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    Cap ou pas cap ? ♦ PRIAM

    Ven 26 Avr 2013 - 19:02
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    Leaven Burns
    Leaven Burns
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    Identité HRP : Aurore
    Gameplay : troisième personne du singulier - entre 400 et 1500 mots
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    Avatar (+ crédits) : Bar Refaeli (tearsflight)
    Nationalité/origines : Américaine (origines Israéliennes par sa grand-mère maternelle)
    Avertissements contenu : Handicap visuel, parentalité (grossesses multiples dont gémellité)

    Mention de : violences physiques et verbales (père sur mère et ex), alcoolisme (père), manipulation et séquestration (ex)
    Orientation & situation : Pansexuelle mariée depuis le 1er janvier 2022 avec Clarence Burns. Le 1er janvier 2024, cela fera dix ans qu'ils sont ensemble.
    Métier/occupation : Chroniqueuse Web, elle a son propre podcast, ce qui lui permet d'être également maman au foyer.
    Études & fraternité/sororité : Etude en communication.
    Résidence : Les Burns résident à la périphérie de Los Angeles, relativement proches pour y travailler mais assez éloignés pour élever leurs enfants loin du tumulte du centre-ville.


    Et bien, si seulement elle avait sût qu’elle s’amuserait autant en jouant les mannequins, elle en aurait fait son métier ! Elle venait de passer plusieurs heures, perchée sur une petite estrade improvisée se faisant habillée et déshabillée à tour de bras. Manilyn avait acceptée de jouer les modèles pour Priam, un jeune homme faisant des études de stylisme et ayant besoin de volontaires pour faire ses propres vêtements. Dans les premiers temps, la jeune femme était plutôt intimidée de se retrouver en sous-vêtements devant un inconnu – et d’autant plus un Delta qui a l’habitude de se taper des canons de beauté du genre Alpha – mais au fur et à mesure du temps, elle s’était détendue, devenant de plus en plus souriante et se rendant vite compte qu’elle n’avait rien à envier aux Alpha. Beaucoup se demandait sûrement pourquoi elle avait accepté d’aider un Delta dans ses études… simplement parce qu’elle se fiche de cette guerre entre les confréries comme de l’an quarante. Chacun est ici dans un seul et même but : réussir ses études pour s’ouvrir des portes dans le monde du travail. S’aider les uns les autres étaient alors une façon comme une autre de se créer des contacts dans un premier temps, mais surtout de se faire des amis. Priam et Manilyn n’étaient pas à ce stade-là, et même si leurs études sont radicalement différentes, elle appréciait sa compagnie en tant que connaissance, et non en tant que contact. D’autant plus que la jeune femme n’a jamais aimé les aprioris. Les Gammas ne sont pas forcément coincées, les Phi ne sont que des intellos, les Delta ne sont pas tous con comme des pines et les Alphas ne sont forcément des salopes de première écervelées. Elle aimait d’autant plus se faire sa propre opinion sur les gens. Et ce soir, elle s’en faisait une sur Priam, ayant acceptée de rejoindre un bar en sa compagnie pour fêter leur ‘collaboration’ naissante.

