Your love is deadly ▼ Brionny & Jude

Your love is deadly.
Ft. Brionny & Jude

L’heure tournait il était environ minuit et je n’avais toujours pas trouvé le sommeil, je regardais un film en apparence comique, mais aucun sourire avait gagné mon visage. Je n’arrivais plus à rire, je regrettais d’avoir revu Brionny. J’avais réussi à me faire une raison à propos de notre rupture, son retour m’avait renfoncé encore plus profond. Je croyais pourtant ne pas pouvoir tomber plus bas, je m’étais trompé. Après une lueur d’espoir, la jeune femme s’était de nouveau échappée, avec en guise d'explication un petit mot sur la table de nuit comme la dernière fois. Je n’avais pas réagi sur le coup, je commençais à prendre l’habitude mais au bout de quelques jours, j’étais de nouveau en manque. Je me demandais bien ce qu’elle pouvait fabriquer de son côté. Après tout ces remords qu’elle avait enoncé elle était simplement retourné à son quotidien sans peine ? Je n’avais aucun moyen de la contacter, j’étais à bout. J’avais alors enfilé une tenue décontractée et j’avais pris la route. Après quelque pâtée d’immeubles, une musique sourde m’avait interpellé, une enseigne fluorescente éclairée la rue. Je cherchais une place et me garais. C’était l’endroit qui me fallait, je ne connaitrais probablement personne et je pourrais boire dans mon coin tout en psychanalysant les autres. J’entrais dans le batiment, je n’entendais soudain plus grand chose à part un beat qui pourrait faire bouger n’importe qui. Je m’engouffrais dans la foule en folie à la recherche du bar. Je ne mis pas longtemps avant de le trouver, je m’y accoudais rapidement et commandais un premier verre.

Une jeune fille s’approcha de moi, elle était ultra maquillée et déjà bien alcoolisée. Elle me regardait avec ses grands yeux de biche, elle passa même sa main dans ses cheveux pour m’aguicher tout en riant stupidement. Mon verre était arrivé, je le bu cul-sec avant de me faire entraîner par la jolie brune sur le dance-floor. Elle n’était en aucun cas mon style mais elle me suffirait pour oublier momentanément mes soucis. J’attrapais ses hanches et suivait le flot, elle s’était aggripé à mes épaules et semblait être en transe. Je me demandais bien ce que je foutais là. Tout en essayant de suivre le rythme endiablé que m’imposer la demoiselle, j’aperçu entre toutes les têtes un regard familier. J’étais persuadé d’avoir reconnu quelqu’un mais nous avions entre temps tourné sur nous mêmes et je l’avais perdu de vue. Fatigué je me laissais traîner par la brunette, mes paupières s’étaient fermées un instant, je les avaient réouvertes lorsque le DJ avait repris le micro pour annoncer une nouvelle chanson. Et c’est là que deux yeux d’un bleu limpide m’interpellèrent. Elle était là. Brionny. C’était elle ? Oui, je ne rêvais pas. J’avalais ma salive péniblement, comme si mon œsophage avait rétréci. Mon cœur s’excita en un rien de temps. Qu’étais-je censé faire ? Aller la voir ? Après ce qu’elle m’avait écrit c’était minable d’aller lui lécher les bottes. J'attrapais la jeune femme qui se trémousser face à moi et la plaquais contre mon corps tout en fixant celle qui me rendait toujours aussi dingue. C'était tout aussi minable que d'aller la voir directement je l'avoue.

© Belzébuth

extensionauto_awesomeac_unitvolunteer_activism

and now we are alive

je t'ai cherchée partout, même ailleurs. je t'ai trouvée, où que tu sois, je m'endors dans tes regards. même sans toi, je ne serai plus jamais seul, puisque tu existes quelque part. @marclévy ≈ vous revoir › alaska.  

▼ Brionny & Jude.

Your love is deadly.

"-NON, je ne sortirais pas, pour la troisième fois ! J'ai pas le moral. Moral. Vous savez ce truc qui monte et qui descend sans cesse. Pour un oui ou pour un non il joue au gogo avec sous, il est au top, tout en haut de la courbe, tout va bien, vous péter la forme. Bon si il est tout en bas qu'il frôle le sol, vous allez mal. PAF, oh c'est quoi ce bruit ? Vous voulez savoir ? Mon moral vient tout juste de toucher le fond et de s'écraser douloureusement. Aie. Je suis en guenilles, un vieux pantalon de pyjama avec des oursons dessus, trop grand en plus et un t-shirt large aussi.. Oh vous ne devinez pas à qui il était ? Dommage cela aurait pu expliquer cela. Il me manque, et je me suis à nouveau casser, j'ai encore tout foiré. Je suis la plus lamentable des filles, je foire tout ce que j'entreprend. Je me soupire et je pleure encore, me mouchant pour la énième fois, mes sinus sont épuisés. Mes yeux me brûlent. Chris me regarde, je fond encore plus. Puis d'un coup, je quitte littéralement mon lit dans lequel j'étais assise en tailleur en face de lui. Lui qui tentait de me faire changer d'avis pour la sortie, il veut que je l'aide à récupérer son ex. C'est tout aussi compliqué, mais lui ne s'en lamente pas, même moi je sais qu'il aura ce qu'il veut, il réussira à avoir son ex qui revient. Il me lance sur son épaule et me fout dans ma baignoire, je n'ai pas le temps de réagir qu'il allume le jet d'eau.. froid. Je hurle. " NON MAIS CA VA PAS LA TETE ? " Il est fou ! C'est classé et je suis habillée. Je lui lance un regard noir. " c'est pas moi qui suis mal là.. c'est toi. " Je me pince les lèvres, je suis furax. Je me redresse.. Il a pas tort, je n'ai jamais été aussi bas, ou une fois.. du coup pas question de faire comme cette fois là. Je soupire et je tire d'un coup le rideau de douche. Je me déshabille et je lui passe mes fringues avant de prendre une douche. Je ne sors plus à par pour les cours, je ne suis plus souriante. Je pense à lui pour la moindre chose, je suis à l'ouest tout le temps. Je regrette c'est clair, deux fois que je lui fais le coup, comment il va réussir à me pardonner.

Je sors de la douche avec une serviette aussi bien autour de moi, que sur la tête pour essorer mes cheveux. Je retrouve mon meilleur ami, le nez dans mon armoire à me sortir une robe bien trop sexy pour sortir, je ne l'ai pas remis depuis le début de la fac. " Pas question que je mette ça, j'ai pas enfilé cette robe depuis.. " Je marque une pause en réalisant ce que j'allais dire et Chris a tout de suite compris vu le regard qu'il me lance et qu'il ne prend pas la peine de ranger la veste. " depuis que j'ai rencontré Jude mais je ne suis plus avec, ok c'est bon passe, c''est bien parce que c'est toi. " Je soupire, je suis faible et corruptible sérieusement. Chris sort pour me laisser le temps de me préparer. J'enfile la mini robe couleur prune, vraiment, vraiment courte avec un peu de dentelle sur le haut. Elle me va encore, dans un sens au moins je sais qu'en plus de 5 ans, mon corps m'a pas grossi. Je sèche mes cheveux rapidement, je les bosse vite faite mais je les laisse "mode sauvage" j'aime dire. Ils sont indomptable de toutes les façons. Je me maquille un peu et j'enfiles des escarpins. Je me parfume aussi c'est toujours plus agréable. Je prend une pochette que je suspend à mon épaule et je descend rejoindre mon ami qui m'attend avec un verre de whisky en main. Je tourne sur moi même pour lui montrer le résultat. " Satisfait ?, je te préviens, tu récupères ton mec et on rentre, d'ailleurs je te jure que je ne vais pas m'amuser ! je fais ça pour toi ! " Il lève les yeux au ciel et on part.

Chris est bi, bon ok un peu plus gay que hétéro. Son ex il sait juste qu'il est bi et il va juste voir que ma robe est courte et sexy. Trop je trouve, ce n'est plus mon style pourquoi je porte ça moi. On prend ma voiture pour aller en boîte. J'adore ce petit engin, une mini cooper noire, elle est maniable et elle se gare très bien un peu partout, c'est comme ça que je trouve une place juste à coté. On rentre facilement. On prend notre temps avant de danser, Chris me paye à boire un cocktail alcoolisé plutôt sympa. Je le bois tout en cherchant du regard son ex que je trouve en train de parler avec un mec. Ok, donc il va falloir qu'on se mette au boulot. Je lui montre ou il est, le temps de finir notre verre et on rentre sur la piste de danse. Je n'ai pas de complexe dans la danse alors lorsque mon meilleur ami me demande de danser de façon sexy, j'exécute, je suis danseuse, pas secrétaire. Je colle mes fesses contre lui et je danse. Puis c'est là que je le vois. Son regard..Il me fixe, je vois aussi un brune bouger contre lui. J'ai envie de vomir, de pleurer, de partir en courant. Bordel. Je quitte momentanément mon partenaire et je réclame un shot de vodka. Je l'enfile cul sec et je retourne voir Chris. Je lui annonce la nouvelle, le mec qui me hante, qui me rend totalement mal est présent avec une fille que je sais qui ne lui plait pas. Pourtant j'ai vu son regard, qu'est ce que cela voulait dire ? Un défis ? Il va être servi. Chris sourit content de voir aussi la tête de Jude et aussi que je me mette à jouer maintenant avec le feu. Je regarde son ex à lui, il me lance le pire regard noir, mais tant pis. Je remue mes fesses encore contre mon ami et j'ondule au rythme de la musique. Je regarde alors Jude.. Je me retiens d'aller casser la gueule à cette meuf.. pétasse. Il est à moi. Je continue alors à danser, je veux le faire réagir, réagi Jude. Vire cette meuf et viens me chercher, j'en rêve et j'en crèverais que tu ne le fasses pas.


.

code fiche par alaska.

