the right way to be wrong
─ Et vous monsieur le photographe, avez-vous la cuisine comme autre passion ou n’êtes-vous là que pour photographier des jolies ménagères ? S’élève une voix féminine, aussi enivrée que sa propriétaire.
Elles sont un groupe de quatre femmes, toutes plutôt élégantes, tout du moins bien apprêtées pour l’occasion. Celle qui vient de prendre la parole a des yeux qui brillent de malice, pensant avoir fait un délicieux sous-entendu, aussi délicieux que ces pâtisseries qu’elle est venue exposer aux Angelins passionnés de cuisine. Aaron rabaisse son appareil photo et détourne une nouvelle fois son attention vers les jeunes femmes à côté de lui, qui jactent depuis de longues minutes.
─ Ça dépend si vous voulez une bonne réponse ou une réponse vraie. Répond-il alors avec un charmant sourire, déjà convaincu de son effet sur l’intéressée.
D’ailleurs, elle ne perd pas de temps pour préciser :
─ La vraie, évidemment.
Et ce à quoi il répond aussitôt, non sans rire face à cette curiosité soudaine.
─ Alors je doute vous réjouir. Mes mains ont toujours préféré d’autres choses à la cuisine.
S'il est ici présent, c'est en tant que photographe professionnel pour capturer les moments de cette grande exposition culinaire et c’est bel et bien avec le sourire aux lèvres qu’il se déplace dans les différentes allées, entre les rangées de stands. Quand il voit les joues de la jeune femme rougir à moitié, Aaron l’achève d’un regard à la fois complice, futé et séducteur dont il est maître, avant de les saluer chacune pour s’éloigner. A vrai dire, il a à peine le temps de faire quelques pas qu’il se retrouve face à un petit stand de nourriture, plus modeste certes, mais aussi plus varié que tous ceux qu’il a déjà pu voir. L’une de ses mains vient attraper un petit four quand ses prunelles, elles, remontent vers la brunette présente derrière le stand. A nouveau, il esquisse un sourire tranquille et confiant. Un sourire qui devrait la conquérir…
─ Vous me permettez ?
Aaron joue parfois avec sa réputation d’homme à femmes. Parfois ou… souvent. Comme si tout était acquis. Peut-être déchantera-t-il, aujourd’hui…
Elles sont un groupe de quatre femmes, toutes plutôt élégantes, tout du moins bien apprêtées pour l’occasion. Celle qui vient de prendre la parole a des yeux qui brillent de malice, pensant avoir fait un délicieux sous-entendu, aussi délicieux que ces pâtisseries qu’elle est venue exposer aux Angelins passionnés de cuisine. Aaron rabaisse son appareil photo et détourne une nouvelle fois son attention vers les jeunes femmes à côté de lui, qui jactent depuis de longues minutes.
─ Ça dépend si vous voulez une bonne réponse ou une réponse vraie. Répond-il alors avec un charmant sourire, déjà convaincu de son effet sur l’intéressée.
D’ailleurs, elle ne perd pas de temps pour préciser :
─ La vraie, évidemment.
Et ce à quoi il répond aussitôt, non sans rire face à cette curiosité soudaine.
─ Alors je doute vous réjouir. Mes mains ont toujours préféré d’autres choses à la cuisine.
S'il est ici présent, c'est en tant que photographe professionnel pour capturer les moments de cette grande exposition culinaire et c’est bel et bien avec le sourire aux lèvres qu’il se déplace dans les différentes allées, entre les rangées de stands. Quand il voit les joues de la jeune femme rougir à moitié, Aaron l’achève d’un regard à la fois complice, futé et séducteur dont il est maître, avant de les saluer chacune pour s’éloigner. A vrai dire, il a à peine le temps de faire quelques pas qu’il se retrouve face à un petit stand de nourriture, plus modeste certes, mais aussi plus varié que tous ceux qu’il a déjà pu voir. L’une de ses mains vient attraper un petit four quand ses prunelles, elles, remontent vers la brunette présente derrière le stand. A nouveau, il esquisse un sourire tranquille et confiant. Un sourire qui devrait la conquérir…
─ Vous me permettez ?
Aaron joue parfois avec sa réputation d’homme à femmes. Parfois ou… souvent. Comme si tout était acquis. Peut-être déchantera-t-il, aujourd’hui…
Vois-tu, mon petit, tout dépend de l'aplomb, ici. Un homme un peu malin devient plus facilement ministre que chef de bureau. Il faut s'imposer et non pas demander. Maupassant