voices from the dust . . .
C’était prévu pour demain matin, dans le planning. Mais quitte à être là ce soir, face à ces cartons qui ne demandaient qu’à être ouverts, c’est décidé et motivé que j’ai finalement choisi de me mettre à la tâche en avance. Les partitions ont été nombreuses et pour la plupart destinées aux pianistes.
Resté dans l’arrière salle où tout le stock repose, je n’ai rien senti venir, rien entendu se déclencher, rien vu se déclarer. Tout était normal, jusqu’à ce que l’odeur du brûlé me vienne aux narines. Et même à cet instant-là, accroupi face au dernier carton de partitions récemment publiées, je n’ai pas pu m’imaginer le pire.
Ma main abandonne le cutter, puis sa sœur vient se plaquer contre la porte une fois que je me suis relevé, pour me diriger vers le comptoir… L’esprit presque serein. Presque.
Et là, c’est le drame.
Quand mes yeux voient l’épaisse fumée grise, noire même, qui a rempli toute la pièce. L’immense pièce. Je perds l’esprit, d’abord, face à cette scène catastrophique. Mon cœur s’affole, devient lourd, affreusement lourd, asséné de toute part.
Ce n’est pas réel. Cela ne peut l’être. Ça n’arrive que dans les films, ça.
Cette fumée noire et ces flammes grandissantes, cette odeur insupportable, ce sentiment de danger, d’urgence. L’idée que, peut-être, je vais crever là-dedans. Comme ça.
Une seconde à peine s’est écoulée, et quand la prochaine s’annonce, je tente de recouvrer ma raison malgré la panique brutale qui me terrifie de la tête aux pieds. Suite à la paralysie, mon instinct de survie reprend service. Je jure quelques mots d’effroi sans même m’en rendre compte et tente de trouver un chemin entre les flammes pour sauver ma peau. L’obscurité règne de plus en plus, le bruit du feu qui prend force m’entoure et je manque trébucher plus d’une fois avant de réussir à m’extirper de la boutique.
Des gens sont là, affolés, on me dit que les pompiers sont sur le chemin et moi je n’ai qu’une idée à l’esprit : aller avertir Joshua et Riley s’ils n’ont rien entendu, ou vu. Après avoir grimpé les marches jusqu’au premier étage, je tente d’ouvrir la porte mais elle est bien sûr verrouillée. Je frappe alors de grands coups violents et hurle derrière la porte.
─ Josh ! Riley ! Ouvrez putain !! Faut vous sortir de là !
Resté dans l’arrière salle où tout le stock repose, je n’ai rien senti venir, rien entendu se déclencher, rien vu se déclarer. Tout était normal, jusqu’à ce que l’odeur du brûlé me vienne aux narines. Et même à cet instant-là, accroupi face au dernier carton de partitions récemment publiées, je n’ai pas pu m’imaginer le pire.
Ma main abandonne le cutter, puis sa sœur vient se plaquer contre la porte une fois que je me suis relevé, pour me diriger vers le comptoir… L’esprit presque serein. Presque.
Et là, c’est le drame.
Quand mes yeux voient l’épaisse fumée grise, noire même, qui a rempli toute la pièce. L’immense pièce. Je perds l’esprit, d’abord, face à cette scène catastrophique. Mon cœur s’affole, devient lourd, affreusement lourd, asséné de toute part.
Ce n’est pas réel. Cela ne peut l’être. Ça n’arrive que dans les films, ça.
Cette fumée noire et ces flammes grandissantes, cette odeur insupportable, ce sentiment de danger, d’urgence. L’idée que, peut-être, je vais crever là-dedans. Comme ça.
Une seconde à peine s’est écoulée, et quand la prochaine s’annonce, je tente de recouvrer ma raison malgré la panique brutale qui me terrifie de la tête aux pieds. Suite à la paralysie, mon instinct de survie reprend service. Je jure quelques mots d’effroi sans même m’en rendre compte et tente de trouver un chemin entre les flammes pour sauver ma peau. L’obscurité règne de plus en plus, le bruit du feu qui prend force m’entoure et je manque trébucher plus d’une fois avant de réussir à m’extirper de la boutique.
Des gens sont là, affolés, on me dit que les pompiers sont sur le chemin et moi je n’ai qu’une idée à l’esprit : aller avertir Joshua et Riley s’ils n’ont rien entendu, ou vu. Après avoir grimpé les marches jusqu’au premier étage, je tente d’ouvrir la porte mais elle est bien sûr verrouillée. Je frappe alors de grands coups violents et hurle derrière la porte.
─ Josh ! Riley ! Ouvrez putain !! Faut vous sortir de là !
Je serais juste l'attrape-cœurs et tout. D'accord, c'est dingue, mais c'est vraiment ce que je voudrais être. Seulement ça. Salinger