A peine Manilyn eu-t-elle le temps d’apprécier la présence des jeunes femmes et de remercier Abigaïl pour son souhait de réussite, que des intrus peu vêtues s’étaient rejointes à la fête. Visiblement outrées de leurs présences, peu de Gamma Psi ou de futures Gammas osaient bouger. C’était le moment de la soirée où personne ne savait vraiment comment réagir. Devaient-elles agir pour se montrer et sortir du lot ou honorer la discrétion des Gammas ? C’était un choix difficile à prendre, mais pour Manilyn, ça ne faisait aucun doute qu’il fallait aider Jaycee à les sortir de là. Certes son audace risquait fortement de la faire recaler mais tant pis, une pour toutes, toutes pour une après tout. C’était bien ça le principe d’une sororité non ? Bientôt elles allaient toutes être comme des sœurs. Peut-être pas dans les semaines qui suivent pour certaines mais elles finiraient toutes par venir entre ces murs avec un peu de persévérance. Mais avant même que Manilyn ne puisse agir, Jaycee s’en était allée loin de la petite fête. La coupure d’électricité qui suivit n’avait rien à voir avec le hasard. Techniquement parlant, les plombs venaient de sauter, et il ne fallait pas être débile pour comprendre que c’était volontaire – notons que visiblement, seules les strip-teaseuses n’en avaient pas conscience, peu étonnant entre nous. –
Le silence avait pris possession de la fête, seul l’indicateur de sortie illuminait quelque peu les silhouettes. C’est ainsi que Manilyn se faufilait entre les gens et approchait des spécimens non désirés pour leur parler. « Visiblement la fête est terminée ici aussi. Vous n’êtes pas assez idiotes, du moins je l’espère, pour comprendre que vous n’avez rien à faire là. Vous vous êtes trompées de chemin, vous ne trouverez pas de garçons ici et vous êtes plus méprisées qu’appréciées entre ces murs. Nous n’avons visiblement pas la même vision de la fête. Alors soit vous sortez maintenant, soit j’appelle la police dans les secondes qui vont suivre. » La police ne se déplacerait pas, elle le sait, mais la police universitaire, elle, si. Et Manilyn savait qu’elle pourrait être d’un grand secours. Menaçante, elle avait donc sortit son téléphone, espérant tout de même qu’elle ne serait pas obligée de s’en servir.
Le silence avait pris possession de la fête, seul l’indicateur de sortie illuminait quelque peu les silhouettes. C’est ainsi que Manilyn se faufilait entre les gens et approchait des spécimens non désirés pour leur parler. « Visiblement la fête est terminée ici aussi. Vous n’êtes pas assez idiotes, du moins je l’espère, pour comprendre que vous n’avez rien à faire là. Vous vous êtes trompées de chemin, vous ne trouverez pas de garçons ici et vous êtes plus méprisées qu’appréciées entre ces murs. Nous n’avons visiblement pas la même vision de la fête. Alors soit vous sortez maintenant, soit j’appelle la police dans les secondes qui vont suivre. » La police ne se déplacerait pas, elle le sait, mais la police universitaire, elle, si. Et Manilyn savait qu’elle pourrait être d’un grand secours. Menaçante, elle avait donc sortit son téléphone, espérant tout de même qu’elle ne serait pas obligée de s’en servir.
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