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    old time memories (erwen)

    Mar 12 Jan 2016 - 18:43
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    Pyper Pearson
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    Old time memories
    ERWEN & PYPER  


    Mardi pluvieux, journée morose, moral dans les chaussettes. La météo était réputée pour influencer sur le moral de l'être humain, mais contrairement aux autres, la pluie ne m'avait jamais dérangée, bien au contraire. Sauter dans les flaques, courir dans le vent, rentrer les habits trempés et les cheveux bouclés. Souvenirs nostalgiques des années d'enfance qui appelaient à se remémorer les merveilleux moments qu'on pouvait passer avec si peu. Aujourd'hui, à 26 ans, la pluie ça me fait chier, je passais mon temps à remettre mon parapluie en place, à garder mon manteau bien mis et à claquer des dents à cause du vent. La pluie, ça me fait chier, et je ne manquais pas de le faire savoir à la terre entière en rentrant dans le club où je devais prendre des photos. Je fermai mon parapluie noir et le posai sur un côté, puis j'enlevai mon manteau rouge que je mis sur le porte-manteaux. Bottines trempées, je soupirai bruyamment en remuant mes pieds, histoire de les sécher partiellement. Je me raclai la gorge et avançai à l'étage, suivant le chemin qui me menait dans les bureaux de la direction. Faire un calendrier des strip-teaseuses présentes dans ce club n'était clairement pas mon objectif suprême à atteindre, mais j'avais ici un moyen rapide et facile de me faire de l'argent. Et cracher sur de l'argent dans ma situation - devenue Ô grand dieu dans la moyenne – était dans une optique impossible et inenvisageable. Je frottai encore une fois mon jean ample et remis mon col roulé en place. D'un poing ferme, je vins toquer à la porte imposante et l'ouvrai assez grand pour que je puisse y faufiler mon corps. Les yeux toujours rivés sur la poignet, je refermai la porte discrètement et sortis mon appareil de mon sac. « Bonjour, je viens pour faire les photos du calendri.. » Je stoppai ma phrase directement en apercevant qu'il était le gérant de ce club. Mes ongles s'enfoncèrent bestialement dans ma main et mon sang ne fit qu'un tour. Sur toute la population active de Los Angeles, il fallait que je tombe sur lui. Est-ce que c'est une blague ?  

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    Re: old time memories (erwen)

    Mer 13 Jan 2016 - 0:05
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    Erwen S. Surbing
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    Dans mon bureau, les yeux rivés sur ma fenêtre ; je pouvais m'apercevoir du mauvais temps dehors. Perdu dans mes pensées, j'étais en train de me refaire ma soirée de gala d'hier soir. Une soirée arrosée. Une soirée arrosée de monologues ennuyants débités par des personnes que je ne connais pas et qui ne me connaîtront surement jamais. Acquiescement, rictus. Boutade qui semble amusante et qui rend hilare son auteur, rictus. Aucun mot, mais rictus quand même. Salutations, rictus. C'est un rôle que je ne connais que trop bien pour l'avoir joué tant de fois. C'était donc une soirée arrosée où j'ai perdu mon temps. Ce qui est nébuleux avec le temps, c'est que tu ne sais jamais comment l'interpréter, que ce soit sur ton visage ou sur tes mains, mais tu sais pertinemment à quel moment il s'arrête. Prendre le temps d'accorder du temps aux mauvaises personnes. Perdre son temps en deux temps trois mouvements et en un rien de temps. Je soupire, penchant ma tête sur le dossier et ma main attrape la télécommande de ma chaine pour mettre un peu de musique. Un bruit de fond, un brouhaha rassurant et répétitif. Comme s'il fallait étouffer sagement toutes les petites voix intérieures qui m'habitent. Parfois, il faut apprendre à lâcher prise et accepter ses limites, ou du moins accepter de ne plus en avoir. Vous entendrez dans la bouche de tous les psychologues de comptoir la définition du lâcher prise comme un sentiment d'ouverture intérieure à la vie et aux autres. Mon cul. Mes yeux se ferment, contrairement à ma bouche qui expire et inspire machinalement la fumée de ma cigarette que je venais d'allumer. À l'ouïe, je crois entendre des pas qui se diriger vers mon bureau. Simple à deviner, car il se situe au fond d'un long couloir. Une fois le coup sur la porte, j'ouvre mes paupières en me redressant pour une posture plus professionnelle. Et quand mes yeux se posent sur la demoiselle, qui logiquement se devait d'être la photographe que j'attendais... Et bordel de merde, c'est quoi ce délire? Je fronce les sourcils, et sa voix se stoppe en plein milieu de la phrase. Mon ex petite amie que je n'avais pas vue depuis maintenant quelques années. Bizarrement, je sentais un sentiment de rancoeur qui montait en repensant à notre histoire, et à sa raison de me quitter. Et je la regarde encore, de haut en bas, de droite à gauche, du paradis à l'enfer. Elle fait mal à regarder mais comme la brûlure est savoureuse. Levant mon corps de ma chaise de bureau " Bonjour Pyper. " Simple. Un sourire hypocrite se dessine, tirant sur ma clope avant de l'écraser dans le cendrier. C'est bien une première de voir que je ne savais pas quoi dire. Aucun mot ne voulait s'assembler pour former une phrase correcte. Alors, toujours aussi arrogant, et plus depuis la fin de notre histoire, je reprends la parole pour dire " Certains diraient que c'est le hasard. Moi je trouve que c'est la poisse. " Une façon de la saluer. Ou de montrer une fois de plus que je n'ai pas avalé la pilule.   " Je t'en prie. Installe toi! "   Et ma main bouge pour lui indiquer le fauteuil en face de moi, a l'autre coté du bureau.
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    Re: old time memories (erwen)

