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    my baby shot me down • Carter

    Mar 12 Jan 2016 - 23:28
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    Erwen S. Surbing
    Erwen S. Surbing
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    Je crois qu'il est 3 heures du matin, ou alors un peu plus tard ou un peu plus tôt, à vrai dire je ne sais pas et puis je m'en fous. Je sais juste qu'il est assez tard parce qu'il fait nuit et que je suis seul dans mon bureau à regarder par la fenêtre. J'attends assis, sans savoir pourquoi, ni ce que j'attends d'ailleurs.Le service du soir était terminé, nous sommes en semaine alors forcément le club fermait plus tôt. Je sortais de mon antre pour faire un tour et fermer les issues. Non, je ne voulais pas rentrer tout de suite, je pensais d'abord me poser sur le toit afin de regarder le ciel et ensuite, je verrais à retrouver mon logement pour dormir avant d'affronter une nouvelle journée. Ce soir, Carter travaillait, mais bizarrement je n'avais pas eu la chance de la croiser. La dernière fois, elle avait failli m'arracher la mâchoire et m'écraser les couilles de son genou. Vous me connaissez, vous savez pertinemment que son geste reste dans ma mémoire et que forcément, je risque d'être moins gentil qu'habituellement une fois que je serais devant elle. À la porte principale, j'avais fini ma ronde et a voir, je suis effectivement bien seul. Je tourne la clé, et je pars pour rejoindre l'escalier. J'aimais bien me poser sur le toit de temps en temps, sentant l'air sur mon visage... D'ailleurs il va être froid là, mais tant pis. Je voulais avoir l'impression de jeter mon corps au gré du vent. Se confronter à la force généreuse et sauvage de ce qui a toujours été là. Combien de vies peut-on passer endormi sans le savoir ? Je ne voulais pas dormir, je tenais à profiter à mille pourcents de mon existence. Et ne pas gâcher ça avec une histoire d'amour, ou un truc dans le genre. Je hais plus que jamais les histoires à l'eau de rose dont s'abreuvent les filles jusqu'à la nausée. En quête de sensations rêvées, elles dévorent des yeux chaque perle de salive bavée par les amoureux, dégouttant de leurs lèvres flasques unies en un baiser à l'haleine des chips à l'oignon grignotées entre deux prises, enlacés sur l'écran ou entre les pages parfumées de niaiseries. Elles apprennent par cœur des répliques sous plastique, bouquets de mots fanés vendus comme des abats de porcs saignants dans leurs emballages. Le moindre geste est imité avec une telle ferveur, un tel zèle, qu'il en paraîtrait presque authentique : cheveux rejetés en arrière avec une négligence calculée, regards langoureux coulés avec mystère, étreintes passionnées sont dans leur réalité mèche de cheveux enroulée autour du doigt avec angoisse, yeux de merlans frits cherchant désespérément ceux de l'adoré à l'autre bout du self et union de corps moites et collants de sueur.
    Charmant tableau en vérité ! Quant aux triangles amoureux régis par les lois du destin – qui trouve toujours un heureux arrangement à la fin- où le tiers abandonné se découvre un opportun admirateur secret, foutaises !Le couple se dissout dans des éclats de rage et de jalousie, l'un accusant l'autre à grand renfort des cris, de tromper l'autre avec cette blonde ou cet Italien parfaits avec qui ils ont vu l'autre discuter l'autre soir. Le troisième se console avec la fille du boulanger, rose et grasse au franc-parler, qui finalement, est moins pénible que la jolie brune partie avec son meilleur ami. Leur amitié avait été consumée par la jalousie et les rivalités, prise en étau entre les mensonges, jalousies, basses vengeances et autres mesquineries du genre. Faudrait réellement être fou pour se plonger dedans. Tout comme, je vais me plonger dans un moment auquel je ne m'attendais pas. Ma main pousse la porte, et j'étais enfin sur le toit. Ne faisant pas attention, je ferme la porte et je marche tête un peu baissée pour me rapprocher du bord. Je n'avais pas de costard ce soir, un simple jean, une chemise et une petite veste... D'ailleurs je doutais fortement de son utilité pour me protéger du froid. Et, quand mon regard se relève pour savoir si je n'étais plus loin du vide, qu'est-ce que je vois? Cette idiote de Carter. Je lève les yeux au ciel, la voyant de dos assis une bouteille de vodka à la main. Foutant mes mains dans mes poches, mes jambes avancent automatiquement, sans comprendre pourquoi. Je me tenais debout, a moins d'un mètre d'elle. Et, ma voix brise le silence de cette nuit " Si tu veux de l'aide, je peux t'aider à te jeter. " Souriant, hautain et affichant cet air narquois, je reprends " Ce sera une façon de me venger de l'autre soir. De ta façon de me quitter... Sombre conne! " Une expression inspirée de ma jolie blonde. Je sors une clope, et je l'allume.
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    Re: my baby shot me down • Carter

