discord
FRATERNITIES, NOW
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

FRATERNITIES, NOWConnexion
Historique  
  • AccueilAccueil  
  • MembresMembres  
  • S'enregistrerS'enregistrer  
  • ConnexionConnexion  
  • Le deal à ne pas rater :
    Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
    Voir le deal

    Walls Could Talk ((Errol))

    Jeu 29 Fév 2024 - 22:16
    more_horiz
    Joaquin Madison
    Joaquin Madison
    hotel
    https://frat7yearslater.forumactif.com/t10123-badges-de-joaquin-madison
    PROFIL
    Messages : 292
    Date d'inscription : 03/02/2024
    Identité HRP : Apollo. (he/him)
    Gameplay : entre 300 et 1300 mots, narration variable, plume fluctuante, souvent chantante.
    Disponibilité RP : Indisponible
    Avatar (+ crédits) : the fabulous ❥ Maverick McConnell (by Feu Ardent, icons by Ellaenys)
    Nationalité/origines : American not-so golden baby, Puertorican grandparents (mamina fait la meilleure tarte à l'ananas du monde entier).
    Avertissements contenu : dysmorphophobie ; accident et séquelles.
    Orientation & situation : célibataire, le coeur aussi discret que les mots, les flings aussi rares que les phrases complètes. myocarde penche homme, mais le cerveau les fuit.
    Métier/occupation : maître au sein de l'Hotel Angeleno, organise les arrivées et les départs, commande les fleurs des clients de belles suites, défroisse les draps pour y poser ses affaires chaque nuit.
    Résidence : chambre d'hôtel non fixe à l'Hotel Angeleno, il prend les rooms qui se libèrent, songe à en démolir une pour de bon pour s'y laisser graver
    Autres comptes : Walls Could Talk ((Errol)) Z2uyMNw
    Barbie
    Walls Could Talk ((Errol)) BnwgovB
    Shevon

    cw: langage vulgaire (joaquin pas content).
    timeline: actuellement (février 2024).

    Le mépris. Les enfers qui s'abattent. Des toiles multicolores déchirées, éventrées. Une tornade de pluie enflammée, des flèches qui tombent par milliers. Un paysage de ruines, des panoramas morcelés. Cataclysme par panoplies entières, le monde tombe, je ferme les yeux, j'inspire, j'expire, vide mes poumons
    mais ils sont encore là.

    La colère au creux des reins subsiste, et eux sont encore là. Vedettes de petit écran, les mimiques exagérées jusqu'aux plis de dégoût sur le visage, quand ils me regardent. Les dos droits, la stature élégante, comme des noeuds papillons vivants - qu'on sorte le filet, qu'on liquide les lépidoptères. "Non, désolé d'insister, mais c'est impossible." Elle grogne, lui commence à monter la voix, ça prend des notes aigües, c'est une symphonie disgracieuse, je frémis. Il a la voix laide, et sa bouche se tord étrangement quand il se plaint. Il réclame, monte sur ses grands chevaux, et puis il en retombe quand elle lui adresse un regard de dédain. Enfin. Le duo se délie. Les choses s'effritent ; je vais pouvoir être tranquille. Elle menace d'appeler la direction, il surenchérit, sort un nom aléatoire comme pour prétendre mieux connaître le directeur ; sans savoir qu'il s'agit d'une directrice, et qu'elle n'a en commun avec le nom qu'il suinte, qu'une seule lettre. Ils continuent leur scandale, les comédiens de pacotille, continuent à crier, à grogner, animaux qui feulent même en rejoignant l'ascenseur. Je lève les yeux au plafond, exaspéré.
    Le téléphone dégainé, à la Lucky Luke. Les mots tapés à la hâte, sans un emoji, la ponctuation sèche.

    "Dépêche toi de finir ton putain de tournage, ta basse-cour va me rendre complètement dingue."

    Téléphone balancé à moitié sur le comptoir, le hall est vide - heureusement. Et puis le téléphone qui sonne. La voix nasillarde au bout du fil - la même demande, la bouteille rarissime et hors de prix, la fête à organiser dans une chambre double, sans place, sans estime, sans politesse. Et surtout, le pire du pire, le Graal du relou : la même insistance, les mêmes menaces. Cette fois, je raccroche le combiné. M'écarte du deck. Articule quelques pas, circulaires, puis finis par aller plus vite, jusqu'à choper le tournis. Vivement la nuit
    vivement son retour à lui
    les draps et les rêves froissés en cocottes ou en cygnes
    les confessions étouffées. Ses bras me manquent, son odeur me manque. Seul apaisement - pour l'instant, et jusqu'à quand ?

