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    i blame it on the river lea.

    Mar 29 Déc 2015 - 16:36
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    Oscar Luccheti
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    2 septembre 2016.


    Tu es sûr que c'est ce que tu veux ?

    ...

    Vraiment ?

    ... Non.


    ________________________________________________

    Des lumières, des voix, des beaux vêtements, des gens, partout, autour de moi. J'avance silencieusement, errant sans réellement savoir... J'essaie de paraître quelque chose que je ne suis pas. Fort, confiant, à l'aise, civilisé. Je me bats contre moi-même, espérant sortir vainqueur du combat. Devenir... Redevenir... Quelqu'un.

    Je marche lentement. Je n'ai pas besoin de ma canne si je marche lentement, à présent. Ils m'ont conseillé de rester loin, retiré, à l'écart des évènements déboussolants, où il y a de la musique trop forte ou du chahut intenable. Je n'ai pas écouté. J'ai reçu l'e-mail, je l'ai lu et je n'ai absolument pas hésité. Cela fait quelques jours que je n'hésite plus. Quelques jours que je teste mes limites, les limites de ce nouveau corps, ce nouveau... Moi. L'autre soir, je suis allé dans une boite de nuit. Je n'y suis pas resté longtemps, mais j'y suis allé, c'est l'essentiel. Ça m'a fait mal... Partout. Les oreilles, la tête... Et les gens bousculaient, partout, aussi. Ça, je n'avais pas trop aimé.

    Ce soir, les choses seront différentes. Enfin ... J'espère. Je ne sais pas vraiment pourquoi je vais ici. Ce que j'attends de cette soirée, pourquoi je m'y présente.

    Dis plutôt que tu n'as pas envie de le savoir.

    Tais toi.

    D'accord, d'accord. Tu sais bien que j'ai raison.

    ...


    Les gens autour de moi brillent avec leurs sourires et leurs souliers neufs. Je m'avance vers l'un des serveurs sans vraiment réfléchir, attrapant un verre au vol et le vidant d'une traite. Je grimace. C'est dégueulasse. L'ancien Oscar détestait l'alcool.

    Moi, je plonge dedans.
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    Re: i blame it on the river lea.

    Mar 29 Déc 2015 - 18:21
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    Alexander J. Cooperson
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    Une musique agréable en fond, une salle sublime et des hommes magnifiquement bien habillés. Que demander de plus ? Quelques femmes sont présentes aussi, rien n’est jamais parfait mais le regard clair du pianiste filtre ce type d’information. Il ne s’arrête pas sur ce qui le désintéresse complètement – voire le dégoute. Ses yeux attrapent d’ailleurs l’éclat d’une coupe de champagne. Ses doigts s’emparent rapidement du verre doré tandis qu’un clin d’œil se glisse à l’attention du serveur plus que séduisant dans ce bel attirail.  L’invité n’est pas là pour la bonne cause après tout. Il est là pour les autres invités. A cette pensée, ayant à peine le temps d’avaler une gorgée, une autre vue familière et agréable accapare son attention.

    Là.
    A quelques pas seulement.
    Aucun doute possible.

    Alexander reconnaitrait ces fessiers moulés par le tissu entre mille.
    Il a l’œil pour ce genre de détail.
    Oh que oui.

    Un sourire de satisfaction s’étire sur ses lèvres. Quel merveilleux hasard ! Une goutte de champagne en plus et le brun se met en route vers son partenaire d’il y a quelques jours seulement. Il trépigne intérieurement d’impatience. Son visage reste pourtant calme, malgré une lueur d’excitation dans le regard. Il sent déjà la surprise et surement le choc de ce cher Oscar – si sa mémoire est bonne et qu’il s’agit bien de son prénom.

    Sa main se perd sur la chute de reins alléchante, descendant se faire quelque peu plus baladeuse pour le taquiner alors qu’il murmure sensuellement à son oreille :

    « Quelle surprise de te croiser ici. »

    Son sourire en coin s’étire davantage et il trinque avec lui, lui offrant un clin d’œil aussi subtil que sa main sur son derrière.

    Re: i blame it on the river lea.

    Mar 29 Déc 2015 - 19:23
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    Oscar Luccheti
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    Je sonde la salle.

    Tu cherches une proie.

    Non.

    Qui crois-tu duper?

    ...

    Tu vois? Je le savais!


    Je regarde le verre vide avec regret. L'aurais-je bu plus lentement, il en serait resté. Le champagne, j'aurais pu le savourer. Mais non. Ce n'est pas moi. Plus maintenant. Je prends tout sans me poser de questions, d'une seule traite, sans la moindre hésitation. Je me lance dans quelque chose et je n'attends pas, et tant pis si, au final, il s'avère que cela ne me plaît pas. Je...

    ... Sursaute et manque de lâcher mon verre.

