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    Don't judge me, we are made in the same mold. (Aaron)

    Lun 12 Oct 2015 - 17:29
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    Leaven Burns
    Leaven Burns
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    Mention de : violences physiques et verbales (père sur mère et ex), alcoolisme (père), manipulation et séquestration (ex)
    Orientation & situation : Pansexuelle mariée depuis le 1er janvier 2022 avec Clarence Burns. Le 1er janvier 2024, cela fera dix ans qu'ils sont ensemble.
    Métier/occupation : Chroniqueuse Web, elle a son propre podcast, ce qui lui permet d'être également maman au foyer.
    Études & fraternité/sororité : Etude en communication.
    Résidence : Les Burns résident à la périphérie de Los Angeles, relativement proches pour y travailler mais assez éloignés pour élever leurs enfants loin du tumulte du centre-ville.

    De Dowtown à Westwood, il y avait de la route et si habituellement c'est accompagnées de Clarence dans le range rover que Leaven et Oréo faisaient la route, ce soir c'était en taxi avec ses larmes et son cœur ébranlé, brisé. Elle venait de le quitter, elle venait de tourner le dos à près de deux ans de relation. Une décision difficile à prendre mais nécessaire selon elle, même si cela faisait d'elle la méchante briseuse de ménage de l'histoire. La pression, le malheur de l'un, la tristesse de l'autre, les disputes à répétition, les heures en plus au boulot pour lui comme pour elle pour éviter la maison. Tout ça, elle n'en pouvait plus, elle n'en voulait plus. Elle l'avait quitté pour la seule raison qu'elle l'estimait et l'aimait assez pour lui donner le droit au bonheur. Un bonheur qui passait par la fondation d'une famille et ça, elle se savait incapable de lui donner malgré ses essais de passer par dessus ses peurs. Combien de fois avait-elle tenté de jeter ses pilules à la poubelle? Combien de fois avait-elle tenté de l'oublier en désactivant l'alarme de son téléphone? Combien de fois avait-elle tenté de positiver en ne se mettant en tête que les bons côtés de la grossesse et de la parentalité? Toutes ces fois, elles étaient nombreuses, et pourtant, à chaque tentative, les efforts étaient vains, bien trop craintive, bien trop prise dans ses idées et ses convictions.

    Alors elle était partie, elle avait abandonnée la partie pour se retrouver face à cette porte, celle de la villa de son frère, contre laquelle elle frappait. Elle ignorait s'il était là et si ce n'était pas le cas, elle était prête à l'attendre tout simplement parce qu'elle n'avait nulle part où aller. Fort heureusement pour elle, ses oreilles distinguaient facilement l'ouverture de la porte. « T'avais raison. On a bien fait de garder mes meubles chez maman. T'as un peu de place pour nous deux? » Elle s'était retenue de trop pleurer dans le taxi, elle s'était retenue face à cette porte et c'est pourtant bien des larmes qui menaçaient de couler qui venaient d'étrangler ses derniers mots. Le cœur en peine, l'esprit en vrac, une fois de plus, Aaron serait son pilier, elle le savait.
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    Re: Don't judge me, we are made in the same mold. (Aaron)

    Mar 13 Oct 2015 - 14:33
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    Aaron Campbell
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    Grossesse surprise, possible mention avortement.
    Orientation & situation : Hétérosexuel. En couple avec Adélaïde.
    Métier/occupation : Directeur d'une galerie d'art depuis 5 ans.
    Études & fraternité/sororité : Diplomé en photographie à l'UCLA. Ancien Delta Theta.
    Résidence : Villa isolée à Santa Monica, en bord de mer.
    Les faits et gestes d’Aaron en cette soirée tranquille de trentenaire célibataire sont routiniers, presque machinaux. Son dîner à peine terminé, il débarrasse la table aussi rapidement qu’il l’a préparée et referme quelques secondes plus tard le lave-vaisselle, avant de le mettre en route pour la nuit. Ce soir, aucun pot de bébé, aucune cuillère de bébé, ni verre en plastique de bébé. Pour cause, Valentina est chez sa mère qui doit d’ailleurs l’avoir déjà couchée. Le grand brun pense à elles, comme très souvent dès qu’il n’a pas l’esprit occupé par son travail ou n’importe quoi d’autre. Il se demande ce que Shaé est en train de faire, tandis que lui tend à s’ennuyer de sa nouvelle vie de solitaire après avoir vécu plus d’un an avec elle. Il y a des habitudes qui ne se perdent pas ; Aaron ne peut s’empêcher, chaque soir ou presque, d’imaginer l’Italienne chez elle, sans lui. Si lui tient le coup, c’est surtout grâce à sa profession. Il se doute qu’il en est de même pour la nouvelle adjointe au maire. Son travail doit être très prenant et l’éloigne, d’une certaine façon, davantage de lui. Mais qui serait-il pour juger, maintenant que leur chemin a été divisé ? Il n’oublie pas les causes de leur rupture, après tout.

    Alors qu’il compte se rendre jusqu’à son bureau pour travailler sur son ordinateur professionnel le restant de la soirée, son programme se trouve chamboulé lorsqu’il entend quelqu’un frapper à sa porte. Ce bruit l’interroge d’autant plus que les gens sont habitués à utiliser la sonnette plutôt que d’utiliser leurs phalanges pour signaler leur présence. Il s’imagine alors aussitôt qu’il s’agit d’une personne proche. Une intuition, sans doute. Très vite, il se retrouve derrière sa porte, puis une fois celle-ci ouverte, face à Leaven. Évidemment, il est étonné de la voir ici à cette heure-ci, et seule qui plus est, mais ce qui le trouble encore plus, ce sont ses yeux humides et plus globalement ce chagrin qu’elle semble porter sur elle.

    ─ Liv ?

    Aussitôt, il s’imagine le pire. Ses yeux sur elle prouvent d’ailleurs combien il est inquiet. Et si les propos de la blondinette restent relativement vagues, sa venue à l’improviste et ces larmes qui menacent de s’effondrer sur son visage présagent au photographe que son meilleur ami doit être concerné.

    Comme toutes les fois où Leaven a été malheureuse dans sa vie, Aaron ne perd pas une seconde pour se rapprocher d’elle et l’attirer contre lui. Elle a beau avoir bientôt trente ans, il sait que ces petites manies ne changeront jamais entre elle et lui. Parce qu’ils ont grandi ensemble, toujours soudés l’un à l’autre en cas de difficultés. Parce qu’ils n’ont jamais vraiment eu le choix, finalement, et que ces choses-là restent ancrées, avec le temps.

    Lorsqu’il la serre contre lui, Aaron pense à Clarence. Sans même savoir ce qui s’est passé entre eux, il est déjà désolé de la tournure des événements. Le grand blond ne doit probablement pas se réjouir de la savoir partie… Mais y a-t-il une bonne raison à ça ? La confiance aveugle d’Aaron envers Clay pourrait-elle être heurtée ce soir ? Le brun refuse d’y croire.

    ─ J’ai toujours de la place pour toi, répondit-il avec un faible sourire.

    Sa main la guide simultanément à l’intérieur de la bâtisse et il prend enfin le temps - bref - d’adresser une caresse salutaire à Oréo pour l’inviter à suivre sa maîtresse. Puis en tant que maître des lieux, il referme la porte derrière eux et revient naturellement vers Leaven.

    ─ Il sait que tu es ici ?