J'approchais de la trentaine et j'attirais toujours autant les femmes. C'était peut être ça le secret, elle préférait les hommes un peu plus mûrs. Ce n'était de toute façon pas ma préoccupation première. Brionny s'enflammait près d'un gars complètement inconnu, me narguant du coin de l'oeil. J'avais envie d'envoyer valser la pauvre fille qui se donnait du mal à me séduire pour aller foutre une raclée au mec qui profitait de la prunelle de mes yeux. Je me souvenais très bien de la tenue que portait Shelby, cette robe avait quelques années, elle lui allait encore comme un gant, c'était bien ça le problème, elle lui collait à la peau, ses formes étaient visibles, attirantes. La belle blonde prenait un malin plaisir à aguicher son nouveau mec, frottant ses fesses contre lui, mon coeur était à deux doigts de céder. Nous étions entrés dans un jeu de provocation à distance. Je glissais dangeureusement mes mains sur le corps de la demoiselle, serrant ses fesses pour l’approcher de moi. Je remontais vers sa nuque et attrapais ses cheveux sauvagement. J’étais peut être un peu trop violent, c’est ce que le regard de ma coéquipière semblait dire. Elle avait fini par me quitter en plein milieu de notre échange sulfureux. J’avais soufflé et étais reparti en direction du bar pour me ravitailler. Whisky cette fois-ci, suivi d’un scotch, je mélangeais à peu près tout, du moment que ça m’anesthésiait. Les jeux de lumières me donnait le tournis, j’avais dû mal à entendre mes propres pensées, j’étais dans un état second. Énervé, anxieux, excité. Je me retournais légèrement pour observer la piste de danse où Brionny s’en donner à cœur joie. Je levais les yeux au ciel, m’enfiler le dernier verre et parti à sa recherche, poussant violemment tout ce qui se trouver sur mon chemin. La musique s’accélérait, mon rythme cardiaque également, je m’apprêtais à faire quelque chose dont je ne serais pas fier le lendemain, mais il était temps d’agir selon mon instinct animal. Elle m’appartenait merde. J’arrivais à hauteur des deux, remonté comme jamais. Je bousculais son pote ou je ne sais quoi. J’avais attrapé son col et l’avait fait décollé du sol. Du moins c’était ce que j’avais ressenti. J’avais eu une poussée d’adrénaline, je me sentais surhumain. "Vas t’en trouver une autre t’as compris ?" j’avais hurlé à en perdre ma voix. Puis je l’avais relâché en arrière furieusement avant de lui mettre une droite. Il était tombé à la renverse entraînant dans sa chute deux jeunes femmes auxquels il s’était aggripé.

Je titubais légèrement, mes yeux me brûlaient, je les frottais un instant avant de rejoindre mon refuge à savoir le bon vieu bar. Un chemin se tracer rien que pour moi parmi la foule, tout le monde me regarder, les yeux exorbités, leur main sur la bouche, choqués. Il n’y avait pourtant rien à comprendre ou à voir, c’était terminé. Je retournais soudain les talons, je n’en avais pas fini avec elle. Je m’approchais et entrais dans son espace vital. J'avais soulevé ses cheveux qui cacher ses oreilles pour lui avouer « Tu croyais que tu allais te débarasser de moi aussi vite, j’y crois pas à ce cirque » J’étais resté un instant près d’elle, mes lèvres avaient suivies la forme de sa machoire à moins d’un centimètre, puis elles s’étaient rendues sensuellement vers sa bouche. J’avais plongé mon regard dans le sien, sans mot. Et m’étais retiré pour de bon. J’avais besoin de respirer, je me faufilais à la recherche de la sortie. Je sortais déjà mon paquet de cigarettes près à m’en griller une dès que j’aurais mis un pied dehors. Je n’avais jamais réagi aussi connement, même jeune j’étais resté toujours très sérieux. Je pétais un câble face aux évènements, j’étais totalement dépassé. Elle me rendait fou, je n’étais plus le bon vieux Jude quand il s’agissait de Brionny, j’étais une épave.

extensionauto_awesomeac_unitvolunteer_activism

and now we are alive

je t'ai cherchée partout, même ailleurs. je t'ai trouvée, où que tu sois, je m'endors dans tes regards. même sans toi, je ne serai plus jamais seul, puisque tu existes quelque part. @marclévy ≈ vous revoir › alaska.  

▼ Brionny & Jude.

Your love is deadly.

Danser. C'est un truc que j'adore faire. Après ce n'est pas le même genre, mais pourquoi pas après tout. Au moins j'occupe mon esprit, je me dis que c'est la seule façon de ne plus penser h24 à lui. Jude est une personne étonnante. Les autres femmes ne pourraient pas voir combien il est différent des autres et combien il doit être précieux. C'est un homme authentique, un vrai. Il souffre et le cache pour vous faire croire que vous êtes la plus importante. Il vous aime mais il reste discret. Il est attentionné, il est gentil, protecteur, impulsif. Son amour vous englobe et c'est juste merveilleux d'être amoureuse de lui. Seulement lorsqu'il vous quitte.. C'est terriblement douloureux. Ok, c'est moi qui l'ai quitté, mais c'est pareil, lorsqu'il n'est plus là c'est un vide terriblement douloureux que vous avez envie que tout s'arrête le plus vite possible. C'est pour cela qu'il faut le remplacer, l'oublier. Oh mais j'oubliais, Jude, il est irremplaçable et pire encore, inoubliable. J'ai mal, encore. toujours, et ce n'est pas près de s'arrêter.

Alors voilà, je le défis, je danse. C'est sympa. Non c'est loin de l'être, je ne supporte pas les gestes qu'il fait sur cette fille de mauvais goût, c'est tellement pas lui. Pourquoi est ce qu'il prend cette fille ? Elle ne ressemble en rien à ce qu'il aime, alors bordel.. Chris m'aide, il me tripote totalement, je suis sûre qu'il s'en donne à ravir. Je ne vois plus son ex, mais je suis sûre qu'il réussira à l'avoir à nouveau. D'un coup la fille se casse. Je fronce les sourcils. Jude n'est plus lui même.. Il me fait peur. Il me fait peur car il a son problème au coeur et la dernière qu'on était ensemble, qu'on a voulu parlé de nos sentiments il en a fait un malaise. J'ai peur que cela recommence. Je le vois partir.. J'essaie de le suivre du regard à travers la foule. Il est assis au bar, je ne sais pas ce qu'il voit mais il y a deux verres qui se vide. Je danse machinalement, enfaîte, il m'intéresse plus qu'autre chose. Puis je le vois arriver vers moi. Chris ne le remarque pas sur le coup mais moi j'ai comprit immédiatement. Je crois qu'il parti de moi est ravie de ce geste. L'autre stresse, angoisse. Il repousse Chris qui part en arrière entraînant d'autres personnes avec lui. Bon il a vraiment été jaloux, il a vraiment pris mon jeu au sérieux et il vient de se cramer tout seul. Je me retourne vers Chris, je m'apprête à l'aider pour se relever lorsque je vois Jude revenir. Je déglutis. Il dégage ma nuque de mes cheveux et me susurre par dessus la musique qu'il n'en a pas fini avec moi et qu'il n'y a pas cru. Je souris légèrement.. Je frissonne lorsque je sens ses lèvres sur ma mâchoire. Je ferme les yeux et je sens ses lèvres sur les miennes. Je répond comme je peux à ce baiser en tentant d'en profiter un maximum.

Il s'écarte alors de moi, on échange un regard. J'ai le souffle court, j'ai l'impression qu'on a tenté de m'étouffer, alors que pas du tout, c'est plutôt tout l'inverse. Il prend la sortie. Je me retourne vers Chris, je l'embrasse sur la joue et je regarde son ex s'approcher, je lui souris, je crois qu'il a lui aussi comprit la situation, donc tout est arrangé pour lui je crois. Je cours presque derrière Jude et je sors, frissonnant à cause de l'air frais. Je le vois immédiatement en train d'allumer une cigarette. J'avance vivement vers lui. Je me plante devant lui, j'arrache son paquet et sa cigarette pour les foutre au sol et je les écrase avec mon escarpins. " Déjà pas question que tu refumes ! tu as vu ce que ça t'a fait la dernière fois ! " Je hausse la voix. " Et puis c'est quoi ton problème ? Ce petit numéro ? Oh oui, c'est ma faute. OH merde Jude je le sais, tu crois que je suis partie pour quoi ? Putain, je m'en veux. Tu le sais ? Non apparemment. J'essaie d'arrêter de te faire souffrir, j'ai fait exprès de ne pas te voir, de t'éviter. Parce que je veux plus te mettre dans l'état de la dernière fois. " Je suis énervée et blessée. Je veux pas de ça. Je tente de me calmer, je détourne le regard, je regarde un moment les étoiles. Puis je reviens à lui. " Le mec sur qui tu t'es énervé. Il est gay. Enfaîte, c'est compliqué, il voulait récupérer son mec. Puis je t'ai vu danser avec cette pouffiasse.. d'ailleurs c'est qui elle ? Elle sort d'où ? Elle a pas intérêt de s'approcher comme ça à nouveau.. " Je baisse les yeux.. je crois mes bras sur ma poitrine. Je vois alors deux hommes sortir et je reconnais Chris. Je lance un regard à Jude et j'avance de deux pas vers lui, il me demande les clés de ma voiture. Au pire je prendrais un taxi. Je lui tend sans réfléchir et je le salue avant de retourner devant Jude. " Tu vois ? Gay, et en plus il chipe ma bagnole. "

.

code fiche par alaska.

[/quote]

J’avais explosé la porte de sortie avec mon pied et m’apprêtais à allumer ma clope lorsque Brionny fit son apparition choppant le paquet de mes mains pour le piétiner comme une folle. C’était reparti encore la même rengaine. Elle s’en voulait d’être partie, mais en même temps c’était pour elle la meilleure des solutions, elle ne voulait pas me faire souffrir de nouveau. Elle avait même mêlé à l’histoire ma crise de l’autre fois. Je scrutais la jeune femme dans le silence. J’avais l’impression de retrouver la mère que je n’avais jamais eu. C’était un peu ça Brionny, ma mère, ma meilleure amie, l’amour de ma vie. Elle incarnait tout ce qu’un homme désirait. Perdre tout ça, c’était affligeant. La demoiselle avait fini par détourner le regard en faveur du ciel étoilé avant de revenir à la charge. Le mec avec qui elle danser était apparemment un homosexuel. Pourtant il avait l’air de savoir gérer avec les femmes, avec ma femme. Ce qui me rassura ensuite, c’était que je n’étais pas le seul jaloux dans l’histoire. Shelby s’était attaquée à la jeune femme qui m’avait servie de distraction. C’était terriblement sexy de voir une femme prête à employer la force pour vous avoir. Mon corps brûlait d’envie d’attraper la belle blonde, de la plaquer contre un mur et de n’en faire qu’une bouchée. Mais c’était peut être un dérapage qui ne valait pas le coup, j’étais imbibé d’alcool et donc totalement désinhibé. La preuve j’avais flanqué une rouste à un type. En parlant du loup, l'homme à qui j’avais collé une droite était apparut, me dévisageant cruellement avant de demander les clés de la voiture à Brionny. Bon, elle avait raison, il était au bras d’un autre mec, je lui avais mis un œil au beurre noir pour rien. « Tu t’excuseras de ma part » disais-je sèchement. Je m’étais ensuite agenouillé pour voir ce qu’il restait de mes précieuses cigarettes. En miette, le tabac était sorti des enveloppes de papier. J’étais foutu. Je soufflais de mécontentement avant de me relever et de m’approcher de Brionny.