    C'est... Quelque chose. Un contact. Une... Main. Je sursautais de surprise et d'indignation. Je ne me retourne pas pour prononcer les mots qui me viennent immédiatement en tête.

    – À ta place, je retirerais cette main tout de suite. Je ne parle pas fort, j'essaie de ne pas trembler. En réalité, la peur et la colère m'animent d'émotion. Lorsque ... Il? C'est une voix d'homme que j'entends. Lorsqu'il me parle, je sens le sang me monter aux joues. C'est... Quelqu'un que je connais? Mais... Qui? Et de quand?

    Est-ce quelqu'un du présent? Ou bien...

    Ou bien...

    Est-ce quelqu'un "d'avant"?

    Avant l'accident, avant l'amnésie. Avant que, du jour au lendemain, je ne change complètement de vie.

    J'hésite un peu avant de me retourner. Lorsque mon regard croise ses iris bleues, j'en ai le souffle coupé.

    – T... Toi?!

    Mon verre ne fait pas le timide cette fois-ci et décide de se donner en spectacle afin d'attirer l'attention de toute la salle. En mille et un fracas, il se brise, tandis que je le regarde, ébahi.

    Autour de nous, rien ne bouge.

    Dans mes pensées et dans mes souvenirs, tout bouge.

    Je vois des mains, des bras, des corps s'embrassant.

    Je le vois lui ... Et je me vois moi.

    Une nuit enflammée. On s'embrassait sauvagement.
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    Re: i blame it on the river lea.

    Mar 29 Déc 2015 - 20:28
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    Alexander J. Cooperson
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    Le verre tombe.
    Le brun résiste difficilement à l’envie de rire.
    Pourtant, son masque calme demeure. Tous les regards se tournent vers eux après tout, ce serait incorrecte de pouffer maintenant ! Alexander réalise donc le seul acte qu’il se doit d’être réalisé à un moment pareil :

    Un baiser.

    La main toujours perché sur le postérieur de son coup d’un soir, l’américain en rajoute une couche en pressant ses lèvres aux siennes. Sourires badins, regards gênés et murmures agitent la salle quelques secondes. Le temps que l’information soit intégrée. Ils se détournent ensuite pour revenir à leurs occupations. Ils ont compris ce qu’il se passe – ou du moins le pense – alors ils laissent l’intimité aux deux « amoureux ».

    De son côté, Alex ne peut s’empêcher de sourire. Un sourire mutin. Accompagné d’un éclat de fierté dans le regard.

    A nouveau, il susurre au beau mâle :

    « Tu arrives à marcher droit à nouveau. Je suis impressionné. »

    Il fait le malin. Sans aucune retenue d’ailleurs. La situation lui plait beaucoup trop pour qu’il se contienne. Son ton est taquin et ironique, presque moqueur. Il est comme un poisson dans l’eau. Après tout, il se souvient si bien de cette nuit de folie. Et de ce lendemain de regret – non partagé. Il voit encore le pauvre Oscar se redresser malgré la douleur pour fuir avec un air honteux. C’était un spectacle fabuleux, et hilarant surtout. S’il l’avait pu, Alex aurait fait une photo. Le contraste était si frappant après les ébats fougueux que la scène s’était ancrée dans sa mémoire à jamais.

    « Tu devrais prendre une autre coupe de champagne. Tu m’as l’air un peu… tendu. »

    Le sourire en coin de pure satisfaction ne disparait pas. Même lorsqu’il fait un signe à un serveur pour qu’il approche avec ses coupes pleines. Alexander en profite pour rapidement vider la sienne avant son arrivée. Tant qu’à faire… !

    Re: i blame it on the river lea.

    Mar 29 Déc 2015 - 21:47
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    Au cas où la chute du verre n'aurait pas suffi à me faire mourir de honte, il s'assure que plus jamais je ne pourrais mettre les pieds par ici sans rougir de façon incontrôlable. Avant que je ne puisse protester, voilà qu'il m'embrasse.

    J'ai l'impression que le sol est en train de se dérober sous le poids de mes pieds.
    Je ferme les yeux, un instant, harcelé par le souvenir de cette nuit ...

    Le souvenir des caresses, le souvenir des murmures.
    Le souvenir du désir, celui du plaisir...

    Et la douleur... La douleur...

    Je grince des dents, le repousse violemment. J'ai failli le mordre, avant de me raviser au dernier moment. Autour de nous, des regards, curieux, taquins, mesquins. Je les méprise tous. Lui, je le méprise aussi. Je respire lentement mais cela ne me calme pas. Ma main se lève et sur lui, s'abat.

    *SNAP*

    Sur sa joue rougie ? L'empreinte de mes cinq doigts. Cela n'a pas suffi pour le dérober de sa fierté. Le paon sourit avec autant de satisfaction qu'un gagnant de loterie. Ses paroles, fières, moqueuses, condescendantes... Je les balaie d'une simple pensée.