    Jeu 14 Jan 2016 - 15:30
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    T'as envie de claquer toutes les personnes qui sont venues ce soir, tout ces porcs tremée de sueurs qui ne sont pas satisfaits par leur femmes et qui viennent dans le club pour se toucher sur des pauvres filles comme Aimee la junkie ou comme toi. Toi tu ne veux pas les attirer les hommes comme ça, t'en as copieusement rien à faire de ces hommes tant qu'ils te payent. Tant qu'ils te donnent les pourboires que tu mérites pour avoir fini à moitié nue devant eux, exposant tes tatouages plus improbables les uns que les autres. Mais t'en es fière de tes tatouages, c'est ça qui fait ta force, ça qui fait ta petite différence que tu aimes tant. Quand tu te regardes dans le miroir, tu entends encore ton père te dire, que t'es un enfant de Satan, qu'ils auraient jamais dû t'accueillir chez eux, que tu portes le Sheitan. Mais toi tu t'en fous, tu t'en es foutu à partir du moment où tu as claqué la porte de chez ta famille d'accueil pour prendre ton envol. Tu t'es envolée comme si plus rien n'importait et t'as atterri chez Morgan, la où tu as une nouvelle fois claqué la porte parce que tu n'assumais pas d'être amoureuse de lui. Tu le supportais pas, pour toi, l'amour est éphémère et ne sert tout simplement à rien. Après tout, tu aimes, mais tu souffres par la suite, alors à quoi cela sert d'aimer pour souffrir ? A rien. T'as pas envie de te dire que quelqu'un te fera souffrir alors tu fais souffrir  les autres avant qu'eux même ne le fasse. Et ce soir, était un de ces soirs que tu aimes, le club était full et tu n'avais pas eu une minute à toi pour penser et surtout pour croiser Erwen. La dernière fois, quand tu l'as vu, tu  lui as mis un bon coup de genou et une gifle avant de partir travailler et depuis, tu l'évites, tu fais tout pour ne pas le croiser. T'as pas envie de voir son regard haineux se posait sur toi. T'as pas envie de ressentir encore et encore ce désir te tordre en deux mais ne rien pouvoir faire. Non, c'est impossible, t'as pas envie, pas une nouvelle fois. Alors tu l'oublies et tu t'oublies par la même occasion dans les draps d'illustres inconnus, ou non. Parfois tu les connais, parfois non. Mais la plupart des personnes avec qui tu finis ta soirée, tu ne les revois plus après, ça ne sert à rien. Strictement à rien. Tu préfères la nouveauté, même si parfois la nouveauté n'a pas spécialement de bon, mais qu'importe. T'as besoin de nouveauté dans ta vie, pas de routine. Pas de finir avec la même personne pour le reste de ta vie et te dire qu'à dix heures c'est le café, à midi c'est le repas et le soir vous vous perdrez l'un dans l'autre. Non, toi t'as besoin que ça bouge. T'as besoin d'imprévus. Quand tout le monde part, tu renfiles ton short et tes bas, ta chemise et ta veste en cuir, tu attrapes ce qu'il te faut et tu te roules un joint qui te feras oublier. Tu passes furtivement par le bar, t'attrapes une bouteille de vodka et tu met des dollars dans la caisse, pour ne pas te sentir plus coupable que tu ne peux l'être. Puis tu montes sur le toit, là ou tu peux flirter avec la mort. Tu portes le goulot de bouteille à ta bouche et tu cales ton joint entre tes lèvres pour en tirer une latte avant de t'asseoir, les pieds dans le vide, fixant les lumières de la cité des Anges. Tes yeux se perdent sur la ville, les yeux dans le vague, les yeux dans le vide. Tu portes une nouvelle fois la bouteille à tes lèvres avant de fixer le joint qui se consume lentement entre tes doigts. Tu sens l'effet qui commence déjà à te monter à la tête, il ne s'est pas moqué de toi. Tu fermes les yeux un instant et quand tu les rouvres, tu entends sa voix qui sonne comme une morsure dans la nuit. Ton coeur s'accélère et tu te tournes rapidement avant de te lever pour lui faire face après sa dernière phrase. Le joint toujours à la bouche, la bouteille toujours à la main, tu saisis l'objet du délit entre deux de tes doigts avant de lui souffler la fumée au visage, le regardant avec ce même visage hautain et tu souris, un sourire étiré « Je te manquerais trop. » Et t'exploses de rire avant de rajouter « Pourquoi ? Tu comptais me prendre sur ton bureau ? Tu comptais me privatiser comme tu l'avais dit ? Mais t'aurais pas assuré, t'aurais pas assumé. Porte tes couilles Surbing. » Et tu portes le goulot encore à tes lèvres, fermant les yeux quand l'alcool passait par ta trachée. « J'me tire, j'supporte pas t présence. » Et tu commences à partir, d'un pas relativement long. Au fond de toi, tu veux qu'il te retienne, même si tu sais que tu regretteras ça, plus tard.

