It's a Match!
ft. @Finnegan Porter
cw: /
Il essaye d’évacuer le stress en lui par un long soupir. Il se sent si con, d’être dans cet état juste pour un rencard. Ça fait dix minutes qu’il hésite devant ses vêtements, qu’il se demande s’il devrait se raser ou garder sa barbe de trois jours. C’est que c’est relativement nouveau, pour lui, tout ça - le dating. Il ne croyait pas une seconde au match en likant le profil de “Fin”. Un beau gosse comme lui, qu’est-ce qu’il irait bien trouver à une torgne cabossée comme la sienne ? Il soupire une nouvelle fois en constatant son reflet dans le miroir - le temps, l’âge qui a strié son visage de rides, qui a miné toute la vigueur de son corps de l’époque. Il passe la main sur son torse, sur les poils qui y repoussent lentement après près de trois décennies à les raser systématiquement. Jusqu’à ce que ce brun soit le premier à lui avoir exprimé les trouver beaux. Ça pardonnait pas, les canons de beauté des années 2000. Les mêmes qui lui ont fait haïr son visage, qui l’ont poussé à se tuer au sport pour essayer de se rapprocher au mieux des beaux gosses de l’époque, des mecs comme celui qu’il allait voir ce soir. Il n’en revient toujours pas, mais autant y aller au culot.
C’est comme ça qu’il se retrouve ici, dans ce speakeasy à l’ambiance si éloignée des endroits qu’il fréquente habituellement. Ça va que l’hôtel de luxe où il travaille avait appris au chien de la casse à se tenir. Il inspire un grand coup et s’approche du comptoir.
Il essaye d’évacuer le stress en lui par un long soupir. Il se sent si con, d’être dans cet état juste pour un rencard. Ça fait dix minutes qu’il hésite devant ses vêtements, qu’il se demande s’il devrait se raser ou garder sa barbe de trois jours. C’est que c’est relativement nouveau, pour lui, tout ça - le dating. Il ne croyait pas une seconde au match en likant le profil de “Fin”. Un beau gosse comme lui, qu’est-ce qu’il irait bien trouver à une torgne cabossée comme la sienne ? Il soupire une nouvelle fois en constatant son reflet dans le miroir - le temps, l’âge qui a strié son visage de rides, qui a miné toute la vigueur de son corps de l’époque. Il passe la main sur son torse, sur les poils qui y repoussent lentement après près de trois décennies à les raser systématiquement. Jusqu’à ce que ce brun soit le premier à lui avoir exprimé les trouver beaux. Ça pardonnait pas, les canons de beauté des années 2000. Les mêmes qui lui ont fait haïr son visage, qui l’ont poussé à se tuer au sport pour essayer de se rapprocher au mieux des beaux gosses de l’époque, des mecs comme celui qu’il allait voir ce soir. Il n’en revient toujours pas, mais autant y aller au culot.
C’est comme ça qu’il se retrouve ici, dans ce speakeasy à l’ambiance si éloignée des endroits qu’il fréquente habituellement. Ça va que l’hôtel de luxe où il travaille avait appris au chien de la casse à se tenir. Il inspire un grand coup et s’approche du comptoir.
he is —
he's the shining and the light without whom I cannot see
he is —
insurrection, he is spite, he's the force that made me be
he is —
insurrection, he is spite, he's the force that made me be