    Voilà la première chose qu’il lui lui demande, sur un ton tendre malgré tout. Évidemment, il fait référence à son petit-ami. Dans les trios ou quatuors aussi intimes que celui formé par Aaron, Leaven et Clarence, il y a toujours des choses qui nécessitent d’être mises au clair rapidement.
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    Vois-tu, mon petit, tout dépend de l'aplomb, ici. Un homme un peu malin devient plus facilement ministre que chef de bureau. Il faut s'imposer et non pas demander. Maupassant

    Re: Don't judge me, we are made in the same mold. (Aaron)

    Ven 16 Oct 2015 - 4:37
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    Mention de : violences physiques et verbales (père sur mère et ex), alcoolisme (père), manipulation et séquestration (ex)
    Orientation & situation : Pansexuelle mariée depuis le 1er janvier 2022 avec Clarence Burns. Le 1er janvier 2024, cela fera dix ans qu'ils sont ensemble.
    Métier/occupation : Chroniqueuse Web, elle a son propre podcast, ce qui lui permet d'être également maman au foyer.
    Études & fraternité/sororité : Etude en communication.
    Résidence : Les Burns résident à la périphérie de Los Angeles, relativement proches pour y travailler mais assez éloignés pour élever leurs enfants loin du tumulte du centre-ville.
    Rejoindre son pilier, ne pas s'effondrer avant de l'avoir trouvé. C'était la promesse que Leaven s'était faite, celle qu'elle tenait tant bien que mal face à la porte d'entrée de la villa de son frère, le harnais d'Oréo dans une main, sa valise de l'autre. Il était sa seule issue, elle le savait et dans un sens, elle le regrettait. Qu'allait-elle faire maintenant? Si en dehors de son frère, elle n'avait personne d'autre pour se confier, n'était-ce pas le signe que toute sa vie tournait autour de Clarence? N'avait-elle pas faite la pire des erreurs pour elle-même? Des questions qui s'évaporaient quand, enfin, la voix d'Aaron lui répondait, quand, enfin, de ses bras il l'enveloppait. Elle aurait pu fondre en larmes dès l'instant où il l'avait prise dans ses bras mais pour le moment c'était plutôt un soulagement qu'elle ressentait, un bref instant. Le savoir près d'elle, ne plus être seule face à cette épreuve et surtout avoir quelqu'un qui peut vous comprendre, qu'est-ce que ça fait du bien! Mais cela ne durait qu'un temps parce que la réalité finissait par la rattraper de nouveau. « C'est fini. » Entre Clarence et moi. Des mots qu'elle ne rajoutait pas parce qu'elle savait très bien qu'Aaron comprendrait ce qu'elle sous-entendait, après tout, il avait fait la même chose il y a quelque temps déjà. Quitter l'être aimé, peu importe le mal que cela peut causer tant que c'est bénéfique avec le temps. Elle s'en persuadait, elle tentait de le faire, mais c'était difficile parce que l'idée en elle-même admettait que l'être aimé pouvait être plus heureux sans vous et ça, c'était blessant, affligeant.

    Suivant son frère dans la maison guidée par lui, elle secouait doucement la tête suite à sa question prenant quand même le temps et la patience de détacher la chienne tandis qu'Aaron fermait la porte. Se redressant, elle chassait une larme de son visage. « Non mais je pense qu'il s'en doute. » Haussant les épaules, elle rajoutait quelques mots. « Peu importe de toute façon. Même s'il débarque, j'irais dans une autre pièce et je ferais comme si j'étais pas là. » Parce que là où Leaven avait besoin de son frère pour se sentir mieux, pour en parler, avoir un toit au dessus de sa tête et vider son sac, elle considérait que Clarence avait tout autant le droit d'avoir besoin de son meilleur ami. « Je suis désolée de te mettre dans cette situation, le cul entre deux chaises. » ... « Je savais pas où aller. » Parce que je n'ai que toi, je n'ai plus que toi.

    Leaven tentait de faire bonne figure mais son sourire habituel s'était effacé pour laisser un regard étrangement apeuré s'exprimer, une tristesse palpable dans l'air se lire sur son visage. Ses yeux pourtant dépourvus d'émotions en général laissaient connaitre son mal être, humides, éteints et pourtant si nerveusement et douloureusement vivants à la fois. Elle était mal, elle se sentait mal, elle avait mal. Connaissant la villa du brun plutôt bien, elle pendait sa veste au porte manteau de l'entrée avant de faire quelques pas pour trouver le canapé et s'appuyer contre son dossier, le soupir au bord des lèvres. Elle prenait plus ou moins son courage à deux mains pour poser des mots sur ce qui l'avait amenée ici, sur le motif de sa séparation avec Clarence. « Il veut un bébé et je suis incapable de lui donner. » Des mots qui réveillaient bien des émotions, des mots qui faisaient remonter de douloureux souvenirs aussi bien des disputes passées que des peurs qu'elle n'avait pas su surpasser, des mots qui laissaient savoir que tout était de la faute de Leaven. « J'ai tout gâché. » En sommes, de quoi la faire craquer définitivement et lui faire perdre le contrôle de ses larmes qui se mirent à dégringoler sur son visage les unes après les autres, sans arrêt.
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    Re: Don't judge me, we are made in the same mold. (Aaron)

    Lun 26 Oct 2015 - 16:08
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    Aaron Campbell
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    C’est fini.

    Ces trois mots sortent et résonnent entre les murs du hall d’entrée, laissant un Aaron interdit alors qu’il l’avait déjà compris, en voyant l’état de sa soeur, puis la valise… Il l’avait compris, oui, mais l’entendre dire de la bouche de Leaven a un impact bien plus fort en lui. C’est la triste confirmation de ce qu’il espérait faux, sûrement. Alors, bien sûr, une tonne de questions vient frapper à son esprit, mais il se retient de les poser pour l’instant, car ce n’est pas le moment propice. D’ailleurs, peut-être que ça ne le sera jamais. Leaven et Clay, Aaron considérait déjà cela comme acquis, et il ne doit pas être le seul.

    Au lieu de lui exprimer son affliction à voix haute, il la resserre plutôt contre lui, caressant avec plus de vigueur son bras à l’aide de sa main. C’est bien la seule chose qu’il puisse réellement faire pour l’instant. La rassurer et lui montrer qu’il est là pour elle, comme toujours. Que ça ne changera pas dans cette situation inédite, même si Clarence est imbriqué dans l’histoire.

    La jeune femme se confond bientôt en excuses, rappelant la situation compliquée dans laquelle elle positionne Aaron, mais ce dernier lui ne voit que le malheur de sa soeur. Le reste n’a pas la moindre importance.

    ─ Veux-tu arrêter de penser aux autres pendant au moins une soirée ? Demande-t-il alors, sur un ton à la fois ennuyé et las. Sa soeur et son côté mère Thérésa l’ont parfois sauvé de quelques situations délicates, mais dans d’autres cas, cela peut être plus contraignant. Surtout pour elle-même. Je me débrouillerai avec Clarence, et si tu veux savoir, il est le cadet de mes soucis pour l’instant.

    Non pas parce qu’il ne compte pas pour Aaron, non évidemment, c’est même tout l’inverse, mais quand sa petite soeur est dans le mal, plus rien d’autre ne compte. Et ça, le grand blond l’a compris depuis fort longtemps, bien avant qu’ils ne soient aussi précieux l’un pour l’autre. Voilà pourquoi elle est sa priorité encore, ce soir. Voilà pourquoi il remet à “demain” le cas de Clarence. Il sait que son meilleur ami est un homme au fort tempérament. Il sait que, même si ce soir il va broyer du noir, le soigneur comprendrait sa position.

    Après avoir refermé la porte à clef, il se dirige dans le salon, vers le canapé où s’est assise sa soeur. Lui prend place sur le fauteuil situé juste à côté et patiente, le ventre noué, le temps que sa soeur donne plus d’explication sur ce qu’elle est en train de traverser. Le pourquoi se sont-ils séparés, en fin de compte. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’Aaron s’attendait à tout, sauf à ça.

    Peut-être que c’est l’idée de voir sa soeur enceinte qui ne parvient toujours pas à se faire une place dans son esprit, étrangement. Peut-être que c’est aussi l’idée que Leaven et Clarence soient l’un de ces couples forts, auxquels rien ne semblent pouvoir arriver.

    Il sait pourtant que Liv ne s’imagine pas mère. Tout autant qu’il sait que Clay désire fonder une famille. Depuis plusieurs années, et contrairement à lui, l’Irlandais n’a pas la moindre difficulté à exprimer ce souhait. Alors pourquoi Aaron se sent-il si secoué face à la nouvelle ?

