situation plutôt.. génante ☼ jude & natalia

situation plutôt.. génante.

JUDE K. COLLINS

Driiiiiiing ! Le cours ennuyant d'histoire était enfin terminé, Natalia fit comme les autres étudiants à savoir ranger ses affaires et quitter la salle. C'est alors qu'à la porte d'entrée que la jeune femme se rapelle de quelques paroles lui ayant été adressées par le prof' de sport : "Hey Natalia ! Vient me voir ce soir dans la salle des prof's dès que t'as fini les cours.. j'ai deux-trois trucs à te dire.". C'est un des seuls prof's que Natalia apprécie. Il a beaucoup d'écoute avec un grand sens de l'humour. Elle le rejoint donc avec enthousiasme. En longeant les couloirs principaux du campus, Natalia se demande qu'est-ce qu'il peut bien lui vouloir.. peut-être un manque d'implication s'est fait ressentir ? Ou se fait-il un soucis sur sa vie privée ?.. ou encore est-ce justement une proposition pour un championnat universitaire ? C'est vrai, elle donne le meilleur d'elle-même à chaque instant.. Travaillant dur pour se payer ses études, Natalia ne se donne pas le droit de flancher. Ce n'est pas dans ses objectifs.

La salle des prof's est située au troisième étage dans les bâtiments d'administration. Voyant que les escaliers sont bonbardés par la sortie des autres étudiants, l'étudiante italienne est soudainement exaspérée. Découragée. Étant exténuée, elle n'avait surtout pas envie d'affronter un bain de foule. Elle tourne donc la tête vers l'ascenseur réservé aux handicapés. Bien sur qu'elle sait que c'est strictement interdit de l'utiliser quand on ne fait pas partit des bénéficiaires.. Mais dans un élan de fénéantise et d'inconscience, Natalia s'y dirige discrétement. Hop ! l'ascenseur arrive et s'ouvre, elle monte donc à l'intérieur sans perdre de temps quand un autre jeune homme se dépêche d'y rentrer à son tour. La belle italienne fut embarassée. Natalia le fixe d'un air innocent alors que lui, se contente d'appuyer sur le bouton du troisième étage sans prêter guerre attention à elle. La jeune femme l'inspecte discrétement, elle devine aussitôt qu'il enseigne à l'UCLA vu qu'il n'a pas l'air d'être étudiant. Mais la jeune femme fut perdue.. pourquoi ne la dispute-elle pas ? serait-il nouveau dans le campus ou n'a t-il simplement pas le cran de lui faire la remarque voyant qu'elle n'est pas la seule à l'emprunter contre les règles. L'ascenseur étant très vieux, il peut lui arriver de se tromper d'étage voir même de bloquer qui plus est, Natalia ne supporte pas les ascenseurs. C'est pas qu'elle a peur mais c'est juste que quand il monte ou il descend, c'est une sensation qu'elle trouve désagréable.

En évoquant le sujet c'est justement ce qui arrive. Une dizaine de secondes après que les portes se soient fermées, il bloqua brusquement. Il y a des dizaines de personnes qui le prennent tous les jours et il fallait que ça lui arrive à elle. C'est juste une simple étudiante qui s'est permise un petit équart et fut aussitôt "punie". Il faut que quelques secondes aux deux personnes pour deviner qu'ils étaient bel et bien coincés. De suite Natalia stresse : « c'est pas vrai on est coincés ! » dit-elle paniquée et frappe énergiquement contre les portes de l'acenseur. Le jeune professeur tente de la rassurer mais elle ne l'écoute pas ce qui a le don de l'agacer..

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NATALIA DI FABIAZO

Je venais tout juste de terminer un cours dans un amphithéâtre bondé. J'avais la tête comme une pastèque et en plus de ça, j'avais un rendez vous à l'autre bout de la faculté. Une élève curieuse m'avait tenue une jambe, j'étais plus qu'en retard, il s'agissait quand même du directeur du département de psychologie, ce n'était pas rien. Je me précipitais en dehors du bâtiment, cherchant un moyen de me rendre au plus vite dans ce maudit bureau. Si seulement j'avais des super pouvoirs, au lieu de ça j'avais un plutôt bon cerveau. C'est en fusillant les alentours du regard que la solution m'étais apparue. Une jeune femme s'était faufilée dans l'ascenseur pourtant bannis du commun des mortels. Ah si, maintenant que je me souvenais une seule condition autorisé l'emprunt de cette cage d'acier: il fallait être estropié ou handicapé. Fort heureusement ce n'était pas le cas, cet ascenseur servait une fois tous les dix ans mince alors !

