- Les populations de jaguars sont en diminution. L'animal est considéré comme une espèce quasi menacée selon l'Union internationale pour la conservation de la nature, ce qui signifie qu'elle peut être menacée d'extinction dans un avenir proche. La perte d'une partie de son aire de répartition géographique, notamment sa quasi-élimination de sa zone d'implantation historique dans les régions du nord et l'augmentation de la fragmentation de son aire de répartition restante, ont contribué à un tel statut. Dans les années 1960, plus de 15 000 peaux de jaguars par an étaient tirées de l'Amazonie brésilienne, ce qui entraîna un fort déclin des populations de jaguar...
Un énième bâillement, une main devant sa bouche... Kimberley n'est même pas fatiguée, et pourtant, elle ne cesse de bailler. L'ennui qui l'envahit, et qui refuse de partir. Un autre bâillement. Puis un autre. Tellement qu'elle envisage de se décrocher la mâchoire pour qu'on arrête de la regarder comme si elle était un jaguar elle même. Son regard se perd sur la bête, au travers de la vitre... Elle n'écoute plus sa professeur de peur de s'endormir, et essaye de lire dans les pensées du mammifère. Elle prend appui sur la barrière, posant ses coudes sur le bois, sursautant en sentant une main se poser dans le bas de son dos.
- Tu viens ? Ils sont déjà à l'enclos suivant..
Mais Kimberley s'en fiche éperdument. Elle voudrait vomir face au ton adorable que prend son pseudo petit ami pour lui parler. Pourquoi est-ce qu'il se sent obligé de prendre ce ton avec elle ? Bien avant qu'ils soient ensemble, ils se parlaient comme des amis, pourquoi est-ce qu'une mascarade changerait ça ? Ce ton mielleux... Pourtant elle lui sourit, ne voulant pas se montrer désagréable avec lui. Loan n'a pas à souffrir de sa mauvaise humeur, et de tout ce qu'elle ressent au fond d'elle et dont elle ne parle pas.
- J'arrive dans deux minutes...
Ponctué d'un sourire, il s'éloigne après un baiser sur les lèvres. Kimberley se retient de lui dire qu'il n'a pas à faire semblant alors qu'ils ne sont que tous les deux, mais elle garde le silence, et le laisse s'éloigné. Une fois hors de son champ de vision, Kimberley y voit une opportunité : se barrer.
Tant pis pour l'appel que l'établissement passera à son père.
Tant pis pour la promesse de les rejoindre.
Là, Kimberley veut une seule chose : Partir d'ici, arrêter de faire semblant, et rentrer chez elle. Pour une fois, la jeune femme ne veut pas se laisser vivre et profiter des paillettes, elle veut juste le calme et... s'enfermer dans sa bulle. Alors elle quitte le zoo, les pensées envahissant la totalité de ses pensées, tellement que quand elle sort le téléphone de sa poche, elle se plonge dedans, sans pour autant comprendre ses gestes. Du scroll, pur et dur, sans but, essayant juste de faire passer les secondes plus rapidement.
Des posts qui captent son attention, la décrochant de la réalité. tellement qu'elle n'entend pas les soigneurs s'agiter, quand elle passe les portes du zoo, se demandant où se trouve "Maya". Elle n'entend pas non plus les plans pour chercher dans les rues adjacentes. Elle ne voit pas non plus que Maya se trouve sur le même trottoir qu'elle, à quelques mètres, et qu'elle fonce dessus, écouteurs aux oreilles, yeux rivés sur l'écran lui crachant du vide en pleine face.
Un énième bâillement, une main devant sa bouche... Kimberley n'est même pas fatiguée, et pourtant, elle ne cesse de bailler. L'ennui qui l'envahit, et qui refuse de partir. Un autre bâillement. Puis un autre. Tellement qu'elle envisage de se décrocher la mâchoire pour qu'on arrête de la regarder comme si elle était un jaguar elle même. Son regard se perd sur la bête, au travers de la vitre... Elle n'écoute plus sa professeur de peur de s'endormir, et essaye de lire dans les pensées du mammifère. Elle prend appui sur la barrière, posant ses coudes sur le bois, sursautant en sentant une main se poser dans le bas de son dos.
- Tu viens ? Ils sont déjà à l'enclos suivant..
Mais Kimberley s'en fiche éperdument. Elle voudrait vomir face au ton adorable que prend son pseudo petit ami pour lui parler. Pourquoi est-ce qu'il se sent obligé de prendre ce ton avec elle ? Bien avant qu'ils soient ensemble, ils se parlaient comme des amis, pourquoi est-ce qu'une mascarade changerait ça ? Ce ton mielleux... Pourtant elle lui sourit, ne voulant pas se montrer désagréable avec lui. Loan n'a pas à souffrir de sa mauvaise humeur, et de tout ce qu'elle ressent au fond d'elle et dont elle ne parle pas.
- J'arrive dans deux minutes...
Ponctué d'un sourire, il s'éloigne après un baiser sur les lèvres. Kimberley se retient de lui dire qu'il n'a pas à faire semblant alors qu'ils ne sont que tous les deux, mais elle garde le silence, et le laisse s'éloigné. Une fois hors de son champ de vision, Kimberley y voit une opportunité : se barrer.
Tant pis pour l'appel que l'établissement passera à son père.
Tant pis pour la promesse de les rejoindre.
Là, Kimberley veut une seule chose : Partir d'ici, arrêter de faire semblant, et rentrer chez elle. Pour une fois, la jeune femme ne veut pas se laisser vivre et profiter des paillettes, elle veut juste le calme et... s'enfermer dans sa bulle. Alors elle quitte le zoo, les pensées envahissant la totalité de ses pensées, tellement que quand elle sort le téléphone de sa poche, elle se plonge dedans, sans pour autant comprendre ses gestes. Du scroll, pur et dur, sans but, essayant juste de faire passer les secondes plus rapidement.
Des posts qui captent son attention, la décrochant de la réalité. tellement qu'elle n'entend pas les soigneurs s'agiter, quand elle passe les portes du zoo, se demandant où se trouve "Maya". Elle n'entend pas non plus les plans pour chercher dans les rues adjacentes. Elle ne voit pas non plus que Maya se trouve sur le même trottoir qu'elle, à quelques mètres, et qu'elle fonce dessus, écouteurs aux oreilles, yeux rivés sur l'écran lui crachant du vide en pleine face.
Mais que dirait mon père s'il me voyait ainsi, entre l'amour et son contraire.