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    "What if we couldn't save her?" Ft. Tamara L. Perez

    Mar 12 Jan 2016 - 21:49
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    Calypso E. Rockefeller
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    What if we couldn't save her?


    Un petit sourire se dessina sur ses lèvres lorsqu'elle reconnu la façade du fast-food. Si Tamara avait eu des réticences -des doutes-, l'affiche seule du restaurant, avec ce clown ridicule et cet espèce d'hamburger souriant, avait du lui ôter tout son sérieux.
    Calypso avait bien choisi son lieu de rendez-vous. Elle n'avait rien laissé au hasard. Elle voulait quelque chose de neutre et de simple, quelque chose qui lui crierait à la figure : Hé, ton amie s'est transformée en une Reine des Alpha dévoreuse de chair fraîche, mais c'est pas grave, la vie continue!
    Tamara était bien la dernière fille à laquelle elle pensait demander conseil. Mais depuis que le groupe s'était disloqué et que Zus était bien trop occupé à jouer les jolis cœurs, elle s'était retrouvée seule dans cette noble quête. Elle devait ramener Natacha à la raison, elle était la seule amie qu'elle ai jamais eue. Elle ne pouvait pas la perdre, pas comme ça.
    Tamara était une fille simple, honnête, vulgaire. Elle était ce genre de fille qui attirait Calypso pour leur authenticité et leur loyauté sans faille. Mais malheureusement, ce sentiment ne semblait pas partagé. La jeune fille s'était sûrement bêtement laissée berner par le "masque"  de Calypso, comme beaucoup d'autres avant elle.
    Calypso poussa la porte du restaurant et repéra presque aussitôt le visage de Tamara, perdu aux milieu de dizaines d'autres.
    Elle s'approcha de sa table et lui tendit la main. Si elle voulait gagner le cœur de Tamara, elle devrait laisser tomber les apparences. Effacer son masque l'espace de quelques heures.
    « Moi c'est Calypso. Enfin ça, je pense que tu le sais déjà. Mais je m'étais dit qu'on pourrait peut-être repartir de zéro. »
    Elle lui serra la main, sa poignée était ferme et chaude. Elle s'installa en face d'elle et plongea son regard dans le sien. Elle se sentait vulnérable. Plus rien ne la séparait de Tamara, elle était faible. Elle ne pouvait plus se réfugier derrière cette apparence froide et assurée qu'elle se donnait toujours. Elle était à sa merci.
    « Tu es en avance. »
    Elle attrapa une des serviettes en papier pour se donner une contenance. Elle ne savait pas vraiment par où commencer.
    Et puis le visage de Natacha lui revint, comme dans un rêve. Elle était encore brune et elle lui souriait. Elle était amoureuse et rien ne semblait l'arrêter. Elle était heureuse.
    Calypso regrettait l'ancienne Natacha, elle regrettait son rire, sa façon d'être. Cette manière qu'elle avait de toujours pencher la tête sur le côté lorsqu'elle ne comprenait pas quelque chose, et cette fragilité qu'elle dissimulait toujours derrière son sourire.
    Mais elle avait changé, elle n'était plus la même depuis l'accident.
    « Il faut qu'on fasse quelque chose. Pour Natacha. »
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    Re: "What if we couldn't save her?" Ft. Tamara L. Perez

    Mer 13 Jan 2016 - 22:10
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    Tamara L. Perez
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    What if we couldn't save her ?