    Mer 13 Jan 2016 - 21:05
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    Pyper Pearson
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    Old time memories
    ERWEN & PYPER  


    C'était comme un coup dur de le voir là, assis bien commodément sur sa chaise de bureau trop confortable, la clope au bec et le sourire mutin aux lèvres comme il adorait arborer. C'était comme un coup dur de repenser à une histoire qui m'a fait autant vibrer que pleurer. Avec lui, c'était la première fois de tout, les premiers fous rires, les premiers regards gênés, les premiers désirs de posséder. La première fois que je me dévoilais à quelqu'un d'entièrement extérieur à mon cercle familial, la première fois aussi que je dévoilais mon corps nu. Et puis lui ouais, le regard ténébreux, la musculature parfaite, les cheveux dans lesquels je passais toujours mes mains doucement, ses lèvres que j'avais excessivement embrassé, et ses bras dans lesquels j'avais l'habitude de me blottir pendant de longues minutes. Lui ouais, lui, mon premier amour. Amour brûlant, dangereux, unique, passionné et.. inoubliable. Vraiment inoubliable. Je ne pouvais réprimer cette sensation de pointe au cœur en le voyant de nouveau en face de moi, nous n'étions plus ensemble et ne nous étions pas revus depuis quelques années, mais j'avais comme l'impression que le temps était resté figé, que rien n'avait changé et que tout était à l'identique qu'autrefois. Autrefois, le bon vieux temps qu'on aime évoquer avec un grand sourire, quand on parle des multiples conneries qu'on a pu faire enfant, qu'on rigole de sa propre bêtise. J'évoquais souvent toutes les imbécillités que j'avais pu faire avec Erwen, et j'avais toujours cette lueur dans le regard. J'aurais bien voulu qu'il reste un souvenir. Un bon et merveilleux souvenir, légèrement entaché par la rupture violente et brutale. J'y avais mis un terme, comme ça, sans prévenir, un soir. « Erwen, c'est fini. » trois mots placés après un dernier baiser et puis.. des cris, des coups, coutume et habitude entre nous deux.

