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    ozeed // ave cesaria.

    Dim 6 Sep 2015 - 15:47
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    Elle a du mal à mettre un pied devant l’autre, Oz, elle tangue violemment de gauche à droite, et ça la fait rire, le monde est en déséquilibre, c’est drôle, peut-être que la terre est pas ronde finalement. Elle s’arrête un instant pour reprendre son souffle, vider sa bouteille qui finit par lui échapper et s’écrase sur le sol dans un fracas qui fout encore plus le bordel dans sa tête. Elle sursaute de surprise, elle était déjà loin, elle, et un rire lui échappe, c’est marrant comme elle peut être conne. Elle se retourne et se rend compte qu’elle est toute seule, et ce depuis au moins une heure même si elle l’a oublié, pour ça qu’on la regardait bizarrement quand elle parlait tout à l’heure. Elle se demande où ils sont passés, ils sont sortis de la boîte de strip-tease ensemble, puis elle arrive pas à les remettre, comme s’ils avaient disparus, comme ça, en claquement de doigts. Putain, ça devait être ça, enlevés par les extra-terrestres, parait que c’est déjà arrivé, elle se souvient avoir lu des trucs là-dessus, alors elle espère qu’ils reviendront parce que ça craint quand même de se retrouver si loin de chez soi, y en qui ont pu en témoigner mais on sait pas combien y sont rester à vie. Bon, elle pige qu’elle a un peu trop fumé ! Tiens, en parlant de fumé, elle se souvient maintenant qu’ils sont allés chez Kay, ils se sont posés, ont fait tourné le joint avec de la vodka, puis y en avait plus alors elle a proposé d’aller en acheter et elle a fini ici. Elle sait même pas où elle se trouve, comment se tirer de là et au fond, elle s’en tape un peu. C’est pas important dans le fond vu qu’elle finit toujours par retrouver son chemin, parfois. Elle reprend sa route, prend des ruelles au hasard, finissant certainement par sa perdre. Elle erre ainsi pendant un moment, ne croisant personne, pourtant il est pas si tard, peut-être que si, elle sait pas en fait. Tout ce qu’elle sait c’est que de un, faut qu’elle trouve une rue éclairée et que de deux, elle a grave envie de dégobiller ses tripes, les mélanges ça lui réussit décidément pas. Elle presse un peu le pas quand elle entend des bruits suspects derrière elle, elle tient pas à crever ici et bam, choc physique, elle fonce violemment contre un corps qui traînait par là et sentant le remue-ménage dans son estomac, elle y reste accrochée. « C’est confortable… » elle marmonne, s’y tenant fortement pour éviter la dérive.

    Re: ozeed // ave cesaria.

    Lun 7 Sep 2015 - 23:30
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    Reed Gallagher
    Reed Gallagher
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    Messages : 1841
    Date d'inscription : 25/07/2013
    Identité HRP : Eugénie
    Disponibilité RP : Indisponible
    Autres comptes : Aaron, Alice, Andreas & William.
    Avatar (+ crédits) : Jamie Dornan
    Nationalité/origines : Américain. Originaire d'Irlande.
    Orientation & situation : (a) Razowski (s) Solosand
    Métier/occupation : Rédacteur en chef du Los Angeles Times depuis fin 2014.
    Études & fraternité/sororité : Diplômé en journalisme et en sciences politiques à l'UCLA.
    Résidence : Maison à Santa Monica.
    Sous la commande du chauffeur, la porte de l’autobus se déverrouille et s’ouvre enfin, dans un bruit de mécanique que les habitués de cette ligne n’entendent même plus. Seul, comme à chaque fois, Gallagher se hisse hors du véhicule après avoir adressé un vague regard vers José dont les mains trapues sont comme toujours, placidement accrochées au volant. La nuit est déjà là, en cette heure tardive de la soirée. Ce n’est pas rare que l’homme oublie de regarder sa montre quand il est au travail, d’autant plus quand il n’a pas sa fille à garder. Ainsi, en semaine, rien ne le retient. Sarah n’est plus là pour le sermonner à coups de “tu as vu l’heure ?” ou de “Amelia dort déjà” accusateurs, alors pourquoi rentrer plus tôt ? Pourquoi tenter le diable et se plonger dans l’ennui alors qu’il peut être utile à l’agence ? La question ne se pose jamais pour Reed. C’est là-bas qu’il préfère être en semaine, peu importe l’heure.