    – Je ne vois pas de quoi tu parles.

    Je feins l'ignorance tandis que chaque parcelle de ma peau brûle sous les échos de ses violents baisers. Mes poils se hérissent, d'anticipation et d'appréhension. Mon sang coule à flot. Revivre ce moment ... Mon corps en frissonne. Et en est effrayé, également.

    Le plaisir, le désir !

    Mais la douleur, oh, la douleur ...


    Mon corps n'est pas encore prêt pour de telles acrobaties. Je l'ai appris à la dure, la semaine dernière, dans son lit.

    Il m'envoie un conseil dont je me passerais bien. Je le fusille du regard, déçu que mes pupilles ne lui soient pas aussi fatales que deux balles de revolver. J'aimerais qu'il tombe sur place plutôt que de continuer à se donner en spectacle. Par sa faute, tous les regards sont rivés sur lui... Mais surtout, sur moi.

    Je suis déjà noyé sous les attentes des autres, qui attendent après un "moi" passé, oublié. À présent, il veut me faire porter le poids d'une réputation que je ne veux pas. L'ordure. Sans dire un mot je continue à le détruire à coups de yeux. Lui faire comprendre que sa présence ici n'était ni voulue, ni bienvenue. Du moins, pas en ce qui me concerne. Un serveur se rapproche. J'hésite un instant. J'attrape une nouvelle coupe. Boire pour oublier.

    Son joli minois et son corps inoubliable.

    Boire, boire...

    Il me faudrait boire longtemps afin de parvenir à en oublier ne serait-ce que la moitié.





    Je le hais.
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    Re: i blame it on the river lea.

    Mar 29 Déc 2015 - 22:47
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    Alexander J. Cooperson
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    Ça chauffe.
    La gifle est bien méritée mais peu appréciée. L’ignorance non plus d’ailleurs. Alex ne peut s’empêcher de grimacer face à cette indifférence feinte – comment pourrait-elle être vraie ? – et cet élancement de douleur dans sa joue. Il ne l’avait qu’embrassé ! Pas besoin de monter sur ses grands chevaux pour si peu… Dixit l’homme au sang le plus chaud de Californie. Son sang n’est d’ailleurs pas la seule chose chaude chez lui et c’est bien son problème à l’instant. Le regard de tueur d’Oscar lui donne l’irrésistible envie de le plaquer sauvagement contre un mur pour dévorer ses lèvres avec avidité. Il l’empêcherait ainsi de réfléchir, de penser, de se prendre la tête. Pour que seules leurs pulsions les plus primaires ne s’expriment.

    A ces pensées impures, son regard océan se perd sur les courbes viriles du corps de sa proie. Il n’est peut-être pas Superman mais son imagination et ses souvenirs lui permettent aisément de voir à travers ses vêtements. Il s’en lèche les lèvres inconsciemment. Impatient. Et lorsqu’il remonte vers le visage, les fusils sont toujours pointés vers lui. La seule différence est le verre : vide maintenant.

    Alex sourit en coin. Encore et toujours. Inlassablement charmé et charmant. Et irritant.

    « Tu comptes te bourrer la gueule pour te rafraichir la mémoire ? »

    Son regard se fait plus séduisant. Plus aguicheur. Oh, il le désire. Ça y est. Ses fantasmes silencieux ont réveillé la bête. S’il ne souhaitait que jouer avant – non sans l’espoir d’un happy ending, maintenant il compte réellement l’embarquer pour se noyer avec dans des débauches nocturnes.

    Il se penche alors. Vers lui. Mais ce ne sont pas ses lèvres qu’il vise cette fois, mais ses oreilles. Son oreille. Pour y souffler audacieusement sur un ton grisant :

    « Je connais un meilleur moyen pour t’aider à te souvenir »

    Ses doigts se glissent furtivement sous sa chemise pour effleurer sa chute de reins. Un léger contact certes mais un contact direct. Peau contre peau. Une caresse lancinante et pleine de promesses. Juste assez présente pour arracher quelques frissons.

    Puis elle se retire.
    Il se retire.
    Il recule son corps, il se redresse. La coupe rejoint ses lèvres tandis que son regard ne quitte pas le bel homme face à lui. La satisfaction s’est transformée en invitation. Une invitation sulfureuse qui brûle d’envie.

    Une offre si évidente qu’elle hurle presque.

    Laisse toi emporter par tes désirs.

    Re: i blame it on the river lea.

    Mer 30 Déc 2015 - 16:16
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    Fièrement, il sourit. C'est agaçant. Fièrement, il parle. Ça aussi, c'est agaçant. Je contemple le verre vide, rageusement.

    L'ordure.

