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    i always say you're beautiful ▬ (ophelia et bane)

    Mer 29 Nov - 23:26
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    Bane Eberwald
    Bane Eberwald
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    PROFIL
    Messages : 33
    Date d'inscription : 06/09/2023
    Identité HRP : Marine (30yo/elle)
    Gameplay : rp en français uniquement, entre 500 et 1000+ mots à la première ou à la troisième personne du singulier
    Disponibilité RP : Disponible
    Avatar (+ crédits) : Jason Momoa (crédits : skeyde)
    Nationalité/origines : Américain, d'origines hawaïenne et allemande
    Avertissements contenu : milieu mafieux, parents toxiques, trahison, infidélité, manipulation, pauvreté, langage vulgaire
    Orientation & situation : divorcé ; pansexuel
    Métier/occupation : animateur d'attraction ; fait le con avec une fausse tronçonneuse dans le train fantôme du parc d'attraction de Santa Monica
    Résidence : Colocation à Santa Monica avec Caleb Delmas
    @Ophelia DeVito

    tw : descriptions graphiques, violence

    J'veux qu'on me foute la paix. Ce soir, j'veux juste être seul avec moi-même, entouré par les conversations sans y participer. J'ai besoin de cette solitude salutaire, celle du pilier de bar qu'on vient pas faire chier. Un whisky pas trop mal en main, j'souffle de ma journée sans ressentir c'besoin de terminer ma nuit dans des bras éphémères et inconnus. J'fuis même ma coloc ; Caleb et sa masculinité toxique qui m'étouffe parfois même si j'apprécie c'type, et la folie de cette petite jeune recueillie comme un chaton abandonné dont j'oublie la présence une fois sur deux. J'veux pas les voir, ce soir. J'veux rentrer chez moi en titubant gaiement, foutre le bordel en faisant tomber mes clefs et m'étaler de tout mon long dans l'canapé pour sombrer jusqu'à demain. Faut bien des jours comme ça, des jours où rien ne va, où chaque seconde est une foutue torture dans un monde tellement cramé qu'il empeste. J'ai eu ma dose de relation sociale aujourd'hui, ma dose de gamins à effrayer avec une fausse tronçonneuse dans l'train fantôme. La plupart du temps, j'aime cet emploi, ce truc qui sort un peu de nulle part, mais aujourd'hui les cris suraiguës de gamines qui veulent se la jouer fragiles pour impressionner leurs mecs immatures m'ont gavé.

    Alors me voilà là, à boire mon whisky en solitaire, à écouter d'une oreille les conversations autour de moi, à profiter d'la musique pas trop mauvaise qui plane sur le lieu. J'vide mon verre, j'adresse un bref sourire au barman qui m'en ressert un autre, j'fais chauffer la carte bancaire qui contient pas tant de thunes que ça. Et j'suis bien. J'me ressource, chacun sa façon d'le faire après tout. Oui, tout roule pour moi. Tout, sauf les deux types derrière moi qui commencent à s'échauffer un peu trop la voix. J'leur jette un petit coup d’œil par-dessus mon épaule ; ils ressemblent à Laurel et Hardy les pauvres. Et Hardy commence à hausser un peu plus la voix, j'comprends deux ou trois bribes, une connerie d'argent je crois. Ils commencent vite à me pomper l'air à se chauffer comme ça, c'est à rendre timbré. Qui peut être assez con pour aller boire des verres avec un mec qu'il déteste ? Hardy l'est, visiblement. Et voilà que Laurel s'y met aussi. J'essaie d'faire abstraction. Vraiment, j'essaie. J'dis rien, une vraie tombe, mais mon verre fini un peu trop vite dans mon gosier pour que j'fasse semblant de pas être agacé. S'ils pouvaient la fermer, putain. Mais non. Ils continuent. J'fini par me retourner, un énième nouveau verre entre les mains. J'les fixe, mais ils sont trop pris dans leur débat, d'une stérilité puérile et affligeante, pour m'remarquer.