    La silhouette plutôt svelte du rédacteur avance dans l’obscurité, avec la démarche de la rigueur et de l’impiété. Loin, le bus est déjà loin. Parti vers d’autres quartiers moins calmes, plus modestes. Les semelles de cuir résonnent brutalement sur le sol et le bruit se répercute sur le béton, qu’importe si cela doit réveiller les premiers dormeurs. Au bout de son bras, sa serviette Le Tanneur en cuir de vachette usée par les années mais dont il ne se sépare pas pour autant, assortie à la couleur de ses chaussures de fabrication italienne haut de gamme. Reed n’a jamais été un féru de mode, pourtant il a toujours eu le souci du détail et plus que tout de la conformité. Il apparaît vieux jeu, avec ses affaires vieilles de plusieurs années, mais jamais, oh non jamais l’on ne pourra critiquer sa décence. Après tout, il y met un point d’honneur, et cela se voit.

    Cette fille au teint blafard, il pensait la contourner et l’éviter, mais sans doute ne doit-elle pas avoir toute sa tête, pour lui rentrer dedans de la sorte. Par pur réflexe, le trentenaire recule d’un pas et lève ses bras en l’air, probablement pour éviter tout contact physique avec cette petite importune qui ne semble pas vouloir en découdre… ou tout du moins se détacher. Reed ne cherche même pas à discerner les traits de son visage. Il n’a tout à coup plus qu’une envie et il s’agit bien de rentrer chez lui. Sa main libre vient donc agripper l’un des bras de la jeune fille pour l’écarter de force. « Vous vous fichez de moi ? » Lance-t-il alors, révulsé par l’attitude acharnée de la brunette. De plus, l’odeur de l’alcool et d’autres substances sûrement illicites parviennent à ses narines et le rendent d’autant plus décidé à s’en écarter. Son regard se pose vaguement sur elle et cette expression que l’on peut lire sur son visage n’est autre que celle de la répulsion.
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    Les hommes forts sont ainsi. Au zénith de l'amour, ils réfléchissent encore, ils calculent et leur décision est sans appel. Pancol

    Re: ozeed // ave cesaria.

    Mer 9 Sep 2015 - 1:57
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    Invité
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    « On ne vous a jamais dit que vous aviez un corps agréable ? »

    marmonne-t-elle de nouveau en réponse à sa question. Il doit être bien foutu qu’elle se dit et elle serait pas contre en explorer un peu plus mais elle se sent trop mal pour bouger, un seul mouvement c’est comme porter des poids dans une salle de sport et la salle de sport n’a jamais vu son cul pour une raison, c’est que c’est pas sa tasse de thé ou parce qu’elle a simplement pas assez de fric ou les deux. Sinon, on peut associer ça aussi aux montagnes russes, et elle aime ça habituellement, elle serait même d’accord pour faire cinq tours d’affiler mais pas là, quand elle a envie de dégueuler sa bille sur le macadam. Il insiste pourtant le beau corps pour la dégager, il devrait pas, vraiment.

    « Fais pas ça, je me sens pas…très… »

    et merde, trop tard, elle a pas eu le temps de contrôler tout ça, de s’écarter, de toute façon, elle en avait pas l’énergie et bam, une petite douche de vomi pour l’inconnu qui avait sûrement prévu de terminer sa soirée comme ça. Elle se recule finalement, parce que bon, ça sent pas très bon tout ça, surtout si on compte les enchilladas vegan qu’elle a ingurgité par dizaine en début de soirée et qui lui étaient restés sur l’estomac, les restaurant mexicains sont pas habitués à servir les défenseurs de la cause animale, le regard de la proprio le lui a bien fait savoir alors elle se demande bien quel genre de conneries elle a bien pu foutre dans sa bouffe, à moins que ce soit le mélange des shots de téquila, des verres de mojito et de vodka qui l’ont foutu dans cet état. En parlant de ça, on dirait qu’il reste encore un peu à faire sortir et elle a à peine le temps de se baisser que la suite prend la porte de sortie pour atterrir sur les chaussures de l’inconnu. Elle est sûre et certains qu’elles sont pas données.

    « ça fait du bien »

    Cette remarque est avant tout pour elle. Elle s’essuie la bouche et se redresse pour enfin voir le visage de sa victime ; il a une belle gueule, dommage qu’il ait cet air…pas du tout ravi on va dire car son vocabulaire est pas assez vaste pour qu’elle trouve le terme qui convient. Bon, maintenant va falloir affronter la tempête qui se dirige dans sa direction vu les dégâts qu’elle a causé.

    Par où commencer…sérieux ?

    « Je…hum…désolée »

    Oz l’inoffensive entre en scène, parait qu’on peut lui refuser quand elle prend cet air d’innocente qui vient de faire une bêtise, elle espère que ça va le faire.

    Re: ozeed // ave cesaria.

