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    sweet dreams ▬ (talya et lorana)

    Mar 28 Nov 2023 - 23:49
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    Lorana Ahmeti
    Lorana Ahmeti
    volunteer_activism
    https://frat7yearslater.forumactif.com/t9803-badges-de-lorana-ahmeti
    PROFIL
    Messages : 161
    Date d'inscription : 27/07/2023
    Identité HRP : Marine (30yo / elle)
    Gameplay : rp en français uniquement, entre 500 et 1000+ mots à la première ou à la troisième personne du singulier
    Disponibilité RP : Disponible
    Avatar (+ crédits) : Dua Lipa (crédits : rainbow-stars)
    Nationalité/origines : Albanaise, résidente permanente légale aux Etats-Unis
    Avertissements contenu : différence d'âge (entre les parents dans l'histoire) ; famille patriarcale ; homophobie ; pression familiale ; difficultés d'intégration liée à l'immigration ; pauvreté (vécue, mais plus actuelle) ; double vie et mensonge
    Orientation & situation : lesbienne non-assumée, fiancée à son meilleur ami pour sauver les apparences
    Métier/occupation : travailleuse sociale dans un accueil de jour pour personnes sans domicile fixe
    Études & fraternité/sororité : a un bachelor en droit et un bachelor en travail social
    Résidence : habite avec son "fiancé" dans un appartement très correct à Eastside

    Talya S. Adams aime ce message

    @Talya S. Adams

    Tout est plus calme, des battements de mon cœur aux rouages infernales de mon cerveau ; tout s'apaise. Je ne me pensais pas capable de mettre des mots sur ce qu'il s'était passé, mais il faut croire que je me sens en confiance. Assez, en tout cas, pour livrer un bout de ce que je suis, de ce qui me traverse, des difficultés qui font partie de ma vie depuis si longtemps. Faire mon coming-out me paraît impossible, insurmontable, et tout ce qui m'en rapproche me fait paniquer. Ce baiser n'a pas fait exception, et pourtant j'en ai apprécié chaque micro-secondes. J'ai encore sur les lèvres le goût des siennes alors que je lui explique qui je suis. Je crois que j'ai peur de son regard, après ces explications. Peur qu'elle s'en agace, qu'elle me dise qu'elle n'a pas de temps à perdre avec des femmes qui ne sont pas capables d'assumer ce qu'elles sont. Alors que les mots m'échappent, je n'y pense pas vraiment, ce n'est qu'une fois ces mêmes mots lancés en l'air, loin de ma portée, que je commence à sentir le poids qu'ils pourraient avoir dans cette relation – de travail – naissante.

    Mais je ne rencontre ni mépris, ni dégoût, ni rien de ce que mon cerveau a pu s'imaginer sur ce laps de temps très court, juste après que ma parole ai cessé de retenir et juste avant que la sienne ne vienne me réchauffer. Les mots ont définitivement un pouvoir. Ils peuvent briser ou consoler, réconforter ou acculer... et les siens me font du bien. J'acquiesce, doucement, et lui sourit. Qu'elles étaient mes chances de tomber sur une femme aussi belle que compréhensive et empathique pour ce premier vrai baiser depuis longtemps ? J'ai envie de l'enlacer, de la serrer contre moi jusqu'à ce que nos corps ne puissent plus se séparer, mais je me contente d'un petit « Merci. » qui veut tout dire à la fois. Je n'ai rien fichu en l'air ; nous sommes juste deux adultes l'une face à l'autre, qui acceptent de se comprendre, et ça me fait simplement du bien de le constater. Repartir à zéro, sur de bonnes bases, paraît la suite logique à cette tornade qui s'est abattue sur nous sans faire plus de dégâts qu'un petit coup à l'égo – pour elle, comme pour moi. Je peux enfin profiter de l'air de la nuit, de sa présence à mes côtés, de son parfum qui flotte dans l'air. Je crois que je me sens pousser des ailes lorsque je propose de la raccompagner, mais la proposition est trop spontanée pour la brimer. Je veux la connaître, je veux savoir quelle personne est Talya Adams, même si elle vient de me donner un aperçu de toute son humanité.

    Et bien sûr je doute de la légitimité de cette proposition, de moi-même, de ce qu'elle pourra en comprendre. Est-ce que je ne complique pas tout en donnant des signaux contradictoires ? Visiblement, non. Non, parce qu'elle sort son téléphone pour nous commander un Uber, parce qu'elle aussi a envie de poursuivre cette conversation... J'ai la brève - mais amusante - impression d'être dans un téléfilm de Noël, là où rien de mal ne peut véritablement arriver, où tout se termine toujours bien, et la pensée me fait sourire. « Je suis sûre que ton appartement est très beau. » dis-je, en essayant de redevenir la Lorana enjouée que j'ai toujours été. Je crois que j'ai le droit de le redevenir, maintenant. Je pense que je peux baisser ma garde, faire taire la petite voix du doute, et profiter de ce moment que Talya veut bien passer avec moi. Une voiture arrive à notre hauteur, et je m'installe à l'arrière avec elle. Je n'ai aucune idée de là où on va, mais l'adresse que j'aperçois sur le GPS semble nous conduire tout droit vers Santa Monica. Je désigne du menton l'écran du téléphone du conducteur, non sans lâcher un petit « Rien d'extravagant, hm ? » qui se veut plus amusé qu'autre chose. J'aime Santa Monica. Je ne pourrais jamais me permettre d'y habiter, mais j'aime me promener sur le bord de la plage ou passer des heures à retrouver mon âme d'enfant au parc d'attraction. Mais, inconsciemment, je crois que j'associe Santa Monica aux gens trop riches pour ne serait-ce que savoir quoi faire de leur argent. En regardant Talya, ce n'est pourtant clairement pas ce qu'elle me renvoie. Au contraire ; elle m'évoque une simplicité et une accessibilité rassurantes.