    Je dégaine mon téléphone, arrête de penser à son visage, à sa bouche. La colère est là, toujours aussi prégnante. Elle accouche d'un hydre de colère ; l'écran à nouveau sous les yeux, mots furieux.

    "Et dis-leur d'arrêter avec leurs demandes à la con, dis-leur de pas me faire leurs tirades à la con et surtout RAMÈNE. TOI. ICI. CALMER l'autre bouffon à la con !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!"

    Le doigt qui s'agite, frappe la touche cent fois à peu près, point d'exclamation qui n'a jamais aussi bien porté son nom. J'en efface quelques-uns, à la hâte. Respire. Sent mon coeur battre la chamade - la colère et toi. Vivement le retour de la nuit, oui.
    extensionauto_awesomeac_unitvolunteer_activism


      i think the party's over
      When did it end? All the enjoyment. I'm sad again, don't tell my boyfriend, it's not what he's made for. What was I made for? I don't know how to feel but I wanna try, I don't know how to feel but someday I might... Someday I might. Think I forgot how to be happy, something I'm not, but something I can be, something I wait for, something I'm made for. + aeairiel.

    Re: Walls Could Talk ((Errol))

    Lun 4 Mar 2024 - 16:14
    more_horiz
    Errol Rose
    Errol Rose
    extension
    https://frat7yearslater.forumactif.com/t9932-badges-d-errol-rose#262782
    PROFIL
    Messages : 139
    Date d'inscription : 28/02/2023
    Identité HRP : cyberslut / jonathan
    Gameplay : troisième personne, longueur flexible, en/fr
    Disponibilité RP : Disponible
    Avatar (+ crédits) : paul mescal / sidesnack
    Nationalité/origines : anglais
    Avertissements contenu : médiocrité Sad
    smut most likely, sorry
    Orientation & situation : célibagay
    Métier/occupation : employé aux studios cbs/paramount
    Études & fraternité/sororité : histoire de l'art à l'université de bristol
    Résidence : en colocation dans une maison sur eastside
    Autres comptes : Walls Could Talk ((Errol)) BHm4ZMM
    Agamemnon
    Walls Could Talk ((Errol)) SOMABRA
    Magnus
    Walls Could Talk ((Errol)) 3UKSSbT
    Pip

    Joaquin Madison aime ce message

    Pour une fois, les studios Paramount de Los Angeles sont calmes, presque désertés. La chaîne CBS a organisé un tournage évènement à l’hôtel Angeleno, loin, bien loin de ses locaux, rassemblant tout un éventail de stars de ses soap-opéras, venus parler de leurs rôles les plus iconiques, de leurs expériences et surtout, d’eux-mêmes. Errol avait suggéré l’hôtel pour y organiser le tournage, notamment parce qu’il en connaît l’un des employés, Joaquin, dont il avait pu attester de la compétence afin de rassurer les cadres de Paramount sur la bonne tenue d’un tel évènement. S’il avait su…

    Les premières alarmes sont arrivés comme des hérauts de malheur en fin de matinée, alors qu’Errol se satisfait d’avoir un peu de calme pour mener à bien quelques tâches annexes qu’il n’a d’ordinaire pas l’occasion de mener à leur terme. Les stars se plaignent par l’intermédiaire de leurs agents respectifs, formulent des demandes qui inquiètent Errol et ses collègues sur la bonne tenue du tournage, censé durer trois jours. La confirmation finit par lui arriver via un texto qui aurait pu faire exploser son téléphone portable par sa virulence, son successeur étant l’équivalent SMS d’une explosion nucléaire. Joaquin est, visiblement, à bout.

    J’arrive. se contente-t-il de répondre à son ami, sans avoir demandé la permission à ses supérieurs avant de prendre une telle décision. Il les convainc facilement aisément, faisant miroiter un fiasco sans équivalent en guise de menace, et prend la route de l’hôtel sans plus attendre. Il envoie un autre texto à Joaquin afin de lui éviter une calvitie prématurée. Je suis presque là.