    Quand Leaven se met à croire qu’elle a tout gâché, le trentenaire se sent complètement désemparé et navré pour elle. Pour eux.

    ─ Tout ? Tu n’es juste pas prête… Ce n’est pas comme si c’était une fatalité, si ?

    Le sujet est délicat. Un homme ne peut parler aussi sensiblement d’une grossesse qu’une femme, et il y a des choses que même un lien fraternel n’arrive pas à percer. Aaron n’est pas vraiment à l’aise, mais c’est encore et toujours son besoin de rassurer sa soeur qui prédomine. Alors, il tente de trouver les mots, il tente de trouver des explications, aussi maladroitement soit-il.

    ─ Ce n’est pas lui qui t’a poussée à partir, quand même… ? finit-il par demander, curieux et troublé.
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    Re: Don't judge me, we are made in the same mold. (Aaron)

    Mer 28 Oct 2015 - 2:16
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    Un sourire, fin, rapide, à peine perceptible à vrai dire. Se soucier des autres. Leaven l'avait fait toute sa vie parce que c'est ce qui la rendait forte et normale, c'est ce qui montrait que son handicap ne l'empêchait pas d'être compatissante pour les valides et d'être capable de les aider malgré tout. Penser aux autres avant elle-même, cela en était devenu un automatisme au point même qu'elle s'oubliait parfois. Heureusement pour elle, ses proches savaient la rappeler à l'ordre, la redescendre sur elle pour qu'elle puisse prendre soin d'elle-même, pour qu'elle réalise qu'elle en a besoin également et non seulement, ce soir, Aaron lui remettait les pendules à l'heure pour qu'elle prenne sa douleur en compte, sa peine en main mais en plus, il comptait bien la soutenir et prendre soin d'elle par la même occasion. Aider les autres c'était bien, se faire aider c'était mieux. Elle en venait à se demander ce qu'elle pourrait bien faire sans lui. Pas grand chose à son sens. « Je vais essayer. » De ne pas penser aux autres, de ne penser qu'à elle. D'avance elle savait que cela serait compliqué pour la simple et bonne raison que dans sa tête embrouillée et son cœur brisé, il n'y avait que Clarence. Que faisait-il à cet instant? Qu'en pensait-il de tout cela? Était-il aussi mal qu'elle? Était-il seul à l'appartement, partit voir quelqu'un? Etre la clé de la tristesse du blond, être la fautive de son mal-être, c'était douloureux et elle ne faisait qu'y penser parce que jamais elle n'aurait cru en arriver là et la pilule était difficile à avaler bien que tout cela était son propre choix. Naturellement elle s'en inquiétait, alors difficile était la tâche de ne penser qu'à elle lorsqu'ils étaient deux impliqués.

    Elle n'arrivait tout simplement pas à se faire à l'idée à tel point qu'à la simple évocation de la raison de leur séparation, elle se croyait dans un cauchemar. Pourtant c'était la vérité, une vérité qui faisait mal à entendre, encore plus lorsque c'était sa propre voix qui résonnait à ses oreilles. Ce n'était pas un mauvais rêve et cette culpabilité qui la rongeait était bien réelle, ces larmes qui humidifiaient ses joues étaient bien là. Elle les chassait, maladroitement, un peu tremblante, prenant une inspiration dans l'espoir de retrouver ses esprits pour fournir des explications correctes à son frère. « Non c'est pas lui. C'est moi, tout vient de moi. » Ne pas avoir envie d'un bébé, avoir peur, les disputes qui avaient entraîné cette rupture. Tout cela venait d'elle, uniquement d'elle. « Ça fait plusieurs semaines qu'on en parle et il y a rien à faire. J'ai essayé de passer par dessus mes peurs mais j'y arrive pas. Plus on en parlait, plus on se disputait. Je veux pas de bébé, il veut pas adopter. L'affaire est close, c'est terminé. » Une situation où ils étaient coincés parce que chacun restait sur ses positions et ça les rendait malheureux. Une moue sur les lèvres, elle expliquait davantage ce qui l'avait poussée à partir. « J'ai pensé à lui d'abord, encore une fois. Je préfère qu'il soit malheureux à court terme mais qu'il puisse retrouver quelqu'un qui veut bien fonder une famille plutôt qu'il passe le reste de sa vie avec des regrets et des remords parce que je n'aurais pas pu lui donner la famille qu'il rêve d'avoir depuis des années. » Haussant les épaules, elle rajoutait quelques mots, presque dans un murmure, la gorge serrée, le cœur en vrac. « Je l'aime trop pour le priver de ce bonheur. »

    Je l'aime trop alors je me prive de lui.
    Je l'aime trop alors je met fin à notre histoire pour qu'il mène sa vie.

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    Re: Don't judge me, we are made in the same mold. (Aaron)

    Mar 17 Nov 2015 - 14:35
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    Si Clarence avait rejeté la sœur d’Aaron au point de la pousser vers la porte de sortie, il y a fort à parier que cela aurait révulsé le photographe. Il a toujours eu suffisamment confiance en son meilleur ami pour ne jamais l’imaginer capable d’un tel acte d’impiété, que ce soit envers son ex compagne Giulia ou envers n’importe qui. Mais nous parlons de Leaven, et Leaven mérite tout l’or du monde aux yeux d’Aaron ; est-ce nécessaire de le rappeler ? Les raisons du cœur sont parfois bien loin de la raison elle-même. Heureusement, la jeune femme le rassure vite sur ce point. Ce n’est pas Clay qui a pris cette décision, c’est elle. Juste elle.

    Il la regarde, toujours silencieusement, mais avec cette nouvelle et triste lueur dans les yeux. Il aurait dû s’y attendre. C’est toujours elle qui veut mener la barque, que cela soit pour son bien ou non. Parce qu’on a trop attaqué et blessé certaines de ses libertés individuelles tout au long de sa vie pour qu’elle puisse accepter aujourd’hui d’être menée par quelqu’un d’autre…

    Leaven évoque ses multiples tentatives - qu’Aaron évitera de pointer du doigt par pudeur -, les désirs insistants de Clarence et en amont de tout cela, leurs disputes reines. A l’évidence, ils en sont venus à s’empoisonner l’un et l’autre au quotidien, obnubilés par cette histoire de grossesse et leurs envies contraires. Aaron en prend conscience et se dit qu’elle a pris la bonne décision, celle de s’éloigner un moment. Il aurait fait la même chose, en tout cas, mais est-ce réellement la meilleure décision ? La plus sage ou raisonnable ? Sa réflexion ne va pas jusque là, car les mots de sa soeur l’entraînent sur un nouveau terrain. Pas n’importe lequel, celui de l’amour.

    Je l’aime trop pour le priver de ce bonheur.
    Se sacrifier par amour. L’acte aurait pu être beau, honorable, mais il n’a ce soir qu’une saveur amère pour Aaron.

    Sa main vient se poser délicatement sur le genoux de sa cadette et il resserre son emprise pour la soutenir. Un contact qu’il ne pourrait expliquer, tellement il est noyé dans l’évidence. Aaron n’a jamais eu besoin de s’interroger avant de poser ses mains sur elle, surtout pas dans ces situations où elle est dans le chagrin. Il sent que le coeur de sa soeur est déchiré et ce besoin qu’il a de lui montrer qu’il est là, avec elle, est aussi viscéral pour lui que le serait le besoin de protéger sa fille de n’importe quel malheur.

    Les mots, néanmoins, ne sont pas aussi spontanés. Ce n’est pas tant parce qu’il cherche comment lui dire les choses, c’est surtout parce qu’il prend le temps de réfléchir sur les faits. Avec son expérience, et en faisant appel, un minimum, à sa raison. Après quelques secondes ainsi, il finit par prendre la parole, doucement.