    La voiture se met en route, et je me tourne complètement vers Talya. « Tu as toujours voulu être médecin ? » demandé-je, portée par ma curiosité et mon besoin de discuter. « J'imagine qu'on ne le devient pas juste par défaut ou parce qu'on ne sait pas quoi faire d'autre... Je suis curieuse de savoir ce qui t'a poussée vers cette voie là. » Je le suis sincèrement. Elle m'intéresse ; pas seulement parce qu'elle est belle ou parce qu'elle embrasse bien. Non, c'est bien plus profond que ça ; elle m'intéresse dans ce qu'elle est.
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    god knows i want to break free

    Re: sweet dreams ▬ (talya et lorana)

    Jeu 30 Nov 2023 - 21:49
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    Talya S. Adams
    Talya S. Adams
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    PROFIL
    Messages : 781
    Date d'inscription : 30/06/2014
    Identité HRP : Agathe
    Gameplay : RP en français, 1ère ou 3ème personne du singulier.
    Disponibilité RP : Disponible
    Avatar (+ crédits) : Shay Mitchell (cranberry)
    Nationalité/origines : Américaine par sa mère - Son père a des origines philippines
    Avertissements contenu : Addictions, dépression, troubles du comportement alimentaire, violences, homophobie, thérapies de conversion
    Orientation & situation : Homosexuelle, célibataire
    Métier/occupation : Médecin Urgentiste
    Études & fraternité/sororité : Bachelor de droit puis Études de médecine - Gamma Psi
    Résidence : Loft à Santa Monica
    Autres comptes : sweet dreams ▬ (talya et lorana) PgUjQ6N
    Miley

    Dans l'habitacle du Uber, mes pensées dansent au fil des ruelles. À mes côtés, toujours la douce Lorana. Ou devrais-je me défaire de son prénom et la ré appeler mademoiselle Ahmeti? Les vapeurs douces de son parfum me parviennent, et j'enregistre chaque détail de cette proximité. Les lumières des réverbères qui filent accentuent les contours de son visage, et je suis hypnotisée par ses yeux qui cherchent les miens. Tandis que la voiture avance, je glisse un regard sur ses mains, des mains qui ont retenu les miennes un peu plus tôt.

    Les rues s'animent à mesure que nous nous rapprochons de mon chez moi, et j’aperçois le haut de la grande roue qui illumine le ciel comme un phare. Mon appartement se dessine à l'horizon. « Non… rien d’extravagant côté déco. Mais il est dans un coin plutôt sympa. » Santa Monica. Un endroit vivant, touristique mais pour moi c’était l’idéal. Un rappel immédiat que la vie continue malgré mon travail qui me donne parfois l’impression que le monde s’est arrêté.

    Je fais de mon mieux pour camoufler l’appréhension qui danse en moi, m'interrogeant sur ce qui va émerger de cette soirée particulière. Ses questions, sincères et curieuses, me surprennent agréablement. J'esquisse un sourire, me sentant de me dévoiler un peu plus. Expliquer ce choix, c'est aussi évoquer une partie de mon être. « Eh bien c’est une très bonne question en fait… je … » Est-ce que je dois raconter ça? Mes yeux plongent dans ceux de Lorana. J’ai l’impression de couler dans l’océan en apnée, et soudain l’air revient alors que je me décide à évoquer ce qui s’est passé sans rentrer dans le détail. Si ça l’intéresse, je me dis qu’elle posera la question, tôt ou tard. « J’ai vécu des choses … assez difficiles… j’avais besoin de contribuer à guérir le monde… et la voie s’est imposée assez naturellement au final… Et toi qu’est-ce qui t’a incité à travailler dans le social? » Je demande avec un sourire bienveillant.

    Plus tard, le chauffeur s'apprête à nous déposer à destination. Nous entrons dans l'appartement, et c’est un peu comme plonger dans une bulle de calme au sein du tumulte. Les tons apaisants de bleu marine rappelle le goût salé de l'océan. Des meubles minimalistes, aux œuvres d'art discrètes. La déco pourrait sembler impersonnelle, l’œuvre d’une main experte plutôt que celle du cœur de quelqu'un qui y vit. Pendant qu’elle s’imprègne des contours épurés des meubles et des rares effets personnels, je l’observe discrètement, en essayant de me sortir de la tête le goût de ses lèvres. J’étais juste une collègue. Une partenaire. Juste ça. Elle m’avait bien fait comprendre qu’elle n’était pas prête à être plus et à vrai dire que je ne savais pas si j’étais prête, moi non plus. Pourtant je ne peux m’empêcher de me souvenir de ce courant qui est passé entre nous. De ce feu d’artifices dans mon ventre. Mais on ne doit pas. Calme toi Talya.

    Mes yeux se posent sur elle et un sourire sincère naît sur mes lèvres alors que je brise le silence apaisant. « Bienvenue chez moi. » Pas très convaincue par ce que mon appart montre de moi je tente de m’expliquer. « Je tiens à dire pour ma défense que … si tu ne vois pas grand chose de personnel ici… c’est qu’en partant en Haïti j’ai vendu mon appart et la plupart de mes affaires.» Je prends sa veste et je la dépose sur une des chaises pour la débarrasser. « Un verre de vin ou tu passes ton tour? » Est-ce que tu te laisses tenter par l’ivresse? Est-ce que tu prends le risque de perdre un peu le contrôle? Ou est-ce que tu préfères ne pas tenter?
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