    Re: my baby shot me down • Carter

    Ven 15 Jan 2016 - 23:08
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    Erwen S. Surbing
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    Elle laissait le vent venir sur elle, le vent pouvait la toucher, lui bouger les cheveux et elle, elle restait immobile. Tel un oisillon qui aurait peur d'abimer le monde. Les vieilles lampes qui pendaient aux murs, grésillaient et sifflaient, leur lumière s'affaiblissant de temps en temps. Dès mes pas légers, j'avançai lentement, vibrant dans l'air et repassant les images de notre dernier moment dans mon esprit. Peu de secondes passent, et je prennent la parole pour briser le silence, et indiquer ma présence sur ce toit. J'avais lâché ça comme une bombe destructrice, à l'instant même où, son regard se posait dans le mien. Des yeux noirs, comme on en voit rarement ; noirs de haine, de colère, de vie. Ils scintillaient d'une lueur étrange, qui l'avait frappée. Et son sourire, pourtant si inébranlable, s'était effacé, le temps d'une seconde. La seconde suffisante pour se redresser et venir se positionner juste en face de moi. Je ne quitte pas son regard, je laisse mon air hautain et je ferme les yeux en affichant ma ride du lion à la réception de sa fumée dans la figure. Comme j'ai envie de lui faire avaler... Mais je me contente de reprendre cet air arrogant en écoutant sa phrase, et surtout son rire. Je l'accompagne un court instant avant de reprendre un visage froid " Oh non... Bien au contraire.. " Et je continue de recevoir son venin. Petit rictus pour afficher que j'en avais strictement rien à foutre de tout ce qu'elle pouvait dire, de ce qu'elle pouvait penser... Ou peut-être pas. " Si tu tenais tant à savoir ce que je comptais faire ce soir là. Tu n'avais qu'à rester. "   Petit clin d'oeil, et je passe furtivement ma langue sur ma lèvre inférieure en admirant le goulot se glisser à sa bouche. Le liquide tombe et coule jusqu'à sa gorge. Elle le laisse d'ailleurs transparaitre. Les mains dans les poches avant de ton jean, tu baisses la tête en la laissant passer à côté de toi après avoir annoncé que ma présence était insupportable. Je pouffe de rire, et je pivote un peu le corps pour visualiser son corps qui s'éloigne du mien. Puis dans les secondes, je prends une grande inspiration avant de la suivre, d'un pas plus rapide. J'attrape sa veste dans son dos pour l'arrêter et la tirer légèrement pour que ce dernier se retrouve collé à mon torse. Mes bras enlacèrent la créature fuyante qu'elle était, et, au creux la chaleur de nos deux corps, nous nous promettons de se détruire, puisque nous ne savions faire que cela. Mes mains viennent se joindre comme pour faire un effet cadenas, et ma bouche trouve son oreille pour lui dire d'une voix malicieuse  " Avant de dire qu'il faut que je porte mes couilles.... Commence par arrêter de fuir. "  La proximité de nos corps me donnait une sensation bizarre. Je l'enlaçai, sans pression de mes bras pour éviter de lui faire mal. Peut-être pour que mes mots gardent le plaisir d'accomplir ça. Je détache mes doigts, et une main vient prendre sa bouteille pour lui enlever de la sienne. Je l'apporte à ma bouche, fermant les yeux également sous la chaleur qui enflamme ma gorge. Celle qui est restée autour de son buste se colle à son ventre au-dessus du tissu. Elle monte doucement, vraiment doucement pour venir s'arrêter en dessous d'un sein. Sentant sa respiration qui augmente dans la paume. J'affiche une fierté sur mon visage qu'elle ne voit certainement pas, et hop je retire. Sourire en coin, je marche en direction du bord. Mes cheveux volaient au vent, la fraicheur me faisait du bien. Il avait suffi d'un regard pour déchaîner l'énergie que je contenais depuis tant de vies. De l'énergie suffisante pour maintenir ma chaleur. Non loin du vide, je reprends une gorgée de la vodka que je n'avais pas pris la peine de rendre à Carter. Je n'avais même pas regardé derrière pour savoir si elle était encore là ou non. Je laissais mes yeux fixer l'horizon, comprenant que nous étions ; deux âmes qui chutaient, arrachées par la haine des temps passés. Et mes dents se serraient sans comprendre l'émotion qui m'animait.
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    Re: my baby shot me down • Carter

    Mar 19 Jan 2016 - 11:42
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    T'aimes ça, te sentir invulnérable face à la grandeur de ce monde. Te sentir pousser des ailes quand tu es en haut d'un toit, ta bouteille de vodka dans ta main et ton joint entre tes lèvres. Tu te sens invincible, comme si rien ne pouvait t'atteindre et tu sais que personne ne le fera. arce que personne ne veut se confronter à Carter Matthews, t'as pas peur des autres, la seule chose dont tu as peur c'est de toi-même. Peur de ce que tu pourrais devenir si jamais un jour tu craques et tu finis dans ses bras, dans ses draps. Ouais, t'as jamais eu peur de ressentir autant de désir que ce que tu ressens pour lui, un désir qui te prend du sommet du crâne jusqu'à tes orteils. Quand tu penses à ce qu'il pourrait te faire tout ton intérieur se tord de désir et t'as l'impression qu'il arrive à s'immiscer dans tes pensées, dans tes rêves les plus fous. T'as déjà rêver de lui et c'était une curieuse sensation qui t'avais envahie le lendemain matin au réveil, fort heureusement pour toi, tu ne travaillais pas le lendemain. Tu n'aurais pas assumé sinon. T'as envie de lui, d'une force, que tu te demandes si une fois que tout cela sera fait, que vous aurez franchi le cap, tu te demandes si tout sera comme avant. Si t'arriveras à le regarder en face, à l'envoyer balader comme tu peux le faire de la plus douce comme de la plus brutale des manières. Tantôt avec les gestes, un doigt d'honneur, tantôt avec tes mots, tes mots brutaux, secs et violents. T'en sais rien et ça te fais un peu peur en vérité mais tu ne montres rien, il ne faut pas que les gens savent que Carter Matthews a peur, tu ne le supporterais certainement pas. Si tu laisses les personnes voir au tréfonds de ton être, t'as peur qu'ils en profitent. Alors non, tu ne les laisseras pas faire, certainement pas. Tu ne t'attendais pas à entendre sa voix suave  et sensuelle brisait les abysses de la nuit. Et tu ne peux t'empêcher de lui cracher ce que tu penses. S'il veut te pousser qu'il le fasse.Tu seras tranquille. « Pauvre menteur. » Puis tu lui rappelles qu'il t'a laissé partir l'autre soir, qu'il n'a pas assuré ce qu'il avait dit et qu'il n'avait simplement pas porté ce qu'il avait entre les jambes. Pauvre imbécile. « Si j'étais resté, je t'en aurais collé une encore plus violente que celle que je t'ai mise, tu ferais mieux de me remercier Surbing. » Et la, c'en est trop pour toi, tu fuis, tu te barres comme si t'avais quelque chose à te reprocher. Il a sali ton endroit, l'endroit où tu préférais monter après le travail. Il a sali ton endroit par sa simple présence et rien que pour cela tu as envie de lui cracher dessus. Tu fuis comme une voleuse et tu ne jettes même pas un regard derrière toi, t'es sûre que tu serais blessée si tu te rends compte qu'il ne te suis pas. Mais tes attentes sont presque comblée quand tu le sens qu'il retient ta veste, et qu'il te colle contre son buste, ses bras t'emprisonnant. Tu fermes les yeux un instant, lâchant ton joint que tu écrases du bout du pied. Tu serres les dents à l'écoute de sa phrase et t'as l'impression d'être perdue. Tu restes stoïque sans un geste et tu te laisses faire quand il te retire la bouteille des mains pour en boire une gorgée. « J'arrêterais de fuir quand tu seras un peu moins con. » Et ton dernier mot semble étouffé quand tu sens sa main  libre qui te tente, qui te teste. Tu déglutis difficilement, les mains le long de ton corps et tu serres les dents, les poings pour qu'il ne voit pas que tu es à deux doigts de craquer, là sur ce toit. Tu sens ta respiration qui s'accélère et tu ne peux malheureusement rien faire contre cela. Quand sa main se retire brutalement, tu souffles, tu te remets à respirer convenablement et tu fermes les yeux un instant, restant immobile comme une poupée. Puis tu te retournes et tu le vois, là, debout sur le rebord, t'as envie de le pousser, de lui faire comprendre que c'est pas lui qui te diras quoi faire. Mais non, finalement, s'il ne faisait pas partie de ta vie, tu t'ennuierais. Tu t'approches alors d'un pas rapide et tu le tires de façon à ce qu'il se retrouve devant toi, ta main se pose sur sa veste et tu l'attires, tu poses tes lèvres sur les siennes, tu t'offres en quelques sortes à lui mais tu sais que cela ne marche pas comme ça, tu auras quand même essayer. Tu lui offres un baiser brûlant, torride, tandis que ta main saisit la bouteille de vodka pour la récupèrer. Ton autre main glisse sous sa chemise et tu tentes de l'attirer dans tes filets avec des caresses tentatrices.