    La chaise de Laurel crisse sur le sol, projetée en arrière par le mouvement inattendu de son propriétaire du jour. V'là qu'il se lève, et j'vois un poing qui valse droit dans la tronche d'Hardy. J'lève les yeux au ciel, espérant encore qu'ils soient pas assez cons pour se battre là. Les conversations s'arrêtent, l'projecteur est braqué sur eux, et bordel qu'ils me gavent. Bien sûr, Hardy s'lève à son tour. L'espoir s'amenuise ; ils sont cons, c'est comme ça, j'l'ai su à la seconde où ils ont commencé à monter le ton. Hardy tente d'envoyer un crochet dans la tronche de Laurel mais se foire, et ça part en vrille la seconde qui suit. Ils se jettent l'un sur l'autre, les coups commencent à pleuvoir. Ils renversent leurs chaises, puis les boissons d'la table voisine ; les deux p'tites jeunes qui y sont se lèvent d'un bond et fuient vers le fond de la salle. Ils me niquent ma soirée en solitaire, les bâtards. Et ils niquent la soirée de pas mal de gens. Alors j'pose mon verre sur le comptoir du bar, un peu plus brutalement que ce que j'aurais voulu et j'y vais.

    J'attrape Laurel par le col d'sa chemise et j'tire en arrière. Il perd l'équilibre, et c'est moi qui m'prend le coup d'Hardy, en plein dans les gencives. La chevalière du type me craque la lèvre, mais j'le réalise seulement en sentant l'sang qui en coule. « Putain, vous cassez les couilles. » que j'grogne en m'essuyant la bouche, avant d'attraper Hardy pour lui coller un coup d'boule en plein sur l'arête de son p'tit nez de bourge. Le craquement est presque satisfaisant, m'fait oublier la douleur qui s'disperse le long de mon front. Il est sonné, le con. Faut dire que les statures sont pas tout à fait les mêmes entre lui et moi ; j'gagne haut la main la bataille de la stature, le dépassant déjà d'une bonne tête. J'lis d'la peur dans son regard, et j'vais pas mentir, ça me grise. Ça faisait longtemps que j'avais plus vu c'regard là dans les yeux d'un homme. C'était une autre époque, et ça me titille de lui bousiller la gueule juste pour satisfaire mon égo. « C'est eux là-bas ! Je crois que le grand essaie de les séparer, mais... » La suite ? Rien à foutre, j'l'entends même pas. J'sens juste mon palpitant qui s'affole. Qu'on me dise pas qu'un connard a appelé les flics, putain. Ce serait le point final de cette journée de merde. J'réfléchis pas vraiment sur ce coup là ; comme si les condés allaient rappliquer aussi vite pour une bagarre de bar un samedi soir à vingt-trois heures. Non, ma raison s'est fait la malle, remplacée par la crainte d'me revoir déjà derrière les barreaux. Disons qu'j'suis censé faire profil bas, pas dégommer l'pif d'un type que je connais même pas. Alors j'me retourne en lâchant Hardy. Laurel et lui en profitent pour s'tirer, mais il me faut à peine une seconde pour ne plus m'en soucier.

    J'me fige. J'entends plus la musique, j'entends plus les conversations qui reprennent pour parler de ce qui vient de se passer, j'sens même plus la chaleur de mon sang qui dégouline de ma lèvre fendue sur le côté droit. Putain, j'aurais préféré les flics. J'aurais préféré n'importe quoi sauf le fantôme d'un passé qui m'semble si loin. Fantôme qui, maintenant, n'est qu'à quelques mètres de moi. Les années n'ont pas eu beaucoup d'effets sur ce visage que j'reconnaîtrais les yeux fermés. C'est bien elle, j'le sais. J'peux tenter de me convaincre du contraire, essayer d'faire comme si c'était juste un sosie, je sais que c'est elle. J'suis incapable de bouger. J'suis incapable de parler. J'suis incapable de réfléchir. J'sais pas si j'ai envie de lui mettre une gifle ou de la serrer contre moi. Je sais plus. Alors j'reste juste là, comme un con, avec ma lèvre en sang et mon front douloureux sur lequel un hématome commence à se former. J'reste comme un con devant Ophelia, comme un con alors que j'voudrais fuir et aller vers elle en même temps.