    Sa fierté émane de lui comme le venin sortirait d'un serpent. En sortant de chez lui, il s'était paré pour tuer ; en sortant de chez lui, il s'était léché les babines en s'interdisant de rentrer sans son souper. Manque de chance pour moi, la victime, ce soir, c'est moi. Son haleine caresse les cheveux dans ma nuque. Son souffle provoque en moi un court-circuit de chaud-froid. Mes poings se crispent, mes paupières clignotent comme les phares d'une voiture.

    Lui, toi. Laisse toi aller, abandonne toi.

    Non.

    Tu l'aurais fait, dans tous les cas, tu le sais aussi bien que moi.

    C'est faux.

    Vraiment ? N'es-tu donc pas venu jusqu'ici afin de toi aussi trouver de quoi prendre ton pied?

    ...



    Mes mains picotent, mon coeur martèle, mes yeux s'agitent, frénétiquement.

    Lui et moi ? ... Lui et moi ... Oui ... ? Non ? Oui ?

    ... Non.

    Cazzo. Stupido.


    Je sens ses doigts contre ma peau et j'inspire... Et je n'expire pas. Je ferme les yeux et je me perds... Et lorsqu'enfin il s'éloigne, je sais ce qu'il me reste à faire. Ma seule issue. La seule solution. Il me regarde avec insistance et je soutiens son regard avec détermination.

    – Vai all'inferno. [Va au diable]

    Je le foudroie une dernière fois d'un éclair émeraude et nuit. Puis, je me retourne. Sans hésiter, voilà que je me précipite vers la sortie. Un peu d'air frais. Là où l'alcool a échoué, un peu d'air frais devrait parvenir à m'aider...

    M'aider à l'oublier, lui.
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    Re: i blame it on the river lea.

    Mer 30 Déc 2015 - 22:17
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    Et voilà. Oscar craque et lance des insultes en espagnol ! Il ne manquait plus que ça. Alexander le regarde s’éloigner en secouant un peu la tête, amusé et légèrement agacé qu’on lui résiste tant. D’un côté, ça lui plait. Il aime le challenge, le jeu de séduction qui s’opère. Mais d’un autre… ça pourrait ne pas se retourner en sa faveur. Mais cette option-ci, il l’élimine tout de suite de son esprit. Seuls les perdants pensent à la défaite.

    Après un détour par le bar, le brun se décide à rejoindre son bel espagnol – ou autre, qu’importe – dehors. Il tient deux verres à nouveau. Mais il est monté d’un niveau. Le champagne a été lâchement délaissé pour faire place à des mojitos. Il est plus whisky de son côté mais c’est plus festif un peu de rhum et de menthe.

    Il s’approche donc de son bel éphèbe et lui tend un des deux verres.

    « Désolé. »

    Un sourire un peu hésitant se dévoile sur ses lèvres.

     « Je voulais pas te faire fuir comme ça. J’étais juste surpris et content de te voir ici. J’ai été déraisonnable. Je m’excuse. »

    Alex, en pleine démonstration d’humilité.
    Sommes-nous le 29 Février ? L’humanité est-elle sur le point de disparaitre ? Les chats dominent-ils le monde ? Cela serait presque plus probable que le pianiste en train de s’aplatir face à un autre. Et pourtant… Il y a une touche de sincérité. Très fine. Qu’il ne s’avoue pas. Mais il s’en veut un chouïa d’avoir fait autant flipper le frisé. A peine. Mais quand même.

    Le reste ? C’est de la comédie. Dans le seul but de finir dans ses draps.
    Mais de la comédie de haut niveau ! Un jeu digne des plus grands acteurs ! Il sait faire les courbettes pour rattraper ses écarts le Alex. Certains écarts en tout cas. Tous ne sont pas forcément rattrapables.

    « Qu’est-ce que tu fais ici en fait ? Tu es intéressé pour rejoindre l’association ? Je pourrais t’aider si c’est le cas. J’y suis depuis un an. »

    Son sourire se fait plus doux, plus compréhensif. Il se montre plus posé, comme si la hache de guerre était enterrée. Il laisse place à l’apprivoisement. Si l’attaque frontal ne marche pas, il faut bien ruser un peu. Oscar est trop sur ses gardes. Il faut l’amadouer avant de revenir à la charge.

    Et puis, s’il rejoignait l’association, ça serait tout bénef ! D’une pierre, deux coups.

    Re: i blame it on the river lea.

    Jeu 31 Déc 2015 - 16:49
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    Oscar Luccheti
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    Dehors, il fait froid. Le vent me berce, me calme, m'apaise. Je ronronne un peu, je crois. Dans ma poche, le paquet semble vibrer. Ouvre moi. Fais toi plaisir. Et moi j'hésite. Mes doigts se plongent dans mon pantalon, hésitants, dansants avec le paquet de cigarettes. Un flash me revient, un flash du passé. J'étais... À la plage... Fabio y était aussi. On fumait... Un joint? Je lâche aussitôt le paquet. Ce n'est plus moi. Je ne fume plus, à présent.