La ruelle était déserte. Les lampadaires émettaient un léger bruit, sans doute l’électricité. Je descendais du trottoir, traversais la moitié de la rue avant de m’allonger au milieu sur le bitume. Les bras perpendiculaires à ma tête. Je riais stupidement de mes conneries, du sort qui s’acharnait sur moi depuis que j’avais perdu mon père, j’avais mis un temps énorme avant de retrouver goût à la vie. Brionny m’avait sauvé même si je ne lui avais jamais avoué. « Avec la chance que j’ai personne passera pour m’écrabouiller » je fermais les yeux et m’imprégner de tout ce que les autres sens me procurer, une odeur vanillé, le rythme endiablé qui continuer de se jouer à l’intérieur de la boîte, les petites bosses du goudron. Je sentis soudain des vibrations le long de ma colonne vertébrale, une voiture arrivait. J’allais avec un peu de chance être libéré. Le sol tremblait de plus en plus fort, j’entendais le moteur, le noir de mes paupières closes vira en un million de point lumineux. J’ouvrais les yeux, tournais la tête légèrement vers la droite, deux phares jaunâtres m’éblouirent. Elle roulait à vive allure en ma direction, si je ne bougeais pas je risquais de mourir broyé sous les pneus. C’est alors que je me décidais à prendre mon courage à deux mains et à attendre son arrivée. Mon cœur se contracter et se décontracter de plus en plus vite. Le véhicule pila net à ma hauteur, je sentais les émanations d’essence, et je voyais mon reflet dans le pare choc avant en aluminium. J’avais fait confiance en mon destin et j’avais eu raison, je ne devais pas mourir. Ni ce soir, ni demain. Je devais accomplir d’autres choses avant. Le chauffeur était sorti de l’auto, les mains sur le crâne, terrifié. J’entendais les talons de Brionny claquaient sur le bitume. Je prenais appui sur mes coudes pour me relever puis sur mes mains pour reprendre la station debout. « Ce n’est rien tout va bien mec » je regagnais le trottoir en effleurant l’épaule de l’enseignante. « Ouais tu n’aurais pas dû partir Brionny et moi je n’aurais pas dû te laisser aller » criais-je à moitié beurré. « Mais qui a dit que j’allais me laisser faire hein ? Qui ? » j’hurlais toujours en gesticulant dans tous les sens.

extensionauto_awesomeac_unitvolunteer_activism

and now we are alive

je t'ai cherchée partout, même ailleurs. je t'ai trouvée, où que tu sois, je m'endors dans tes regards. même sans toi, je ne serai plus jamais seul, puisque tu existes quelque part. @marclévy ≈ vous revoir › alaska.  

▼ Brionny & Jude.

Your love is deadly.

Je le fixe partir. Je m'excuse auprès de mon ami qui finira probablement par avoir un oeil gonflé ou je ne sais pas quoi, Jude ne l'a pas loupé. Mais après tout, il l'a cherché, il m'a forcé à venir ici alors que si on était resté tous les deux à ce morfondre, tout irait bien, on ne serait surement pas là, ça c'est claire. Dans un sens pour moi c'est un mal pour un bien, j'ai mal vis à vis de Chris mais le bien c'est qu'il faut que je m'explique avec Jude. Je sens que l'alcool que nous avons tous les deux ingurgités ne nous aidera probablement pas, mais peu importe, on y va, on fonce. Je sors le rejoindre rapidement, courant au possible avec mes talons. Je le vois avec des clopes et là, j'interviens et je les détruis toutes, il n'est pas question qu'il fume, je ne veux pas le conduire aux urgences. Je parle, ou plutôt je cris, sérieusement j'aimerais bien savoir d'où elle vient cette brune totalement vulgaire qui pourrait faire le trottoir. Je tente de prendre sur moi, il est clair que si elle sortait, là, maintenant, je lui foutrais une gifle royal. Jude c'est mon mec, c'est peut-être dur à comprendre, mais on ne touche pas ce qui m'appartient, cela a toujours été comme ça. Jude c'est mon homme, j'ai des projets plus sérieux que m'engueuler avec lui. Je crois. J'espère, parce que je suis relativement perdue. Chris sort de la boîte, effectivement son oeil est foncé et gonflé. Je grimace en le voyant, je m'approche de lui et de son ex surement redevenu son mec, contente pour eux. On échange quelques mots et il me réclame ma voiture, je soupire, je lui dois bien ça après tout. Je lui tends le trousseau de clés, il viendra de ma ramener demain surement, ce n'est pas la première fois que je la lui prête, il a bu moins que moi en plus. Je retourne vers Jude qui semblait espérer qu'une cigarette est survécu à mon massacre, pas une, tant mieux. " Je ne suis pas sûre qu'il t'en veuille, c'était lui ou moi, son copain m'aurait giflé ou un truc du genre.. " Bref, qu'est ce qu'on s'en fou. Je soupire. Je lève les yeux au ciel pour observer les étoiles à un moment, on ne les voit que trop mal lorsqu'on est en ville, les lumières de la ville les éteignent, il faut sortir de LA pour les observer, c'est Jude qui me l'a apprit.. Jude..

Sans dire un mot de plus il va s'allonger sur la ruelle, des voitures y passent puisque la boîte est blindée et que les gens arrivent et ressortent toutes des cinq minutes. Il est là.. et semble vouloir mourir. Je le regarde. Il ne le fera pas, j'en suis certaine, pas devant moi, c'est l'alcool qui lui fait faire des conneries pareil. Je le regarde et j'entends aussi un bruit de moteur. Je croise toujours les bras sans rien faire. Puis ne le voyant pas bouger je fais un signe au conducteur qui pile. " BORDEL MAIS CA VA PAS JUDE ! " Il se redresse, il n'a effectivement rien. Le chauffeur semble légèrement déboussolé, Jude lui confirme qu'il n'a rien. Il remonte en voiture, je crois qu'il vient d'être traumatisé. Ce qui se comprendre il était moins une pour que mon mec finissent dans une boite en bois six pieds sous terre. Mon coeur en bat encore à toute vitesse. On regagne le trottoir, lieu plus sûr, j'allais m'énerver encore, il ne dit rien et moi je vais finir par péter un câble. Mais il me devance, je le fixe incrédule sans dire un mot. Enfaîte je me rend compte que j'ai envie de rire. Je suis fatiguée de crier toujours gueuler, j'en ai marre. Et je finis par rire lorsqu'il finit par hurler. Je me pince les lèvres, je risque de l'énerver d'avantage. " Mais alors trouve un moyen pour me garder, prouve moi que tu veux que je reste. " L'énervement revient lorsque je repense à cette nana et aux mains baladeuses que lui comme elle avaient. " Prouve moi que tu m'aimes encore, que tu veux refaire ta vie avec moi, ce soir j'ai plutôt eu l'impression que tu t'amusais bien avec l'autre garce " J'entends la porte s'ouvrir et oh dis donc c'est moi ou le mot garce l'a fait venir ? Je hausse un sourcil, je lance un regard furtif à Jude et je m'avance vers cette fille qui sort avec deux mecs, un à chaque bras. " Oh tu t'en ais trouvé d'autre, dîtes messieurs faîtes gaffe, elle a surement des malades contagieuses sous son joli petit string dentelle ! Elle a l'air d'avoir eu tous les deux, que vous êtes faibles. Et toi, ma jolie, quoique Jolie n'est pas fait pour toi, tu vois ce mec là bas, la prochaine fois que tu l'approches, je te marque à vie, tu sauras qu'il ne faut pas l'approcher, c'est mon mec. " Elle semble s'en foutre royalement mais je m'en fous moi ça me soulage, elle tourne les talons avec ses Ken et disparaît dans l'obscurité. Je reviens vers Jude, je fonce sur lui littéralement et dans l'élan, je l'entraîne contre le mur, mes lèvres heurtent violemment les siennes. Puis je romps rapidement le baiser, mon corps collé contre lui sien. " J'attends, je veux une preuve que toi, tu ne me fuiras pas non plus. Montre moi ce que tu veux, je ferais tout. "

code fiche par alaska.