    ─ Il n’y a aucune urgence…

    Celle qui semble les avoir menés au bord du gouffre. Celle qui les a montés l’un sur l’autre, durant ces dernières semaines. Si elle n’avait pas existé, l’urgence, il n’y aurait pas eu toutes ces peurs. Mais l’urgence est désormais partout dans nos vies. Elle nous presse, elle nous fait grimper les uns sur les autres dans une course que l’on ne saura bientôt plus arrêter…

    ─ On ne choisit pas de faire un enfant en quelques jours ou semaines. En tout cas pas les plus raisonnables… Pour certains, je suis sûr qu’il faut des années.

    Il y a aussi l’espoir, l’optimisme et l’amour. La main d’Aaron se détache du genou et vient retrouver sa jumelle, entre les cuisses du trentenaire.

    ─ OK tu as peur en ce moment, mais tu n’es pas un cas unique. Comment peux-tu savoir que ça ne changera pas ? Demande-t-il, pour tenter de mieux comprendre ce qui a motivé la fuite de sa soeur. Tu sais, c’est dur ce que tu imposes à Clarence. Il est fou amoureux de toi et tu l’envoies presque vers une autre femme qui sera susceptible de lui donner ce qu’il veut. Sauf qu’avant de vouloir un enfant, on veut être avec quelqu’un qu’on aime. Je crois que c’est ça le plus important, dans l’équation.

    Et c'est son cœur à lui, à cet instant, qui se serre. Les échos des problèmes sentimentaux de Leaven lui sont mystérieusement douloureux.
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    Re: Don't judge me, we are made in the same mold. (Aaron)

    Mer 2 Déc 2015 - 23:10
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    Sa liberté. Elle l'avait durement gagnée. D'abord vis-à-vis de leur bourreau commun, celui de leur enfance traumatisante, qu'on appelait père mais qui s'était contenté d'être un géniteur. Puis par rapport à son handicap vite effacé ou en tout cas atténué avec le temps et la présence d'Oréo. S'en venait ensuite Adam, son ex petit-ami violent et avouons-le, psychopathe comme pas deux. Sa liberté, elle avait combattu toute sa vie pour l'obtenir et la garder près d'elle et même si Clarence et ses désirs n'étaient pas une entrave en soi à sa propre personne, ils n'en restaient pas moins nuisible à sa liberté, notamment celle de choisir comment elle mènerait sa vie. Jusque-là, elle l'avait imaginée plutôt simple, sans difficulté auprès du colosse et puis vint la discussion sérieuse qui entraînait la dispute de trop et des sentiments bien au dessus d'elle pour qu'elle puisse les ignorer et s'en défaire. Sa liberté, cette possibilité de choisir, elle voulait la garder et son caractère pour le moins affirmé avait fini de faire le travail, à ses dépens parfois. Elle avait claqué la porte à leur histoire mais surtout à cette sensation de pression, d'empressement à savoir si oui ou non ils pourraient avoir un enfant. Elle avait claqué la porte et elle ne pouvait pas nié que c'était difficile mais que dans sa tête, elle restait persuadée que c'était un mal pour un bien et notamment celui de Clarence.

    Elle l'avait évoqué sans grande difficulté parce qu'elle savait qu'Aaron pouvait comprendre. N'avait-il pas fait plus ou moins la même chose? Alors elle l'écoutait, attentivement tout de même. La différence entre eux deux ce soir-là c'est que son frère avait le recul à la fois parce que ça ne le concernait pas directement et que par conséquent il avait un regard extérieur mais aussi parce qu'il avait le recul de sa propre histoire avec Shaé, des mois s'étant écoulés et lui permettant d'avoir plus de raison dans sa réflexion que de cœur. Haussant les épaules, elle finissait par répondre très simplement et d'une façon presque nonchalante qui laissait sous-entendre que tout cela était logique. « Parce que ce qui nourrit mes peurs, ça ne changera jamais. » Parce que son handicap ne s'envolerait pas et que peu importe si c'est maintenant ou dans dix ans, elle serait toujours aveugle et donc sans confiance en elle pour vivre une grossesse et élever correctement un enfant de ces conditions pour le moins exceptionnelles pour le commun des mortels. Le risque de transmettre son handicap serait toujours là d'une façon ou d'une autre, quoi qu'elle puisse faire. « Il finira par aimer quelqu'un d'autre. » Quelqu'un d'autre l'aimera à sa place. Elle en était convaincue parce que Clarence était quelqu'un d'exceptionnel et bourré de qualité. Elle s'était résignée pensant que c'était la meilleure solution pour tout le monde alors après un lourd soupire et une reprise de constance, elle se redressait un peu et coupait court à cette conversation trop douloureuse. « On peut arrêter d'en parler, sil te plait? Ça serait mieux pour ce soir que mon frère adoré nous serve à boire et qu'on oublie tout ça autour d'une bouteille en se racontant nos derrières gaffes. » Elle n'était pas venue ici pour ressasser sa décision et se mettre à douter. Elle voulait passer à autre chose, au moins pour cette nuit. « Mon frère n'a rien de plus joyeux à me raconter? J'espère que tu prend mieux soin de toi que je ne prends soin de moi-même quand même. » Un léger rire passait le seuil de ses lèvres, dédramatisant la situation. Après tout, ce n'était pas la fin du monde, pas vrai?
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    Re: Don't judge me, we are made in the same mold. (Aaron)

    Lun 21 Déc 2015 - 3:17
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    Leaven mentionne ces “peurs qui ne changeront pas”, et Aaron comprend très vite de quoi il s’agit. Très rares ont été les fois où il a imaginé sa soeur devenir mère, sans doute parce qu’il est homme et peut-être aussi car, naturellement, il n’avait pas trouvé cela “cohérent”. Cohérent pour une femme aveugle d’envisager la maternité et tout ce qui va avec. Comment s’occuper correctement d’un enfant quand on a des difficultés à s’occuper de soi-même ? Les gens méconnaissent la cécité et les conséquences atteignent directement ceux qui en sont atteints. Qu’en serait-il si en plus, le bien-être d’un enfant s’ajoute à l’équation ? Sans oublier que ce handicap est malheureusement transmissible… C’est vrai que cela peut interroger et à juste titre. Si Aaron n’a jamais songé à tout cela, il est aujourd’hui temps pour lui d’y réfléchir avec plus de sérieux. Après tout, s’il y a bien une personne sur laquelle Leaven a toujours pu se reposer sans avoir à s’inquiéter, c’est lui.

    Son silence traduit une entente. Non, en effet, ça ne changera jamais. Elle restera aveugle jusqu’à la fin de ses jours et mettre au monde un bébé qu’elle ne se sent pas suffisamment prête à materner ne peut être que source d’angoisse ; ça, Aaron le comprend aussi. Pour ce qui est de Clarence, son avis est néanmoins beaucoup moins tranché que celui de sa soeur. Pour cause, il connaît l’ampleur des sentiments de son ami envers elle ; de quoi dépasser aisément ces temps difficiles selon lui. Tout du moins en acceptant de laisser le temps faire…

    ─ Ça te faciliterait trop la tâche, répond-il tendrement.

    Qu’il finisse par en aimer une autre. Qu’il jette l’éponge, qu’il tourne la page en deux temps trois mouvements. Ce serait aider Leaven et ses peurs. Aaron sourit tristement, la laissant volontiers proposer de changer de sujet. Lui ne sera pas contre l’idée, bien au contraire. Se levant pour aller leur servir deux verres, il en profite pour répondre à sa question sur un ton décomplexé :

    ─ Je prends soin de moi, ne t’en fais pas… Ça ne sera jamais aussi bien que lorsqu’une femme vit à mes côtés, mais je m’en sors bien.

    Amusé et sincère, il verse son alcool favori dans les deux verres posés sur la table basse et tends bientôt l’une des deux à Leaven. Il croit savoir qu’elle n’aime pas le whisky - comme la majorité des femmes - mais il a envie de voir sa réaction en buvant le liquide. Après tout, ses bêtises d’adolescent ne sont pas si loin que ça…

    ─ Tiens par exemple, si tu veux te moquer de moi, dit-il avant de boire une grande gorgée, je suis allé au boulot avec les étiquettes de mes fringues encore attachées l’autre jour. C’est une cliente qui m’a fait remarquer la bévue, elle était amusée elle, moi un peu moins… C’est pas comme si je ne voyais rien… A quel point le célibat me sied, alors ?