    Et le souvenir que j'en gardais, devenait le présent. Présent acerbe et carrément ironique. J'arquai un sourcil, et passai une main dans mon cou qui brûlait de gêne. « La poisse fait mal les choses. » lançai-je sarcastique, levant les yeux au ciel. Je pris place sur la ridicule petite chaise en face du bureau, le genre de chaise qui te fait comprendre que la chaise roulante confortable c'est pour le patron, le boss. Toi, tu peux aller te faire mettre pour être à l'aise, parce qu'ici, c'est le patron qui gère, et le patron droit avoir une bonne chaise. Arrogance que je reconnaissais bien là en lui. Je n'avais pas envie de rester ici encore quelques minutes, je voulais continuer à garder le souvenir intact, pourquoi bordel ce genre de situation doit m'arriver ? Rien que de le voir ici dans cette pièce me faisait me sentir claustro. Je le regardais, sans rien dire, instaurant un long moment de silence pesant. Je croisais les bras et soupirais longuement, croisant cette fois-ci les jambes. Mon regard transperçait le sien, comme une pseudo-compétition ridicule. Sans rien dire, je me levai brusquement et posai mes deux mains sur le bureau. « Tu sais quoi ? Finalement je vais partir, parce que je sens que si je reste ici je vais te rentrer dedans. » Faîtes moi sortir d'ici et vite. Je repris mon sac posé sur le sol et me dirigeai vers l'ascenseur. Des bruits de pas derrière moi, est-ce qu'il me suit ? Les portes s'ouvrèrent et je m'engouffrai dans la cage d'or parée d'un miroir. Je fis volte-face en attendant que les portes se referment. J'appuyais plusieurs fois sur le bouton pour fermer les portes, tapant nerveusement du pied. « Allez, allez. » Je jetai un rapide coup d'oeil sur le couloir, priant pour qu'il ne monte pas dedans.

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    Re: old time memories (erwen)

    Dim 24 Jan 2016 - 23:02
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    Revoir mon premier amour, le seul et unique amour que j'ai eu... C'est bizarre. Je ne pourrais pas affirmer si c'est agréable, ou le contraire. Je suis seulement certain d'une chose, c'est que dans mon esprit se bousculent toutes les choses que j'aimerais lui dire. Je ne sais pas par où commencer, c'est toujours comme ça de toute façon. Lorsque c'est vraiment important, on ne trouve jamais les mots mais les maux tâchent de nous rappeler à l'ordre. J'ai beaucoup de choses à lui dire. Des choses ennuyeuses pour les amants narcotiques, des choses tendres aussi parce que plus je vieillis plus je deviens sentimental... Ou pas. C'est comme ça, je ne peux rien y faire. Un jour, elle est partie. Je n'ai pas pleuré au début, je me suis contenté d'attendre sur le lit. Je suis resté là, dans le silence, à regarder mes pieds. Je ressemblais à un chien qui attendait que son maître rentre du travail. Mais elle n'est jamais rentrée, et je ne l'ai plus jamais revue. Jusqu'à aujourd'hui. Ce sera peut - être l'occasion de régler les interrogations du passé.
    Pyper, Je te demande pardon à l'avance des hématomes qui vont orner ta joue, des fissures intrinsèques que tu vas ressentir, des secousses qui vont se loger au creux de ton estomac. Pardon, mais même si ton prénom à une valeur sacrée ça ne te donnait pas le droit de piétiner mon cœur et de briser nos promesses. Tu avais ouvert en un fracas la porte de ma petite vie accompagnée de ta grosse boite de pansements pour me faire un cœur tout neuf. Et quand tu as compris qu'il n'était pas chose aisée de raccommoder les entailles, alors tu as crié " AU SUIVANT " et tu l'as jeté à la poubelle, comme ça. Et je ressens ce sentiment si familier lorsque je  prononce ton nom, tu sais celui de l'abandon. J'ai abordé d'autres femmes, très différentes de toi parce que leurs seins ne sont pas assez voluptueux, que leurs lèvres ne sont pas assez charnues et que leurs peaux n'ont pas cette saveur qu'à la tienne. A vrai dire, elles ont toutes l'odeur de la mort alors que je recherchais juste la chaleur des vivantes. J'avais chaud a cet instant, mais je ne me retenais pas d'avoir ce sourire narquois sur les lèvres entendant sa réflexion sur la soit disant 'poisse'. Je ne préfère pas relever, la laissant prendre place sur la chaise de l'autre coté du bureau. J'en fais de même, regagnant mon fauteuil confortable, et je l'avance vers mon meuble. Ne lâchant pas son visage des mes yeux. Je resté muet. Comme si j'avais peur d'abîmer sa beauté. Ma paupières clignotaient a l'impact de ses mains sur mon bureau, voyant son coeur se redresser. Ma ride du lion prend place, et mon air devenait un peu plus méchant. Je laisse un rire nerveux sortir de mes lèvres avant de l'étouffer a moitié dans ma barbe   " Mais dis moi... Pourquoi autant de violence dans une si belle bouche? "  Je souris, amusé et Pyper ne tarde pas pour quitter ma pièce. Je soupire, passant mes mains sur mon visage avant de me lever pour la rejoindre. Je passe la porte et je parcoures le couloir en courant. Je la vois au loin, appuyant comme une dératée sur le bouton... Et les portes s'activent. Je sprint et je saute a moitié dans la cage laissant la fermeture se faire.  " Putain... " Lâchai-je en appuyant ma main sur une paroi avant de souffler et d'inspirer en posant mes prunelles sur ses yeux  " T'es sérieuse a partir comme ça? Et mes photos? " Oui, je joue le mec qui s'en fout de qui elle est. Alors qu'au fond, je m'en contre fous des fichues photographies. Nos deux corps font en même temps, un petit sursaut. La cage semble grogner, et ne plus bouger. J'écarquille mes yeux, les levant systématiquement sur le plafond... Quoi? Bloqué? Oh la merde.  
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    Re: old time memories (erwen)