    Nerveusement, mon pied gauche tapote le sol avec insistance. Je me frotte un peu les bras en respirant lourdement.

    ... Et maintenant?

    ... Je ne sais pas.

    Il est encore tôt. Sors un peu. Va t'amuser.

    Ce n'est pas ce que je veux. Ce n'est pas moi.

    Si tu le dis.


    Le crissement du gravier m'annonce son arrivée avant même que sa voix ne trahisse sa présence. Un mot, six lettres et un océan de pensées. Je me retourne alors. Je le regarde, intensément. Sa main est tendu vers moi – un verre, que je regarde avec hésitation. Je ne connaissais pas cette boisson avant la semaine dernière. C'est un mojito. La même chose que ce que j'ai pris dans la boîte de nuit.

    Il est fort.

    Silence.


    Finalement, je prends le verre, sans dire un mot. Je le regarde, lui et la feuille de menthe qui tourbillonne en rond. Il continue de parler. Je continue de regarder le verre. Dans l'alcool se noient mes peurs et mes regrets. Enfin ... Je crois. Je l'écoute en faisant semblant de ne pas l'écouter. Il dit avoir été surpris de me revoir ici.

    Et content.

    Je ne le crois pas.

    Comme tu veux.


    Il s'excuse mais cela ne change rien. Il m'a humilié. Peut être que l'ancien Oscar, comme une roue de secours, l'aurait pardonné. Moi, je suis différent, je crois. J'ai de la personnalité. Il continue. Il voit que je ne lui prête pas attention, mais il continue.

    C'est parce que tu as pris le verre, idiot.

    Tais toi, tais toi, mais putain, ferme là!

    ...


    Mais qu'est-ce que je fais ici ? D'après les e-mails, je fais déjà partie de l'association.

    – Je n'ai pas besoin de ton aide. Sèchement. Je ne sais pas depuis quand j'y suis, mais j'ai envie de croire que cela fait plus longtemps que lui. Je ne savais peut être pas ... Qui j'étais ... Qui j'avais aimé ... En me réveillant, mais à présent, les choses se sont petit à petit éclaircies dans mes pensées. J'aime les hommes. Je ne sais pas ce que cela veut dire, sur moi ou sur les autres, mais je le sais. Il m'a fallu un temps pour le reconnaître, mais c'est entièrement vrai. J'aime les hommes, et plus que lui. Que ce soit vrai ou non, je m'en fiche: pour moi, ça l'est assez. Cette association, j'y appartiens, et plus que lui. Soit par ancienneté, soit par mérite. Mais c'est mon association. J'en fais plus partie que lui.

    Mes yeux croisent les siens pendant une fraction de seconde.
    Pas assez pour qu'il le remarque.
    Assez pour que j'en frissonne.

    Tu le veux.

    Ta gueule!

    Tu bandes presque sur place, cazzo.

    Ferme la, putain!

    Plus tu le vois, moins tu comprends pourquoi tu lui résistes.

    Mais n'importe quoi, toi.

    Si tu ne me crois pas, pourquoi est-ce que tu es en train de le déshabiller, là, dans tes pensées?

    ...


    Je regarde le verre. Puis je le regarde lui. J'hésite. Je regarde le verre. Je regarde le mur derrière lui. Et le verre. Et lui. Et son pantalon, au niveau du bassin. Et ses yeux. Et le verre. Je n'en veux pas, de ce verre. Il m'encombre. Alors je le pose sur le coffre de la voiture rouge à côté de moi.

    Puis je le pousse.
    Contre le mur, contre le béton. Loin de moi, mais je me rapproche. Je le regarde, yeux dans les yeux. Je le regarde et je m'approche. Je m'abats sur ma proie. Je l'embrasse, férocement. Mes lèvres plaquées contre les siennes, mes mains agrippant son visage, ma langue tourne autour de la sienne, cherchant à la séduire, cherchant à la charmer.

    Je ferme les yeux.

    Dans mes souvenirs, nous sommes nus.
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    Re: i blame it on the river lea.

    Jeu 31 Déc 2015 - 18:57
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    Oscar est sec.
    Alex s’en offusque.
    En silence, il boit quelques gorgées pour se rafraichir et penser à autre chose. A-t-il été trop audacieux dans son approche ? S’est-il mépris complètement sur les intentions d’Oscar ? Sur cette hésitation dans ses gestes malgré ses regards meurtriers ? Cette désagréable sensation de s’être trompé commence à l’envahir. Il déteste cela. Réellement. Ça l’empêche d’apprécier le rhum qui descend dans sa gorge, s’offrant un détour pour lui glacer le front. Le brun grimace. Il se passe la main sur les tempes lorsque soudainement…

    Boom.