    Re: my baby shot me down • Carter

    Dim 24 Jan 2016 - 21:22
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    Erwen S. Surbing
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    C'est vrai que Carter ne me connait pas si bien que ça, et j'y suis sans doute pour quelque chose. Pourtant il y a cette sensation étrange qui plane tout autour de moi et qui me fait sentir qu'elle est proche. J'ai beau chasser ces vagues de questions qui m'atteignent et me submergent quand je pense à elle ou la voit, je continue de me demander pourquoi elle est toujours là. J'ai l'impression que quoique je fasse, d'une manière ou d'une autre, elle le sera toujours. De près comme de loin. Pourtant je ne demande rien !
    Moi je suis qu'un pauvre cinglé, un petit con orgueilleux qui fait tout pour contrôler tout ce qui l'entoure. Par peur de souffrir, sans doute. Tu parles… je ferais mieux de chasser ces putains de nuages à coups pieds. Chasser toutes ces conneries qui grandissent et pourrissent dans mon crâne. Putain, l'amour t'encrasses et te fanes. Et moi, je n'ai que de la haine à donner, à déverser. En venant sur ce toit, je pensais fumer une cigarette en admirant les lumières de la ville qui s'éteignent au fur et à mesure des minutes qui passent. Sauf que je vois Carter. J'aurais pu me contenter de faire demi-tour, me trouver une autre occupation et lui laisser le repos... Blague! Je ne pouvais vraiment pas m'empêcher de briser ses allusions de paix. Sa réponse me fait sourire, rire même. " C'est moi que tu devrais remercier chérie. "   Je lui offre le plus beau air fier, en souriant amusé avant de poursuivre pour lui indiquer le pourquoi de mon insinuation  " En te faisant fuir, je t'ai évité d'avoir mal au cul pendant une semaine. "   Je hausse mon sourcil droit en baissant un peu la tête pour étouffer un rire léger. Et encore une fois, elle fuit. Je lève les yeux au ciel, la fixant entrain de s'éloigner. Et puis au bout de quelques secondes, devant cette démarche qui la démarque et qui la rend belle ; Je me rends compte que la terreur, la crasse et la laideur du monde moderne, me deviennent presque supportables. Comment elle arrive a faire ça? C'est incroyable.
    Et ce qui est incroyable aussi, c'est ce que je suis en train de faire. Je ne sais absolument pas d'où me vient cette prose ‘pseudo romantique' et soudaine, alors que je suis plutôt rude et secret lorsqu'il s'agit d'exprimer ce que je ressens. D'habitude je suis comme un gamin qui ment… Ma main la retient, et pose son corps contre mon buste avant de l'entourer de mes bras musclés. Bouche et souffle chaud à son oreille, je profite de la déstabilisation pour lui retirer la bouteille de la main. La chaleur de l'alcool dans la gorge, j'ouvre mes paupières a l'insulte. " Alors, tu peux commencer a partir. Et loin. "  Indice sur le fait que je ne changerais pas. Et pour accompagner le tout, ma main remonte son ventre pour finir sur sa poitrine. Sa respiration parle pour elle, et je suis au sommet de ma satisfaction d'emmerdeur. Et je laisse mes doigts quitter ses vêtements pour me détacher totalement. Crois-moi, c'est la chose la plus difficile que j'ai eu à faire de toute ma vie. Sur le bord du toit de l'immeuble, je laisse le vent caresser ma victoire. Apportant une seconde fois la bouteille à ma bouche, pour la fêter. Mais j'aurais pu parier qu'elle ne m'écouterait pas. Carter ne m'écoute jamais. Sa main me tire du vide plaisant, et je manque de me casser la gueule. L'équilibre retrouvé, mes yeux se posent dans les siens, fronçant les sourcils pour affiche mon mécontentement et mon incompréhension. Ma bouche s'entre ouvre pour cracher mon venin, mais la jolie blonde me coupe. Posant la sienne dessus pour un échange torride. Mes yeux se ferment, prolongeant de la même manière. J'ai l'impression d'avoir perdu mes couilles au fond de mon calbute. J'ai l'impression de faire des têtes à queues, entre raison et envie d'uppercut. Elle me rend complètement dingue ! J'en deviens presque schizo. Un coup j'ai froid un coup j'ai chaud. Je me retrouve sur ce terrain de moi-même où tout s'emmêle, c'est un vrai bordel. Où le bien et le mal s'affrontent. Je laisse même la bouteille m'échapper pour continuer de parfaire ce moment ou nos lèvres se rencontrent. Sentant ses doigts froids sur ma peau chaude, je frissonnes. Quoi? Non, impossible de laisser autant de facilité a cette sombre conne. Ma main vient lui saisir le menton, reculant ma tête en rigolant de façon mesquine. Je secoue furtivement la tête, avant de lui dire au maximum de ma splendeur habituelle  " Je ne suis pas assez bourré pour faire semblant d'apprécier! "  Et je la pousse délicatement, pour ne pas être celui qui recule. Bien que la, je sois celui qui ment dans l'unique but de la blesser, et sourire.
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    Re: my baby shot me down • Carter