    Errol finit par être là, et se précipite sans attendre vers la réception de l’hôtel, tâchant de se cacher du mieux qu’il peut afin de ne pas être intercepter par les égos surdimensionné des semi-célébrités assemblées par le studio. Lorsqu’il aperçoit Joaquin à la réception, visiblement à bout de nerfs, Errol court vers lui et lui demande, sans reprendre son souffle - « Qu’est-ce qui se passe, Joa ? » Errol regarde furtivement autour de lui, à la recherche de signes de désastres. « Dis-moi ! » lui intime-t-il, un peu fébrile.
    extensionauto_awesomeac_unitvolunteer_activism



    we're more than our disguises
    we're long gone in that eternal flame, trying to break away from the mess we made

    Re: Walls Could Talk ((Errol))

    Lun 4 Mar 2024 - 20:03
    more_horiz
    Joaquin Madison
    Joaquin Madison
    hotel
    https://frat7yearslater.forumactif.com/t10123-badges-de-joaquin-madison
    PROFIL
    Messages : 292
    Date d'inscription : 03/02/2024
    Identité HRP : Apollo. (he/him)
    Gameplay : entre 300 et 1300 mots, narration variable, plume fluctuante, souvent chantante.
    Disponibilité RP : Indisponible
    Avatar (+ crédits) : the fabulous ❥ Maverick McConnell (by Feu Ardent, icons by Ellaenys)
    Nationalité/origines : American not-so golden baby, Puertorican grandparents (mamina fait la meilleure tarte à l'ananas du monde entier).
    Avertissements contenu : dysmorphophobie ; accident et séquelles.
    Orientation & situation : célibataire, le coeur aussi discret que les mots, les flings aussi rares que les phrases complètes. myocarde penche homme, mais le cerveau les fuit.
    Métier/occupation : maître au sein de l'Hotel Angeleno, organise les arrivées et les départs, commande les fleurs des clients de belles suites, défroisse les draps pour y poser ses affaires chaque nuit.
    Résidence : chambre d'hôtel non fixe à l'Hotel Angeleno, il prend les rooms qui se libèrent, songe à en démolir une pour de bon pour s'y laisser graver
    Autres comptes : Walls Could Talk ((Errol)) Z2uyMNw
    Barbie
    Walls Could Talk ((Errol)) BnwgovB
    Shevon

    Errol Rose aime ce message

    C'est une foule de sentiments, toute une collégiale de voix qui hurlent en même temps dans ma tête ; cantatrices désespérées qui scandent le désespoir, la fureur, l'envie d'en découdre autant que de partir s'enfouir dans un recoin sombre de l'Angeleno. Il y a les voilages d'un dégoût certain à l'égard des acteurs - pas tous, mais au moins ceux qui sont de ton armée -, et puis les rideaux d'une tristesse infinie, langueur qui persiste, le sentiment de ne rien vraiment accomplir, même aux commandes de l'un des établissements les plus iconiques de la belle ville. Il y a toujours cette sensation d'avoir échoué ; pourquoi ma voix n'est pas aussi envoûtante que la leur ; pourquoi mon corps n'épouse-t-il pas les mêmes angles, les mêmes creux, les mêmes formes, comme si j'étais une bestiole à la géométrie différente ? Mathématique de pacotille, Pythagore difforme et monstrueux, symétrie des plus imparfaites ; toute la panoplie du plus foireux des costumes sur le plus foireux des angelins. Mon téléphone vibre contre ma cuisse, dans la poche, mais je ne le sors pas ; tu arrives, c'est évident, tu ne resterais pas insensible face à mes éclats. Feu d'artifices qui te guette, le dos plié, les poings serrés en appui sur le comptoir, et puis
    tu entres
    en courant
    essoufflé
    et ma colère retombe en soufflé.

    Tu as l'air pressé, les mots rapides, les syllabes zigzaguent en marathon, et puis tu parles un peu trop fort, et je sens mes poings se serrer de nouveau. J'inspire un grand coup mais le bol d'air est bouillant ; avec toi, je peux murmurer, et pourtant, pour la première fois depuis des années, ma voix résonne avec fracas. "Tu m'emmerdes, Errol !" Les joues rosies aussitôt de gêne, le regard du lobby boy sur l'étrange scène qui se joue à dix pas de lui, je le fusille du regard et il s'en va, pendant que je reprends, la voix plus basse, le doigt pointé vers toi. "Il se passe que tes foutus clowns à la con sont insupportables, qu'ils foutent l'hôtel à feu et à sang, et que si tu - toi ou tes boss, c'est du pareil au même, je m'en fous ! - ne leur dis pas maintenant d'arrêter avec leurs caprices, je te jure que je vais vous fournir une super intrigue d'assassinat pour la prochaine saison !" Les yeux injectés de sang sans doute, je fais craquer ma nuque, me laisse tomber dans ma chaise en même temps que mes mains se posent sur le clavier, tapent des lettres au hasard - gribouillis et soupe de lettres aléatoires sur l'écran, tout pour ne pas te regarder droit dans les iris.
    extensionauto_awesomeac_unitvolunteer_activism


      i think the party's over
      When did it end? All the enjoyment. I'm sad again, don't tell my boyfriend, it's not what he's made for. What was I made for? I don't know how to feel but I wanna try, I don't know how to feel but someday I might... Someday I might. Think I forgot how to be happy, something I'm not, but something I can be, something I wait for, something I'm made for. + aeairiel.