    Mer 3 Fév 2016 - 21:15
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    Pyper Pearson
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    J'appuie. J'appuie. J'appuie. J'appuie, j'appuie, j'appuie. Comme une malade, comme si ma vie en dépendait. Ces portes, elles doivent se fermer pour éviter qu'il ne rentre à nouveau dans ma vie. Fermez vous putain! J'explosais intérieurement en voyant qu'elles prenaient leur temps ces idiotes, elles ne se fermaient pas. Mes yeux n'osaient même pas regarder s'il allait réussir à rentrer, je n'avais pas envie de savoir. Seules deux issues possibles : je gagnais, ou je perdais, mais le sort avait décidé de me faire perdre aujourd'hui. La pression au maximum je sentis un corps se faufiler habilement dans la cage d'ascenseur tandis que les deux portes se refermaient sur lui. Je soupirais, je maudissais intérieurement mon karma, cette journée, cette situation.. lui. Son putain me fit l'effet d'une bombe, putain ! Obligée de rester avec lui. Je croisais les bras, résignée à passer seulement vingt petites secondes enfermée dans un espace si petit avec lui, et j'étais résignée à ne pas parler. Ne lâcher aucun mot, éviter le problème, même s'il s'énervait comme maintenant, même s'il voulait que je parle. J'avais envie de faire claquer ma main contre sa joue, et ma seule microscopique résolution que je venais de prendre était partie en fumée quand ma bouche s'ouvrit instinctivement. Il m'avait touché, en pensant d'abord à ses photos plutôt qu'à moi. « Tes photos ? » J'arquai un sourire, rictus moqueur aux lèvres, avant de lâcher un ricanement. Ricanement à la Pyper Pearson, destiné à me foutre royalement de sa gueule. « Parce que t'as franchement cru que j'allais faire tes photos dans ton club de merde ? » J'aimais bien le piquer au vif, l'énerver, toucher son égo, lui faire mal.