Alors que les portes allaient se refermer, dans un élan inimaginable j'avais réussi à m'y introduire de justesse, me glissant au côté de cette jeune femme très élancée. À peine enclenché, un bruit étrange accompagné d'une légère secousse précéda l'arrêt momentané de l'ascenseur. L'étudiante perdit soudainement son sang froid et frappa les portes métalliques dans l'angoisse. Ça n'arrangerait rien, mis à part de me faire paniquer. " Calmez vous il va redémarrer ou on va venir nous aider " j'attrapais le poignet de la jeune femme pour la faire cesser. " Je crois que c'est interdit de l'emprunter en plus, on va prendre cher si quelqu'un l'apprend " ma sacoche à la main je la déposais au sol, quelque chose me disais qu'on en avait pour un bon bout de temps. " Vous étiez pressé ? Parce que moi oui, je vais me faire incendier. " je n'arrivais pas à percevoir son visage camouflé en grande partie par sa chevelure, son stress se ressentait, alors j'essayais de la faire penser à autre chose avec les moyens du bord, ma bouche.

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je t'ai cherchée partout, même ailleurs. je t'ai trouvée, où que tu sois, je m'endors dans tes regards. même sans toi, je ne serai plus jamais seul, puisque tu existes quelque part. @marclévy ≈ vous revoir › alaska.  

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JUDE K. COLLINS

C'était un homme que j'avais rarement vu dans le campus voir presque jamais et il était là, en essayant tant bien que mal à me rassurer. Je ne voulais pas passer pour une enquiquineuse qui ne pensait qu'à faire du boucan parce que c'est vrai, il était dans le même pétrain que moi.. mais c'était plus fort que moi l'angoisse montait invonlontairement. " Vous étiez pressé ? Parce que moi oui, je vais me faire incendier. " me disait-il assez détendu, d'ailleurs j'admirais la manière dont il gardait son sang froid. Il me faisait réaliser que finalement c'était idiot de paniquer et que ça n'allait pas arranger les choses bien au contraire. Alors j'ai pris sur moi et j'ai respiré un bon coup « on peut dire ça comme ça, j'ai un prof' qui m'attend en fait.. ». J'essayais alors de garder le sourire en cette.. circonstance : « en plus je déteste les ascenseurs, si j'aurais su.. ».

Je me souvenais que normalement dans un ascenseur, à côté des boutons qui menaient à chaque étage, il y a un autre bouton qui nous met directement en relation avec une sorte d'assitance secours pour qu'elle puisse nous tirer de là. Ici on a surement quelqu'un de l'accueil. J'était située juste à côté donc j'appuya avec curiosité en espérant tout de même avoir quelqu'un au bout de l'interphone, quand soudain une femme répond « Bonjour puis-je vous aider ? ». « Oui voilà nous sommes bloqués dans l'ascenseur.. faudrait prévenir quelqu'un pour nous aider. ». « D'accord je préviens de suite le service dépannage, surtout gardez votre calme, nous faisons au plus vite. ». « Merci. ». Et nous voilà rassurés. Maintenant savoir qu'on n'allait être accueilli par le personnel qui allait découvrir qu'en fait, nous n'avons aucun problème de déplacement mais juste que nous avions eu la flemme de prendre les escaliers comme tout le monde.. Ca nous mettait dans l'embarrat et fallait vite trouver une excuse. « Va falloir trouver un truc à dire maintenant [...] En tout cas, j'étais loin de me douter que les prof's aussi ce permettaient de prendre cet ascenseur.. vous qui êtes à cheval sur le règlement !» tout en ayant un air moqueur je tentais d'avoir une conversation avec lui histoire de passer le temps..

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NATALIA DI FABIAZO

La jeune femme n'avait pas hésité une seule seconde en demandant de l'aide. J'aurais préféré attendre quelques minutes de plus au cas ou cette cage de fer redémarrerait. Nous aurions peut être échappé à l'administration. Trop tard, nous étions signalés, l'assistance ne devrait tarder. " T'aurais dû attendre quand même maintenant on va se faire choper " épuisé de ma journée, mes nerfs commençaient à lâcher. " J'avais entendu que les ascenseurs ont été interdis, c'est stupide, on paye ça une fortune pour les regarder " je tournais une fois sur moi même, et finissais par m'asseoir adossé à la tôle.