    Il dit cela pour charrier Leaven, sans une once de méchanceté évidemment, mais ça elle le saura d’office. Enfin pour le moment, il guette surtout sa réaction post-whisky… Elle lui fait tellement confiance qu’elle pourrait très bien boire sans même sentir ce qu’il y a dans le verre.
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    Re: Don't judge me, we are made in the same mold. (Aaron)

    Dim 27 Déc 2015 - 22:52
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    Un léger rire, presque jaune, presque ironique, mais rien de plus. Oui, il était clair que si Clarence était capable de tourner la page assez rapidement, cela arrangerait Leaven plus qu'autre chose mais ce rire laissait surtout savoir qu'Aaron avait raison, sans qu'elle ne pose de mot dessus pour autant. Oui, ça lui faciliterait la tâche et elle pourrait ainsi moins souffrir mais cela serait faux de le dire. Elle allait souffrir, un long moment, elle allait se sentir seule, elle allait probablement pleurer beaucoup, elle aurait cette sensation que rien ne va, cette sensation qu'il manque une personne essentielle à sa vie. Les ruptures sont ainsi, teintées de souffrance, de tristesse et d'horizons noircies par l'absence de l'être aimé mais ce soir, elle ne voulait rien de tout cela. Elle voulait simplement tourner la page, prendre des nouvelles de son frère, ne plus parler de Clarence et tenter de se vider l'esprit, elle en avait eu bien assez pour ce soir pour ne pas en rajouter, pour sûr qu'elle aurait l'occasion d'en reparler de nouveau avec son aîné, le moment venu. « Réjouis-toi que je sois arrivée alors, ça sera moins catastrophique pour toi pendant quelques jours. » disait-elle en plaisantant un peu puisqu'il était logique qu'elle resterait un petit moment chez son frère, le temps de retomber sur ses pattes comme on dit et même si elle était aveugle, cela ne l'empêcherait pas de l'aider comme ils ont toujours su faire lorsqu'ils étaient plus jeunes et parfois encore aujourd'hui d'ailleurs.

    Attendant son verre, elle patientait en écoutant son frère lui raconter une anecdote qui ne pouvait que faire sourire la jeune femme et même la faire rire à vrai dire. Punaise, oublier les étiquettes sur ses vêtements, il fallait le faire tout de même. Si elle, elle pouvait y penser, tout le monde pouvait le faire et à vrai dire, même quand elle n'y pensait pas forcément, ses fringues passant toujours en machine avant d'être mises, les étiquettes auraient fini dissoutes dans l'eau. Attrapant son verre, elle ne pouvait s'empêcher de marcher dans son petit jeu. « Le célibat te sied à merveilles jusqu'au moment où tu t'achètes des fringues en fait. » Quoi? Il se moquait gentiment d'elle, elle pouvait se moquer gentiment aussi en retour non? M'enfin ça, c'était sans compter sur les bêtises légendaires d'Aaron Campbell, le plus grand emmerdeur que Leaven sa cadette a connu. Parce que oui, elle se moquait, elle souriait de sa bêtise mais lorsqu'elle osait enfin boire la boisson qu'il leur avait servi, c'est une magnifique grimace qui venait s'afficher sur son visage. « T'es qu'une saloperie Campbell, c'est horrible et fort... horriblement fort. » Secouant doucement la tête, elle semblait vouloir faire passer le goût et pourtant, elle gardait bien le verre dans sa main. « Ouais non... en fait c'est pas grave que ce soit pas bon, tant que c'est fort ça fera l'affaire. » L'objectif c'était bien de se retourner le cerveau non? Et autant que cela soit rapide, ça lui permettrait d'oublier d'autant plus vite ses malheurs du moment. C'est pour cette raison qu'elle reprenait une gorgée, tentant de se faire au goût du liquide ambré. « Sache quand même, qu'un moment ou un autre, ça m'empêchera pas de me venger. » Parce qu'elle savait qu'il avait fait cela pour l'embêter alors que cela soit ce soir ou plus tard parce que la vengeance est un plat qui se mange parfois très froid, elle allait lui rendre le monnaie de sa pièce.
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    Re: Don't judge me, we are made in the same mold. (Aaron)

    Lun 4 Jan 2016 - 18:05
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    Aaron supporte relativement bien de vivre seul. Tout du moins n’est-il pas gêné dans le sens pratique. A vrai dire, tôt dans sa vie il a appris à être débrouillard pour s’occuper de sa sœur quand leur mère enchaînait les heures au travail et ce dans l’unique but de pouvoir subvenir à leurs besoins. Si en plus on prend en compte le fait qu’il gagne très bien sa vie, alors on peut vite conclure que la vie en célibataire ne lui pose pour ainsi dire aucun problème matériel. C’est à un autre niveau que c’est un peu plus difficile, celui du cœur. Éloigné de la femme qu’il aime, la mère de sa fille, il souffre parfois encore de la distance, surtout le soir quand Valentina n’est pas avec lui. Alors Leaven n’a pas totalement tort, avec elle près de lui, ça ira toujours mieux.

    ─ Le célibat sied à tout le monde, tant qu’on a une petite sœur pour veiller sur nous pas loin.

    Souriant largement, il garde son regard fixé sur elle quand elle apporte le verre à ses lèvres. Comme il s’y attendait, elle n’a pas pris garde et a bu sans crainte le liquide ambré à 43%. Le résultat est sans appel : une magnifique grimace de surprise et de dégoût. Aaron se met à rire, avant même de l’entendre se plaindre. Elle n’a jamais aimé le whisky et lui adore ça, cela fait partie de leurs nombreuses petites différences.

    ─ J’ai immortalisé le moment avec mon téléphone, c’était trop beau.

    Il plaisante, ce n’est qu’un mensonge de plus raconté pour lui chercher des noises et ça, Leaven y est habituée depuis son plus jeune âge. Sera-t-elle crédule ? Cela ne serait pas tant étonnant, car Aaron manie bien l’art de tromper sa sœur. A son tour, il vide un peu plus son propre verre, sans être gêné le moins du monde par le goût, au contraire. Ayant bien conscience du fait que la jeune femme veuille oublier sa peine amoureuse, il ne réfléchit pas longtemps avant de se dire qu’à deux joyeux, ils ne seront que mieux. Sans être un alcoolique pour autant, Aaron a toujours eu l’alcool facile et ce n’est donc pas à reculons qu’il se décide à suivre le pas de sa sœur ce soir. Après tout, il y a des soirs comme ça où les dés semblent jetés d’avance.

    ─ Sache que toi et tes vengeances, vous ne me faîtes toujours pas peur. D’autant plus si tu es bourrée.

    A tort ou à raison, il le saura à “un moment ou un autre”... Son verre à la main, il s’enfonce dans son fauteuil et croise sa jambe par-dessus l’autre. Le niveau du liquide descend vite, très vite mais c’est toujours comme ça, avec lui. Soupirant un bon coup, il relève son regard vers Leaven.

    ─ Tu crois qu’on va réussir à vivre ensemble, pendant cette parenthèse ? La dernière fois qu’on a passé plusieurs journées ensemble, tu devais même pas avoir vingt ans. Je revenais le week-end de Los Angeles et tu faisais genre t’étais pas contente de me revoir. Mais j’étais pas dupe.

    Aaron esquisse un sourire un peu bourru, déjà, qui se transforme bientôt en un rire communicatif.