    Mais, putain, qu'est-ce qu'elle fout là ?
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    i want my innocence back

    Re: i always say you're beautiful ▬ (ophelia et bane)

    Jeu 30 Nov - 3:00
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    Ophelia DeVito
    Ophelia DeVito
    ac_unit
    PROFIL
    Messages : 37
    Date d'inscription : 25/11/2023
    Identité HRP : cam. (28yo. -- elle)
    Gameplay : (discours) français ou anglais. (vrac) possibilités de RP court ou long ; tout dépend du contexte et partenaire.
    Disponibilité RP : Disponible
    Avatar (+ crédits) : Sophia Bush (mars)
    Nationalité/origines : Américaine, d'origines italiennes, anglaises, écossaises et irlandaises
    Avertissements contenu : famille dysfonctionnelle ; maladie ; décès, dépression ; vols ; criminalité ; infidélité ; décès infantile ; érotisme ; langage vulgaire
    Orientation & situation : Célibataire -- hétérosexuelle. Trop souvent bafouée ; ange déchu ; préfère nettement flirter avec divers draps que de panser une nouvelle plaie sur son coeur déjà si endolori.
    Métier/occupation : Officiellement, propriétaire du Black soul, bar aux allures réconfortantes et clientèle fidèle. Officieusement, tireuse de ficelles pour un petit groupe de voleurs de frics.
    Résidence : Vieil appartement aux allures à la fois modernes, entremêlés avec les années 80. Luminosité suffisante pour remonter le moral au petit matin.
    I always say you're beautiful
    ft. @Bane Eberwald

    tw : descriptions graphiques, violence
    - Tu ne devrais pas rentrer chez toi ? La voix pleine de compassion de son collègue raisonne derrière le comptoir. Les iris sauges posées contre la comptabilité du bar, elle relève le regard vers la personne visiblement inquiète, un petit rire qui glisse entre ses lippes. - Je devrais ! Mais je préfère passer du temps ici. C'est plus .. Calme ! Dans son propre langage oui. Parce qu'en réalité, derrière la porte fermée de son domicile, le silence règne. Elle déteste être seule dans cet appartement. L'écho de ses pas au sol lui rappelle tout ce qu'elle a perdu. Le fait qu'il y a encore un an, elle avait un mariage (presque) parfait et un fils dans ses bras. Aujourd'hui, plus personne n'est présent pour égayer sa vie .. Seulement ses collègues ainsi que les clients de son bar. Depuis quelque temps, elle a une clientèle régulière. Des travailleurs de passage après leur longue journée, un club de motard qui s'était habitué à la familiarité de l'endroit et surtout à la sympathique propriétaire qui avait tendance à leur laissé la tournée gratuite. Dernièrement, elle avait tendance à rentrer à la maison accompagnée. Généralement un client trop souriant à son égard ou quelqu'un d'assez good looking, mais qu'elle pourrait chasser dès le lendemain matin et qui ne lui en tiendrait pas rigueur. Incapable de rester seule mais aussi incapable d'être accompagnée, elle préférait un visage sans nom, une passade sans conséquence.  Un rapide coup d'œil à son téléphone, elle vient prendre une dernière gorgée de bière avant de se relever de la banquette ou elle avait élu domicile depuis la dernière heure. - J'ouvre la porte dans dix minutes. Tu penses avoir besoin de moi tout de suite où je peux revenir plus tard ? J'aurais deux trois trucs à terminer. Les papiers sont ramassés, elle dépose le verre sur le comptoir de bois foncé. - Non, c'est bon ! À tout à l'heure.

