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    réflexions. [bruce wayne]

    Ven 16 Oct 2015 - 23:39
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    Peter L. Michaels
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    Orientation & situation : Toujours bisexuel, toujours refoulé, toujours célibataire. Divorcé de Debbie Michaels, plaqué en 2020 par Lysander E. Foster.
    Métier/occupation : Romancier de renom et consultant sur le plateau de tournage de BLACK wives.
    Études & fraternité/sororité : Anciennement: critique littéraire & musicale à Entertainment Today (LA), peintre amateur. Pas d'études supérieures.
    Résidence : Luxueux penthouse (Downtown), où il réside actuellement avec sa fille, Kimberley Michaels
    Il n'y a plus de lettres pour décrire le monde. Plus d'histoire à conter. Plus de nouvelle à inventer. Plus rien. Tout a déjà été dit, tout a déjà été fait. Et ces étoiles, qui décorent le ciel, ont déjà été maintes et maintes fois observées. Tout naît et tout meurt, rien ne dévie, rien n'est différent. Au final, la normalité n'est qu'une illusion. Nous sommes tous normaux, en étant tous différents. Mais ces différences sont tellement minimes qu'elles finissent par nous faire oublier, inévitablement, toutes les raisons pour lesquelles nous nous ressemblons. L'histoire commence toujours avec un début et se termine avec une fin. Même si elle n'est pas écrite ainsi, ces deux moments existent. La vie est linéaire, le temps l'est aussi. Chaque erreur, indélébile, ne peut pas être oubliée.

    Mes erreurs, indélébiles, je ne les oublierai jamais.

    C'est silencieux, ici. Et calme. Un endroit comme je les aime. Des années que je suis revenu à Los Angeles et, pourtant, jamais n'ai-je pensé à remettre les pieds par ici. Une autre erreur que je ne devrais pas perdre de temps à regretter. Temps perdu, temps passé, temps oublié ... Une erreur de plus que je n'oublierai jamais. Je ne regarde pas l'eau car je sais que j'y verrai un reflet: celui de ce que j'ai perdu, celui de toutes les choses que j'ai échouées. Et lorsqu'il est trop tard pour faire une croix sur le passé et repartir de zéro, comme si de rien n'était, autant ne jamais se retourner, se donner cette opportunité de pouvoir se lamenter sur ses choix et ses décisions. S'il n'y en a plus aucune trace, j'oublie souvent que je ne porte plus mon alliance. En toute vérité, je me sens presque nu sans elle autour de l'annulaire. Elle me donnait un sentiment de sécurité, comme quoi je ne mourrai pas seul.

    Et maintenant?

    Je ne sais pas. Est-ce qu'on a vraiment le droit de savoir comment on meurt?

    Re: réflexions. [bruce wayne]

    Sam 17 Oct 2015 - 0:33
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    Brooklyn Wayne
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    Il fait plus frais. Près de la plage, le sable tiède sous mes doigts. Il fait plus frais. Le vent qui frôle la mer ramène avec lui des senteurs salées qui me piquent. Elles me rappellent la Nouvelle-Zélande, cette grande étendue de terre en plein milieu de l'océan. Comme une prison paradisiaque ; oui c'est le mot, enfermée dans le paradis. J'évite de venir à la plage. On y pense. On y pense beaucoup trop ; et on observe aussi. Tout ce qu'on cesse de voir à la minute où les écouteurs sont plongés dans nos oreilles et où on s'est trouvé un but. Une destination.

    On observe les oiseaux qui s'envolent et se perdent, les vagues qui nous avalent et nous recrachent ; on observe, autour, les visages qui scrutent le bleu, ou ceux qui disparaissent sous l'incohérence de la masse. Pour ma part ils me perdent, ces visages. Ils m'embobinent, je le sens, ils sont un masque, comme le miens, mis au lever du jour.

    Mais il fait plus frais, près de la plage. Surtout quand vient le soir, et ça me fait sourire d'être nostalgique d'une époque que j'ai toujours détestée. Comme si je divaguais encore - eh, Brooke... Trop de souvenirs dans les vagues. Un roman entier d'histoires d'amour et de haine, de trahison et de déceptions, de solitudes... Beaucoup de solitudes- un roman sur la jeunesse, sur le coeur qui périt, plus que le corps, le coeur... naïf, comme à son habitude ; et on s'y abandonne. Un roman sur ça ; la vie, la vraie, pas comme si elle finissait le jour du mariage. Pas la vie sous les couleurs des projecteurs ; la vie, la vraie. Un roman qui s'engage à n'être que le reflet de lui-même, une vision - le jour. Puis le soir.