    ─ J’vais essayer de te babysitter aussi bien qu’à l’époque, promis. Bois pas trop et ça devrait aller.
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    Re: Don't judge me, we are made in the same mold. (Aaron)

    Lun 18 Jan 2016 - 18:47
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    Un sourire aux lèvres, elle s’apprêtait à dire une bêtise, ça se voyait, ça se sentait. Même si elle venait de quitter Clarence et que son cœur n'était pas d'humeur à rire, elle laissait plutôt son esprit prendre le contrôle, se vider, tout oublier et ne laisser qu'une ombre planer. Pour ça, elle avait préféré se tourner vers le rire et autant avouer que ce qu'Aaron venait d'énoncer ne pouvait que lui tendre une perche pour dire une bêtise et tourner la page Burns définitivement pour ce soir. « Mince, je vais faire comment moi alors? J'ai pas de petite sœur, je me suis faite avoir pour le coup. » Un sourire malicieux sur les lèvres, elle sous-entendait que le célibat n'allait pas lui sied vraiment et surtout, par la même occasion, elle charriait son frère quant à son rôle de veilleur la concernant. Elle savait très bien, et le passé l'avait toujours démontré, qu'il était toujours là, quelque part, comme un ange gardien mais franchement, l'occasion était trop belle pour la louper. Se moquer un peu de lui, rentrer dans un jeu, comme lui c'était moqué d'elle en versant du whisky pour le moins horrible - pour Leaven en tout cas - dans son verre sans qu'elle ne s'aperçoive de rien. Forcément grimaceuse, elle entendait très bien Aaron rire à gorge déployée. La petite saloperie ce gars. Il lui aura vraiment tout fait comme crasses tout de même gentilles entre frère et sœur. « Immortalise, immortalise. C'est une chance que je vois rien, je te fait pas chier pour que tu effaces les photos horribles de moi comme ça. » Parce que pour sûr que celle-ci devait horribles, enfin, si seulement elle existait vraiment.

    Terminant son verre avec une petite difficulté tout de même, elle lui tendait un peu, signe qu'il fallait la resservir. Le brun devait s'en douter. La peine de cœur devait être épongée et si la bouteille n'y passerait pas entièrement, elle serait probablement bien torchée. Ramenant son nouveau verre plein à ses lèvres, elle buvait une petite gorgée, comme pour s'habituer à la puissance de l'alcool, elle rajoutait quelques mots. « Ai-je dit que je me vengerais en étant bourrée? La vengeance est un plat qui se mange froid il parait, peut-être même glacé, on sait jamais. » Parce qu'elle serait capable d'oublier et surtout parce qu'elle risquait d'être bourrée assez souvent dans les prochains jours quitte à mettre son foi et son crâne à rude épreuve. S'installant comme une adolescente dans le canapé, elle s'autorisait même à glisser ses pieds sur la table basse qu'elle savait en face, manquant de shooter la bouteille de whisky à quelques centimètres près. Leaven avait toujours été comme ça avec son frère. Si elle savait se tenir en public, elle était bien différente dans l'intimité, levant même son verre pour trinquer. « Moi j'y crois et je trinque à notre cohabitation. »

    Le pointant du doigt - ou du moins dans sa direction - elle rajoutait quelques mots. « J'espère que tu comptes pas ramener de gonzesses parce que c'est moi qui squatte ton lit dès ce soir. » Et même si cela se voulait être agréable et fraternel, ça cachait aussi une question de pratique. Si elle était habituée à passer ici de temps en temps, elle ne connaissait pas les coins les plus intimes de la maison et notamment les chambres, la salle de bain et le reste. Si elle avait le malheur de se réveiller en pleine nuit - d'autant plus ce soir, sûrement sans avoir le souvenir de s'être couchée - et qu'elle tentait de se déplacer, elle finirait sûrement dans les murs et risquerait de se sentir perdue dans cet endroit inconnu avant de littéralement paniquer. La présence de son frère comme lorsqu'ils étaient gosses était donc indispensable. « Comment ça bois pas trop? T'as peur pour le parquet ou la moquette de ta chambre? » Disait-elle non sans rire à l'idée d'un Aaron maniaque totalement dégoûté et paniqué de voir sa sœur sur le point de vomir. « Je sais m'arrêter quand il faut quand même. » Enfin ça, c'était le cas avec des alcools bien moins forts que celui-là alors qu'elle terminait son second verre, sentant doucement mais sûrement les effets s'installer.
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    Re: Don't judge me, we are made in the same mold. (Aaron)

    Mer 10 Fév 2016 - 3:46
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    Comme ces moments sont précieux. Même après une rupture. Même quand la vie nous torture un peu. Il y a des personnes qui ont cette capacité à mettre le baume au cœur, si simplement, si naturellement. Elle, cette sœur qu’il a su chérir dès les premiers instants, celle dont il ne saurait se passer. Elle, qui fait partie de lui comme lui fait partie d’elle. Hormis sa mère, Leaven est l’unique personne avec laquelle il ne craint rien, l’unique personne avec laquelle il oublie que les hommes dans son monde, ont tous des rôles à jouer, à tenir. Rien ni personne ne remplace une sœur. Aaron l’a compris il y a de cela plusieurs années. Quand elle lui a manqué plus que tout au monde. Quand elle n’était plus là pour lui rappeler la simplicité et le délice de ces moments précieux.

    ─ Je m’inquiéterai donc demain de ta pseudo vengeance. En attendant, tu dois finir ce premier verre, et plus si affinités.

    Il la voit lever son verre pour trinquer et comprend à son attitude qu’elle a vraiment besoin d’oublier ce qui lui arrive. Avec ou sans whisky, c’est à la bonne porte qu’elle a frappé. Mais avec le whisky, ça n’en sera que plus simple. Ne sont-ils pas des adultes raisonnables, après tout ? Aaron ne se pose même la question, et Leaven sait qu’elle peut avoir confiance en lui. Toujours. Et à son tour, il lève son verre.

    ─ A notre cohabitation, et à moi ! S’amuse-t-il à dire, plus par conséquence de l’alcool que par réel égocentrisme.

    Aussitôt, l’alcool s’écoule dans le gosier du photographe, bien trop habitué à la saveur amère pour s’en étonner. Néanmoins, la remarque de sa sœur à propos de son intrusion dans son lit a le don de lui tirer une petite grimace. Non pas qu’il aurait préféré que d’autres filles s’y ramènent, mais enfin…

    ─ C’est comme ça que tu m’aides à sortir du célibat ? Peu encourageant…

    Le trentenaire sourit d’abord, délogeant ensuite ses prunelles attentives du visage de sa soeur. Cette dernière venait souvent se glisser dans son lit quand ils étaient - beaucoup - plus jeunes et que les cris résonnaient dans la maison familiale. Si seulement il n’y avait eu que des cris. Si seulement il avait été plus âgé pour s’interposer. Mais ce n’était pas le cas, il n’était qu’un gamin et sa soeur, une fillette trop fragile. Ses bras l’avaient protégée autrefois comme ils le pouvaient des craintes et de l’angoisse, désormais ils ont bien grandi, mais le passé jamais ils ne pourront l’oublier. Marqués, ils le seront à vie. L’idée de dormir au côté de sa sœur est loin de le déranger, ce ne sera en quelque sorte qu’un retour aux sources.

    Ils boivent jovialement, oubliant de compter les gorgées, oubliant les soucis de leur quotidien et cela se voit, à les regarder, que c’était nécessaire.

    ─ Peur, moi ? Valentina m’a appris à ne plus avoir peur de rien, à ce niveau, crois-moi… Répond-il en riant doucement. Et puis toi je pourrai t’obliger à nettoyer. Ce serait la séance comique de la journée.

    Ou pas tant que ça, finalement, mais tant que cela n’arrive pas, il peut en rire. Les minutes passent et bientôt leur consommation se ralentit, au même rythme que leurs yeux semblent s’alourdir. Aaron finit par débarrasser les bouteilles, les verres, et il se rapproche ensuite de Leaven pour la guider jusqu’en haut, dans sa chambre. Les pieds nus s’avancent sur le parquet stratifié et s’avancent doucement vers le lit, dans le but de donner un premier repère essentiel. Quand la jambe de la blondinette se retrouvent collée au matelas, Aaron décide ensuite de l’emmener vers la porte de la salle d’eau, qui se trouve à quelques pas seulement de là. Le mobilier et les objets y sont entreposés de façon très ordonnée et simplifiée. Si sa profession lui a appris à être très organisé et à apprécier la propreté, Aaron a de base était habitué à vivre dans des endroits pratiques pour le handicap de sa sœur. Cette tendance à l’ingéniosité fonctionnelle le suit désormais, même s’il ne vit plus avec elle.