    Son dos se heurte au mur. Son verre s’échappe de ses doigts pour s’exploser sur le sol. Le glas a sonné. Instinctivement, Alexander est prêt à cogner. De rage. Son beau frisé essaye-t-il de l’attaquer ? Pour venger ses regrets ?

    Le regard qu’il croise n’est pourtant pas celui d’un ennemi. Ce n’est pas la colère qui anime son agresseur. Ou pas que cela en tout cas. Le désir brûle dans ses yeux. Le poing de l’américain se relâche. Un sourire débute à peine à la commissure de ses lèvres que celles-ci se retrouvent prisonnières.

    Victoire. Victoire !

    Les griffes du prédateur se referment sur sa proie. Il le presse à lui. L’enferme dans son étreinte ferme et sensuelle. Ses mains se promènent sur ce corps tant convoité. Il le caresse. A travers les vêtements seulement. Grande frustration. Un grognement lui échappe d’ailleurs. Il aspire à tellement plus qu’un simple baiser. Aussi fougueux soit-il. Aussi langoureux et savoureux soit-il. Aussi irrésistiblement excitant… Bon ok. Ce baiser, c’est l’allumette jetée sur un bidon d’essence.

    En une seconde, le Cooperson s’est enflammé.

    S’il rompt le baiser, ce n’est que pour planter son regard brûlant d’ardeur dans celui d’Oscar avant de récupérer ses lèvres, de les dévorer avidement, de mêler sa langue à la sienne en une danse endiablée.

    La pianiste qu’il est ne peut s’empêcher de rythmer ses gestes, ses mouvements. Sur les temps d’un tango, il impose ses caresses intenses. Il l’embarque dans son univers. Il le roule contre le mur à son tour, pressant son bassin au sien. Oh parce qu’il n’y a pas que son esprit perverti qui s’est réveillé brutalement. Loin de là. Et Oscar a l’honneur de pouvoir en témoigner.

    Non désireux de briser cet instant, Alex brise malgré tout le contact entre leurs lippes. Il ne s’éloigne guère pourtant et souffle d’une voix rauque :

    « Décide d’un endroit ou je te déshabille ici. »

    Joignant le geste à la parole, il lui ouvre un bouton de chemise. Le regard provoquant et un sourire aguicheur sur les lèvres.

    Re: i blame it on the river lea.

    Jeu 31 Déc 2015 - 20:12
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    ... C'est amer et sucré à la fois. Le goût de l'alcool s'est greffé à son haleine sans qu'il ne s'en rende compte. C'est écoeurant. C'est délectable. Je me souviens un peu, maintenant. D'anciennes caresses, d'anciens baisers. En ce qui me concerne, cela-dit... Il est le premier. Le premier souvenir neuf, le premier souvenir vif. Le premier et le seul qui pourra se vanter d'avoir recréé en moi le souvenir de sensations. Les frissons, au moindre toucher. Les papillons dans le coeur, les noeuds dans le ventre. Ces réactions physiques, je les ai probablement vécues des centaines de fois par le passé. Mais cette nuit là, j'ai tout oublié. Je vois les images, j'entends les sons. Mais ... Les émotions, les sensations ... Je les ai perdues, à tout jamais.

    Avec lui, une à une, je les recréé.

    Le désir.
    L'impatience
    Puis, l'excitation
    La peur
    La terreur
    Et l'appréhension
    La joie
    Le bonheur
    Et bien sûr, la jouissance...


    Quand il me prend dans ses bras...
    Quand il me parle tout bas...
    Quand son bras s'enserre autour de moi, comme maintenant, comme à présent...
    J'ai l'impression d'exister sur un autre plan de la réalité. Un plan où le monde ne bouge plus. Un plan où les choses n'avancent plus. Et moi, j'accélère. Je suis en feu, mon coeur explose. Mon corps brûle dans un monde où tout le reste est immobile.

    Mes mains se perdent dans ses cheveux et s'y accrochent comme des grappins. Je tire, il m'embrasse, je tire, je serre, je continue, c'est délicieux. Il grogne, c'est délicieux. Il m'embrasse, c'est délicieux. Son haleine parfum menthe, champagne et menthe... C'est délicieux.

    Il me coupe le souffle.
    Je suis dans une bulle qui ne veut pas éclater.
    Je suis dans un monde où tout me pousse à rêver.
    Je suis...

    Contre le mur, écrasé sous son poids. Et j'adore ça. Et quand il se colle, comme ça, contre moi...

    J'adore ça.
    Je sens la pression, l'excitation, là bas, en bas, plus bas encore...
    Je me sens raidir sous le joug infernal du désir.

    C'est bien. Cède. Succombe. Comme ça. Exactement comme ça.

    C'est mal et malsain. Je ne devrais pas.

    Ton corps, trop longtemps endormi, se retrouve éveillé.

    Ce n'est pas ce que je veux. Pas ici et pas comme ça.