Brionny devait être fatiguée de mes conneries, cette fois-ci il n’y avait plus de sous entendus. Elle s’était exprimée clairement à propos de ce qu’elle souhaitait à l’avenir. Je devais faire mes preuves si je voulais la récupérer. C’était en fin de compte l’hôpital qui se fou de la charité. Elle était partie et c’est moi qui devait la rassurer, la regagner. J’ignorais que je l’avais autant perdue, déçue. Si elle était partie c’est bien parce que j’avais merdé. Après m’avoir engueulé une fois de plus, la jeune brune sortie de la boîte, deux hommes pendus à ses bras. Elle n’avait pas perdue de temps celle-là. Shelby était aller à sa rencontre. J’aurais très bien pu l’en empêcher mais j’appréciais le spectacle. J’avais fini par rire, elle était tellement drôle. La jeune femme l’avait dévisagé et avait passé son chemin ses deux conquêtes la tripoter. C’était pitoyable. Je portais encore mon sourire lorsque Brionny s’était précipitée sur moi, attrapant mes deux bras et me poussant jusqu'àu mur en pierre. Mon dos heurta violemment la surface, la jeune femme m’embrassa passionément avant de m’annoncer la couleur. Elle ne fuira pas non plus cette fois-ci. Je devais lui montrer ce que j’attendais. J’étais pris au dépourvu et n’avait pas le temps de réfléchir. « Tu sais très bien ce que je veux » son corps était collé au mien. Elle tenait encore mes poignets, j’étais pris au piège. Le choc m’avait un peu réveillé. En prenant du recul, la situation était absolument stupide. J’éclatais de rire pour faire redescendre la pression accumulée. Je me dégageais de l’emprise de Brionny, mes mains remontèrent le long de ses hanches, encore un peu plus haut, au niveau de ses côtes. Je serrais encore un peu plus la jeune femme contre moi, posant ma tête sur son épaule. Je regardais un instant face à moi. Elle sentait bon, ses cheveux caressaient ma joue. Je m’enfouissais un peu plus dans ce nid agréable. Embrassant au passage le sommet de son épaule dénudée, j’exprimais enfin une phrase réconfortante « On va y arriver » c’était pour l’instant aisé de le dire, tout reconstuire n’allait pas se faire du jour au lendemain. Je devais me faire à l’idée qu’elle avait retenté de faire sa vie. Qu’elle aurait très bien pu être marié à l’heure actuelle. Si elle était toujours là, c’est qu’elle m’aimait. Je m’étais ma fierté au placard l’espace d’un instant. Je brisais notre étreinte arborant une bouille d’enfant. Je lui proposais ensuite de faire un tour dans le quartier à mes côtés. « Tu… tu veux qu’on marche un peu ? » Le quartier était malfamé, beaucoup de bandits profitaient des sorties de soirées pour voler. Je n’avais pas peur, j’étais apte à me défendre et j’avais confiance en ma bonne étoile. Mais je ne voulais surtout pas qu’il arrive quoique ce soit à Brionny, j’optais alors pour la solution de sécurité, la voiture et fuir loin de là. « Je pense qu’on devrait plutôt s’éloigner d’ici, ça craint à ce qu’il paraît » je commençais à rejoindre ma voiture, mais j’avais soudain un trou de mémoire. J’avais tourné un instant sur moi même, me grattant l’arrière de la tête. J’étais nul, je n’avais aucun repère spatial. Je fusillais les alentours à la recherche d’un indice. Je trouvais enfin l’abri de bus que j’avais croisé en arrivant. « Euh c’est par là » disais-je sans être vraiment sûr de moi.

Je traversais la rue à grandes enjambées, contournais l’abri bus, ma voiture était juste là, garée à l’angle. Il faisait sombre, cette ruelle n’était pas du tout éclairée. Je fouillais dans ma poche arrière mes clés. Je les trouvais enfin, j’essayais d’entrer la clé dans la serrure quand je sentis quelqu’un m’attrapais par l’épaule et me plaquer contre le capot. Un autre gars fouillait mes poches, je serrais les clés dans ma main à en saigner. S’ils me la volait, je pense que je m’en voudrais longtemps, elle appartenait à mon père. C’était tout ce qu’il me restait de lui. « Brionny vas t’en ! » hurlais-je de toute mes forces. J’entendais ses talons approcher, si ces deux hommes toucher un de ses cheveux, je pourrais comettre le pire. Même si pour l’instant j’étais dans une sale position. J’examinais la situation rapidement avant d’agir, j’avais miraculesement foutu un coup de pied au niveau de la rotule de mon agresseur. Me sortant de son piège, j’enchainais l’autre avec mes poings. Je ne savais plus ce que je faisais, je l’avais mis à terre et n’arrêtais pas de le cogner furieusement. Sa tête était ensanglantée. L’autre mec m’avait retiré de ma victime. Je me débattais encore, un coup de coude dans ses hanches, je me retournais de nouveau afin de m’en prendre à lui. Mes mains commençaient à me faire mal. Je n’avais jamais tapé quelqu’un auparavant. C’était plutôt douloureux. Alors que je m’acharnais sur lui, je sentis que l’on me tirer par mon manteau de cuir. C’était Brionny. Ma main était prête à la frapper à son tour. Ses yeux reflétaient l’inquiétude, la peur. Je pris alors conscience de ce que je venais de faire. « On devrait partir, je… » mes sens étaient en éveille. Je réussissais cette fois à ouvrir la caisse. « Montes, dépêches-toi ! » je démarrais et partais à toute vitesse de cet endroit maudit. J'avais les mains couvertes de sang, je fonçais à plus de 100km/h en ville, espérant que les flics ne me retrouvent pas.

Spoiler :

extensionauto_awesomeac_unitvolunteer_activism

and now we are alive

je t'ai cherchée partout, même ailleurs. je t'ai trouvée, où que tu sois, je m'endors dans tes regards. même sans toi, je ne serai plus jamais seul, puisque tu existes quelque part. @marclévy ≈ vous revoir › alaska.  

▼ Brionny & Jude.

Your love is deadly.

Je ne sais plus comment réagir avec lui. Je me sens à l'ouest, j'ai l'impression de ne pas le comprendre. Comment je dois faire pour lui faire comprendre mon envie, mon point de vue. Je regrette, il le sait, je ne cesse de le lui dire. J'ai l'impression d'être vidée. Pourquoi on se bat comme ça, j'ai pourtant l'impression que nous voulons tous les deux la même chose pourquoi se battre comme ça, pourquoi tant d'énervement, je ne comprend pas. Ok nous sommes tous les deux impulsifs ce soir en est une magnifique preuve. Lui comme moi. Il frappe mon ami et moi je ne frappe pas la mais je l'insulte ce qui n'est franchement pas mieux. Pourtant une pulsion me saisit, j'ai jamais été forte pour résister à mes pulsions. Je ne gère pas bien mes sentiments ou mes émotions aussi. Je lui fonce littéralement sur lui. Je l'embrasse, je crois que je ne l'avais pas embrassé comme ça depuis un long moment. Il semble se laisse faire puisqu'il le rend ce baiser. Je le bloque, je ne veux pas qu'il me repousse, qu'il m'échappe, rien, je veux profiter. Il détache ses mains des miennes et les remonte sur mes hanches, ce n'est pas pour me déplaire, je le laisse faire totalement. Il pourrait faire ce qu'il veut de moi de toutes façons. J'aime ce qu'il dit, j'aime ses geste, son odeurs.. lui. C'est peut-être pas assez claire ? Non, le crier d'avantage deviendrait niais, je déteste les niaiseries, dans notre couple avant il n'en a jamais été question. Je le sens enfouir son visage dans mon cou, j'en fais autant en fermant un moment les yeux. Je ne m'étais pas sentie comblée depuis tellement longtemps. " Je veux pas te perdre. " Je disais quoi tout à l'heure, que les niaiseries je n'aimais pas ? Ok, bon parfois c'est plus fort que moi, je n'allais pas l'envoyer chier tout de même, je suis trop heureuse de ce qu'il dit. Il y croit autant que moi. On peut se remettre ensemble, mais doucement, sans brusquer l'autre, c'est qui pourrait nous être fatale. On a besoin de l'autre de toute façon. Je suis là pour de bon, je ne partirais pas, je l'aime bordel. Pas question qu'il refasse une soirée comme celle ci avant une brunasse moche dépourvue de cervelle mais avec les jambes écartées. Je ne veux plus avoir peur comme ça qu'il veuille m'oublier. Je crois que c'est horrible. Son baiser me fait frissonner, je me rend compte que je n'ai pas si chaud que ça, nous ne sommes pas encore en été et l'air de la nuit se fait frais. Avec l'énervement, l'adrénaline je ne m'en étais pas rendue compte.

Il me propose de marcher. Je le suis, de toute façon je n'ai plus de voiture alors, je suis un peu dans l'obligation de le suivre, ou de me trouver un taxi mais ici et à cette heure c'est peine perdue, si Jude ne m'embarque pas demain je suis dans les gros titres du journal pour viole et meurtre sur ma personne vu ma tenue. Je lui saisis d'abord la main et je lui fais un positif de la tête signifiant que oui, je veux bien. Jude me fait sourire, oui je préférerais aussi que l'on parte parce que sérieusement je ne suis pas sûre que ce soit le bonne endroit pour une promenade à deux. Je ris lorsqu'on cherche sa voiture, je le suis moi, un grand sourire aux lèvres, je le regarde. Puis il s'en souvient et on retrouve sa voiture, la fameuse qui est assez précieuse dans notre couple. Nous la trouvons, je lâche la main de mon Jude et je me dirige coté passager pour grimper à l'intérieur.

Tout se passe très vite. Je n'ai pas trop le temps de comprendre que deux mecs arrivent sur Jude. Je relève la tête et je les vois, cagoulés le menaçant. Je me fige, je ne me suis jamais faite agressée de toute ma vie, mais voir une personne à la quelle on tient.. je crois que c'est pire. Jude est projeté presque sur le capot de la voiture ce qui me fait sursauter, il m'ordonne de fuir, ça va pas ! Ils veulent la voiture et jamais ils ne l'auront, je connais Jude, cette voiture est trop importante et pas seulement en rapport avec moi, mais parce qu'elle est ancienne et qu'elle était à son père. Je m'apprête à agir en retirant mes escarpins et les frapper avec, j'ai toujours vu dans les films les filles faire ça et ma mère m'a toujours dit que si on m'embêtait je devais donner un coup bien placé pour faire fuir ou ralentir mon agresseur. J'ai bien l'intention de le faire. Seulement Jude est plus agile et rapide que moi. Il commence à se battre, à nouveau je me fige. Il en mets un chaos et l'autre vient de rechercher. Alors que celui à terre reprend connaissance c'est à moi d'agir. Je fous un coup de chaussure qui l'assomme bien pour je ne sais pas combien de temps. Ce qui laisse à Jude le temps de se défendre avec l'autre. Mais je remarque rapidement qu'il s'acharne sur ce dernier. Il me fait peur, il semble furieux. Je lui tire la veste en cuir totalement paniquée, il s'apprête à se défendre, je lève les mains pour lui montrer que ce n'est que moi. Il se calme immédiatement. Reprend ses esprit, oui il a raison on doit partir. Je le suis dans la voiture en récupérant mon sac est mon escarpin.. celui qui a servit pour assommer le mec est cassé. Tant pis, j'en ai une tonne de toutes façons. Il démarre en trombe.. Il roule à fond, je m'attache. " Jude ralentit. " Il semble ailleurs. Il ne m'écoute pas, si la police traîne dans les parage.. on est mal, il a de l'alcool dans le sang. " ARRETE JUDE RALENTIT ! Tu me fais peur.. " Je saisis sa main sur le levier de vitesse. Lorsqu'il ralentit,je me rend compte que je tremble de partout, le fameux contre-coup. " On rentre, on va où tu veux, chez toi ou j'ai moi, mais je veux rentrer. En plus tu es blessé " Je caresse son visage, il fixe la route. " Calme toi.. si te plait.. ça va.. " Je me cale comme je peux contre lui, ma tête sur son épaule alors qu'il conduit. Je me mets alors à pleurer sans pouvoir résister.. c'est plus fort que moi.