    Et ce que c'est,
    de tourner en rond.

    Il fait plus frais, sur la plage...

    C'est redondant c'est une pensée qui ne s'en va pas ;
    il fait plus frais...

    on y respire.

    On y observe, de loin, sans sourciller, les silhouettes des solitaires qui embelissent nos histoires. Au loin, qui s'enfoncent dans le paysage, qui contrastent notre tableau.

    Qui tournent en rond.

    Re: réflexions. [bruce wayne]

    Sam 17 Oct 2015 - 0:53
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    Tu ne savais jamais ce que tu voulais, au final. Parfois, tu me reprochais de ne pas être quelqu'un qui n'existerait jamais. Parfois, tu m'attaquais sur des choses que je ne voulais pas dire, ou faire, sans te préoccuper de moi, sans penser à autre chose qu'à ta fureur. Tu m'avais dit que ce serait pour l'éternité. Maintenant, notre histoire s'est ajoutée aux poussières du vent.

    Il pèse dans ma poche, je le sens avant même d'aller le chercher. Mes doigts s'enroulent autour du briquet et il ne faut pas longtemps avant que je me mette à jouer avec. Un déclic, et voilà que le couvercle s'enlève, dégageant le mécanisme qui me permettra d'appeler la flamme.

    La flamme. Une lueur d'espoir dans un océan d'inconnus. Une étincelle de chaleur parmi le frais de l'après-midi. Si belle, si fatale, si mortelle, est cette flamme. Insignifiante au premier abord, elle est si avide qu'elle grandirait incessamment si elle en avait l'opportunité. C'est comme l'amour, le feu. Ça dévore tout sans cligner des yeux, sans se soucier des conséquences, sans savoir où ça va.

    Moi, je préfère le vent, l'eau. Le calme, plutôt que la tempête. Je n'aime pas me battre. Je n'aime pas la fureur. J'aime observer, sourire en silence. Hocher de la tête ou la remuer, selon les circonstances. Au loin, je crois entendre une corne sonner. Je ne sais plus si mon imagination me joue des tours ou si je suis encore ancrée dans ma réalité. Je me suis si souvent réfugié au fond de mes histoires que parfois, j'ai du mal à m'en décrocher. Si ce n'était pas pour la flamme, qui menace tendrement de me consumer la peau, je crois bien que j'aurais fini par m'oublier.

    Sans réfléchir, je fouille dans mon autre poche pour en sortir une cigarette que je colle entre mes lèvres. Je me déteste pour fumer. Je déteste le fait d'avoir recommencé et de ne jamais réellement avoir pu m'arrêter. Mais je ne déteste pas le goût, l'odeur, le parfum du tabac. J'adore ça. À chaque fois que j'oublie la raison pour laquelle je n'arrête pas, il suffit d'une simple bouffée de fumée pour me ramener à la réalité. Un déclic de plus, le briquet vers moi. La cigarette s'embrase. Je ferme les yeux.

    Re: réflexions. [bruce wayne]

    Sam 17 Oct 2015 - 1:13
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    Brooklyn Wayne
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    Imaginons, le début d'une histoire. Deux personnages, A et B, se tiennent à distance. C'est probable ; disons à L.A. Ou à New York, mais soyons réalistes, on s'y perdrait. Disons sur la plage, deux personnes A et B, qui se tiennent à distance. Maintenant imaginons le nombre immense de possibilités qui permettraient à ces deux personnages de se rencontrer, ou d'intéragir. Sans même prendre en compte la volonté, un million de possibilités s'offrent à nous, toutes dépendantes du hasard et des circonstances.
    Mais alors, ajoutons le facteur du choix. Décidons par exemple que le personnage A remarque le personnage B, et qu'il décide d'aller lui parler, et de créer un jeu de circonstance propice à l'échange. Alors, uniquement à ce moment-là pourrons-nous dire que l'histoire prend sens. Qu'elle tend vers un but.
    Car nous tendons tous vers un but. N'est-ce pas? La mort, certes ; bien sûr, un argument qu'on aime bien à répéter, comme si notre lien étroit à la mortalité nous rendait similaire.

    Mais la finalité, au final, qu'est-ce? Le bonheur? Je n'y crois pas. Trop ennuyeux, un peu cliché sur les bords, je dirais même. Le renouveau, peut-être? Ca me semble plus adéquat en effet. Le renouveau, comme si chaque bouffée était empoisonnée par l'air du passé qui pollue nos poumons.