    Cela ne peut pas te faire de mal. Écoute moi.

    ...


    Lorsqu'il brise le contact, quelque chose se brise en moi.
    Désanchanté, désillusionné, désaccordé, je ...

    Encore, j'en veux encore.

    Fiévreusement, nerveusement, follement, je l'embrasse. Dans le cou, sur sa joue, goûtant à son savoureux parfum. Ma main glisse et descend avant de s'agripper fermement.... Là où tout à l'heure, par surprise, l'orgueilleux m'a saisi. Puis, ses mots, soufflés entre les silences de mes baisers, parviennent à mes oreilles et...

    Je te déshabille ici.

    ...

    C'est mal, c'est sale, c'est vil ...

    ... Exactement comme toi. Les autres ne le savent peut être pas encore, mais c'est exactement ce que tu es et tu le sais. Sale. Vil. Malsain.

    Tu veux qu'il te prenne, ici et là, contre le mur.
    Tu prêches le rêve américain en rêvant d'une liaison torride.
    Tu parles de fidélité en fantasmant sur des légions de gens.
    Tu montes sur tes grands chevaux mais tout ce que tu veux, au fond, c'est une opportunité pour te rouler dans la boue.
    Défais ta ceinture.
    Déshabille toi.


    Sa main, déboutonnant ma chemise, m'encourage dans ma folie.
    Puis ... Un moment de répit.
    Mes yeux, habitués à l'obscurité, sondent les lieux et s'arrêtent sur trois silhouettes campées non loin de là.
    Une à midi, une à deux, une à huit heures...

    Je...

    – ... Chez toi! Je m'exclame alors, sans réfléchir. Ça me tue de le dire mais je veux aller chez toi!

    Poings serrés, collé au mur, mon corps brûlant l'invite et le réclame.

    Prends moi. Baise moi.

    Mais mon esprit, lui, lucide, ne le veut pas.
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    Re: i blame it on the river lea.

    Jeu 31 Déc 2015 - 23:03
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    Un sourire de satisfaction se dessine sur ses lèvres. Un rictus d’excitation. Une esquisse grisée.
    Un dernier coup de bassin pour la forme. La belle forme. Bien dure. Bien virile. Il dévore encore ses lèvres une dernière fois, avide. Incapable de se décrocher. Sa bouche se laisse sensuellement glisser dans son cou. Puis la bête sort les crocs. Elle marque sa proie. Au cas où cette dernière décide de s’échapper plus tard. Sa langue s’invite ensuite au rendez-vous et apaise la douleur. Lente. Caressante… Impatiente.

    Un soupir exalté lui échappe, suivi d’un grondement bestial. Mais il se fait violence. Il faut résister… pour mieux céder ensuite. Pour mieux se faire emporter par la folie charnelle qui les transporte.

    Alors d’un seul coup, Alexander lâche tout.
    Oscar, la passion enflammée, les baisers féroces et les caresses enivrées.
    Il se recule d’un pas. Il s’offre un répit. Il lui offre un répit. Il déteste ça. Mais il le faut. Son souffle est court. C’est un véritable effort que de résister ainsi. Un effort exécuté par respect envers son bel éphèbe. Son regard trahit ses émotions, ses désirs. C’est pourtant d’un ton presque calme, d’une voix suave, qu’il s’exprime enfin :

    « Chez moi. »

    Sa main se tend d’abord à Oscar, prévenante, courtoise. Puis finalement, la hargne l’emporte et il s’empare de la sienne vigoureusement pour le trainer jusqu’à sa voiture. Puis de sa voiture à la porte de son appartement. Et de la porte de son appartement au… mur en face.

    Re: i blame it on the river lea.

    Ven 1 Jan 2016 - 18:12
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    Un déclic.
    La poignée tourne.
    La porte cède.
    L'obscurité omniprésente transporte l'appartement en champ de bataille.

    Ce n'est pas grave.



    Son cou se cogne contre l'embrasure de la porte.

    Ce n'est pas grave, ce n'est pas grave.

    Avant même d'être entrés, sauvagement, ils s'embrassaient.

    Ce n'est pas grave, ce n'est pas grave.

    Poussé vers la chambre, il manque de trébucher plusieurs fois.

    Ce n'est pas grave, ce n'est pas grave.

    Une lampe tombe, entraînée dans le chantier de leurs ébats.

    Ce n'est pas grave, ce n'est pas grave.

    Il l'embrasse. Il l'embrasse. Ils s'embrassent, en avançant vers le lit.

    Oscar tombe à la renverse. Oscar tombe et atterrit sur le lit. Oscar rit. On lui arrache sa chemise avec violence et férocité.

    Ses ongles le griffent mais lui continue d'embrasser.

    Dans le cou, le long des côtes, le long des jambes, partout... Partout, son corps est recouvert par la peau de l'autre.