    Un verre, puis deux, puis trois… et elle ne les comptait plus au fil des heures. Evidemment elle y allait relativement lentement, mais n’ayant pas pour habitude de consommer de l’alcool, elle s’en retrouvait vite imbibée et totalement désorientée. Bienvenue dans la ivre attitude ! Il devait être dans les environs de deux heures du matin lorsqu’elle posait son regard sur Priam et se levait de sa chaise de bar pour aller vers l’extérieur. « Aller viens, on s’en va, faut que je prenne l’air. » A l’image de New York, Los Angeles est une ville qui ne dort jamais. Toujours illuminée et animée, Priam et Manilyn faisait partit de cette activité nocturne. Poussant la porte du bar, ils se retrouvaient en pleine rue, la jeune femme s’appuyant un instant contre un poteau. La brise légère soulevait ses cheveux dorés et faisait frémir sa peau. Et pour cause, l’effet de l’alcool avait été radical : chaleur garantie ! Elle s’était donc déshabillée, laissant tomber la veste et le pull et se contentant d’être en t-shirt à courte manche et en jean épousant parfaitement ses formes. Un sourire niais sur le visage, elle tournait son regard vers lui. « Si je suis malade demain, je te porte comme responsable. » Riant doucement, c’était certain qu’elle le serait, mais c’était d’autant plus sûr qu’elle allait probablement oublier toute cette soirée. « J’ai pas spécialement envie de dormir ou de m’en aller, alors on va jouer tous les deux. Et me dit pas non, je te donne pas le choix. » Et voilà qu’elle devait autoritaire sous l’effet de l’alcool, bravo Mani. « T’es un Delta, je suis sûre que tu connais le jeu du cap ou pas cap, alors on va jouer à ça. Je commence. » Observant un instant leur environnement, elle tournait sur elle-même, posant son regard sur une gouttière fraichement écoulée qui avait fait une jolie flaque d’eau de pluie. « Cap ou pas cap de te rouler dans la flaque ? » L’alcool ou l’art de donner des défis à la con…
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    Re: Cap ou pas cap ? ♦ PRIAM

    Sam 27 Avr 2013 - 14:14
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    Cap ou pas cap ? ♦ PRIAM Tumblr_mlu6goetpF1qiw5y3o1_500
    L'être humain peut difficilement faire quelque chose par pur instinct, par pure envie de peur des retombées, des conséquences. Tu as toujours vécu sagement dans les clous que tu avais toi même imposer. Tu ne veux suivre personne, tu suis ta voie. Tu ne sais pas où elle te mène. Tu vas à l'encontre des règles que toute ta famille t'avait imposé. Tu es gay, tu bosses dans la mode. Tu n'es sans doute pas le plus grand chirurgien du monde et ce n'est absolument pas prêt d'arriver. Tant mieux, dans un sens. La vue du sang te répugne et te fait tourner de l'oeil. Tu es bien dans ton petit confort dans le monde de la mode. Si ils savaient à quel point ce milieu est houleux. On ne sait jamais si on réussira. Tu bosseras peut-être bientôt pour Vogue, qui sait? Il faut toujours espérer. L'espoir fait vivre. Tu n'as rien à perdre après tout. Depuis que t'es à l'université tu te sens mieux, tu te sens revivre. Enfin tu peux faire quelque chose qui te plait, enfin on ne te regarde pas comme le dernier des abrutis. Tu as une patte, tu le sais. Tu es doué puisque passionné. Tu peux faire des merveilles. Tu fais des photos, souvent, de filles que tu prends comme mannequins, avec qui tu finis bien souvent par te lier d'amitié. Manilyn, aujourd'hui, unes de tes mannequins, était venue spécialement pour un shoot. T'avais prévu un milliard de choses à lui faire enfiler. Cette fille était sulfureuse, magnifique. Jamais tu n'avais vu une rousse aussi belle. Elle te fascine. Des cheveux de feu et pourtant une douceur innée. Tu l'as toujours senti, dans ton regard. C'est ça qui t'as convaincu à la choisir plutôt qu'une autre au caractère affirmé. Il fallait qu'elle se dévoile à ton objectif, pour la beauté de l'image. Elle était captivante. Tu ne pouvais défaire ton regard de ce corps et de ses forces sulfureuses, de son regard de braises et de sa chevelure de feu.

    Les confréries ne te gênaient pas forcement. Mani n'était pas une Alpha, certes, mais tu n'en voulais pas. Tu te fiches pas mal de la confrérie à laquelle elle appartenait. Elle te plaisait tellement qu'elle était. Peu importe les valeurs qu'elle défendait, les filles avec qui elle trainait. Quand elle passait sous ton objectif pour ton blog elle était elle. Simplement elle. Et toi tu étais ce gamin éperdument admiratif des courbes féminines sans pour autant désireux. Oui, tu aurais pus lui sauter dessus plus d'une fois mais tu ne l'as jamais fais. Tu la respectes. Tu respectes sa douceur, son innocence. Et puis tu es gay. Mais même pour une couverture, tu ne souhaiterais pour rien au monde enlever ce voile de tendresse qui s'était déposé sur le visage de cette belle rouquine au fil du temps.