    Ven 18 Sep 2015 - 12:48
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    Reed Gallagher
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    Reed Gallagher vit dans un monde régit par des lois supérieures auxquelles il ne déroge pour ainsi dire, presque jamais. Mais dans ce monde, il y a quelque chose de plus éclatant encore : ses principes à lui et sa sphère personnelle dans laquelle il ne laissera jamais rentrer n’importe qui. “N’importe qui”, selon lui, sont des personnes qui ne rentrent pas dans ses critères du citoyen exemplaire qu’il s’est inventés au fil des années. Des personnes sans importance, au bout du compte, et cette fille-là n’en a pas le moins du monde à ses yeux. Comment pourrait-elle en avoir, vu l’image qu’elle renvoie ? Non pas seulement à lui, mais à tous ceux qui pourraient observer cette scène ?

    Elle semble perdue ; il s'associe lui aux gens qui savent où ils vont.
    Elle semble sale et désordonnée ; il déteste la saleté et le désordre.
    Elle semble peu encline à s’écarter ; il ne supporte pas que quelqu'un l'importune de cette façon, ni d'une quelconque façon.

    Lui, il veut juste tracer sa route et rentrer chez lui. S’occuper de sa propre vie, sans avoir le malheur de devoir gérer celle d’une petite fille perdue et en état d’ébriété sur la voie publique. Non vraiment, Reed n’en a rien à faire. Son visage ne recèle pas une once de désolation ou de compassion et évidemment, lorsque l’élément perturbateur se recroqueville pour régurgiter son dernier repas sur lui – oui exactement, sur lui – il se retrouve complètement interdit d’abord, puis bientôt furieux.

    Furieux, en silence. Furieux, dans ses yeux, dans son corps entier qui se met à bouillir intérieurement. Cette fille vient de lui vomir dessus. Il lui faut une seconde de plus pour réaliser, ceci aidé par l’odeur qui lui parvient très rapidement aux narines. C’est dégoûtant. C’est insupportable. C’est…

    … Une deuxième couche, qui arrive sans prévenir.

    – …

    Oui, en silence, Reed est furieux. Furieux contre elle mais aussi contre lui. Contre cette impuissance qui le prend soudainement. L’incapacité de parler, l’incapacité de bouger. L’inconfort, qui se voit à sa grimace écoeurée et irascible. La honte et le ridicule, d’avoir subi ça. Des sentiments qu’il n’est pas habitué à ressentir, oh ça non.

    – Désolée, vous dites ? Remarque-t-il avec un rire nerveux. Il n’a pas envie de la croire, pas cette vaurienne.

    Il la maudit. Com-plè-te-ment. Mais que pourrait-elle bien faire pour se racheter ? Sa chemise est recouverte ; il ne va pas lui demander de la laver, non plutôt crever que d’amener cette fille chez lui. Ses chaussures elles aussi sont recouvertes ; les solutions sont les mêmes, et tout autant inacceptables. Il la regarde à nouveau, révulsé, se disant qu’il ne peut rien attendre d’une personne comme elle et que, de toute façon, il n’a envie de rien venant d’elle.

    – … Je crois que j’en ai assez vu, assez entendu et assez supporté. Dit-il enfin avec rogne, quand il retrouve son autorité. Son regard se pose acrimonieusement sur elle, toute entière, et il rajoute bientôt : Vous feriez mieux de rentrer chez vous pour éviter d’importuner une prochaine victime. Maintenant écartez-vous de là, j’aimerais rentrer chez moi.

    Et il la pousse à nouveau, se fichant bien de ce qu’elle pourrait en penser. Ses pas se font lourds mais aussi empressés d’atteindre ce portail qui, à une dizaine de mètres seulement, l’attend.
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    Re: ozeed // ave cesaria.

    Lun 21 Sep 2015 - 12:38
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    Y a un silence, un très long silence. Un putain de silence qui bousille encore plus ses synapses. Bordel qu’est-ce qu’elle déteste ça. Elle attend. Elle attend des éclats de voix, des hurlements, un coup ou plusieurs, son corps sait comment accepter. Mais non, rien, que le silence. Elle regarde l’inconnu, il lui ressemble, beaucoup, un peu trop…pas du tout. Y a juste cet air…propre sur lui allié à un certain contrôle, les gars en costard ça lui fait souvent cet effet. Elle, attend toujours. C’est dans ces moments qu’il fait tomber le glaive de son destin, l’annonce de sa punition à la hauteur de sa bêtise. Y a rien comme ça chez l’inconnu, la ressemblance n’est peut-être que physique et ou c’est la téquila qui lui fout les nerfs en belotte, c’est comme ça qu’on dit non ? Elle sait même plus, l’anglais c’est compliqué quand elle est bourrée.