    Je n'ai jamais vraiment été une adepte poussée du fast food. Evidemment, pour tout ce qui est "sorties entre amis", il m'est arrivé de nombreuses fois de m'y rendre, et pour cause : difficile de trouver autant de nourriture à des prix aussi bas dans d'autres "restaurant" que des McDo', à Los Angeles.
    Mais je dois admettre que l'invitation que j'ai reçu pour, justement, que je me rende ici me surprend au plus haut point.
    Du moins, ce n'est pas l'invitation en elle même qui me surprend, mais plutôt la personne m'ayant fait l'invitation.
    Calypso Rockefeller.
    J'avoue qu'elle est de loin la dernière personne que je pouvais m'attendre à trouver dans un endroit comme celui ci. D'autant qu'elle et moi n'avons jamais été ce que l'on pourrait appeler des "amies", malgré la relation qui nous unissait toutes les deux à Natacha.
    Pour moi, elle n'a jamais été personne de plus qu'une jeune fille froide, bourrée de fric et, très certainement -comme beaucoup d'autres de son cas- un brin méprisante à mon égard. Sans que cela m'affecte le moins du monde.
    Les gens peuvent bien penser ce qu'ils veulent de ma personne, je m'en moque complètement.
    Du moins, je m'en moquais complètement jusqu'à aujourd'hui.
    Je n'arrive vraiment pas à comprendre pourquoi Calypso m'a donné rendez-vous dans un fast food, et encore moins à quel sujet. Bien que je ne tarderai sûrement pas à le savoir.
    Je jette un coup d’œil furtif à la montre qui orne mon poignet : 12 h 23.
    Elle ne devrait sûrement plus tarder, désormais. L'heure de nos retrouvailles ayant été fixée pour 12 h 30.  
    D'ailleurs, le fait que Calypso ne soit toujours pas là m'étonne un peu, je dois l’admettre. Je m'attendais à la voir déjà là à mon arrivée mais, visiblement, elle n'est pas du genre à fixer une heure précise pour qu'elle même arrive en avance. Ce qui me plait assez.
    Après tout, on ne peut pas dire que l'image que j'ai d'elle soit très détaillée.
    Je me mets à tourner paresseusement une paille dans mon soda -qui, à lui seul, doit contenir plus de sucre que tous les aliments que j'ai avalé cette semaine- et en avale une gorgée avant de lever les yeux.
    Calypso est là, devant moi, droite et bien habillée, un sourire gêné plaqué sur le maquillage parfait de ses lèvres.
    Il me faut un petit moment avant de réaliser qu'elle me tend sa main, que je m'empresse de saisir. Ses mains sont longues, fraîches, et je ne peux m'empêcher de remarquer la bague qui orne sont doigt fin.
    Là encore, une bague qui coûte sûrement plus que la moitié de ma garde robe.
    Toutefois, j'apprécie sincèrement l'effort que cette fille -qui, visiblement, ne semble pas être dans son élément- se donne la peine de faire afin de diminuer le léger malaise qu'il y a entre nous.
    Je lui adresse donc à mon tour un sourire, que j'espère chaleureux, avant de lui répondre :
    - OK, Caly. Tu permets que je t'appelle Caly ? Repartons à zéro.
    Je la dévisage un moment. Je ne saisis pas très bien ce qu'elle veut dire par "repartir à zéro", étant donné  que l'on ne peut vraiment dire que nous ayons vraiment commencé quelque chose toutes les deux, mais j'espère que nous sommes l'une comme l'autre bien parties pour.
    - Toi aussi tu es en avance.
    Je la gratifie d'un coup d’œil malicieux.
    - J'étais dans le coin, et j'ai été libérée plus tôt que prévu, alors j'en ai profité pour venir directement.
    Je hausse les épaules. En vérité, ce n'est pas tout à fait vrai... Si je suis venue aussi tôt, c'est parce que je pensais l'y trouver déjà installée. Mais ça, elle n'a pas besoin de le savoir...
    - Tu as faim ? Ou soif ? J'ai du soda et des frites, mais je n'arriverai jamais à manger tout ça toute seule.
    D'un signe du menton, je désigne la nourriture entassée sur la table, que j'ai pris soin d'acheter en voyant qu'elle n'était pas encore là à mon entrée ici. Je n'ai aucune idée de quels sont ses goûts alimentaires, mais, puisqu'elle m'a invitée à la rejoindre ici, je suppose qu'elle aime au moins les frites.
    Sans trop savoir qu'ajouter, je me racle la gorge, et me remets à jouer avec ma paille. Après tout, je ne sais toujours pas pourquoi Calypso a demandé à me retrouver, et je doute que ce soit simplement pour que nous "repartions à zéro".
    Toutefois, la phrase qui suit capte totalement mon attention, et j'arrête immédiatement mon mouvement circulaire.
    Natacha...
    Bien sûr. J'aurai du m'en douter.
    Je serre les dents afin de ne pas montrer à quel point la mention de mon ancienne amie m'affecte, et m'efforce de répondre de la façon la plus neutre possible.
    - Oui, mais quoi ?
    Je soupire.
    - Je ne suis même pas sûre qu'elle daignerait m'adresser la parole aujourd'hui. Pourtant, ce n'est pas faute d'essayer.
    Je relève à nouveau les yeux vers elle, pleine d'un espoir que ne peux dissimuler
    - À moins que tu aies une idée ?
       