    Mar 2 Fév 2016 - 15:01
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    Tu crèves d'envie de lui dire de te prendre là, sur ce toit. De faire ce qu'il veut de ton corps, que tu te fiches éperdument de ce que les autres filles pourraient penser. Toi t'as juste envie de prendre ton pied le temps d'une nuit, de cinq minutes, tu t'en fous copieusement. Mais au fond, tu te demandes si c'est vraiment une bonne idée de le désirer comme ça. Parce qu'une fois que tout sera terminé, que le cap sera passé, qu'est-ce qui arrivera. Est-ce que cette tension accroîtra ou est-ce qu'au contraire, tu ne supporteras plus de le voir en face de toi et tu commettras l'irréparable, tu le frapperas et tu partiras, comme tu sais si bien le faire quand quelque chose ne te plaît pas. Tu t'en voudras mais ça te passera. Au pire, tu quitteras cette ville, tu chercheras du boulot dans le cinéma, et c'est tout. Mais non, pour le moment, tu t'appliques à garder en toi ce désir grandissant pour celui qui est ton patron. C'est ton patron mais pourtant, tu crèverais de désir pour cet homme. Tu ne sais pas vraiment ce que tu ressens pour ces filles qui sont déjà passé dans son bureau et pas pour un entretien. Tu le sais, mais tu ne veux pas te le dire, t'es jalouse de ces filles. T'as envie d'être à leur place. D'ailleurs, tu te demandes souvent s'il a une femme, est-ce qu'elle est belle, est-ce qu'elle le supporte ? T'as envie de savoir et si c'est le cas, tu sais ce que tu pourras faire si jamais un jour il te menace de te virer, lui prouver à cette femme que son mari est le pire des cons. Mais tu ne lui connais pas de relations. Après tout, il n'est jamais chez lui. Votre relation se résume à un jeu. Deux aimants, les amants maudits qui s'attirent et se repoussent. Le jeu du chat et de la souris en trois fois pire. « Ah parce que tu comptais que je prenne mon pied ? » Et tu le dévisage avant de fuir encore et encore. Ses mots te donnaient simplement envie de vomir. Pourquoi avait-il si peu de respect pour les femmes ? T'en sais rien et tu ne veux pas savoir. Après tout cela ne t'étonnes pas le moins du monde. Les insultes sont devenues un quotidien quand tu lui parles. Tu apprécies d'être la contre lui mais tu ne le montres pas, il serait bien trop insultant, méchant. T'en ai persuadée. Quand il te dit de fuir, tu l'écoutes le temps de quelques secondes, tu avances, la dans la nuit noire, prête à descendre les escaliers quatre à quatre et à rentrer à pied jusque chez toi, mais une décharge de conscience te fait revenir vers lui, pour lui montrer que t'es aussi bien que ces filles. Que toi aussi tu mériterais qu'il te prenne sur son bureau, contre ce mur ou n'importe où. Mais pas chez lui. Non, t'as pas envie de rentrer dans sa bulle d'intimité. Lorsque tes lèvres s'écrasent sur les siennes, t'es surprise qu'il prolonge ce baiser, tu pensais qu'il t'enverrait balader, qu'il t'enverrait te faire foutre bien copieusement. Et tu n'avais même pas eu le temps de dire Amen, qu'il te repousse et tu te sens vidée. Triste et vidée mais tu ne pleures pas. Carter Matthews ne pleure pas. Sa voix caresse ton oreille et tu lèves les yeux au ciel. Dans une voix assez dure tu commences à cracher ta haine « Tu sais pas ce que tu veux. Un coup, je dois fuir, un coup je dois rester. Putain t'es vraiment con. Il faut quoi pour que tu me prennes comme toutes ces filles ? Que j'te suce devant tout le monde, devant toutes ses petites putains camées qui bavent devant toi comme si t'étais le messi ? » Tu te mordilles la lèvre en passant ton index sur son torse, et ta main trouve son entrejambe que tu caresses au dessus de son jean. « Je ne serais jamais comme une de ces filles Erwen. » Quand tu prononces son prénom, tu te demandes quelle mouche t'as piqué, mais t'as envie qu'il comprenne. Qu'il comprenne que tu rigoles pas. Que t'as plus envie de rire.