L'étudiante était gracieuse, élancée. Très fine. " Vous étudiez quoi ici ? " j'attrapais ma sacoche est parti à la recherche de ma gourde à moitié vide. J'avais ajouté un sirop fruité ce matin avant de partir pour égayer l'eau sans goût. J'humectais mes lèvres légèrement, l'eau était chaude, ça avait le don de m'écoeurer. " Ils sont pépères ici, tu devrais t'asseoir " la jeune femme était toujours dos à moi. Elle me faisait penser à ma soeur dans sa façon de se comporter. C'était plutôt amusant. Je souriais dans mon coin lorsqu'elle se retourna subitement. Mon visage se fixa à son tour, elle m'avait pris en flag' je sauvais alors de sauver les meubles en parlant " C'est quoi ton prénom au faite ? Je suis Jude " je riais nerveusement à l'intérieur de moi. Mon visage devait trahir mes émotions, je ne voulais surtout pas qu'elle le prenne contre elle, j'étais juste exténué.

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JUDE K. COLLINS

Une fois l'assistance prévenue le jeune professeur était du genre très embêté de ce que je venais de faire parce qu'en quelque sorte, je venais de prévenir le personnel de "la situation", mais même si j'avais beau à prendre sur moi j'en avais assez de rester cloîtrée dans une cage dont l'atmosphère était plutôt lourde et insupportable. " J'avais entendu que les ascenseurs ont été interdis, c'est stupide, on paye ça une fortune pour les regarder " tout en s'asseyant, il contredisait le fait que seuls les handicapés ont le droit d'emprunter cet ascenseur librement. J'avoue qu'il avait raison sur ce coup-là alors je me suis mise à sourire...

" Vous étudiez quoi ici ? ".. À vrai dire, je ne sais pas à ce que je pensais à cet instant.. j'étais dans les nuages et je m'occupais plus des pancartes des consignes de sécurité en cas de problème que ce que disait cet homme. Je l'écoutais mais sans plus. " Ils sont pépères ici, tu devrais t'asseoir ". C'est vrai que j'en avais assez, j'étais exténuée.. Il n'avait pas tort, m'asseoir ne me ferais pas de mal, puis ça ne servait à rien de rester plantée debout, ceux dont nous craignions tout de même l'arrivée n'étaient visiblement pas pressés.. donc je me retourne soudainement pour m'asseoir en face de lui. À ce moment-là je me suis aperçue qu'il sourait, je me demandais pourquoi.. " C'est quoi ton prénom au faite ? Je suis Jude ". Ah donc le jeune prof' que j'apprenais à connaître grâce à une maudite panne d'ascenseur s'appelait Jude.. « Moi c'est Natalia.. j'étudie les sciences du sport en cinquième année. ». Je voyais qu'il faisait mine de m'écouter.. pour une fois qu'un prof' s'intéresse à moi, j'étais plutôt surprise donc j'en faisais de même « Et vous ? Vous êtes prof' à ce que je vois.. vous enseignez quelle matière ? ». Depuis le début j'essayais d'en deviner un peu plus sur lui, il me paraissait intriguant et mystérieux.. je trouvais qu'il n'était pas comme les autres enseignants.

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NATALIA DI FABIAZO

La jeune femme m'avait fais part de son prénom. Natalia. C'était frais, ça respirer le soleil. Elle devait probablement posséder des origines étrangères, européennes et plus précisément italiennes si je me souvenais bien de mes cours de géographie. C'était également une sportive, en 5ème année deja. Elle était pas loin de boucler sa carrière d'étudiante. La demoiselle m'avait retournée poliment la question. Cependant elle avait deviner mon statut de professeur. " J'enseigne la psycho ou j'enseignais ça se trouve on va me virer maintenant " La jeune femme s'était assise en tailleur face à moi. J'étais gêné de la proximité et n'osait pas croiser le regard de la jeune femme. " Eh bien eh bien on est bloqué " je me mis à rire tout seul. Je n'arrivais plus à contrôler mes émotions. " Je suis fatigué excuse moi, ça fait du bien de se lâcher " le pire dans tout ça c'est que je pouvais passer du rire aux larmes à tout moment.

Mes yeux étaient gorgées d'eau salée. Des larmes coulèrent le long de mes joues et finirent par atterrir au coin de mes lèvres. J'hurlais soudainement et me tordais sur le sol en tapant du poing. " Je ne suis pas fou, bien que les psys ne soient pas les personnes les plus saines d'esprit " après m'être redressé et avoir repris mon calme dans un long souffle désespéré, je reportais mon attention sur Natalia. " Tu te plais ici sinon ? Tu as fait toutes tes études dans cette faculté ? "

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