    Re: "What if we couldn't save her?" Ft. Tamara L. Perez

    Jeu 14 Jan 2016 - 12:41
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    What if we couldn't save her?


    « Oui, mais quoi ?  »
    Elle glissa sa main vers le plateau de Tamara et porta une frite à ses lèvres. Elle passa ensuite un morceau de papier sur sa bouche, comme pour écarter les légères tâches luisantes qui n'existaient que dans son imagination.
    « Je ne suis même pas sûre qu'elle daignerait m'adresser la parole aujourd'hui. Pourtant, ce n'est pas faute d'essayer.  »
    Elle sentit le regard sombre de Tamara se poser sur elle. Elle cligna légèrement des yeux avant de croiser son regard. Un sourire malicieux se dessina sur ses lèvres et elle se pencha en avant comme pour lui glisser sur le ton de la confidence :
    « J'ai un plan.  »
    Elle laissa passer un petit silence. Elle avait ménagé son effet de surprise.
    Ce plan, elle l'avait travaillé pendant des semaines, l'étudiant dans ses moindres détails. Elle avait tout observé, tout suivi avec une précision des plus incroyables. Elle avait même tracé une sorte de schéma des routines de cette chère Natacha ; ses relations, ses one night stand, ses rivales, ses alliées... Elle avait tout analysé avec un soin bien particulier.
    « J'ai déjà essayé d'entrer en contact avec elle, de la ramener à la raison. Et toi aussi, j'en suis certaine. Mais ça ne marchera pas. »
    Elle croisa ses bras sur sa poitrine et haussa un sourcil, dans une attitude ironique, presque provocante :
    « La seule façon d'attirer son attention serait de se retrouver dans son lit ou de se la mettre à dos. Et comme visiblement aucune de nous ne possède d'attributs masculins... »
    Elle se redressa sur sa chaise :
    « Il y a cette fête chez les Delta. Demain soir. L'anniversaire d'un roi entouré de sa cour de petites pestes insupportables. L'alcool coulera à flots, la musique sera délirante. Elle y sera forcément.»
    Elle glissa une mèche rebelle derrière son oreille :
    « Il faut qu'on la provoque. C'est le seul moyen que j'ai trouvé pour qu'elle nous remarque enfin. Pour qu'elle soit obligé de se confronter à nous. »
    Elle se rapprocha un peu plus de Tamara, jusqu'à être assez proche pour sentir son parfum musqué :
    « Je vais essayer de me faufiler dans son cercle d'amis. Il faudra que tu lui serves de distraction. Il faut que je réussisse à me les mettre dans la poche pendant que tu l'occupes. Je dois absolument devenir amie avec ces filles. Une fois que ce sera fait, il n'y aura plus qu'à se servir. Et quand Natacha sera au plus mal, nous frapperons.»
    Elle se détendit. Elle ne pouvait qu'accepter. Elle savait aussi bien qu'elle que c'était la meilleure solution. Pour récupérer Natacha il faudrait jouer au même jeu qu'elle. Au même jeu que ces filles sans scrupule avec lesquelles elle passait ses journées.
    « Au fait, le thème de la soirée c'est cow-boy. Met quelque chose de sexy. »
    Elle se fendit d'un sourire en attrapant une autre frite. La partie ne faisait que commencer.
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    Re: "What if we couldn't save her?" Ft. Tamara L. Perez

    Ven 15 Jan 2016 - 20:17
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    What if we couldn't save her ?