    Re: my baby shot me down • Carter

    Ven 5 Fév 2016 - 0:14
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    Erwen S. Surbing
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    Elle est dotée d'une grâce que je n'ai pas. Elle parle d'un jeu que je ne joue pas. Elle parle… Trop. De toute façon, je ne l'écoute plus. Je ferme mes paupières un instant sans répondre à sa question. Et comme ça, je l'imagine dans le noir temporaire. Pour ne voir qu'elle. Et si elle croit pouvoir me cerner en épiant mes faits et zestes, ou en imaginant la suite à une chose qui n'a pas eu lieu, elle se met le doigt dans l'œil. Mais cette nuit encore, elle m’éblouit de mille artifices. Et elle m'effeuille l'iris quand mon regard se repose sur le sien, qui pourtant, me fuit. Tout comme son corps qui décide de s'éloigner du mien. Je souris, un peu dans une sensation de Victoire. Sauf que je le crie bien trop vite. Elle revient à la charge, et je ne peux pas me retenir de finir collé à elle. Comme si les aimants rentraient en action. Et elle dérive, moi je me renverse. Tandem. Nous sommes un bateau qui a chaviré sitôt la lueur du crépuscule fanée. C'est comme une ancre jetée à la mer, à ma cheville accrochée. Elle m'enchaîne, me traîne, m'entraîne... Touché, coulé. Je sombre. Mais au fond, je sais que je ferai tout pour rester à flot. Alors, je décide d'endosser une nouvelle fois le rôle du sombre bâtard en mettant fin à ce baiser si torride, qui aurait bien pu me brûler. Ses mots ne changent pas, c'est toujours un venin qu'elle m'inflige en intraveineuse. Je la fixe, souriant, toujours aussi fier et arrogant. Je laisse même un petit rire étouffer dans ma barbe, qui s'entend moyennement. " Mais regarde-toi. Tu fais un caprice parce que tu n'obtiens pas ce que tu veux? " Je laisse ma langue s'éterniser sur ma lèvre inférieure avant de souffler en secouant négativement ma tête   " Il est là mon plaisir. Te torturer. Je n'ai pas besoin de te baiser pour jouir. " J'étais cruel, je le savais et c'est bien cette facette de moi que j'offre toujours. Pourtant, je pourrais baisser un peu ma garde et me laisser aller... Sauf que le jeu n'en serait plus un. Sa main vient le rappeler en se posant sur mon entre jambes. Mes lèvres se pincent, et mes yeux noirs ne quittent pas les siens. Un silence lourd s'installe, le temps pour moi d'apprécier son geste. Jusqu'à ce que sa merveilleuse bouche le brise. Ma main sur la sienne, mes doigts libres déboutonne mon jean et je l'enfouis dedans. Sous les tissus de mon sous-vêtement, ayant cet air malicieux et sournois sur le visage. " Pourtant... Tu t'entêtes à obtenir comme elles. Alors, tu s sûre de ne pas te situer au même niveau? " Je retire ma main, laissant la sienne. Elle n'avait qu'à en faire ce qu'elle voulait maintenant. Jouer, ou tomber le masque. Le mien restait en place. Impossible de perdre. Et, les cheveux animés par le vent, venant même gêner l'accès à mon regard. Je souris à la manière d'un méchant dans un film. Celui qui est complètement fou. " Contrairement à toi, Carter. Je n'ai pas besoin de public. " Référence au métier qu'elle pratique dans mon club. Et indiquant également que le fait d'entendre mon prénom de sa bouche n'était pas passé à la trappe. C'est comme ça que ma main vient lui attraper le menton, et mon visage s'approche. Doucement. Imaginant le rythme de son coeur. Mes lèvres effleurent les siennes. Je ne peux faire plus que ce que je ne fais déjà. Elle haït toutes les personnes que j'embrasse mais elle ne fait rien pour que ce soit elle, que j'embrasse.
    Il y a ces baisers au creux de mes lèvres que tu me laisses, ce goût amer de nos lèvres qui ne se confondent pas.
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    Re: my baby shot me down • Carter