    Il ne serait donc pas impossible d'imaginer que le personnage A soit moi - dans mon cas seule comme une âme perdue - distingue une silhouette au loin et de la fumée. Le facteur choix peut difficilement être applicable, car il s'avère qu'en prenant en compte les caractéristiques psychiques et sociales du personnage A (ce qui nous amène dans une toute autre dimension de l'histoire), on se rend compte qu'elle est fumeuse. Le choix étant biaisé par l'envie incessante de cramer une clope à chaque heure de la journée, il ne peut décemment représenter le libre arbitre qu'on applique à des personnages libres de tous dogmes.

    Alors je me lève et je m'avance. Il s'avère aussi que le caractère du personnage et notamment ses goûts peuvent différer avec ce qui serait forcément bon pour lui ; étant le plus près possible d'une représentation réaliste de la vie, of course. Alors je, oui, moi, car nous sommes bien au-delà des suppositions théoriques, et des justifications inutiles à tout le concept du simple j'ai envie d'une clope ; alors je me lève, et je m'avance. Doucement, mes chaussures s'enfonçant dans le sable légèrement plus je m'approche du ponton et agrandit cette silhouette.

    Me voilà derrière lui, à présent. Mais mes pas résonnent et il les entend, perdu dans son passé ou son avenir ; ou dans sa réflection, peut-être, au loin sur l'horizon. Il se retourne alors, ce qui est prévisible, car le personnage B se doit bien d'intéragir avec l'élement perturbateur...

    Je me permets. "Je tuerais presque pour une cigarette." Pourquoi pas l'effrayer, il jettera peut-être ses clopes à mes pieds avant de s'évader par la nage.

    Ah.

    Re: réflexions. [bruce wayne]

    Dim 18 Oct 2015 - 1:01
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    C'est un de ces moments qu'on ne voit habituellement que dans les films. Un de ces moments qu'on ne vit presque jamais. Le héros, protagoniste, personnage principal, ce que vous voulez l'appeler... Celui dont on parle tout le temps, tout au long du récit, celui-là, que le lecteur est censé aimer (ou, au contraire, justement, détester) – le héros, donc, seul, face au calme et au silence, qui se retrouve dans un moment de réflexion intense. Un moment tellement sacré que rien ni personne ne peut le briser. Jusqu'à ce que...

    C'est comme ça que l'inspiration tombe, à chaque fois. Sans prévenir, sans s'annoncer. Elle n'a jamais besoin d'invitation: elle sait qu'elle sera toujours la bienvenue. Lorsqu'on la cherche, lorsqu'on frappe à sa porte, elle ne répond jamais présente, toujours absente, occupée à faire des infidélités avec un autre artiste, un autre auteur, un autre être humain. Puis, culpabilisante, la voilà qui revient, comme une muse malicieuse, afin de tenter de se faire pardonner, emmenant systématiquement avec elle une sorte d'offrande, un cadeau destiné à enterrer la hache de guerre.

    Mon inspiration, ça fait longtemps qu'elle s'est enfuie, la chienne. Deux semaines, un mois... En toute honnêteté, je crois que j'ai arrêté de compter, après les trois premiers jours. J'ai refermé mon document, en soupirant de lassitude, avant de sortir de chez moi prendre l'air. Et maintenant, me voilà. Je n'ai même pas daigné le rouvrir, ce document: je sais pertinemment que je n'y ajouterais rien. La scène où Narkis rencontre sa coéquipière pour la première fois ne me convient pas. Tous mes personnages, j'ai toujours su à quoi ils ressemblaient. Comment ils étaient. Comment ils agissaient. Mais... Pas elle. Pas elle...

    Elle, je n'arrive pas à la fixer, dans mes pensées, à quelqu'un, à une idée. Discrète et évasive, c'est comme ça que je l'ai créée. Et elle se cache, la maligne, elle s'échappe de moi, tant qu'elle le peut, probablement consciente et persuadée qu'une fois que je la trouverais, je ne la laisserais plus jamais s'en aller. Elle n'a pas forcément tort. Les personnages prometteurs, j'ai toujours du mal à m'en séparer. Pourtant, sans elle, mon histoire ne peut plus avancer. Et je ne veux pas l'en enlever, je ne veux pas l'effacer, la faire disparaître, la taire avant même qu'elle ne soit née. Alors j'attends. Des visages, des voix, des personnes, des personnalités. J'en ai vus, observés, aperçus, croisés. Ces dernières semaines, j'ai assez remarqué les personnes autour de moi pour essayer, désespérément, de trouver des idées. Mais en vain.