    Re: Walls Could Talk ((Errol))

    Mar 12 Mar 2024 - 12:17
    more_horiz
    Errol Rose
    Errol Rose
    extension
    https://frat7yearslater.forumactif.com/t9932-badges-d-errol-rose#262782
    PROFIL
    Messages : 139
    Date d'inscription : 28/02/2023
    Identité HRP : cyberslut / jonathan
    Gameplay : troisième personne, longueur flexible, en/fr
    Disponibilité RP : Disponible
    Avatar (+ crédits) : paul mescal / sidesnack
    Nationalité/origines : anglais
    Avertissements contenu : médiocrité Sad
    smut most likely, sorry
    Orientation & situation : célibagay
    Métier/occupation : employé aux studios cbs/paramount
    Études & fraternité/sororité : histoire de l'art à l'université de bristol
    Résidence : en colocation dans une maison sur eastside
    Autres comptes : Walls Could Talk ((Errol)) BHm4ZMM
    Agamemnon
    Walls Could Talk ((Errol)) SOMABRA
    Magnus
    Walls Could Talk ((Errol)) 3UKSSbT
    Pip

    Joaquin Madison aime ce message

    Errol s’enquiert, non sans inquiétude, des raisons qui ont poussé Joaquin à le contacter avec une telle urgence. Il a beau regarder autour de lui et prêter attention à ce qui se passe, tout lui semble normal. Bien sûr, ce qui est normal pour lui ne l’est pas pour tout le monde. Lui s’est habitué aux égos surdimensionnés, aux exigences déraisonnables et aux crises de nerfs. Il ne les apprécie pas pour autant, mais il sait s’en accommoder. Joaquin, visiblement, est loin de cette paix intérieure (ou de cette résignation) qui caractérise bon nombre de petites gens de l’industrie du spectacle.

    Son visage trahit, s’il cherchait à la dissimuler, son exaspération, tout comme le ton de sa voix et la rapidité avec laquelle il déverse sa panique. Errol ne l’a jamais vu dans cet état – et surtout, il n’avait jamais mis Joaquin dans cet état. Les deux se connaissent depuis longtemps maintenant mais cet éclat est une véritable première. Les épaules d’Errol s’affaissent face à l’éruption de Joaquin qui le prend de court. « Mais… » parvient-il maladroitement à articuler, avant que Joaquin ne le couvre de reproches.

    Errol peine à suivre le rythme soutenu de Joaquin, un peu abasourdi, mais il fait de son mieux pour s’extirper de son incompréhension. Quand Joaquin met un terme à sa tirade et s’assied derrière le comptoir, Errol saute sur l’opportunité et en profite pour tenter de l’apaiser et de le rassurer. Il se penche par-dessus le comptoir et se rapproche autant que possible de Joaquin, afin de pouvoir parler à voix basse de façon à ne pas être entendu.

    « Pauvre chaton, ils te font vivre un enfer, hein ? » lui demande-t-il d’une voix douce. « T’inquiète, on va te sortir de ce pétrin. Ils sont atroces mais inoffensifs, quand on sait comment s’y prendre. » Le problème, c’est qu’Errol est venu seul ; or il faudrait plusieurs agents de contrôle pour contenir toutes ces bêtes de foire. « Ils ont cassé des trucs ? Tu sais que le studio vous compensera pour les dégradations, s’il faut… » Errol cherche à rassembler tout ce qu’il peut afin de soutenir Joaquin. « Tu n’as pas un collègue qui pourrait te remplacer un peu, histoire que tu fasses une pause pendant que je règle tout ça ? »
    extensionauto_awesomeac_unitvolunteer_activism



    we're more than our disguises
    we're long gone in that eternal flame, trying to break away from the mess we made

    Re: Walls Could Talk ((Errol))