    Sam 6 Fév 2016 - 20:13
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    Tu ne comprends pas pourquoi tu t'obstines à vouloir coucher avec lui, à vouloir que vos corps s'unissent de la plus désirable des manières, comme si tu ne pouvais pas voir quelqu'un qui s'intéresserait plus à toi. Quelqu'un qui te désirera peut-être autant que tu ne le désires lui. Mais quelqu'n qui te montrera que oui, tu l'intéresses sans avoir à t'insulter, te rabaisser. Non, tu mérites tellement mieux, mais tu ne peux t'empêcher de retourner toujours vers lui, toujours le chercher. Parce qu'au plus profond de ton être, la partie très peu souillée de ton coeur, tu te dis qu'il doit être quelqu'un de bien et qu'il ne mérite pas que tu lui craches dessus comme ça. Mais tu ne peux décemment pas t'en empêcher, t'as l'impression que si tu t'arrêtes, si tu oses lui dire que tu démissionnes, que tu te tires, tu perdras tout et que ce désir qui grandit en toi s'évanouira et que tu ne retrouveras jamais quelqu'un qui te fera te sentir autant vivante qu'il ne peut le faire inconsciemment. C'est comme si ton corps tout entier le réclame, comme si chaque parcelle de ton être crieau manque dès qu'il est loin de toi. Dès que tu ne peux pas l’apercevoir, d'ailleurs, quand tu étais en espèce de froid que tu t'imposais après cette soirée où il t'a insulté, où il t'a dit que tu étais la pire des salopes et qu'il allait te payer à la hauteur de ce statut, tu as trouvé ces jours horriblement et tristement long. Sauf que toi, tu ne te considères pas comme une salope, au contraire si tu pouvais te trouver un autre job, un autre boulot, tu le ferais, mais t'as l'impression d'être enchaîné au diable en personne. Et ce diable se tenait en face de toi, te reléguant à la place de sous-fifre. Tu ne supportes pas son sourire arrogant qui pue le cynisme, tu en as assez mais tu es déjà en manque de ce cynisme cinglant qui le correspond si bien. Tu l'écoutes d'une oreille presque attentive, comme si tu en as quelque chose à faire alors que cela te passe clairement au dessus de la tête. Tu l'écoutes s'évertuer à vouloir te faire du mal, mais tu as l'impression que rien ne t'atteins. Tu t'entêtes même à l'aguicher en posant sa main sur son jean, mais tes mots que tu ne voulais pas prononcer, s'autorise à sortir de ta bouche, brisant le silence pesant mais presque apaisant de la situation. Mais t'aurais mieux fait de te taire une nouvelle fois quand tu prononces son prénom. Cependant, il ne semble pas y faire attention puisque tu sens sa main qui s'occupe de la tienne pour la glisser dans son jean. Ton cœur s'affole et tu ne sais pas vraiment quoi faire, toi, celle qui t'appliques à aguicher les hommes sur une scène, c'est bien la première fois que tu es au pied du mur. Quand ses mots se transforment une nouvelle fois en poignard, tu laisses ta main un dixième de secondes et tu la retires rapidement, te reculant et tu te mordilles la lèvre, de peur de dire une bêtise. Ses mots te percutent et tu sens ton cœur qui s'affole encore une fois. Une fois de plus, une fois de trop. Lorsque tu vois son visage qui se rapproche du tien, tu fermes les yeux, ne bougeant pas. Tu n'as pas envie de bouger, mais pourtant tu sais que tu dois le faire. Tu sais que tu dois partir, fuir avant qu'il ne puisse t'atteindre. Mais tes jambes sont là, bloquées, tu es incapable de faire le moindre geste. « Non Erwen, je ne me situe pas au même niveau, j'ai pas besoin de me mettre à genoux pour obtenir ce que je veux. Je n'ai pas envie d'être comme une de ces filles. Alors maintenant, dis moi de partir. Et j'le ferais. Je supporte plus tout ce désir, mon corps te réclame, mais t'en as rien à foutre. » Tu te recules alors, et te baissant, tu récupères la bouteille de vodka dont tu bois trois-quatre gorgées. Puis prise d'un espèce d'élan de conneries, de désir, tu te rapproches de lui, te collan t contre son corps, tu replaces ta main là où elle était quelques minutes auparavant, et tu t'appliques à lui offrir les caresses qu'il semblait attendre, perdant définitivement toute ta dignité.

    Re: my baby shot me down • Carter

    Lun 8 Fév 2016 - 22:56
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    Erwen S. Surbing
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    Ce soir, je m'abandonne à notre jeu habituel parce que je ne veux pas rentrer chez moi. Enfin, je voudrais bien rentrer chez moi, mais là-bas, y a personne qui m'attend. Et pourtant ce soir, je voudrais que personne n'attende rien de moi. Alors c'est curieux, l'idée de rester devant elle, parce qu'il faudra lui cacher plein de choses, lui mentir, me farder, me grimer une de ces faces de sourire immense qui débite connerie sur connerie, et provocation. Je suis déjà fatiguée. Je voudrais bien qu'elle me parle d'elle. Qu'elle me parle du ciel. Des rêves qu'elle a. Des projets qu'elle n'ose pas formuler. Ou même ne pas parler. Je voudrais bien ne parler de rien avec elle. Son silence me manque parfois. Pourtant, nous sommes encore entrain de se laisser aller, se laisser emporter dans l'arrogance sans nom. Cette façon de se démonter, de se prouver nos supériorités. Sa pensée tapisse les parois de mon corps et je ne veux pas qu'elle le sache. Je déborde d'elle et je veux que personne ne le sache. Et je veux que tous le sachent à la fois. Je sais que c'est trop et que c'est dangereux. Je sens comme mes épaules sont fragiles encore. Comme mon corps pourrait être emporté loin et brisé. Fine branche dans la tornade. Je voudrais être fort mais j'ai la force de mes faiblesses. Je voudrais être droit et savoir où je suis. Mais je ne suis plus. Je voudrais m'élancer vers elle. Me jeter dans un train. Mon corps trouve refuge dans la chaleur de ses mains. Malheureusement, ça ne dure pas car la belle blonde se recule en emportant sa main avec elle. Mes yeux dans les siens, je ne lâche pas et je m'approche toujours un peu plus. Noeuds défaits. Je pose mon front contre le sien. Surpris de son silence. Je venais de lui enfoncer des phrases blessantes, une à une, prenant bien le temps de remuer pour lui faire du mal. Comme ci c'était ma façon à moi de lui dire que je la désirais. Et c'est comme ça que tout trouve réponse et tout accepte d'être irrésolu. Pour l'heure, je ne suis libre que dans des phrases qui ne m'appartiennent pas. Ma bouche offre un sourire satisfait, convaincu d'avoir gagné pour ce soir. Et hautain " Le truc, c'est que tu ne te retrouves au même niveau que ces filles parce que tu me demandes de contrôler. J'en ai marre de devoir tout contrôler. " Je soupire, laissant un peu s'ouvrir mon intérieur " C'est ce qui te différencie Matthews. Tu ne plies pas genou devant moi, et tu résistes. Enfin, tu essaies... Et j'adore ça. " Et je la vois se reculer. Carter tenterait elle de résister encore une fois? Mes yeux se jettent sur sa main qui attrape la bouteille de vodka, pour ensuite finir sur sa bouche qui en boit. Je passe ma main dans mes cheveux, plongé dans mes pensées malsaines et obscures. Manquant d'envie que ce jeu se termine. J'avais peur de ne plus l'avoir comme adversaire... Ou coéquipière. J'étais sur le point de la saluer pour partir, mais son corps vient alors contre le mien. Trop rapidement pour que je ne comprenne ce qu'il arrivait. Sa main revient à l'intérieur de mon sous-vêtement, et entrée ouvre ma bouche afin de laisser un souffle s'échapper. Je crois que le contrôle n'était plus de mon coté. Et c'est pour ça que sur mes lèvres, doucement s'affiche un sourire un peu plus sincère, avant de choper son visage de mes mains pour l'embrasser fougueusement.
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    Re: my baby shot me down • Carter