    Finalement, après votre séance photos, vous avez décidé d'aller boire un verre. Pourquoi pas après tout? la vie est courte, il faut profiter. De plus, vous êtes jeunes, on est vendredi soir, tout est permis. Les verres s'enchaînent dans une danse affolante. Les alcools divers traversent la parois de tes lèvres et glissent peu à peu dans ton organisme, dégageant toute leur folie. Tu deviens bientôt esclave de l'alcool. Tu y es soumis. Tu souris, tu ris, tu danses et puis finalement tu te laisses complètement aller. Tu parles du monde, tu parles des courbes de la belle blonde qui danse non loin de vous et puis tu bois, encore. « Aller viens, on s’en va, faut que je prenne l’air. » Tu hoches simplement la tête et tu te laisses entraîner hors du bar. Tu souris alors que la fraîcheur de la nuit caresse ton visage et soulève les mèches qui retombaient jusque là sur ton visage. « Si je suis malade demain, je te porte comme responsable. » Ton rire perce la quiétude de la nuit. Tu ris à gorge déployée et tu t'approches d'elle pour lui tendre ta veste en bon gentleman que tu es. Tu vas avoir froid mais peu importe. Tu t'en fous un peu. Tu n'y penses pas. Tu y penseras demain. Oui, pourquoi s'attarder sur des petits détails insignifiants quand on peut profiter pleinement d'une jeunesse éphémère? « Tenez belle demoiselle en détresse. Faites attention, c'est du cachemire ! » Préciosité quand tu nous tiens. Tu aimes tes vêtements comme tu aimes... La vie. Ils font partit de la vie après tout. Tu les chéries, tu en prends soin. Dieu sait que tu n'aimes pas les passé inconsciemment mais peu importe, tu fais confiance à Manilyn, elle ne va sans doute pas le balancer par terre et ruiner cette belle pièce de couture.

    « J’ai pas spécialement envie de dormir ou de m’en aller, alors on va jouer tous les deux. Et me dit pas non, je te donne pas le choix. » Tu souris. Pourquoi pas? Tu es chaud pour toutes les conneries du monde à l'heure qu'il est. Surtout avec un taux d'alcoolémie aussi élevé dans le sang. « T’es un Delta, je suis sûre que tu connais le jeu du cap ou pas cap, alors on va jouer à ça. Je commence. » Quel stéréotype tellement véridique. Tu n'étais certes pas le premier à jouer, ou du moins à lancer le jeu mais tu participais, tout le temps. Tu perdais, bien trop souvent à ton goût mais c'était aussi ça le charme du jeu. « Cap ou pas cap de te rouler dans la flaque ? » Tes yeux se sont alors grandement ouvert. Te jeter dans une flaque? Avec des fringues aussi chères? Non! Impossible! Pourtant ton esprit compétiteur et l'alcool t'y poussent et tu finis par jeter un regard de haine en direction de Mani alors que tu vas sagement t'asseoir dans la flaque puis t'allonger et tu te roules en chantant. « I'm singing in the raaaain, just singing in the raaaain!»

    Au bout de quelques minutes tu te relèves et tu prends Mani dans tes bras, laissant toute l'eau de pluie ruisseler sur la belle rousse. Tu ris alors qu'un sourire de satisfaction s'affiche sur ton minois détrempé. « Tu repaieras mes fringues ma belle. » T'espères qu'elle ait du fric pour le coup. « Bon... Cap ou pas cap de... D'aller embrasser le vieux là bas avec son chien? Il est plutôt sexy tu trouves pas? Tout à fait ton style, je trouve. » Sadisme. Satisfaction. Ouais, t'es un gros sadique. Mais c'était tes fringues quoi...