    « Je…je suis vraiment désolée, vraiment »

    Elle bafouille, exprès, prend un air navré comme une petite-fille prise en faute. Au fond, elle trouve la situation intéressante. Bon d’accord, ses premières excuses sont sincères, mais elle a toujours eu trop de fierté pour réellement le penser. Il parait que sa fierté va la faire crever, mais c’est pas bien grave. Mais il ne l’écoute pas et continuer son chemin, alors, elle le suit, bien sûr, parce que tout ceci devient…elle est curieuse.

    « Vous savez habituellement, je ne bois pas comme ça, mais vous savez ce que c’est, recevoir de mauvaises nouvelles, avoir l’impression de passer la pire journée de notre vie et de n’avoir autre recours que les bars… »

    Elle parle, elle parle et elle sait qu’il s’en fout, elle-même à sa place, elle s’en foutrait sûrement ou peut-être pas, elle se collerait à la personne pour partager puis elle finirait par en rire et demanderait à être invitée à boire.

    « Bref tout ça pour que vous me laissiez me rattraper, du moins essayez de réparer mon erreur »

    Elle vient se mettre sur son chemin pour qu’il s’arrête et ne puisse pas lui échapper. Pas trop conne, elle suppose qu’il habite pas très loin, c’est pas le genre de gars à marcher trop longtemps qu’elle se dit. Le genre à se payer un taxi ou à se déplacer en mercedes.

    « Je ne sais peut-être pas boire, mais je sais enlever les tâches insistantes, mieux que Vanish »

    Tiens, elle fait dans l’humour pour atténuer un peu les tensions, pas sûr que ça prenne avec l’inconnu complètement remonté contre elle. Et puis, elle se dit aussi qu’elle pourrait bosser dans la pub, si c’est pas un beau slogan ce qu’elle vient de sortir !

    Re: ozeed // ave cesaria.

    Mar 10 Nov 2015 - 23:57
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    Reed Gallagher
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    Désolée, dit-elle. Elle dit qu’elle est désolée. Vraiment désolée, même. Ce doit être l’alcool qui l’incite miraculeusement à utiliser des adverbes, songe Reed, encore choqué par ce qui vient de se passer. Cette substance écœurante qui a atterri sur ses chaussures l’a d’abord dégoûté ; désormais ça l’énerve plus qu’autre chose. Il a l’impression que la couche de vomis pèse une tonne sur ses pieds et, s’il devrait bénir le fait qu’il fasse déjà nuit pour n’attirer le regard de personne dans la rue, le trentenaire ne parvient pas à penser à autre chose qu’à l’inconfort et au ridicule dans lequel il est mis. Tout ça à cause d’une fille malpropre et mal éduquée. Pourquoi faut-il toujours que cela retombe sur les gens méritants qui n’ont rien à se reprocher ?

    Aurait-ce été son genre de rester là, planté face à elle, à attendre qu’elle se propose de l’aider ou juste pour discuter ? Non, pas du tout même. C’est pour ça qu’il la pousse et choisit de tracer sa route, mais la jeune fille ne semble malheureusement pas décidée à le laisser tranquille. Ses propos s’échappent de sa bouche et se fondent dans l’obscurité sans que Reed ne veuille y prêter attention. Il continue d’avancer en fixant son portail, hâtif de se débarrasser de ses chaussures, de ses vêtements, de tout. Rompre avec la journée qu’il vient de passer et enfin songer à se détendre…

    Si seulement.

    Si seulement l’étrangère, derrière, tout à coup repassée devant, ne lui barrait pas la route.

    Et le Gallagher, ça l’irrite encore plus. Qu’une fille de son gabarit et avec ces manières l’empêche de rentrer chez lui pour vaguer à ses occupations. Ce n’est pas comme s’il avait traîné toute la journée, lui.

    La proposition de la brunette, par contre, à au moins le mérite de lui arracher un petit rire nerveux.

    ─ Je crois qu’au contraire, vous savez très bien boire. Mieux que n’importe quelle autre chose.

    Ses yeux expriment le dégoût. Sa voix, l’exaspération. Quant à son corps entier, lui, il n’exprime que l’agitation, l’empressement d’en finir. Quand ses prunelles s’abaissent légèrement pour aller retrouver celles de la perturbatrice, Reed s’autorise à prendre une nouvelle inspiration pour ensuite déclarer :

    ─ A quoi vous attendez-vous, au juste ? A ce que je vous invite chez moi pour vous faire pardonner ? Il se moquerait presque. Je n’ai pas de temps à perdre avec ces conneries. Maintenant, si vous pouviez me laisser rentrer, ça m’arrangerait énormément.

    L'odeur devient insupportable.
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    Re: ozeed // ave cesaria.

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