    ─ Ici c’est la salle de bain, si jamais tu veux te brosser les dents ou boire un coup, il y a ce qu’il faut ici. Il lui montre tout, approchant sa main des objets cités. Puis il l’entraîne à nouveau dans la chambre, vers le lit, non sans attraper au passage une chemise à lui pour la lui donner. Tiens, de quoi te recouvrir. On m’a toujours dit qu’il faisait frais dans cette chambre mais je ne supporte pas de dormir dans un endroit où la température est trop élevée.

    Son confort, encore et toujours. En attendant, il contourne le lit et commence à se déshabiller, gardant malgré tout un œil sur sa sœur au cas où elle aurait besoin d’aide.
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    Re: Don't judge me, we are made in the same mold. (Aaron)

    Sam 27 Fév 2016 - 4:49
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    Leaven Burns
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    Mention de : violences physiques et verbales (père sur mère et ex), alcoolisme (père), manipulation et séquestration (ex)
    Orientation & situation : Pansexuelle mariée depuis le 1er janvier 2022 avec Clarence Burns. Le 1er janvier 2024, cela fera dix ans qu'ils sont ensemble.
    Métier/occupation : Chroniqueuse Web, elle a son propre podcast, ce qui lui permet d'être également maman au foyer.
    Études & fraternité/sororité : Etude en communication.
    Résidence : Les Burns résident à la périphérie de Los Angeles, relativement proches pour y travailler mais assez éloignés pour élever leurs enfants loin du tumulte du centre-ville.

    Trinquer à eux pour leur cohabitation qui résultait de sa rupture avec Clarence, ça faisait du bien quand même. Au fond, la relation qu'elle entretenait avec son frère était toujours la même depuis des années et malgré leurs âges avancés à présent, ça n’entachait pas son plaisir de savoir qu'elle allait vivre de nouveau avec lui. Certaines relations fraternelles sont conflictuelles au point où les frères et sœurs ont bien du mal à se supporter au delà de quelques heures. Ce n'était pas le cas des enfants Campbell, Leaven était ravie malgré tout de pouvoir passer plus de temps avec son frère, de retrouver cette relation qu'ils avaient en étant gosses, presque l'un sur l'autre, avec le côté adulte en plus évidemment, sans oublier l'alcool. Ah l'alcool... Cela commençait sérieusement à lui monter au crâne d'ailleurs mais c'est ce qu'elle cherchait, alors elle ne se plaignait pas - et de toute façon, elle aurait tout le temps de se plaindre demain en se tapant une gueule de bois, pour sûr qu'elle en aurait une, peu habituée à être alcoolisée, d'autant plus à l'alcool fort. - « Oh hé, te plains pas hein. Si tu veux aller batifoler avec des donzelles, tu le ferras dans le lit des dites demoiselles. » C'était sûrement l'alcool qui parlait. Si Aaron ramenait une fille, évidemment, la blonde saurait se faire discrète et disparaître du lit de son frère mais pour le moment, elle se réservait la place, qu'il le veuille ou non d'ailleurs puisqu'elle ne lui laissait pas vraiment le choix.

    Éclatant littéralement de rire, elle ne pouvait s'empêcher de penser à toutes les bêtises salissantes que Valentina pouvait faire, parfois malgré elle, dans cette grande maison et au grand désarroi de son père. Et encore, il n'avait rien vu le père Campbell, elle ne marchait pas encore et ça serait sûrement bien pire une fois qu'elle allait trouver son équilibre et aligner les pas pour se déplacer d'elle-même. Une pensée attendrissante tout de même qui mettait le sourire aux lèvres de Leaven avant qu'elle n'affiche un visage outré, presque choqué. « Tu peux pas me forcer à nettoyer, tu sais très bien que ça serait mal fait. » Elle en louperait sûrement, elle ne pourrait pas constater d'elle-même si tout serait bien propre. Ce n'était pas pour rien que lorsqu'elle habitait seule, elle avait une aide ménagère avec elle après tout.

    Bientôt, l'alcool circulait plus férocement dans ses veines et tandis qu'elle avalait son dernier verre de la soirée, elle laissait Aaron ranger les bouteilles. De son côté, plutôt maladroitement et rapidement, elle installait la couchette d'Oréo et lui mettait une gamelle d'eau avant d'être entraînée par son frère. Si sa démarche était assurée, son équilibre l'était pourtant moins, mais même alcoolisée, elle restait astucieuse et Aaron aurait l'occasion demain de se foutre d'elle et de sa montée d'escaliers à quatre pattes pour ne pas tomber. Le sommet de ce qui lui avait semblé être l'Everest était vite atteint et elle suivait Aaron sans difficulté, prête à dormir. C'est d'ailleurs ce qu'elle voulait faire lorsque sa jambe touchait enfin le matelas. L'envie de se laisser tomber dessus et dormir toute habillée était très forte mais ça, c'était sans compter sur le brun qui voulait lui faire connaitre les pièces principales dont elle aurait besoin... pas sûr qu'elle les retienne d'ailleurs. Sous la réflexion de l'aîné Campbell, elle ne pouvait s'empêcher de sortir une bêtise dont elle avait parfaitement conscience. « Boire? On a assez bu ce soir pourtant, non? » Une boutade qui la faisait rire toute seule.

    De retour dans la chambre, elle attrapait la chemise qu'Aaron lui mettait dans les mains, levant presque un sourcil. « Faire frais? Non mais allô, j'ai chaud moi. » Leaven n'était pas d'un naturel frileux, à vrai dire s'ils étaient obligés pour une raison quelconque de vivre nus, ça la gênerait même pas d'un point de vue frilosité, mais ce soir, en plus, l'alcool devait probablement l'aider à maintenir une température corporelle élevée ou du moins à en avoir cette impression. Posant la chemise sur le lit, elle attrapait sa valise montée un peu plus tôt dans la soirée qu'elle posait sur le lit pour mieux l'ouvrir. « J'ai tout prévu! » Et si elle semblait fouiller après quelque chose, elle ne se gênait pas pour faire voler ses vêtements et ses sous-vêtements sur le lit pour s'en débarrasser et avoir plus de chance de trouver ce qu'elle voulait. « La voilà! J'irais après. » Sa brosse à dent. Elle la posait minutieusement - trop peut-être, typique d'une personne bien alcoolisée - sur la table de nuit avant de s'attaquer à ses fringues, son taux d'alcoolémie la rendait bien peu soucieuse à l'idée d'être nue devant son frère. Débardeur, jean, soutif, c'était vite fait de n'être qu'en shorty avant d'enfiler la chemise qu'Aaron lui avait donné. Sauf que voilà, son état la faisait opter pour le plus simple, et le plus simple voulait qu'elle enfile la chemise comme un t-shirt. Si les bras étaient presque passé correctement, sa tête ne passait pas à cause des boutons, lui bloquant les bras en l'air et la faisant partir dans une crise de fou rire quasi incontrôlable. « Au secours, je suis coincééééée. »
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    Re: Don't judge me, we are made in the same mold. (Aaron)

    Mer 6 Avr 2016 - 1:53
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    Quelques derniers rires complices et à l’image de la fraternité fusionnelle entre Aaron et Leaven viennent combler l’atmosphère désormais relativement paisible du grand salon du trentenaire. La bouteille et les verres disparaissent, Oréo attend sagement les ordres, puis c'est l'un à côté de l'autre que le frère et la sœur se dirigent jusqu'à la chambre à coucher du premier. Si la quantité d'alcool ingurgitée n'est pas assez élevée pour altérer l'équilibre d'Aaron, elle se fait néanmoins un peu plus sentir chez sa cadette qui n'est pas habituée à la force du Whisky. La grande blonde réussit même à se faire rire toute seule, ce qui n'est pas sans amuser son compagnon de la soirée.