    Je fixe d'un air vide la main de Calypso qui s'empare d'une frite, pour ensuite la porter à ses lèvres et s'essuyer ces dernières à l'aide d'une serviette en papier. Le contraste de son geste me donne une drôle d'impression. Un peu comme s'il n'était pas adapté. Ce qui, au fond, n'est peut être pas faux. On ne peut pas dire que le raffinement typique à cette fille soit propre à l'environnement gras des fast-food.
    Sortant de mes pensées, je me force à porter mon attention sur les propos de Calypso qui, visiblement, semble avoir amplement réfléchi au sujet. Je ne peux m'empêcher d'être étonnée par son assurance, cette malice et cette confiance qui émanent d'elle tandis qu'elle m'expose son idée.
    Une grimace d'amertume tord mes traits alors que Calypso sous entend que Natacha ne s'intéresse plus qu'à ses ennemis ou, presque pire encore, au plaisir que peut apporter la gente masculine.
    Bien sûr, il y a longtemps que j'ai conscience de tout ça, mais le fait d'entendre la vérité de la bouche de quelqu'un d'autre fait mal. Très mal, même.
    À croire qu'en plus de rendre la chose plus réelle, elle la rend pire aussi.
    Toutefois, je ne dis rien, me contentant de serrer les dents, masquant de mon mieux l'effet qu'ont ses mots sur moi.
    Si je suis sa logique, Calypso serait donc en train de suggérer qu'à défaut que nous redevenions ses amies, nous pourrions devenir ses ennemies. Ce qui, à la base, est l'exact opposé de ce que je cherche à faire mais qui est, sans aucun doute, la meilleure façon d'attirer au moins son attention. Bien que je doute fortement représenter pour elle une rivale assez importante pour qu'elle daigne ne serait-ce que m'adresser un regard...
    Les phrases suivantes me font instantanément relever les yeux des frites entassées au coin de la table, pour les poser sur la fille qui me fait face.
    "Un roi entouré de sa cour de petites pestes insupportables ?"
    C'est donc ainsi qu'elle considère les gosses bourrés de frics qui ne gaspillent leur argent que pour s'enfoncer davantage dans le plaisir de la débauche ?
    Et dire qu'il y a quelques temps à peine, c'est comme ça que je la voyais...
    Je me sens coupable, soudain. Coupable d'avoir jugé celle qui, apparemment, se révèle être beaucoup plus qu'une simple privilégiée par la vie, beaucoup plus qu'une simple Rockefeller. Mais une fille prête à tout pour ramener son amie à ses côtés, et sûrement plus profonde que tous ces gens qui ne se fient qu'à leur image pour avancer.
    D'autant qu'il faut ajouter qu'elle semble suffisamment connaitre ce milieu pourri par l'argent pour savoir comment manipuler tous ceux qui en font partie... Y compris Natacha, aujourd'hui.
    Quoi de plus normal, après tout ? Elle fréquentait tous ces gens depuis qu'elle portait la couche-culotte. C'est son monde.
    Mais ce n'est pas le mien.
    Le simple fait de me rendre à la fête ferait de moi un poisson hors de l'eau. Je suppose qu'elle le sait aussi bien que moi. Alors, pourquoi s'adresser à moi ? À moins que, tout ça, ce soit un coup contre moi, justement.
    Je chasse mes pensées paranoïaques d'un geste de la tête, et me racle la gorge :
    - C'est un bon plan. C'est même le seul qui ait une chance de marcher, en fait. Mais je ne comprends pas... Je ne connais pas ces gens. Je ne les aime pas. Je ne peux pas simplement me pointer comme ça, et faire distraction. Je ne suis même pas sûre qu'elle me reconnaisse ! Bon, cet "argument" est quelque peu exagéré, mais c'est déjà plus facile à dire que la vérité. Soit que tout ce que nous avons été n'est plus qu'un souvenir fade pour Natacha, et que l'indifférence est certainement tout ce qu'elle pense que je mérite. Et puis, comment comptes-tu faire en sorte qu'elle soit au plus mal ? Regarde la souffrance que lui a causée la mort de Jean, regarde où elle en est aujourd'hui... Tu penses sincèrement qu'on peut la faire tomber plus bas que ça ?
    Mes mots sont durs, mais vrais. C'est d'ailleurs incroyable de voir à quel point l'amour peut changer une personne, alors qu'il la rendait si heureuse auparavant.
    Les sentiments peuvent nous construire aussi bien qu'ils nous détruisent.
    Ma relation avec Natacha ne fait que le confirmer chaque jour un peu plus.          

    Re: "What if we couldn't save her?" Ft. Tamara L. Perez

    Lun 18 Jan 2016 - 9:31
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    What if we couldn't save her?