Spoiler :

code fiche par alaska.

En l’espace d’une seconde Brionny et moi-même étions devenus des hors-la-loi. En même temps s’il fallait se laisser tabasser et crever il n’y aurait que de la vermine sur Terre. Nous ne faisions que réequilibre la balance du bien et du mal. La jeune femme ne s’était pas laisser faire, les attaquant avec les moyens du bord : ses escarpins. Nous avions ensuite filé rapidement après que la jeune femme m’ai rappelé à la raison. Je roulais à toute vitesse, j’entendais Brionny en fond sonore qui n’arrêtait pas de me demander de ralentir. J’étais déconnecté du monde, personne ne m’avait déjà attaqué de la sorte. Je n’avais jamais connu de telle situation. C’était probablement normal que je disjoncte. J’enchainais les feux, je grillais les stops pour me sortir de ce quartier à la con. J’avais rejoins l’artère principale de Los Angeles, Brionny avait posé délicatement sa main sur la mienne. J’avais décéléré calmement, nous étions en sécurité, je n’avais plus rien à craindre. Shelby se moquait de l’endroit où nous pourrions aller, chez elle, chez moi, ça lui été égal. Apparemment j’étais blessé, je ne ressentais pas encore la douleur grâce aux endorphines que mon corps avait dû sécréter en masse et la dose d’adrénaline libérée pour me défendre. L’enseignante posa sa main sur ma joue, j’avais pu la regarder à mon tour, nous étions arrêtés. J’avais repris la route rapidement lorsque la circulation était redevenue fluide. Brionny me priait de me calmer, elle me connaissait par cœur. Elle savait ce que je devais ressentir au plus profond de moi. Une personne comme elle, je n’en connaîtrais pas deux. J’ignorais totalement où Brionny créchait, je me dirigeais donc vers chez moi. « Je, on l'a échappé belle, s’ils t’avaient blessés je sais pas comment j’aurais réagi tu sais » je serrais les dents, furax. Mais le stress dû à notre embuscade retombait petit à petit. J’approchais de ma petite maison, nous étions enfin à destination. Je réduisais toute mes vitesses afin de pouvoir me garer devant sans abîmer ma voiture. Et je coupais le contact. Les phares s’éteignirent, nous plongeant dans l’obscurité. Il était tard, il n’y avait personne dans les environs. J’étais resté un instant figé, les mains sur le volant et j’avais tapé ma tête en son centre, déclenchant le son bruyant du klaxon. C’est qu’elle était dur ma tête, il y en avait là dedans. Je m’étais mis à rire, le front toujours collé au volant. « Franchement on à la poisse » je m’aperçu à cet instant que si j’étais en cette position sans ressentir de pression sur ma cage thoracique c’est que je ne m’étais pas attaché. Par contre la belle blonde à côté oui, j’entendis d’ailleurs qu’elle se libérer. Je me redressais, le dos contre le siège en grimaçant, je n’aurais d’ailleurs pas dû, mon visage était douloureux. J’apportais mes mains à mon visage pour constater les dégâts, ma pomette saignée. « Aller viens on rentre je suis explosé » je voulais surtout désinfecté la plaie en premier lieu. Dieu sait ce que je pourrais choper à cause de ces pourritures. Je sortais de la voiture refermant la portière derrière moi. Brionny en fit de même, je verrouillais l’auto et me traînais jusqu’au porche.

J’ouvris la porte en grand, faisant d’abord entrer ma chère ex. Je pénétrais à mon tour à l’intérieur, nous enfermant derrière nous. « Ben j’ai envie de te dire fais comme chez toi, ça l’a été à une époque » je déposais mes affaires sur la console de l’entrée, j’arrachais mes chaussures et les jeter au bout du salon, s’en suivi de mon blouson, de mon tee-shirt. J’étais bien plus à l’aise comme ça, à moitié nu. La maison était encore plongée dans le noir, je tapotais le mur à la recherche de l’interrupteur et allumais enfin. « Je vais te demander un service Shelby tu pourrais me désinfecter ? » J'avais employé Shelby pas par hasard, elle savait pertinemment que c'était pour instaurer une certaine distance. Je ne voulais pas crier victoire de suite, je prenais mes précautions. Je frôlais les murs jusqu’à la salle de bain puis ouvris le placard au dessus de l’évier et attrapais la trousse de secours. Je regagnais le salon et m’asseyais sur le sofa en velours que nous avions choisi à l’époque Brionny et moi. J’attendais mon infirmière particulière sagement. Je m’étais assis sur quelque chose qui me faisais mal, je levais mes fesses afin de récupérer l’objet, c’était la télécommande. « J’ai cru que je me faisais…en… » décidément j’étais épuisé, je racontais n’importe quoi. J’allumais le téléviseur pour combler le silence gênant que j'avais crée. Puis je regardais la belle plante s’avancer vers le canapé. Il ne lui restait qu’un escarpin, elle boitait, ses cheveux étaient en bataille. C’était sûr et certain nous n’oublierons jamais cette nuit-là.

extensionauto_awesomeac_unitvolunteer_activism

and now we are alive

je t'ai cherchée partout, même ailleurs. je t'ai trouvée, où que tu sois, je m'endors dans tes regards. même sans toi, je ne serai plus jamais seul, puisque tu existes quelque part. @marclévy ≈ vous revoir › alaska.  

▼ Brionny & Jude.

Your love is deadly.

Je ne m'étais jamais faite agresser. Il paraît qu'on y passe presque tous. Le taux de criminalité ne fait qu'augmenter dans la ville alors c'était presque prémédité, nous n'avions juste pas le jour, sinon je crois qu'on ne serait pas sorti avec Jude. Mais sortons dans un pareil quartier c'était aussi obligé. Pourtant on s'en sort pas mal. Jude sait se défendre. Moi j'ai juste péter un talon sur le crâne d'un mec et apparemment cela à fonctionner. Maintenant nous roulons à toute vitesse. Je regarde par le pare-brise les bâtiments défilés. Je vais rarement dans ce quartier, j'ai été habituée à plus de luxe, mon père avait de l'argent. Mais je ne suis pas en train de faire de propos raciste, j'ai eu plus de chance et ce n'est pas donné à tout le monde. Il roule trop vite. Je ressens la vitesse, je lui demande de ralentir. Une fois. Deux fois, je hausse encore la voix. J'ai trop crier ce soir, je veux arrêter, je ne hausserais plus la voix de cette manière, j'en ai marre de beugler. Je veux juste être avec lui pour que nous puissions parler tranquillement, c'est ce qui nous manque, le langage, la conversation, nous sommes civilisés après tout alors pourquoi se crier constamment dessus. Nous ne faisions pas ça auparavant. Je comprend pourtant son état, il est en colère, énervé, furieux. Je ne sais pas ce qu'il aurait fait à ce type si je n'étais pas intervenue. Je pose ma main sur la sienne.. Il ralentit, je me sens soulager car je n'avais pas envie de passer ma nuit au poste avec lui. Je veux être avec lui certes pas dans un lieu intime, juste lui et moi. Je lui demande de se calmer. Nous sommes vivants c'est le principal. Il a juste une plaie à la joue, rien de dramatique, mais je peux comprendre son état, il s'est battu et si je ne m'abuse c'est la première fois.

Il parle de moi. Il sous-entend qu'il aurait pu tuer l'un des deux. Je déglutis. Je le regarde en me redressant un peu. Je ne sais pas quoi répondre, je me dis qu'il doit tenir à moi de façon excessive encore. J'ai envie d'y croire. Mais est ce que je fais bien parfois il est tout gentil, chaleureux, et parfois j'ai l'impression qu'il tente de s'écarter et qu'il regrette. Je n'arrive pas vraiment à le cerner ce qui semble me perturber, je suis surement une des personnes qui le connait le mieux dans cette ville voir sur cette terre. Il le sait et c'est peut-être pour cela qu'il est comme ça, il a peur que je l'ai par ses faiblesses. Ce qui n'est pas tellement mon but, au contraire, je veux qu'on recommence comme avant. " Je vais bien.. Ne pense plus à ça s'il te plait. " On prend apparemment le chemin pour aller chez lui. Cela ne me pose pas tellement de soucis, j'y suis retournée pour l'aider après son malaise. Cela a été chez moi pendant longtemps. Nous avions choisi ensemble la maison la déco.. les meubles.. C'est toujours étrange d'y rentrer sans mes affaires dedans. Jude se gare, je me détache, je m'attendais à ce qu'il en fasse autant mais il reste un moment à figer devant, je suis son regard sans rien voir, mais j'avoue avoir eu un coup de pression. Alors il tape le centre de son volant, déclenchant le klaxon. Je rigole, lui aussi d'ailleurs. Nous n'avons pas e chance c'est vrai à croire que le karma veut nous séparer ou nous empêcher d'être bien pour parler. Le comble pourtant je crois qu'on touche au but, à moins que la maison ne brûle et un truc comme ça, on va pouvoir se parler. Je ne répond pas, joignant juste mon rire au sien. Il me propose d'entrer. Je marche avec un talon ce qui est plutôt difficile. Je le suis et j'entre.. Il me dit de faire un peu comme chez moi.. comme avant. Je ne relève pas. Je pose mes affaires sur les siennes. Je le suis ensuite dans le couloir qui mène au salon. Rien n'a bougé depuis le dernière fois et donc depuis que je suis partie. Juste je vois nos photos.. les cadres ont été retirés, et les cadres posés sur la console du salon sont baissés comme si j'étais morte. C'est dur. Je ne montre rien.

