taking chances
June & Solomon
Parfois, le destin ressemble à une tempête de sable qui se déplace sans cesse. Tu modifies ton allure pour lui échapper. Mais la tempête modifie aussi la sienne. Tu changes à nouveau le rythme de ta marche, et la tempête change son rythme elle aussi.
Ta silhouette évolue discrètement dans la foule. L’angoisse est là, perfide, accrochée à ton organe moteur, griffes incérées profondément dans ce dernier. Les questions tambourinent contre les parois de ta boîte crânienne. Oui, c’est vrai, qu’est-ce que tu fais là, toi, l’inadapté social ? L’insistance de Samuel, ses supplications incessantes avaient eu raison de ta volonté et tu as fini ici, un verre en main et un soupir au bord des lèvres. Des réceptions de charité, une excuse pour les plus riches partis de la ville d’en mettre plein la vue aux autres avec leur fortune, la course pour savoir qui en avait plus dans son compte en banque. L’absence de naturel et modestie te rendent la chose plus pénible encore, point que Samuel a totalement approuvée quand utilisé en contre-argument, d’où le fait qu’il ait besoin de toi pour le soutenir dans ce moment difficile. Que répondre à ça ? Tu as juste soufflé et il a souri, le poisson était ferré.
L’espoir. Tu espères que ce soit bientôt fini alors qu’on en est qu’à l’apéritif. Seulement l’apéritif maugrées-tu dans ta barbe en attrapant une autre coupe de champagne. Tes prunelles captent distraitement Samuel situé de l’autre côté de pièce et qui semble emporté dans une discussion passionnante, sérieusement qu’est-ce que tu fais ici ? Le malaise se répand dans ton organisme en une traînée de poudre, l’assurance de faire tâche dans le décor est bel et bien présente. Tu le sais, ils le savent, quelle drôle de mascarade qui ne te donne qu’une envie, prendre tes jambes à ton cou et aller te terrer dans la pénombre de ton studio. Tu finis ton verre et l’échange contre un autre sur l’un des plateaux volant, le dernier de la soirée te promets-tu, bien que cela ait le même effet que l’eau dans ton corps.
Puis, il y a eu June.
June et ce magnétisme à l’effet immédiat.
Un sourire se fraie un chemin, ton humeur s’améliore et ravi de ce visage familier, tu te diriges dans cette direction, en te munissant d’une autre coupe de champagne, te donnant ainsi un moyen de l’accoster le plus naturellement du monde.
« Je t’offre un verre ? »
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Ta silhouette évolue discrètement dans la foule. L’angoisse est là, perfide, accrochée à ton organe moteur, griffes incérées profondément dans ce dernier. Les questions tambourinent contre les parois de ta boîte crânienne. Oui, c’est vrai, qu’est-ce que tu fais là, toi, l’inadapté social ? L’insistance de Samuel, ses supplications incessantes avaient eu raison de ta volonté et tu as fini ici, un verre en main et un soupir au bord des lèvres. Des réceptions de charité, une excuse pour les plus riches partis de la ville d’en mettre plein la vue aux autres avec leur fortune, la course pour savoir qui en avait plus dans son compte en banque. L’absence de naturel et modestie te rendent la chose plus pénible encore, point que Samuel a totalement approuvée quand utilisé en contre-argument, d’où le fait qu’il ait besoin de toi pour le soutenir dans ce moment difficile. Que répondre à ça ? Tu as juste soufflé et il a souri, le poisson était ferré.
L’espoir. Tu espères que ce soit bientôt fini alors qu’on en est qu’à l’apéritif. Seulement l’apéritif maugrées-tu dans ta barbe en attrapant une autre coupe de champagne. Tes prunelles captent distraitement Samuel situé de l’autre côté de pièce et qui semble emporté dans une discussion passionnante, sérieusement qu’est-ce que tu fais ici ? Le malaise se répand dans ton organisme en une traînée de poudre, l’assurance de faire tâche dans le décor est bel et bien présente. Tu le sais, ils le savent, quelle drôle de mascarade qui ne te donne qu’une envie, prendre tes jambes à ton cou et aller te terrer dans la pénombre de ton studio. Tu finis ton verre et l’échange contre un autre sur l’un des plateaux volant, le dernier de la soirée te promets-tu, bien que cela ait le même effet que l’eau dans ton corps.
Puis, il y a eu June.
June et ce magnétisme à l’effet immédiat.
Un sourire se fraie un chemin, ton humeur s’améliore et ravi de ce visage familier, tu te diriges dans cette direction, en te munissant d’une autre coupe de champagne, te donnant ainsi un moyen de l’accoster le plus naturellement du monde.
« Je t’offre un verre ? »
CODES © LITTLE WOLF.
I CAN LIVE UNDERWATER
When I fall to my feet wearing my heart on my sleeve, all I see just don't make sense. Because all I need is the love you breathe. signature by anaëlle.