    « Tu penses sincèrement qu'on peut la faire tomber plus bas que ça ?  »
    Calypso soutenait son regard. Elle était sure de son coup, elle l'avait retourné dans tous les sens, examiné chaque possibilité, chaque grain de sable qui pourrait faire basculer tous ses plans. Elle ne voyait aucune faille.
    Et pourtant... Pourtant les mots que Tamara lui balançait au visage la faisait frémir, trembler. Elle perdait son assurance. Mais elle savait que ça pouvait marcher.
    « Oui. Elle a perdu Jean, pour toujours. Elle était au plus mal. Mais elle réussi à se forger une carapace, comme pour se protéger des autres, d'elle-même.  »
    Comme moi. Elle ne prononça pas ces derniers mots, mais ils résonnaient comme une vérité, et cela lui faisait mal de devoir l'admettre. Si elle avait réussi à échafauder ce plan, ce n'était pas seulement parce-qu'elle connaissait très bien Natacha mais aussi parce-qu'elle se retrouvait en elle, d'une certaine manière.
    « Nous ne pourrons jamais lui faire plus de mal qu'elle n'en a déjà subi. Mais si nous parvenons à percer cette carapace, elle reprendra conscience d'elle-même et, à ce moment là, nous aurons peut-être une petite chance de la faire revenir à la raison. »
    Elle croisa et décroisa ses jambes, ses yeux toujours fixés dans ceux de la belle brune.
    « Tu te demandes sûrement pourquoi je t'ai appelée. Pourquoi je t'ai choisie, toi. »
    Elle lui offrit un de ces sourires sincères qu'on lui voyait rarement.
    « Tu es la seule qui puisse m'aider. Comme tu as pu le voir, le groupe n'existe plus. Chacun a pris des directions différentes. Mais à nous deux, nous pourrions réussir. »
    Elle laissa passer un silence avant de glisser d'un air amusé :
    « Et puis j'ai toujours trouvé que tu avais un petit air sympathique. »
    Elle insista bien sur ce dernier mot avant de baisser les yeux sur ses mains. Elle les tourna et les retourna avant de reporter son regard sur celui de Tamara.
    Et si elle refusait?
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    Re: "What if we couldn't save her?" Ft. Tamara L. Perez

    Mar 19 Jan 2016 - 21:34
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    What if we couldn't save her ?


    Un mèche de cheveux bruns tombe devant mes yeux noirs tandis que je secoue doucement la tête, lasse de tout ceci.
    Natacha ne m'adresse même plus la parole, ne daigne pas même m'adresser un regard, et m'en voilà réduite à élaborer un "plan" en compagnie d'une fille -dont, il y a à peine quelques mois encore, je me méfiais- simplement pour pouvoir ne serait-ce qu'approcher celle qui se disait être ma meilleure amie ?
    Sauf que les meilleures amies n'agissent pas ainsi, elle n'abandonnent pas tous leurs proches du jour au lendemain pour aller se pavaner au milieu d'autres garces et tenter d'afficher une image en société et briller sous tout l'argent accumulé par leurs familles.
    Parce que, au fond, c'est tout ce qu'elle est, aujourd'hui. C'est son choix, pourquoi ne pas lui laisser l'opportunité de vivre avec ?
    À peine cette pensée effleure-t-elle mon esprit que je réprime une moue de dégoût à mon égard. Comment est ce que je peux ne serait-ce que songer à cela ?
    La fille à laquelle je pense n'est pas Natacha, mais celle qui a perdu l'amour de sa vie et qui, pour s'en sortir, a désespéramment tenté de tourner la page, de s'élever, de se décoller de tout ce qui pouvait lui rappeler le souvenir de Jean. Voire de tous ceux à qui elle pourrait s'attacher, par peur de perdre encore une personne chère.
    En somme, la fille à laquelle je pense n'est que la carapace de Natacha.
    Calypso a entièrement raison, tout ce qu'elle dit est même l'exacte représentation de la vérité, de la situation actuelle.
    Nous devons l'aider.
    Que ce soit pour elle ou pour nous, nous n'avons pas le droit de la laisser s'enfoncer encore, tout en la laissant dans l'illusion de s'élever, de prendre un nouveau départ. Parce que ce n'est pas un départ, c'est une fuite.
    Quel genre d'amies serions nous pour ne pas le lui faire remarquer ?
    Un brusque élan de gratitude m'étreint alors que je croise les yeux de Calypso. Visiblement, je me suis trompée sur toute la ligne. Cette fille est de loin l'une des meilleures amies que l'on puisse avoir.
    Même sans le savoir, elle a réussi à m'ôter de tous mes doutes, concernant l'attitude à adopter en ce qui concerne Natacha.
    Et celle que nous projetons d'appliquer est sans conteste la seule acceptable.
    La question suivante de la Rockefeller capte également toute mon attention. Elle a raison, je ne peux pas vraiment m'empêcher de me demander pourquoi m'a-t-elle choisi moi, plutôt qu'un autre.
    Ce n'est pas vraiment comme si j'étais la seule amie "ou ex amie, en l’occurrence- de Natacha qu'il lui a été donné de rencontrer.
    Je porte mon soda à mes lèvres, écoutant attentivement sa réponse.
    Elle a raison, encore une fois.
    Après  son départ, notre groupe n'a plus jamais été le même, jusqu'à disparaître totalement. Bien sûr, nous avons continué à entretenir quelques liens ici et là, mais sans jamais retrouver la complicité qui nous unissait auparavant.
    Je manque de m'étouffer avec ma boisson à l'écoute des paroles suivantes de Calypso.
    "Un petit air sympathique ?"
    Je ne peux retenir mon éclat de rire, et m'essuie les lèvres avec ma serviette en papier, les yeux légèrement humides tant je ne m'attendais pas à ce qu'elle me dise ça.
    Elle ne cessera jamais de m'étonner, apparemment.
    - Je te comprends, on me le dit souvent. Je réprime encore un petit rire, avant de me reprendre, tâchant cette fois d'arborer un air plus sérieux. Sincèrement, merci. De m'avoir dit de venir, je veux dire. J'inspire profondément. Je me suis trompée sur toi. T'es vraiment une fille bien, Calypso. Et une bonne amie, surtout.
    Je laisse passer un nouveau silence, soudain gênée d'avoir exprimé tout haut ce que je comptais garder pour moi.
    Je me remets à tourner ma paille dans le fond de mon soda, d'un geste lent, machinal.
    Enfin, après une poignée de secondes qui pourrait s'apparenter à une petite éternité, je relève les yeux et les plante dans le regard bleu pur de mon "alliée" :
    - C'est d'accord. J'accepte.  