    Même cachée dans le bureau, elle tourne en rond. Son esprit part ailleurs et la concentration n'y est plus du tout. Elle devrait pourtant être heureuse ! À peine a-t-elle ouvert la porte que les voix familières fusent avec quelques-unes nouvelles. Les rires ne tardent pas non plus, ce qui lui fait en quelque sorte chaud au cœur. Elle est heureuse de savoir que son bar est connu, aimé et fréquenté. Elle apprécie surtout les gens qui s'y trouvent sauf... Lorsqu'elle a la visite d'un groupe de jeunes adultes fraîchement majeur, complètement idiots qui rendait les gens autour mal à l'aise. Le genre d'humain qui se préoccupait beaucoup plus de savoir à combien de likes ils étaient rendus sur leur photo, plutôt que d'entretenir de véritables contacts humains. Comme ils le devraient. Son attention se porte soudainement sur une conversation qui semble prendre une tournure plus enflammée. Elle comprend quelques mots. Argent, dettes. Pas tout à fait le genre de mots qui est sécuritaire de prononcé lorsqu'on a un petit verre dans le nez ! On ne sait jamais comment les gens réagissent sur le coup de l'alcool.

    Elle fait abstraction de ce qu'elle entend, se disant que quelqu'un dans la salle viendrait calmer la chose rapidement. Normalement, un groupe de colosse venait jouer au pool le mercredi soir. Deux grands presque intimidants dont (elle est presque certaine) sauraient sûrement où enterrer quelqu'un si elle le demandait. C'est par contre le bruit d'une chaise au sol qui attire l'attention de la brune. - Bordel ! Quoi encore... Elle fait valser les papiers sur son bureau et claquer l'écran de son ordinateur portable en se relevant. La porte de son bureau s'ouvre à une vitesse de feu, venant presque faire un coup de vent en même temps. - Ophelia, vient s'il te plaît ! Elle comprend tout de suite que la situation est hors de contrôle et qu'elle devra utiliser sa grosse voix pour arrêter le tout. - C'est eux là-bas ! Je crois que le grand essaie de les séparer, mais...

    Mais le géant .. Elle le connaît. Soudainement, tout son monde s'arrête autour d'elle. Elle a une désagréable impression que tout ce qui est autour d'elle se fige. C'est douloureux dans tout son être, son myocarde se resserre. Pourtant, elle était motivée pour venir arrêter cette bagarre, venir séparer ceux qui perturbait la quiétude de la soirée, mais elle en est tout simplement incapable. - Bane. Le prénom sonne tellement faux contre ses lippes. Elle ne l'avait pas prononcé depuis tellement d'années, elle n'aurait jamais cru le revoir et encore moins ici. La dernière fois qu'elle avait vu son visage, c'était derrière la vitre d'une prison, le téléphone à l'oreille et les larmes qui ruisselaient contre ses joues. Elle avait prononcé ces mots .. Ceux d'Adieux trop douloureux. Quelque chose dans son être avait envie de se lancer vers lui pour l'attirer dans ses bras, mais quelque chose avait aussi envie de se retourner et de s'enfuir. Face à lui, sa garde baissait. - Tu peux... Tu peux te charger d'eux ? Dit-elle en déviant les prunelles vers son employé avant de revenir vers l'homme qu'elle avait tant aimé autrefois. - Tu devrais me suivre. Tu es blessé. Un murmure faible contre ses lippes, faisant signe à ses quelques blessures au visage. Un petit coup de tête, elle lui fait signe de la suivre. Son collègue ne comprend pas, une tension plane dans l'air est beaucoup plus forte que les deux hommes qui se battaient quelques minutes plus tôt. Les clients replacent les chaises et reprennent le cours de leur soirée et le responsable de la sécurité fait sortir les deux coupables.

    Elle tente de faire comme si Bane était quelqu'un de lambda. Comme s'il n'avait pas partagé sa vie durant toutes ces années, qu'elle ne l'avait pas aimé comme une folle et qu'elle n'avait pas regretté son absence à tous les jours. - Qu'est-ce qui c'est passé ? Dit-elle tout en refermant la porte de son bureau derrière eux. - Je veux dire .. Qu'est-ce qui c'est passé, avec les deux hommes. Parce que ce qui s'était passé entre eux .. Elle n'avait pas les réponses..
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