Il allume la lumière et me demande alors un service. Je dois l'aider à se désinfecter. Je lui souris en faisant un signe de tête pour lui dire que je le ferais sans soucis. Il s'éclipse vers la salle de bain et revient avec la trousse de secours. Je crois que c'est toujours la même. Je ne fais pas la remarque non plus, ce n'est absolument pas approprié. Jude en rentrant à retirer son haut et ses chaussures. Je regarde instinctivement son torse, je me souviens d'un tas de choses, et je me trouve stupide de repenser à ce genre de moment maintenant, ce n'est pas le bon. Il s'installe en me donnant la trousse sur le canapé. Je souris en le voyant, c'était avec moi qu'il l'a choisi. Cette maison est bourrée de souvenirs. Je me souviens d'un plutôt osé, sur le plan de travail de la cuisine ouverte que je vois. Je me ressaisis lorsque j'entends Jude parler, je n'ai pas vraiment compris ce qu'il a dit. J'ouvre la trousse en m'approchant de lui. Je finis par virer ma chaussure pour marcher nu pieds. Je prend du coton et le désinfectant. Je m'installe à coté de lui, posant la trousse sur mes genoux. Je lui tourne le visage face à moi. Je nettoie sa joue doucement pour ne pas trop lui faire mal. Je me concentre pour ne pas penser à ce putain de souvenir qui m'est revenu. Je range la désinfectant et je sors une crème pour le bleu qu'il a dessous. Je fais attention à ne pas mettre de crème dans la plaie et je le masse doucement avant de refermer le tube. Je le fixe dans les yeux. Je frémis. Je détourne en premier les yeux et je repose la trousse sur la table basse, elle aussi n'a pas changer. Je passe mes mains dans mes cheveux surement totalement décoiffés. C'est plus nerveux qu'autre chose. " tu n'as rien changé presque à la maison. " Commentaire débile. J'éclaircie ma voix. " Sacrée soirée.. " Commentaire doublement inutile. Je soupire et je me tourne vers lui. " Je t'aime toujours.. tu sais. " Alors là c'est encore plus n'importe quoi. Je me relève et je lui tourne le dos les bras croisés sur ma poitrine.. J'avance en sentant son regard dans mes yeux. Je prend le couloir pour aller dans la chambre.. Je reste dans l’embrasure de la porte.. Appuyée contre le mur.. Je l'entends arriver.. J'entends alors sa réaction.

code fiche par alaska.

Brionny s’était executée, désinfectant ma plaie. Je n’avais pas crié, mais j’avais eu mal. Elle avait fait ça correctement prenant soin de moi. Je m’étais laissé faire comme un enfant. Et puis elle avait bouclé le matériel et l’avait déposé sur la table basse. Je m’étais un peu plus allongé sur le canapé. Brionny semblait observatrice, elle devait s’imprégner de nouveau des lieux qui n’avaient pourtant pas changé. J’avais essayé de laisser tout comme avant, excepté les nombreuses photos accrochées ici et là. Se réveiller chaque matin avec elle à chaque recoin de la maison avait failli me tuer. J’avais alors simplement baissé les cadres à l’attendant de m’en séparer radicalement. Je n’avais jamais eu l’occasion de faire le ménage. Non pas que j’étais flemmard, je n’y arrivais tout simplement pas. Quelque chose m’avait laissé présager que notre histoire ne s’était jamais terminé. J’y croyais chaque jour dans un coin de ma tête. J’avais bien fait, elle était là, sur mon fauteuil. La demoiselle avait repris la parole faisant quelques remarques sur la maison, puis sur la soirée. J’avais hoché la tête en guise d’approbation. La jeune femme s’était retournée vers moi et m’avait cloué le bec avec ses derniers propos. Elle m’aimait toujours. Elle n’avait pas eu peur de l’avouer. Mais peut-être qu’elle avait eu honte. Elle s’était levée et avait pris la direction du couloir menant à la chambre. Curieux, je l’avais suivi sur la pointe des pieds. « Qu’est-ce que tu fais Shelby ? » je passais l’angle du couloir et l’aperçu appuyée au cadre de la porte de notre ancienne chambre. J’arrêtais de marcher, hésitant à poursuivre en sa direction. Qu’avait-elle derrière la tête ? Je décidais alors de la taquiner tout en redémarrant mes pas. « Je suis désolé si tu tombes sur une petite culotte » affirmais-je un sourire en coin. J’entrais dans la chambre de profil, frôlant la belle blonde. Je ramassais énergiquement tout ce qui traîner au sol. C’était un vrai bordel, surtout dans cette pièce. J’y passais le plus clair de mon temps. Le reste de la maison était impeccable mais là, on aurait dit qu’un tsunami avait dévasté la pièce. Je regroupais les habits en boule et les jetaient sur la chaise d’un style français qui reposer à un angle de la pièce. Je fermais les volets des deux fenêtres. Nous nous retrouvions dans le noir. J’avançais au ralenti essayant de ne pas trébucher. J’arrivais à l’embrasure de la porte, les mains en avant, elles attérirent droit sur le corps de Brionny. « Eum pardon » mes mains baladeuses glissèrent le long du mur et trouvèrent l’interrupteur. « Tu veux peut être te sortir de cette vieille robe » proposais-je tout en la pointant du doigt. J’approchais de la commode et fouillais à la recherche d’une chemise qui pourrait faire l’affaire. Celle-ci, la bleuté ferait ressortir ses yeux. J’attrapais le bout de tissus et le jeter à la jeune femme. « Je vais éteindre la télé je reviens »

Je courais à petites foulées vers le salon, m’armant de la télécommande pour éteindre la boite à image. Je profitais d’être là pour me ravitailler. J’ouvrais un placard, attrapais un paquet de bonbons et tranvasais le tout dans un saladier. Je regagnais la chambre sans un bruit. Brionny était dans la salle de bain attenante, je m’étais jeté sur le lit et avait pu apercevoir le dos nu de la demoiselle. J’attrapais une première poignée des confiseries et les dévorer. Qu’est-ce que ça faisait du bien d’être chez soi, à l’abri du monde extérieur. « Je prendrais le canapé ce soir » disais-je assez fort pour qu’elle m’entende. J’allais sans doute me réveiller avec un torticoli mais pas question que tout dérape ce soir. Nous devions faire ça dans les règles de l’art. Brionny avait enfilé ma chemise et était revenue dans la chambre. Ça allait être dur de ne pas craquer, nous étions exténués, toujours amoureux… Je tendais le saladier à la jeune femme. Elle avait sauté sur le lit et avait pioché au hasard. J’avais raison le bleu lui allait vraiment bien. Je posais le contenant sur le lit et me débarasser de ma dernière couche de vêtement afin d’être totalement à l’aise. Le jean avait rejoint la pile immense de vêtements. Je n’avais pas de complexe vis à vis de Brionny, elle me connaissait j’étais quasiment nu et m’adressais à elle sans gêne « Si tu as besoin de quoi que ce soit je suis là, tu connais les lieux » Je tournais les talons en direction du salon, rejoindre mon lit de fortune.

extensionauto_awesomeac_unitvolunteer_activism

and now we are alive

je t'ai cherchée partout, même ailleurs. je t'ai trouvée, où que tu sois, je m'endors dans tes regards. même sans toi, je ne serai plus jamais seul, puisque tu existes quelque part. @marclévy ≈ vous revoir › alaska.  

▼ Brionny & Jude.

Your love is deadly.

Cela me fait tellement bizarre. Je veux dire de revenir sur les lieux ou j'ai fugué quelques années plus tôt. C'est peut-être un peu comme les lieu d'un crime. J'ai l'impression que c'est ça, le lieu de la faute, le moment ou je suis partie. J'ai un peu du mal à entrer dans les pièces sans revoir des moments heureux. Lorsqu'on a acheté la maison on était si heureux. Le premier matin lorsqu'on a emménagé, nous n'avions pas beaucoup de meuble, enfaîte récemment le minimum. Je me revois me réveiller sur un matelas, les murs de la chambre n'ont pas encore la couleur beige qu'ils ont aujourd'hui. Il doit y avoir un frigo dans la cuisine ouverte, et peut-être une table avec quelques chaises, une télé et pas encore notre canapé.
Il est entré avec un plateau, enfaîte ce n'était pas vraiment un plateau c'était une cagette en bois qu'on avait pour le déménagement. Il est arrivé avec des croissons chauds, du pain - j'adore le pain français ! - et des beignets. Un grand verre de jus d'orange et un grand sourire. J'ai totalement fondu forcément, je veux dire quelle fille digne de ce nom n'aimerait pas une pareille attention ? Pas moi en tout cas, Jude me faisait craquer par le moindre de ses mouvements, j'ai toujours eu du mal à lui résister, c'est presque diabolique, il est un tentateur. Ce matin là restera gravé dans ma mémoire et je ne suis surement pas prête de l'oublier. Je quitte mes chaussures pour aller le soigner. J'ai l'impression d'être une infirmière, un métier qui ne m'aurait pas forcément déplu, je n'ai rien contre le sang ou quoi que se soit, mais je n'ai pas pour passion la médecine, ou je ne sais pas pour être dans ce domaine. Je me contente de guérir les petits bobos comme ce soir. Je m'applique à ne pas lui faire mal, je le sens sensible au produit qui doit piquer. Encore une fois, je me souviens qu'il avait eu un accident pendant qu'on emménageait. Il était ouvert l'arcade sourcilière en faisant tomber la poudre d'une armoire qu'il voulait absolument monter tout seul, pour me montrer qu'il savait bricoler. On a rit, mais j'ai tout de même eu peur. J'ai désinfecté et finalement ce n'était pas grand chose et il a réussi à la monter ce commode. Elle est toujours là.. le console du salon.. Je parle pour rien dire. Et je dis un truc bien trop stupide, je regrette.. non, je ne regrette pas, puisque je le pense, c'est vrai quoi, je l'aime, ce n'est pas un scoop, je suppose qu'il l'a compris tout de même, sinon je ne serais pas là, tout à l'heure je n'aurais pas incendié une fille dont je ne connais même pas le nom. Je serais même prête à le refaire si la situation se renouveler.