    Re: "What if we couldn't save her?" Ft. Tamara L. Perez

    Mer 20 Jan 2016 - 13:21
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    Tout en parlant Calypso avait observé les émotions se succéder dans les yeux de Tamara. La colère, la frustration, le déni.
    Elle avait rougi sous l'effet des mots de Calypso. Ils étaient durs c'est vrai, mais c'était la pure et simple vérité.
    Finalement, ce fut comme si elle baissait les armes, comme si elle se rendait.
    Son expression était plus détendue, elle se livrait enfin.
    Tamara éclata de rire et Calypso se fendit d'un sourire. La situation s'était débloquée et, même si elles restaient de parfaites étrangères l'une pour l'autre, Calypso ne pouvait s'empêcher de penser qu'elles auraient pu devenir amies si elles s'étaient connus dans d'autres circonstances.
    « Je me suis trompée sur toi »
    Calypso resta silencieuse mais il lui fallait bien admettre que cela la touchait beaucoup. Peu de gens parvenaient à passer au dessus de cette image froide qu'elle se donnait, et Tamara venait justement de prouver qu'elle en était capable.
    Bien sûr cela pourrait s'avérer dangereux de se dévoiler aussi vite mais la jeune fille préférait se montrer sincère envers sa nouvelle alliée.
    Laissons tomber les masques.
    Un silence s'était installé, ce genre de silence qui précédait les grandes décisions.
    Tamara se remit à tripoter sa paille d'un geste machinal, puis elle fixa son regard sur celui de Calypso, l'air sérieux :
    « C'est d'accord, j'accepte.
    - Oh merci, merci! Je suis tellement contente! »
    Elle s'était levée de sa chaise et ses yeux brillaient d'une lueur joyeuse.
    Prenant conscience de l'attention qu'elle attirait sur elle, Calypso s'empressa de se rasseoir.
    « Pardon. Je ne pensais pas que tu accepterais si vite. »
    Elle sourit faiblement.
    « Je sais bien que ce n'est pas la façon la plus courageuse de récupérer Natacha, en fait c'est un peu contraire à mes principes... mais c'est tout ce que j'ai trouvé. »
    Elle soupira :
    « Si seulement Jean était encore là... »
    Elle secoua la tête comme pour chasser les sombres pensées qui l'assaillaient, et reporta son attention sur le visage de Tamara :
    « Parle moi un peu de toi. Je te connais à peine. »
    En réalité, elle mourrait d'envie d'apprendre à mieux la connaître. Cette fille à la chevelure de jais et au regard sombre lui avait toujours inspiré un profond respect.
    Elle était sincère, entière, impulsive. Il émanait d'elle une aura flamboyante de courage et de loyauté.
    Calypso l'écouta avec un mélange d'admiration et de de curiosité dans les yeux.
    Elle aimait écouter, elle aimait observer les réactions des gens, les émotions qui se lisaient sur leur visage, leurs manies.
    Elle n'était pas très bavarde, elle préférait le calme qui l'envahissait lorsqu'elle écoutait les autres.
    Et elle était aussi très observatrice, rien ne lui échappait, mais lorsqu'elle parlait avec Tamara, tout était plus confus. Elle avait du mal à la cerner.
    Elle passa une main sur son chemisier comme pour effacer un pli qui s'était imprimé sur le tissu et affronta enfin le regard de la brune. Elle ne parvenait jamais à défier son regard, au contraire elle ne parvenait à braver ses yeux que l'espace de quelques instants, elle se sentait toujours intimidée par cette franchise et cette manière qu'elle avait de la sonder du regard.
    Alors elle garda les yeux curieusement baissés, ses cheveux lui couvrant le visage et masquant du même coup la rougeur qui s'était étendue sur ses joues.
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    Can we survive it out there? Can we make it somehow?
    Will the past be a shadow that will follow us around?
    I keep, keep thinking that it's not goodbye, keep on thinking it's a time to fly