    Re: Cap ou pas cap ? ♦ PRIAM

    Mer 1 Mai 2013 - 13:29
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    Leaven Burns
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    Mention de : violences physiques et verbales (père sur mère et ex), alcoolisme (père), manipulation et séquestration (ex)
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    Résidence : Les Burns résident à la périphérie de Los Angeles, relativement proches pour y travailler mais assez éloignés pour élever leurs enfants loin du tumulte du centre-ville.


    Les rires n’en étaient que plus joyeux, les sourires plus francs et les moues plus affirmées. L’alcool avait le don de transformer une personne. Qu’elle devienne odieuse ou totalement décalée, le monde autour de cette personne alcoolisée était perçu comme différent. Manilyn ne passait pas au travers du filet. L’alcool joyeux comme on dit. Son attitude avait changé, devenue tout d’un coup moins timide et réservée, elle se permettait plus de choses. Rire plus fort sans pour autant attirer les regards, faire quelques gestes qu’elle aurait considéré comme déplacés si elle était sobre et surtout, s’enfiler des verres sans prendre en compte qu’elle allait devoir se lever le lendemain pour bosser sur ses cours. Mais pour le moment, le lendemain n’avait aucune importance. Depuis son accident, depuis un an, elle vivait au jour le jour, se créant des souvenirs à défaut de s’en remémorer d’autres. Ce soir elle prenait sa première cuite depuis qu’elle avait perdu la mémoire. Peut-être s’en souviendrait-elle ou non. Peut-être allait-elle le regretter ou s’en amuser, seul son réveil pourra le lui dire. Mais avant de se réveiller, il fallait s’endormir, et elle n’était visiblement pas déterminée à le faire dans les heures qui allaient suivre. Dans la pénombre de la ville, on aurait pu croire que l’inquiétude était de mise dû aux malheurs qui arrivent souvent dans les grandes villes à cette heure, mais l’alcool aidant, elle se sentait relativement bien, libre de ses gestes, de ses paroles et de ses choix. La zenitude transpirait par tous ses pores, elle était juste bien, point final. Et c’est avec un sourire particulièrement tendre, reflétant étrangement sa personnalité, qu’elle acceptait la veste de Priam. « Merci bien jeune et beau chevalier des temps modernes, je promets d’en prendre soin. » Aisément elle l’enfilait en riant, prenant soin de la placer correctement et de la porter justement. En réalité elle n’avait aucune idée du prix d’une telle pièce, mais elle en connaissait l’importance à la façon de la porter. Après tout on ne porte pas un t-shirt loose lambda de la même façon qu’un tailleur chanel.

    Souriant malicieusement elle le regardait faire. Elle venait de lancer un jeu enfantin, amusant et à la fois dangereux lorsque les idées deviennent plus ou moins tordues notamment dans l’esprit des adultes. Certes, adultes ils l’étaient, mais à l’heure d’aujourd’hui, ils étaient surtout alcoolisés jusqu’à la moelle. Elle lui avait donc lancé un défi d’une débilité sans pareille : se rouler dans une flaque d’eau. Un défi relativement simple pour une personne lambda, d’autant plus que l’eau s’était écoulée sur le béton du trottoir, restant alors plus propre que si elle avait emportée de la boue avec elle. Mais pour une personne pour Priam dont l’importance des fringues est primordiale, ce défi était tordu, à la limite du cruel. Non, en fait il l’était cruel, tout court. Et pourtant il s’était prêté au jeu, chantant même une chanson célèbre, attirant le regard de certains passants. Aucun doute que le rire de Mani était sincère. « T’es complètement barge Rybook ! » Rybook… Ryback… décidément l’alcool faisait aussi des dégâts sur la parole et la façon de prononcer les mots. Relevant la tête vers lui, elle repérait alors l’intention du jeune homme lorsqu’elle le vit se diriger vers elle les bras grand ouverts. Elle savait qu’elle ne pouvait pas courir au risque de tomber pour lui échapper, elle savait que ce petit destin d’être trempée par un câlin était tout tracé. Ni une, ni deux, elle s’était simplement contentée de retirer la veste en cachemire pour l’éloigner à bout de bras et lui éviter un triste sort. Elle avait promis d’en prendre soin après tout, non ? « Seulement si t’es sage ! » Bien que sage ou non, si elle se souvenait de cette soirée ou s’il lui rappelait, elle allait évidemment repayer ses fringues avec ses économies sans aucun problème, c’était la moindre des choses après les avoir ruinées avec un tel défi après tout.