    Mar 1 Mar 2016 - 16:12
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    T'as pas envie de rentrer, t'as envie de rester là, sur ce toit, à te remémorer les bons et les mauvais moments comme tu le fais si bien quand tu sens que ta vie est à deux doigts de te jouer un mauvais tour. Mais la, ce soir, cette détente tends à se passer différemment. Tu ne pensais pas que tu le trouverais ici, à vrai dire, tu pensais qu'il se serait cassé lui et son air impétueux après la fermeture du club. T'as l'habitude de venir ici et jamais tu ne le vois. Puis tu n'avais pas non plus imaginé que t'allais le croiser ici. Et tu as su au moment où il est arrivé derrière toi pour te proposer de te pousser que ce serait différent, que peut-être enfin, ce jeu stupide et arrogant prendrait fin. Toi, tu sais ce que tu veux, tu veux passer ne serait-ce qu'une nuit dans ses bras. Et après t'es certaine que tu seras vaccinée. Que t'auras plus envie de voir sa sale gueule de petit riche. Tu les a toujours détesté ces gosses de riches, t'as toujours eu envie de faire justice toi même. Sauf que lui, c'est différent, tu te dis que peut-être, il n'est pas comme ça dans l'intimité. Et que tout ce que les filles ont obtenus, tu pourras obtenir plus. Sauf que tu ne veux pas obtenir plus. Non, toi tout ce que tu veux c'est que la flamme qui s'éveille dans tout ton corps, ce feu qui te prends quand t'es à quelques mètres de lui s'épuise. Que tu en finisses avec ce désir inavoué qui te ronge, qui te tue. T'as pas envie de mots, t'as juste envie qu'il se taise, qu'il te démontre ce qu'il veut te dire par des gestes. Tu finis par déposer les armes, lui procurant ce qu'il veut, ou ce que tu penses qu'il veut en passant ta main dans son jean après qu'il l'ait fait lui même, lui prodiguant quelques caresses avant de te dire que non, tu ne dois pas. Tu ne peux pas faire ça. Puis surtout qu'il emploie des mots durs, et tu t'étonnes que cela t'impacte autant, ça t'impacte tellement que pour la première fois, c'est lui qui remporte la joute verbale dans laquelle vous vous emportez la plupart du temps. « Alors arrête de tout contrôler Surbing, laisse toi aller cinq minutes. » Tu le prendrais presque en pitié, mais quand il te dit que t'essayes de lui résister, tu vois rouge encore une fois et tu répliques « J'essaierais seulement de te résister, tu m'aurais déjà baiser sur ton bureau. J'essaierais de te résister, l'autre soir je t'en aurais pas collé une, mais j't'aurais donné c'que tu voulais. Dis pas que je n'te résiste pas. » Et tu bois, pour te donner le courage de partir et de te dire que t'as encore perdu. Que tu finiras pas dans ses draps, dans ses bras ce soir et que tu n'obtiendras pas ce que tu veux. Sauf que c'est tout l'effet escompté qui se produit et tu ne comprends pas bien ce que tu fais non plus quand tes lèvres s'écrasent contre les siennes, que tu l'embrasses et que ta main se retrouve à l'endroit où elle était quelques temps auparavant. Tu l'embrasses, tes lèvres cherchent les siennes et quand elles les trouvent, tu souris. Tu souris sur ses lèvres en le caressant, en délivrant des caresses tentatrices destinée à lui procurer le plaisir que tu as envie qu'il te donne. Quand tu en as assez, tu retires doucement ta main, sans quitter sa bouche et tu recules, tu l'attires, jusqu'à buter contre le mur ou la, tes mains prennent une nouvelle fois le contrôle pour lui retirer sa veste, comme si, tu en avais assez. Assez d'attendre. Tu l'embrasses, tes lèvres se dirigent contre son cou que tu recouvres de baiser plus tentateurs les uns que les autres, tes mains s'occupant par la suite du haut de sa chemise. Si avec ça, il ne comprend, toi t'y seras pour rien

    Re: my baby shot me down • Carter

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