    Re: "What if we couldn't save her?" Ft. Tamara L. Perez

    Mer 20 Jan 2016 - 21:46
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    Tamara L. Perez
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    What if we couldn't save her ?


    À peine ai-je fini ma phrase que Calypso se lève de sa chaise, manquant de faire tomber celle ci, tout en poussant un cri de joie pure.
    Je ne peux retenir un nouvel éclat de rire en voyant le regard incrédule des personnes attablées près de nous qui dévisage cette fille, habituellement si discrète et froide, laisser libre court à ses émotions, sans tenter ni de les cacher ni de les réprimer.
    La voir ainsi, dénuée de toute entrave, libre d'exprimer ses sentiments, m'arrache un sourire. Un vrai sourire, large et sincère, le genre que l'on accorde que lorsque l'on est heureux. Mais, franchement, je le suis.
    Nous avons enfin un plan pour ramener Natacha parmi nous. Pour ramener la vraie Natacha à elle.
    Un plan qui a des chances de marcher.
    Je laisse échapper un nouveau gloussement à la vue de l'expression gênée qui se peint sur les traits de la jeune Rockefeller, tandis qu'elle se rassoit délicatement à la table.
    D'un léger haussement d'épaule, je lui fais comprendre que sa réaction ne me gêne pas, avant de piocher une frite et de l'enfourner.
    Gras et huileux à souhait.
    Tout ce qu'il me fallait pour combler davantage ma satisfaction d'enfin sortir de l'inaction.
    - Ce n'est pas que ta façon de faire n'est pas la plus courageuse, Caly. C'est que c'est la seule que nous ayons. Je pioche une nouvelle frite et l'agite dans sa direction : Après tout, qu'est ce qu'on en a à foutre des principes ? Si nous n'agissons pas, Natacha continuera à bafouer ceux qui étaient les siens avant... Tout ça. Et puis, tu crois que ça fait partie de mes principes de me pointer en tenue de cow girl sexy dans une fête pleine de connards égocentriques pires les uns que les autres ? Je frissonne rien que de songer à cela. Ce ne sera certainement pas aussi facile que c'en a l'air, encore moins pour moi. C'est tout juste si j'arriverai à trouver une tenue appropriée, alors jouer le jeu de tous ces gens pourris par l'argent... Ce sera sûrement au dessus de mes forces. Et contraire à tous mes principes.
    Seulement, je me dois d'essayer. Pour  Natacha aussi bien que pour Calypso ou moi.
    Je hausse les épaules.
    - Ce que je veux dire, c'est qu'on a pas le choix. On doit faire quelque chose, de toute façon. Autant que ce soit bien fait.
    L'expression de Calypso s'assombrit en même temps que la mienne alors qu'elle se met à évoquer Jean.
    Jean...
    Bon sang, tout serait tellement plus simple, s'il était encore là ! Rien n'aurait changé, nous serions tous nous même, nous serions heureux. Et, surtout, nous ne souffririons pas de la perte d'un ami.
    Ou de deux amis, aujourd'hui.
    Je lâche un profond soupir.
    - Tout allait tellement mieux, avec lui.
    Soudainement, je commence à penser à mes parents. Morts peu de temps après l'accident de Jean. Le décès de mon ami m'avait fait énormément du mal, mais celui de mes parents m'avait simplement projetée à terre. Et laissé là pendant trop longtemps.
    J'ai mis du temps à me relever, me reconstruire et, parfois, je me demande si j'y suis vraiment parvenue un jour.
    La question de Calypso m'arrache à mes pensées morbides, et je m'efforce de lui retourner un sourire.
    - Je ne connais pas grand chose de toi non plus. À vrai dire, je pense même en connaitre moins. Il est vrai que l'histoire et l'environnement de la Rockefeller est beaucoup plus mystérieux que le mien. Surtout que, même si je ne suis pas spécialement encline à raconter ma vie ou étaler ma personnalité aux yeux des autres, je n'ai cependant pas grand chose à cacher.
    Toutefois, je décide de me lancer, déterminée à me lier avec la fille si étrange qu'est Calypso.
    - Par où commencer... Ça fait quatre ans que je fais des études de cinéma, ça a toujours été ma passion. Si j'en suis arrivée là, c'est grâce à la famille Collins, et à Natacha, bien sûr. D'ailleurs, je continue de vivre chez eux malgré... Tout ça. Je pense qu'ils ont fini par m'apprécier, à la longue. Mes parents sont morts il y a un an de ça, ça joue peut être aussi. Je serre la mâchoire, m'efforçant de cacher ma souffrance sous un masque de nonchalance. À part le cinéma, j'aime beaucoup le surf, j'en fais d'ailleurs, entre autres activités. J'adore lire, tous les machins psychologiques, et j'écris tout ce qui me passe par la tête. Que ce soit des dialogues, des citations, des scénarios... Tout y passe. J'adore la musique, et je peux difficilement m'en passer. En général, je suis très proche de mes amis, et je m'arrange souvent pour passer le plus de temps possible avec eux. Ce sont un peu mes piliers, depuis que je n'ai plus de famille, tu vois ? Même si les Collins sont un peu comme ma famille, au final.
    Je marque une pause.