Je fuis légèrement, je fuis. Je m'éclipse dans le couloir qui mène à notre ancienne chambre. J'ai des pensées horribles, j'imagine des filles sortir d'ici en culotte, d'autres dans son lit lui au dessus d'elle. Je chasse immédiatement ces idées nocives, je me sens mal. Je l'entends derrière me demander ce que je fais, je ne répond pas, je m'appuie contre le mur et je regarde, j'essaie de penser à des moments heureux comme le premier que j'ai eu ici, maintenant j'ai les pensées qui déraillent sur des choses que je ne devrais pas penser. La réflexion même ironique de Jude me blesse, donc il a eu surement d'autres femmes, pourquoi je suis jalouse ? Je n'ai pas de raison de l'être c'est n'importe quoi, moi j'ai failli me marier, qu'est ce qu'il peut ressentir lui en pensant à ça et en me voyant maintenant ? J'aurais tant aimé qu'il me demande de l'épouser un jour, mais il ne l'a jamais fait et je regrette je crois. S'il me demandait bêtement je dirais oui, parce que c'est peut-être ça que j'attend être mariée. J'ai presque 30 ans, 3 ans dans une vie ce n'est rien. Je n'ai aucune situation, je suis redevenue célibataire et je n'ai pas d'enfant. J'aurais tellement aimé avoir une petite fille pour lui apprendre la danse ou un petit mec pour qu'il devienne un garçon comme Jude, aussi beau. Mais je n'ai rien et je crois que je n'aurais rien, après une carrière totalement foireuse dans le milieu du cinéma j'aurais aimé pouvoir réussir ma vie privée, ce qui ne semble pas être le cas pour le moment, je n'ai pas ce que j'ai pu faire. Je ne relève pas la réplique, je le regarde ranger les fringues qui traînent sur une chaise. Je souris légèrement, avant il n'était pas si bordélique, mais apparemment les choses peuvent changer, elles ont déjà changé il faut croire. Il finit par fermer les volets et la lueur de la nuit disparaît et nous laisse dans le noir. J'entends Jude avancer sans savoir où exactement il est jusqu'à ce que je sente ses mains sur moi.Je sursaute légèrement. Il s'excuse et je bredouille " Ce n'est pas grave " avant de comprendre que ce n'était pas volontaire ses mains sur mes hanches. Il n'a même pas pris la peine de me répondre, rien, je pensais qu'on pourrait parler, il semble fuir tout contact avec moi et je me sens totalement rejetée. Je me serais alors trompée ? J'avoue que je me perd aisément dans ce genre de moment. Pourquoi ? Il faut que j'arrête de penser, que j'arrête de me faire des idées, parce que rien va. Je m'imagine des choses impossibles, bordel Shelby arrête de penser que c'est possible entre vous, il ne sait même pas où il en est. Pourtant ses paroles de tout à l'heure.. elle me donne tellement d'espoir que j'ai envie de pleurer.

Il me propose alors de me changer. Ce que je veux bien, il cherche dans la penderie et me sors une grande chemise à lui. Je me souviens de celle ci. Je l'attrape lorsqu'il me l'envoie et je me dirige vers not.. la salle de bain. Je ne prend pas la peine de fermer la porte. Je quitte cette robe que je trouvais trop courte pour enfiler à nouveau une chemise, plus ample, je me sens totalement à l'aise. J'ai enlevé mon soutien gorge aussi.. pour dormir mieux. Pendant que je me change, il a été éteindre la télé et lorsque je l'entends à nouveau il semble dans la chambre. Il m'annonce qu'il prendra le canapé. Je préfère ne rien dire, je me sens assez mal à l'aise comme ça. Je n'imaginais pas cela du tout et finalement je me heurte à un mur, il me fait terriblement mal. Je sors de la salle de bain, avec mes affaires que je pose sur le bout du lit, il est allongé à moitié dessus avec un saladier de bonbons et m'en propose, j'en prend quelques uns dans regarder et j'en mange un. Posant le saladier sur le lit, il retire son jean et je ne peux pas m'empêcher de le regarder. Lorsqu'il se retourne je détourne honteusement les yeux. Je prend un nouveau des bonbons et incrédule je le regarde faire le tour du lit et s'en aller. Il me prévient que si j'ai besoin d'un truc il est là, même si je connais les lieux après tout. Il s'éclipse alors dans le salon, je suppose pour aller dormir. " Bonne nuit ", je lance du lit.; sachant qu'il entendrait. Je prend une dernière fois des bonbons et je les pose sur la table de nuit, j'allume la lampe de chevet pour aller éteindre la lumière principale. Je me faufile dans les bras, je ne sais pas si Jude dort toujours du même coté, mais j'ai pris le coté où il s'installait auparavant. Je sens l'odeur sur l'oreiller, c'est la sienne. Je retiens une moment d'émotion, les larmes montent mais je me retiens jusqu'à m'endormir.

Lorsque je me réveille, je regarde l'heure et il est plus de 9 heures. On est dimanche, je n'ai donc pas de cours. Je prend alors conscience d'où je sis et je me souviens d'hier soir. Tout d'embrouille à nouveau dans ma tête. J'ai eu l'impression deux secondes en revoyant le réveil que tout était comme avant. Je me lève passant dans la salle de bain pour me passer de l'eau sur le visage. J'attache rapidement mes cheveux avec un vulgaire chignon. Je passe discrètement dans la cuisine. Je vois ses pieds dépassés du canapé ce qui me fait sourire. Je fouille un peu, je trouve des viennoiseries dans le congélateur, je les mets alors en place sur la plaque du four et je les mets dedans pour qu'il cuise. Je cherche le jus d'orange.. Je trouve de la poudre à pancake et dans le frigo je trouve des oeufs et du lait. Je fais donc la préparation et je les mets à cuir un par un, en espérant que le bruit ne le réveillera pas. L'odeur est plutôt exquise. Je fouille pour tenter de trouver un plateau. J'y mets deux verres, et deux petites assiettes, je mets deux pancakes, une fois les viennoiseries cuites je les sors en me brûlant légèrement, je me retiens de jurer vulgairement. Je les place en pyramide sur une autre petite assiette. Je tasse le tout sur le plateau. Je serre deux verres du jus d'orange et j'avance vers lui, et je pose le tout sur la table basse et je le regarde dormir en espérant qu'il se réveille bientôt. Je n'ose pas.. puis je me dis qu'après tout. Je m'avance vers lui. " Jude, le petit dej est prêt ! "

code fiche par alaska.

J’avais laissé Brionny dans ma chambre, je n’avais rien à cacher après tout. J’étais parti en direction du salon, je ne m’endormais jamais sans accomplir mon petit rituel habituel, à savoir le petit verre de liqueur. J’engloutissais en une seule gorgée la substance amère et me jettais sur le canapé tout en attrapant la couverture sur l’accoudoir. Elle me recouvrait à moitié mais ça ferait l’affaire pour la nuit. J’éteignais la lampe d’appoint au dessus de ma tête et fermais enfin les yeux. Un sifflement atroce, persistant occupait mes oreilles. Quelques flashbacks de la soirée m’apparurent. J’essayais de couper court et de m’imaginer un monde bien meilleur. J’avais sans doute ensuite plongé dans le sommeil rapidement. J’étais soudain en costume noir, je portais même un nœud papillon ridicule. Il faisait beau, c’était très lumineux, ma vision était trouble dans les champs périphériques. Je me trouvais au centre d’un parc particulièrement coloré et fleuri. Un vieillard se tenait près de moi ainsi que mon meilleur ami. Un musique bien connue résonna et Brionny fit son apparition, un bouquet de fleur dans ses mains. Elle marchait grâcieusement, un léger voile blanc masquer son visage, elle portait une longue robe d’une blancheur immaculée. C’était notre mariage. Je rêvais c’était certain. Je me laissais bercer par cet événement magique ; lorsque Brionny m’avait enfin rejoint à l’autel, j’avais attrapé sa main. Ça avait l’air si réel… La cérémonie paraissait durer une éternité, nous échangions nos vœux et le prêtre avait fini par prononcer la célèbre phrase « si quelqu’un s’oppose à cette union qu’il le dise maintenant où se taise à jamais » Un homme s’était levé à la fin de la phrase. Je l’avais sans toute fabriqué de toute pièce, il ne me disait rien. Il s’avança vers nous et empoigna ma promise sous mes yeux. Un spectacle absolument efforyable s’imposer à moi. Je me sentais impuissant, je ne pouvais pas crier, hurler, bouger.

Tout à coup une voix familière s’était introduite dans ma tête, elle était de plus en plus forte. Le gars de mon rêve m’avait poussé de l’estrade et j’avais dévalé un escalier interminable avant de me réveiller en sueur. Je reprenais mon souffle comme si je m’étais arrêté de respirer à mon endormissement. J’étais chez moi, non pas dans ma chambre mais dans mon salon. Un odeur agréable chatouilla mes narines. Je me redressais rapidement et aperçu Brionny qui me fixer. Je remarquais en un coup d’œil qu’elle avait préparé le déjeuner. « Tu es toujours là… Il ne fallait pas tu sais » Je ne savais même plus quel jour nous étions, mais si j’étais sorti, c’était probablement un samedi…Donc nous étions dimanche ! « Je te ramenerais après une bonne douche, vu que ton copain –à moitié gay- a pris ta voiture » J’attrapais un pancake encore tiède et le dégustais gourmandemant. J’avais l’impression de ne pas avoir mangé depuis des lustres. J’ enchainais avec une viennoiserie et avaler d’un trait le jus d’orange. « Merci… » Ça faisait du bien de se faire chouchouter. Je reposais le verre vide, me lever et m’étirer un bon coup. Je contournais le canapé et déposer un baiser sur la chevelure dorée de Brionny. Malgré ce rêve angoissant, je m’étais levé de bonne humeur. Et si c’était un rêve prémonitoire ? Est-ce que j’aurais un jour l’occasion de rencontrer le type qui avait failli lui passer la bague au doigt. Je le connaissais peut-être, je le croisais même tout les jours ! « Quelle merde » laissais-je échapper à voix haute face à mes terribles pensées. Je passais enfin devant un miroir, ma joue était bleutée accompagnée de quelques écratignures qui avaient déjà cicatrisées. « Tu veux peut être te doucher avant ? j’oublis les bonnes manières » Je déambulais dans les pièces alentours en ouvrant grand les stores et les rideaux. Un grand soleil illuminait L.A. J’avais repris un peu plus confiance en moi et en « nous ». Tout était encore possible. J’allumais la stéréo et commencer à onduler tout en rangeant le basard. « I was made for loving you baby… » Je chantais à tue-tête, mimant une guitaire que je grattais comme un dingue. Je riais bêtement par moment, j’étais vraiment un mec perturbé.

Spoiler :

extensionauto_awesomeac_unitvolunteer_activism

and now we are alive

je t'ai cherchée partout, même ailleurs. je t'ai trouvée, où que tu sois, je m'endors dans tes regards. même sans toi, je ne serai plus jamais seul, puisque tu existes quelque part. @marclévy ≈ vous revoir › alaska.  

▼ Brionny & Jude.

Your love is deadly.