    Tu as assez bu pour ce soir, ça c'est sûr. Mais si jamais il te prend l'envie d'avaler quelques gorgées d'eau, tu sais, celle sans les degrés que l'on peut avoir au robinet... Au moins tu n'auras pas besoin de me réveiller pour me demander où c'est.

    Prévoyant, il faut l'être quand on vit avec un aveugle. Encore plus quand ce dernier est alcoolisé et qu'il s'agit d'une femme. Enfin ça, c'est lui qui vous le dirait, d'un air las. Laissant sa sœur se préparer pour la nuit – ou plutôt mettre le désordre dans la pièce, selon le point de vue – Aaron défait sa chemise, sa ceinture, son jean, et s'en débarrasse ensuite dans la panière de linge sale ou dans son armoire, en fonction du vêtement.

    Il se rend ensuite dans la salle de bain pour se brosser les dents et tombe sur une Leaven en peine. C'est peu dire ; coincée sous la chemise qu'il vient de lui prêter, la jeune femme en pleine crise de fou rire semble bien peu consciente d'être presque entièrement nue face à un Aaron quelque peu... décontenancé. L'un et l'autre n'ont jamais été pudiques, hormis lui peut-être durant sa période d'adolescence, mais cela n'avait pas vraiment de quoi exister avec Leaven puisque les yeux de l'enfant qu'elle était à l'époque n'y voyaient rien. D'ailleurs, ils n'y voient toujours rien, et ce n'est pas faute à Katherine Campbell d'avoir prié le bon Dieu pour que la vue de sa fille revienne miraculeusement... Mais enfin bref. Malgré tout cela, Liv a changé depuis toutes ces années et est devenue une femme aux formes avantageuses que les hommes se plaisent à regarder. Fort heureusement, Aaron n'est pas l'un de ces hommes. Il n'est que son frère et c'est bien pour cela qu'il se trouve embarrassé face à la poitrine à moitié dévoilée de Leaven. Soupirant plus pour sa bêtise que pour son manque de pudeur hors du commun, il se rapproche d'elle et abaisse vite les pans de la chemise – plus pour lui que pour elle – avant de la regarder un moment, sans rien faire de plus.

    ─ Tu as toujours eu un sens de la mode particulier... C'est rare que je sois fan mais ce soir, tu m'impressionnes. Plaisante-t-il, en réalité appréciateur des assortiments de sa sœur. Je vais appeler ce concept vestimentaire « la femme enquiquinante dont on ne veut plus voir le visage, ne serait-ce que pour une nuit », qu'en penses-tu ?

    Son rire se joint aussitôt à ses propos moqueurs et après s'être fait désirer pendant des secondes qui paraitront sans doute longue à Leaven, il se décide enfin à déboutonner le haut de la chemise minutieusement. Quand la tête décoiffée de la blondinette en ressort, il rit une dernière fois et s’attelle ensuite à se brosser les dents. Cela lui prend une minute et va ensuite se glisser sous le drap. En attendant que sa sœur le rejoigne, il jette un coup d’œil aux dernières actualités sur son smartphone qui ne cessent jamais de défiler, pas même la nuit. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'Aaron est branché sur différents réseaux de la ville et même du monde entier. Mais plus important encore, il y a ses proches. Et c’est d’ailleurs son meilleur ami qui fait sonner son téléphone en lui envoyant un message, quand Leaven sort de la salle de bain. Demandant si la cadette Campbell est venue chez lui, Clarence fait finalement l’inquiétude d’Aaron pendant un instant. Puis il se remémore le désir de sa soeur, de rester discrète pour le moment. Il décide de lui accorder au moins une nuit avant d’en rediscuter et tire le drap vers lui pour faire une place à la blondinette à ses côtés.
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    Re: Don't judge me, we are made in the same mold. (Aaron)

    Mer 27 Avr 2016 - 18:34
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    Hochant la tête sèchement une seule fois, Leaven ne pouvait être que d'accord avec son frère. Elle avait assez bu d'alcool pour ce soir. En revanche, elle était beaucoup moins sûre que lui sur le fait qu'elle n'aurait pas besoin de le réveiller pour se rendre à la salle de bain. La raison était sous leur nez: son taux d'alcoolémie assez élevé pour lui faire oublier ses malheurs et donc, par extension, probablement lui faire oublier dans quelle direction se rendre pour aller à la salle de bain. M'enfin ça, c'était une histoire qui se vérifierait plus tard si elle avait besoin de s'y rendre. Pour le moment, elle était plus occupée par le fait de vider sa valise n'importe comment dans l'objectif de se changer pour aller dormir. Son frère, prévoyant, lui avait donné une chemise qu'elle s'était empressée d'enfiler dès lors où elle se retrouvait quasiment nue... ou en tout cas, elle avait tenté de l'enfiler, se retrouvant bêtement coincée. Avoir l'intelligence de la passer comme un t-shirt pour une question de facilité, elle l'avait eu. En revanche, déboutonner les premiers boutons pour passer la tête... elle n'y avait pas pensé. Prise d'un fou rire, elle avait bien conscience qu'elle devait être ridicule ainsi et appelait donc son frère à l'aide, bien incapable de se défaire de l'emprise du vêtement. Quant au fait d'être en shorty et avec le bas de la chemise peinant à cacher sa poitrine, elle ne s'en formalisait pas. En réalité, elle n'y pensait pas du tout. Pour l'esprit de Leaven, d'autant plus alcoolisée, Aaron était son frère, son aîné, bien avant d'être un homme. Il était son protecteur, son ange gardien, son meilleur ami aussi probablement. L'aspect masculin ne venait qu'après, certainement parce que Leaven s'en fichait, et ce sur tous les domaines de sa vie d'ailleurs, l'amour y compris, sa pansexualité en était première témoin.

    Vite arrivé, Aaron ne loupait pas l'occasion pour se foutre de sa frangine, visiblement en peine. « J'en pense que c'est un concept qui va durer seulement quelques secondes si tu veux pas que je m'étouffe et avoir ma mort sur la conscience de ta chemise. » Autant parce qu'elle était morte de rire que parce qu'elle commençait à avoir sérieusement chaud à être maintenue dans cette position désagréable et le visage évidemment collé au vêtement, ce qui l'empêchait de respirer correctement et engendrait de la chaleur supplémentaire. Tout de même vite libérée - bien que pas assez vite au regard de la blonde - elle ne se souciait pas de ses cheveux en vrac, trop concentrée sur les boutons fraîchement ouverts qu'il fallait maintenant refermer pour s'apprêter à dormir. Autant dire que la procédure fut assez longue pour qu'Aaron se lave les dents en paix et ce, malgré qu'elle avait tout de même réussi à boutonner lundi avec mardi mais bon, cela ferait l'affaire. Se brossant les dents à son tour, elle rejoignait assez vite son frère dans la chambre et s'installait à ses côtés et comme on ne changeait pas les bonnes habitudes, comme on ne changeait pas une équipe qui gagne, elle se glissait dans ses bras, passant le sien au dessus de son torse, comme avant, pour un câlin fraternel, ponctué d'un bisou sur la joue laissant une petite trace de dentifrice sur la peau d'Aaron. « Merci d'être là. » Le silence qui s'était installé le temps de se changer et de se brosser les dents lui avait immanquablement remis Clarence en tête et rouvert la blessure de leur séparation à son cœur. Mais, même l'alcool faisant, elle se refusait toujours d'en parler, préférant mettre un terme à cette conversation qu'elle venait à peine de commencer. « Bonne nuit, à demain. » Fermant les yeux, elle savait qu'elle ne trouverait pas le sommeil facilement mais ça valait la peine d'essayer, pour définitivement oublier le temps d'une nuit.
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    Re: Don't judge me, we are made in the same mold. (Aaron)

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