    - Enfin... Voilà... Je ne sais pas trop qu'est ce que je peux te dire. Tu veux savoir des trucs ? Je laisse échapper un rire gêné. Et toi alors ? Parle moi de toi, aussi.
    Je lui adresse un petit sourire -gêné, encore une fois- avant de me remettre à triturer ma paille, prenant conscience du contraste saisissant qui doit opposer sa vie à la mienne.
    Mais, au fond, je veux vraiment apprendre à connaitre cette fille. Peu importe quelles sont nos différences.    

    Re: "What if we couldn't save her?" Ft. Tamara L. Perez

    Jeu 21 Jan 2016 - 19:47
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    What if we couldn't save her?

    Elle entre dans le fast food en compagnie d'un homme. Natacha le connait grâce au stage qu'elle a effectué au journal. Il est grand, la trentaine, brun comme elle les aime mais malheureusement homosexuel mais cela ne se voit pas. Si ça n'aurait pas été le cas, elle aurait tenté  quelque chose probablement et l'homme aurait, comme tant d'autres depuis 5 ans, succombé à elle. La blonde passe sa commande ainsi que celle du jeune homme. Ils rient et semblent très complices. En se dirigeant vers la sortie elle remarque deux têtes bien trop connues d'elle : Calypso Rockefeller et Tamara. Celles qui faisaient parties de ses "amis" qui avaient arrêté d'aller la voir à l'hôpital, ceux qui l'avaient laissée pour morte sur un lit sans que cela leur pose le moindre problème. Du moins, ceci est vrai pour Calypso mais Tamara non, vivant avec elle et sa famille. Mais avec Tamara se fut l'incompréhension des fréquentations et de son changement physique qui les éloignèrent. À la longue elles ne se voyaient que le soir puis plus du tout lorsque Natacha emménage dans son appartement à elle. Elle passe devant elles, en les regardant l'air hautain et méprisant car c'est exactement ce qu'elle éprouve devant cette scène : le mépris. La blonde saisit le bras de son collègue en les regardant puis détache son attention des deux filles en sortant des lieux.
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    God save the prom queen; turnes her trears to diamonds in her crown.

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    Re: "What if we couldn't save her?" Ft. Tamara L. Perez

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