    C'était comme une partie de remarques cinglantes, et j'allais sûrement me prendre le revers de la médaille dans très peu de temps. J'aurais pu partir sur ces derniers mots, si cet ascenseur de malheur n'était pas tombée outrageusement en panne. J'aurais bien aimé me retrouver avec le plus grand bandit de Los Angeles, mais sûrement pas avec Erwen. Erwen et son regard ténébreux que j'adorais dans lequel mes yeux tombèrent. Longtemps. Genre dix secondes, dix secondes de trop. Je soufflai bruyamment, j'avais chaud, j'étais stressée de cette situation. Je veux sortir. Je me faufilai devant lui, le laissant derrière moi, son regard sur mes gestes, et j'appuyai alors sur le bouton comme s'il représentait mon dernier espoir. Espoir vite envolé, comme prévu. Je me retournai pour me retrouver à la fois si près physiquement de lui, mais si loin mentalement. On avait pris des chemins différents après avoir été pendant longtemps sur la même longueur d'onde. Bisous, câlins, soirées, baiser, c'était loin ça, maintenant. Aujourd'hui c'était glaciale, tendu, méchant. Je m'écartai pour m'enfoncer au fond de l'ascenseur en tapant discrètement du pied sur le sol. Je devrais m'excuser d'être si sèche avec lui, et pourtant je ne le fais pas, je suis comme engoncée dans ma propre haine et mon propre mépris envers lui. Non, j'veux pas m'excuser, c'est décidé. Une part de culpabilité me démangeait de plus en plus fort. « Désolée. » c'est sorti. Mes yeux restèrent fixés sur le sol et ne voulaient pas se relever sur lui, mon cœur s'agitait comme à chaque fois qu'il était là et mes mains en tremblaient presque. Désolée, c'est tout ce que j'avais réussi à lui sortir, un mot perdu à travers le silence qui perdurait, désolée pour tout ce que je t'ai fait subir, pour la façon dont je t'ai quitté, désolée d'être conne parfois, désolée d'avoir tout gâché, désolée de t'avoir fait perdre la tête, désolée de ne plus pouvoir sentir ton corps près du mien, désolée.

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    Re: old time memories (erwen)

    Lun 8 Fév 2016 - 23:31
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    L'amour... Ce mot à de nombreux, et si étranges visages. Dans une vie, aucun amour se ressemble, mais tous ont un point commun : C'est une grave erreur, source de souffrance ! Les sentiments naissent très rapidement, incontrôlables, on les laisse nous submerger, nous diriger. Ils prennent plus de temps pour disparaitre, enfin s'ils disparaissent un jour. Et je me retrouve confronté à la seule personne que j'ai aimée, réellement aimé. Mon corps venait de se jeter dans la cage dorée afin de ne pas la laisser s'échapper tout de suite. Ça faisait combien de temps que je ne l'avais pas vu? Une éternité. Une éternité que je dois rattraper en la faisant payer de ce mal que j'ai au fond de moi. Et bien qu'elle affiche un rictus, je ne me démonte pas et je garde un air assez hautain mélangé aux malices. " Bah oui. Tu es venue pour ça non? Ne me dis pas que ton objectif c'était de jouer cette scène dramatique et... Pathétique? "   Oui, je parlais de sa façon à quitter mon bureau. Et d'appuyer comme une détraquée sur mon bouton. Je souris, fier de piquer avec autant de rage. " Mon club de merde? Il n'est pas encore totalement à moi. Alors ça ne me touche qu'à moitié. " Je fais un haussement d'épaules, pour au final prouver que cela ne m'atteint pas du tout. Je sais que Pyper est capable de mieux que ça.

    Et je crois que ce putain de hasard, ou la poisse je ne sais plus maintenant, se jouions de nous. Nous étions à présent bloqués dans ce minuscule espace, sentant déjà l'atmosphère pesant au-dessus de ma tête. Son corps se faufile alors près du mien, et je ferme les yeux au contact de son parfum sur mes narines. Bizarrement, il n'a pas changé depuis tout ce temps. Contrairement à la personne qui le porte. Nous ne sommes que des inconnus avec des souvenirs en commun. Cette personne que j'ai réellement aimée. Je l'aimais tellement, que j'aurais tout fait pour elle. J'étais complètement envouté par cette fille, son charme, sa beauté, sa gentillesse. La contempler était comme un rêve. Mais, malheureusement, l'histoire a trouvé une fin. Et elle m'avait rendu fou de tristesse, heureux de colère. Pourtant, j'ai peur de croiser son regard. Je jetai furtivement des coups d'oeil en sa direction, mais le sien ne se relevait pas sur moi non plus. Elle a peur de quoi.Elle a peur que la passion, l'amour se lise .Il faut que je me raisonne. Je sais parfaitement que ma conduite pourrait rendre ma passion deux fois plus visible. J'ai les mains moites et une vague de chaleur parcoure mon corps. Quand soudain son mot sortait, mon visage fixait le sien. Mes yeux ne lâchaient pas les siens sur le sol, et fronçant les sourcils, je sens l'énervement monter. Impossible d'expliquer si c'est son "désolé" ou le fait d'être bloqué ici, avec elle. " De quoi es-tu désolée au juste? De ce que tu viens de me dire? Ou alors de m'avoir quitté comme une grosse merde? " Mes poings se serrent. Conscient d'allumer un feu.
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    Re: old time memories (erwen)