Dormir dans ses draps.. c'est étrange, j'ai l'impression de reconnaître immédiatement le matelas, c'est comme si l'année passée n'avait jamais eu lieu, c'est comme si j'attendais qu'il vienne se coucher à coté de moi. A ce moment là je me serais blottie contre lui et j'aurais fermé les yeux d'un air béa. J'aurais été bien, sereine, à l'abri de tout, rien ne pourrait m'arriver, Jude me protégerait. Quelle petite fille digne de ce nom ne rêve pas d'un homme qui donne cette impression. On est bien, on peut dormir tranquillement quoiqu'il arrive, qu'il vous arrive il sera là. Je m'endors en pensant à d'étrange chose. Je me suis toujours demandée à quoi je ressemblerais avec un gros ventre arrondi. Je me suis vue avec justement en train de me regarder dans la classe, seulement je ne voyais pas Jude, je me voyais seule, pourquoi ? Et si c'était un signe ? Ou alors juste l'expression de mon angoisse. Je stresse à l'idée de le perdre et j'ai l'impression qu'il ne ressemble plus la même chose que j'ai brisé quelque chose en partant. Je culpabilise, je m'en veux sincèrement, j'essaie de faire fonctionner notre histoire mais est ce que vraiment lui il en a envie ? Ou alors veut-il me faire le même coup partir sans prévenir pour me faire le même coup. C'est totalement absurde. Pitoyable. C'est moi qui suis en faute et cela serait à lui de faire ses preuves, en aucun cas cela doit se produire comme ça et nous devons avoir confiance l'un envers l'autre. Et j'ai tout de même cette impression, qu'il s'éloigne prend ses distances, qu'il m'échappe. On pourrait schématiser la situation comme ça. Nous sommes au bord d'un ravin, il glisse, je tente en vain de le rattraper mais je n'y arrive pas, il glisse.. encore, je fais mon possible pour qu'il m'atteigne et que je l'aide, mais il glisse encore jusqu'à la chute et là je l'ai pour toujours perdue. Je sens mon ventre se tordre à cette idée. J'aurais juste besoin d'entendre certaine chose, pas forcément faire la même débilité que moi, lui avoir dit je t'aime est surement la pire des choses. Pourquoi j'ai fait cela en plus ? Je regrette, il n'aurait pas dû entendre et maintenant il sait, je voudrais changer ce moment de solitude.

Ma nuit malgré mes angoisses est calme. Je dors d'un traite, plutôt bien. Je n'avais pas dormi comme ça depuis un moment. Je me lève sans traîner avec une idée derrière la tête. Lui préparer un super petit dej, je ne sais pas s'il fera le rapprochement, mais je veux qu'il se souvienne de notre première nuit ici, pas seulement sur le point de vue sexuel, même si c'était parfait sur ce plan là, juste pour le moment que nous avons passé au petit dej, sur notre matelas, le même que sur lequel je dors d'ailleurs je crois. Je me lève sans faire de bruit, ouvrant un peu ma chemise pour être à l'aise, j'attache mes cheveux et je m'attaque à la cuisine. Je n'ai jamais été un pro des fourneaux, mais je sais me débrouiller pour faire des choses comestibles. J'excelle dans la réalisation de pâtes à la Carbonara. Après ce n'est pas de la grande cuisine mais cela comblait aisément mon Jude. Je me lance dans la fabrication presque fait main de pancakes et de viennoiseries, je dis presque parce que pour les pancakes il y avait une poudre qu'on mélange à du lait et des oeufs et pour les viennoiseries, je les ai trouvé dans le congèle. Mais c'est l'intention qui compte, de plus, je ne suis pas chez moi, je fais avec ce que je trouve et je pense que cela fera un petit déjeuner très gourmand; L'odeur embaume toute la pièce et je suis presque étonnée que Jude ne se lève pas. Pas de soucis, je met le tout sur un grand plateau que je pose sur la table basse. J'hésite un petit moment avant de me lancer pour le réveiller doucement. J'aurais pu mettre de la musique à fond etc, mais ce n'est pas vraiment mon genre, donc comme ça c'est très bien. Je l'appelle en lui disant que tout est près.

Il semble légèrement surpris que je sois là. Je souris tendrement, attendrie par son réveil et sa petite bouille hormis son égratignure sur le visage. Il me dit que je n'aurais pas dû, je m'installe à genou en face de lui du le tapis et je prend mon verre de jus d'orange et un croissant encore chaud. Je mange doucement contrairement à lui. " C'est normal et ça m'a fait plaisir " Je souris. Je ne sais pas pourquoi je sens ce fossé entre nous qui grandit.. c'est moi qu'il le dégoûte ou alors c'est lui qui ne veut plus de moi ? Il a changé d'avis. J'ai envie de lui poser mille questions mais je les retiens, je ne veux pas que l'on hausse la voix. Il m'annonce qu'il me ramènera dès qu'il aura pris une douche. Je pose mon croissant et je le regarde sans rien dire, que dire de toutes les façons. Je prend un bout entre mes doigts et je le mâche d'un coup sans appétit. J'aurais préféré rester car au final nous n'avons pas avancé, je ne sais pas. Je ne saurais donc pas. C'est le pire je crois dans l'histoire, c'est que je ne sais rien. Il finit son repas et vient m'embrasser au sommet de mon crâne. Je ne dis rien juste un léger sourire se dessine sur mon visage. Il ouvre tous les volets et je l'entend jurer, je ne relève pas. Je l'aide à ranger la vaisselle. Il me propose de prendre alors une douche en s'excusant de ne pas l'avoir fait avant. " Je veux bien pour la douche merci, j'en ai pas pour longtemps ".

Je lui envoie un léger sourire, lorsque je suis dans le couloir je l'entend allumer la radio et même chanter, je ris tout seule en repensant à nos séances ménages en musique et en playback. C'est lui qui m'avait initié d'ailleurs et on rigolait tellement. Je me sens plus tellement concernée maintenant. Je pénètre dans la salle de bain et je quitte sa chemise, je lui emprunte sa brosse à cheveux pour me le démêler. Une fois nue je me faufile dans la douche et je fais couler l'eau chaude sur mon corps ce qui est agréable. Je ferme les yeux un instant, tentant de réfléchir. Puis je lave mes cheveux et mon corps, m'enivrant de son parfum. Je m'enroule et me sèche avec une serviette empruntée dans notre.. enfin son placard, toujours les mêmes d'ailleurs. Je me fais une tresse sur le coté alors que mes cheveux sont mouillés et je remets mes robe d'hier n'ayant rien d'autre. Je retourne dans le salon.. Je suis décidée à rentrer.. En taxi. Je coupe la musique .. " Hum je ferais mieux d'y aller. J.. j'ai pas l'impression que j'ai ma place à rester, j'vais appeler un taxi t'inquiète pas.."

Spoiler :

code fiche par alaska.

Brionny était restée assez silencieuse durant le petit déjeuner, elle avait accepté de prendre sa douche en premier. J’en profitais alors pour nettoyer dans la bonne humeur. C’était pratiquement comme à l’époque… À quelque chose près. J’entendais l’eau se déverser dans la douche lorsque j’étais entré dans la chambre pour enfiler un pantalon. Après quelques minutes où j’avais pu mettre de l’ordre, la jeune femme était ressortie, fraîche, les cheveux encore humides. Pour ma part c’était vraiment étrange, je n’avais pas besoin de parler, je me sentais plutôt serein. Jusqu’à ce que Brionny m’énonce qu’elle préférerait rentrer, qu’elle ne se sentait pas à sa place. Apparemment le plaisir n’était pas partagé. Nous n’étions jamais en phase, quand quelqu’un était bien l’autre ne l’était pas. Je stoppais mon activité, déçu. Si je ne la rattrapais pas et la laisser faire, elle finirait peut être par m’oublier croyant que je ne voulais plus d’elle dans ma vie. Cruel dilemme. J’avais bafouillé quelques sons inaudibles avant de formuler une véritable réponse. « Tu dis n’importe quoi, tu as ta place plus que quiconque dans cette maison ». J’avais levé les yeux au ciel pour accompagner ma réponse.

J’approchais d’elle, replaçant quelques mèches rebelles derrière mes oreilles. Je commençais à avoir de la barbe, je ne sentais pas spécialement bon après cette nuit, et ce n’était apparemment pas le moment de filer sous la douche. Je caressais la joue douce de Brionny avec un sourire aux lèvres. « Je t’ai dis qu’on pouvait le faire, tout recommencer, c’est ce que je souhaite, ne l’oublies pas. » je râclais ma gorge, ma voix avait tendance à s’enrouer le matin. « Alors soit tu continues à bouder et tu prends ton taxi, soit tu m’attends que j’enfile un tee shirt et on y va ensemble, je sais même pas ou tu vis » j’avais haussé le ton pour plaisanter tout en l'imitant. Je détournais mon regard une seconde et cherchais n’importe quoi à mettre, un tee shirt de super héro me faisait de l’œil, je l’enfilais rapidement et attraper la main de la jolie blonde. « Allez on y va c’est parti mon kiki » je pouvais être chiant dans la vie, mais parfois quand tout allait très mal, je possédais cette capacité à nier les éléments les plus négatifs pour ne garder que les positifs. J’avais peut être poussé le bouchon un peu trop loin avec Brionny, mais c’était pour la faire parler, la pousser dans ses derniers retranchements. Quand je supposais qu’il était temps d’arrêter, j’arrêtais. En ce jour sain, j’avais fais une trêve, au placard les hostilités ! Nous sortions main dans la main, si les voisins nous aperçevaient, ils croiraient sûrement que nous étions de nouveau ensemble. Bonjour les commérages ! « Pour un psy c’est vraiment un taré » dira-t’on. J’ouvrais la voiture, démarrais et attendais patiemment les instructions de Shelby. J’étais curieux de savoir ou elle logeait. Si elle me proposait d’entrer je n’hésiterais pas une seule seconde. « Alors où va-t’on ? » j’haussais les sourcils rapidement pour la taquiner, elle en avait horreur. Puis j'étais finalement sorti de mon stationnement, m’arrêtant au stop au bout de la rue. Brionny n'avait pas encore ouvert la bouche, elle gardait les bras croisés sur sa poitrine. " Tu boudes encore Brio ? tu peux toujours sortir tu sais " avais-je proposé tout en me penchant vers elle pour montrer la portière. Qu'est-ce que j'aimais l'enquiquiner.

Spoiler :

extensionauto_awesomeac_unitvolunteer_activism

and now we are alive

je t'ai cherchée partout, même ailleurs. je t'ai trouvée, où que tu sois, je m'endors dans tes regards. même sans toi, je ne serai plus jamais seul, puisque tu existes quelque part. @marclévy ≈ vous revoir › alaska.