    Ven 15 Mar 2024 - 18:11
    more_horiz
    Joaquin Madison
    Joaquin Madison
    hotel
    https://frat7yearslater.forumactif.com/t10123-badges-de-joaquin-madison
    PROFIL
    Messages : 292
    Date d'inscription : 03/02/2024
    Identité HRP : Apollo. (he/him)
    Gameplay : entre 300 et 1300 mots, narration variable, plume fluctuante, souvent chantante.
    Disponibilité RP : Indisponible
    Avatar (+ crédits) : the fabulous ❥ Maverick McConnell (by Feu Ardent, icons by Ellaenys)
    Nationalité/origines : American not-so golden baby, Puertorican grandparents (mamina fait la meilleure tarte à l'ananas du monde entier).
    Avertissements contenu : dysmorphophobie ; accident et séquelles.
    Orientation & situation : célibataire, le coeur aussi discret que les mots, les flings aussi rares que les phrases complètes. myocarde penche homme, mais le cerveau les fuit.
    Métier/occupation : maître au sein de l'Hotel Angeleno, organise les arrivées et les départs, commande les fleurs des clients de belles suites, défroisse les draps pour y poser ses affaires chaque nuit.
    Résidence : chambre d'hôtel non fixe à l'Hotel Angeleno, il prend les rooms qui se libèrent, songe à en démolir une pour de bon pour s'y laisser graver
    Autres comptes : Walls Could Talk ((Errol)) Z2uyMNw
    Barbie
    Walls Could Talk ((Errol)) BnwgovB
    Shevon

    Errol Rose aime ce message

    La colère qui chante, une symphonie venue des pires abysses du psyché humain ; dans les champs d'Asphodèle règnent les âmes sans prétention, tous ces esprits qui se sont vus départir des capacités les plus primaires. Là-bas, dans la forêt des murmures venteux, ce sont les fantômes champêtres, devenus arbres, c'est un bois entier où même le bruit devient muet ; mon domaine à moi, aujourd'hui, bien plus qu'un hôtel aux cent pêchés, c'est un lac bouillonnant, une eau qui devient lave, et celle-ci devient sang. Je n'ai pas l'habitude d'être aussi colérique, pas l'habitude d'entendre ma voix disgracieuse se distordre un peu plus encore au fil des rages. Les éclats m'ont fait rosir les joues, mes doigts se sont interrompus sur le clavier. Je te jette un regard, et il se trouve bien plus haineux que je ne l'aurais voulu. "Un enfer ? Un fucking enfer ?!" Je balaie d'une main dans l'air ta proposition de disparaître pendant quelques temps, de laisser un autre membre de mon équipe souffrir des affres de ta troupe aux pauvres créatures. "Un enfer, c'est une vieille dame qui réclame que les bégonias soient coupés à dix-sept centimètres de tige, pas plus, pas moins. Un enfer c'est le barman qui se tire quand les clients affluent, que les commandes de cocktails dessinent un foutu arc-en-ciel." Je respire, mais même cette fonction là est attaquée, en ébullition. "Un enfer c'est pas une starlette à la con..." Une cliente passe, penche la tête, interloquée par ma voix plus éclatante que d'habitude. Automatiquement, comme un androïde trop expérimenté, je souris, lui adresse un "bonsoir, madame Forthington", et puis quand elle disparaît, mes dents s'aiguisent de nouveau, mes yeux reviennent à toi. "C'est pas l'enfer qu'ils répandent, c'est pire que ça. Et je ne peux pas me tirer, attendre que ça passe, que tu gères la situation ou autre - non, j'veux être une partie de la solution, je veux que tu les rappelles à l'ordre une bonne fois pour toutes, et qu'ils apprennent la décence minimale due aux autres êtres humains." Je serre les poings, les desserre

    tente d'inspirer
    d'expirer
    de dissiper la colère

    et ça marche presque, elle reste , nuage qui gronde, mais elle s'atténue -enfin. Je retiens une réplique cinglante à ce que tes acteurs ont bien pu casser - au risque de virer au vulgaire -, et laisse mon dos jouer la comète, faire son crash final dans le dossier de la chaise du deck. "J'suis à bout de nerfs, Errol. Désolé de m'emporter, mais ils me rendent vraiment dingue.
    extensionauto_awesomeac_unitvolunteer_activism


      i think the party's over
      When did it end? All the enjoyment. I'm sad again, don't tell my boyfriend, it's not what he's made for. What was I made for? I don't know how to feel but I wanna try, I don't know how to feel but someday I might... Someday I might. Think I forgot how to be happy, something I'm not, but something I can be, something I wait for, something I'm made for. + aeairiel.

    Re: Walls Could Talk ((Errol))

    more_horiz
    Contenu sponsorisé
    PROFIL
    privacy_tip Permission de ce forum:
    Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
    power_settings_newSe connecter pour répondre