    Mer 24 Fév 2016 - 14:34
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    Ses remarques viennent m'écorcher profondément, des hématomes invisibles se forment à l'intérieur, crevaison au cœur quand son sourire malicieux s'affichait encore sur son visage. Hautain, égocentrique, égoïste, il conservait ses facettes désavantageuses qui m'avaient amené à le quitter. La violence interne qu'il cultivait l'enfonçait, cette violence contre les autres, contre lui, contre moi. Il avait bien les mots revolver, et quand il tire, c'est dans la cible. La cible que j'étais d'ailleurs. Scène dramatique, pathétique ? La rage au ventre, les poings fermés de colère. Qu'il la boucle avant que j'explose. Je me contentais de soupirer, sans raison, si ce n'est celle de vouloir me calmer. Je le détestais à cet instant précis, pour avoir continué de garder ce côté irritant et inculqué de valeurs misérables. Et pourtant, là, au fond, les sentiments du passé se réveillent, parlent, s'expriment intérieurement. Fermez-là! Coeur pincé et serré, il l'ouvre, il frappe, là ou ça fait mal. Il l'avait encore en travers, la rupture. C'était comme une pilule trop dure à avaler. Rancunier contre rancunière, est-ce que le combat allait terminer ? Sûrement pas, du moins pas maintenant. Il lance la bombe destructrice. A quoi est-ce que j'avais pensé en balançant un désolé dans le vent ? A rien, parce que c'était moi qui avait lancé le premier missile. Sèche, trop même, je croisais les bras et le fixais les sourcils à mon tour froncés. « Si t'avais été moins con, peut-être que je t'aurais pas quitté. » Dangereuse, cruelle, je répliquais spontanément à ses paroles fracassantes et sans aucune subtilité. « Et si t'avais été un peu moins centré sur toi et plus sur nous, peut-être que je t'aurais pas quitté non plus. » Merde quoi. Une amitié de longue date brisée, une relation jetée au feu. Simplement deux personnes devenues inconnues après s'être aimées comme jamais, comme personne. Et voilà ce que donnent deux personnes devenues inconnues, elles se crachent à la gueule des saloperies sans même vouloir ménager l'autre. Bizarrement, j'excellais parfaitement dans ce domaine, être une garce je pratiquais ça depuis des années. Si ma fierté avait trop tendance à prendre le dessus, elle était le moteur principal de ma répartie. Impassible et sans quitter ses yeux, je restais sur ma position. « En fait, si t'avais évolué on n'en serait pas là, mais apparemment grandir est pas dans tes perspectives quand je te vois aujourd'hui. » J'abusais. Légèrement. Beaucoup. Pour lui faire mal, sans raison. C'était moi qui l'avait quitté et c'était moi qui lui enfonçais de nouveau un poignard dans le cœur. Je sortais les griffes pour ne pas me démonter, parce que j'étais comme ça quand je le voulais : cruelle. « Me dis pas que depuis le temps tu t'en es pas remis en plus ? C'est pas bon de garder la rancune, ça rend aigri. » Provocatrice dans l'âme, au fond, j'ai envie de l'entendre dire non, pour gonfler mon égo. Parce que je suis exceptionnelle putain.
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    Re: old time memories (erwen)

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