dans cet état.

     
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