    Alors, me voilà ici. Je ne sais plus trop pourquoi je suis venu jusque là, sur ce ponton. Clairement, je n'ai rien à faire dans les parages. Alors je me suis donné quelque chose à faire. J'ai tiré cette cigarette de ma poche et je l'ai coincée entre mes lèvres. Comme ça. Parce que je me dis que si ce n'est pas réellement une drogue, cela pourrait peut être me stimuler. Surtout maintenant que je suis ici, au calme, en paix avec mes pensées.

    Et lorsque j'entends sa voix résonner dans mes pensées, mon sang se glace alors que je me demande comment cela pourrait être vrai. Mais non, c'est bel et bien sa voix. Je cligne des yeux, une fois, deux fois. Je n'ose pas me retourner et j'en brûle d'envie, en même temps. Lentement, mon corps pivote, incapable de savoir à quoi s'attendre. Elle est devant moi, c'est elle, et me voilà pétrifié, incapable de comprendre pourquoi je suis présentement en train d'halluciner. Elle a des yeux crystal et une chevelure de naïade. Une assurance provocatrice et moqueuse dans le regard. Elle a une silhouette fine et gracieuse, bien que puissante. Elle n'est pas faible, elle n'est pas soumise. Elle dégage quelque chose. Je la regarde, les lèvres pincées.

    – Ah?

    C'est tout ce que j'ai à lui dire. Pour étudier sa réaction. Observer ses actions. Je ne veux pas me soumettre, tout de suite, et ensuite, la laisser disparaître, de nouveau s'évader. Elle est là et je la tiens. Alors je vais l'admirer. Graver dans mes pensées chaque détail de son identité. Et ce soir, quand je rangerai mon manteau dans l'armoire, je pourrai enfin me rassoir devant mon clavier.

    Re: réflexions. [bruce wayne]

    Lun 19 Oct 2015 - 14:39
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    Brooklyn Wayne
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    "Ah?" Ah? Quoi, tu n'as pas entendu pretty boy? C'est peut-être le temps qui te rattrape, les problèmes d'audition, l'arthrite... mais bordel, c'est une belle gueule à avoir à un âge pareil.

    Je me mords la lèvre en l'examinant de plus près, je fouine sous l'épais manteau, j'épie par-delà les couches de vêtements d'un oeil sournois et indiscret. Ah? dit-il, comme si c'était pas explicite, ma demande, peut-être ; quelque chose de moins problématique, une question? Serais-je si peu obvious ; ou peut-être a-t-il décidé de me snobber, une cigarette? intéressant je vois pas de quoi tu parles.

    Je m'approche d'un pas confiant ; un peu trop, mais la fumée s'échappe d'entre ses lèvres et mes poumons la jalousent, tout mon corps appelle à satisfaire cet insatiable désir de tirer une latte. "Ah?" Je soupire, souris en coin. Mes pas continuent à s'aligner, l'un devant l'autre, jusqu'à lui faire face.

    Sentir presque tout autour de moi la chaleur de son corps, rempart contre le vent, silhouette dos à la mer. Il semble dubitatif. Presque toujours perdu dans une histoire, dans sa tête, et moi qui suis là... Et ses clopes, dans sa poche, si près- et moi, ici, qu'il ne semble pas comprendre, comme une erreur dans la matrice;
    mais pourquoi tu ne dis mots? Nos visages ne sont plus confus sous les quelques bourrasques de vent et le brouillard salé. Ils se font face et, dis, pourquoi tu ne parles pas, toi?

    Je chuchote. "Je n'vous tuerai que si vous resistez."
    Je suis beaucoup trop près pour être polie ; beaucoup trop près de son visage, de son espace vital, presque aguicheuse. Oui certes, c'est tout toi ça, Brooke, confondre les intentions, surtout les tiennes ; on te laisse faire tout ce que tu veux quand on ne sait pas où tu veux en venir.

    Je suis beaucoup trop près pour être polie, mais j'attrape du bouts des doigts le paquet qui dépasse de sa poche sans qu'il ne pipe mot, toujours dans le silence du boucan de la mer ; il me regarde.
    Il me regarde alors que mes lèvres pincent le bout d'une cigarette et l'extraient du paquet, il me regarde encore alors que ma main replace le bout de carton dans sa poche et en sort un briquet ;

    il me regarde comme abasourdi par mon exubérance, gêné par ma présence peut-être ou juste comme s'il ne comprenait pas mon motif. Mais mon motif c'est une clope, pretty boy, mon motif c'est toujours le plus honnête, celui que j'annonce sans jamais déroger à mes arrières pensées, à l'intrigue générale

    de mes histoires.

    Et enfin sans jamais bouger d'un centimètre, ou faire défaut à son visage, je tire une latte exaltante, et je me réjouis de ne pas avoir attendu qu'on me donne ma chance.

    Re: réflexions. [bruce wayne]

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