    La ceinture défaite, le pantalon dégrafé, la lumière éteinte...

    La nuit peut enfin commencer.






    Lorsqu'il ressent quelque chose de froid et d'humide autour de son intimité, l'italien soupire, agréablement surpris.

    Plus de peur, plus de rancoeur...
    Plus de culpabilité.
    Il ne reste que le plaisir du désir.
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    Re: i blame it on the river lea.

    Ven 1 Jan 2016 - 18:53
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    Les amants entrelacés rejoignent les bras de Morphée. Ils sombres contre lui, comblés.

    Alexander dort profondément. D'un sommeil lourd et sans rêve. Seul des petits bruits virant dans les aigus agitent son oreille. Le soleil a pointé le bout de son nez à travers les rideaux, mais ce n'est pas le seul. Le chat noir miaule. Il annonce son arrivée tandis qu'avec souplesse, il saute sur le lit. Sur son maître.

    Les miaulements se font plus insistants. Le pianiste ouvre lentement les yeux. Un soupir lui échappe. Ce félin, il l'aime plus que tout au monde. Mais le matin... c'est toujours difficile. Surtout après une nuit aussi folle que celle-ci. Malgré tout, en bon maître qu'il est, Alex se redresse. Il se passe la main sur le visage, dans les cheveux puis revient sur ses yeux pour les frotter un peu. Tâchant de voir clair et surtout net malgré le brouillard.

    « Tu as faim mon beau ? »

    Un tendre sourire se dessine sur ses lèvres alors qu’il chuchote à la petite créature. Il lui offre une caresse avant de tourner la tête vers Oscar, s’assurant que celui-ci dorme encore. Pas besoin de le réveiller juste pour une boite de pâté. Alexander se permet quand même de lui effleurer la nuque doucement avant de mieux le couvrir du drap. Il s’échappe ensuite pour la cuisine, se promenant nu dans l’appartement. C’est chez lui après tout. Il croise une lampe cassée sur le sol. Il grimace et essaye de marcher autour sans se mettre un morceau de verre dans le pied. L’ampoule a explosé pendant la chute visiblement. Il ne se souvient même pas de ce détail pourtant. Tant pis. Il rangera ça après.

    Une fois dans la cuisine, il nourrit son cher et tendre Tom avant de lancer la cafetière. Un bâillement lui échappe et lorsque sa tasse est remplie, il décide de retourner se mettre au chaud sous les draps, à côté de sa bouillote italienne. Ou espagnole ?

    Re: i blame it on the river lea.

    Ven 1 Jan 2016 - 20:24
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    Quelque part au fond d'une forêt. Une rivière qui ruisselle lentement vers le Sud. Un cerf, une biche, un daim, occupés à se rafraîchir près de l'eau. De l'herbe fraîche luisante, chatoyante.

    Et Oscar qui s'avance, pieds-nus.

    Il sourit en admirant la nature, calme et apaisante, qui de partout, l'entoure. Les brindilles chatouillent ses orteils tandis qu'il se rapproche du cours d'eau, lui aussi. Il ne sait pas pourquoi mais il est apaisé. Arrivé au bord, Oscar s'agenouille. Plongeant ses mains dans l'eau, il ferme les yeux avant de s'éclabousser le visage. Il se lèche la lèvre allègrement. Le goût quasi-inexistant de l'eau le réjouit. Il avait oublié à quel point ça pouvait être plaisant, la nature.


    Puis, il sursaute en arrière, surpris, étonné. Dans l'eau, son reflet s'est mis à bouger. Son reflet crie, son reflet hurle, son reflet martèle la surface, de l'autre côté. Sortir... Il veut sortir. Et Oscar a peur. Tremblant, il regarde ce reflet diabolique. Puis il se rapproche, avec incertitude, avec hésitation, craintivement.

    Sa main se lève, dans les airs, lentement... Index étiré, il la rapproche de l'eau. Son doigt se rapproche de celui de son double, qui à présent, miroite ses mouvements. Leurs index se touchent.

    L'eau l'avale, entièrement.

    Il se noie, il n'a plus d'air, alarmé, il...

    ... Enchaîné à un lit d'hôpital, il se réveille, aveuglé par la lumière qu'on lui allume dans les yeux.


    Je me redresse, brusquement.

    J'ai chaud. Non ... J'ai froid. Je cligne des yeux. Je ne sais pas. Inspire, expire. Respire. Je respire. Bruyamment. Et je regarde devant moi. Et puis ... Je cligne des yeux, encore. Je me gratte la tête. C'est mouillé, un peu. J'ai froid. Non, j'ai chaud. Je transpire. Ma main me l'a confirmé. Je respire toujours. Plus lentement à présent.

    Je regarde autour de moi. Je cligne des yeux, toujours.

    Cet endroit... Me rappelle quelque chose. Mais je ne saurais pas dire quoi.
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