    Mais d’une façon ou d’une autre, sage, il ne l’était pas. Elle avait eu le malheur de le défier sur ses fringues, et voilà qu’elle en payait le prix fort. Ce n’était pas une question d’argent, mais une question d’amour propre. Il venait clairement de lui demander d’embrasser un vieux qui passait par là avec son chien, et vu l’heure, ça ne serait pas étonnant qu’il soit lui aussi alcoolisé ou bien clochard. Bordel, c’était une sacrée vengeance quand même. Une moue boudeuse sur le visage, elle posait son regard sur Priam puis sur l’homme en question, visiblement dégoutée à l’idée de réaliser ce défi. « C’est monstrueux Priam, tu es monstrueux, ma vengeance sera terrible ! » Riant doucement, cela n’empêchait pas qu’elle prenait une petite inspiration pour se donner du courage en donnant la veste de cachemire à Priam. En évoquant une vengeance, elle sous-entendait qu’elle acceptait le défi malgré tout. Oh oui, elle risquait de se prendre une baffe de la part du bonhomme, mais à la vue de sa démarche quelque peu déséquilibrée, dans le fond, elle savait qu’il se louperait, tout du moins elle l’espérait. En réalité elle était plus préoccupée par le chien, souhaitant qu’il ne prenne pas le baiser de Mani pour une attaque sur son maitre et qu’il ne se mette pas à vouloir le défendre. Un dernier regard en direction de Priam, et la voilà qui avançait vers le bonhomme. Plus elle avançait, plus elle le regardait en détail. Plus elle le regardait en détail, plus elle était dégoutée à l’idée d’embrasser ce type. Mais prenant son courage à deux mains, elle se stoppait à sa hauteur et attirait son attention à lui demandant l’heure. Pendant qu’il relevait sa veste pour regarder sa montre, Mani regardait Priam au loin et lui lançait un regard malicieux. Oh oui, elle allait le faire. Et quand le bonhomme relevait sa tête vers elle pour lui annoncer l’heure, elle prenait son visage entre ses mains et déposait un baiser sur ses lèvres, pensant au maximum à un beau garçon pour éviter d’être dégoûtée. C’était assez drôle d’ailleurs, parce que ses pensées s’étaient naturellement tournées vers Priam, qu'elle trouvait sacrément bien foutu et à ses goûts.

    Se détachant de ses lèvres, elle filait rejoindre le Delta sans demander son reste, laissant l’homme totalement étonné et ébahi par ce baiser surprise. Il n’avait pas l’air en colère, juste totalement hébété et heureusement pour la jeune femme, le chien n’avait pas bougé d’un poil. De son côté Manilyn était visiblement dégoûtée, essuyant rapidement ses lèvres sur le chemin du retour. « Il me faut un verre de vodka pure pour me désinfecter la bouche, berk, berk, berk. » Elle n’était pas vraiment sérieuse… quoi que. Secouant doucement son haut mouillé et collant, elle avait presque oublié le jeu, jusqu’à ce que ce simple geste lui donne une idée de défi, encore une fois, totalement loufoque. Le regard plein de malice, le sourire espiègle, elle devait se venger, et ça ne tarderait pas. « Bon, maintenant que je suis dégoûtée des hommes, va falloir faire en sorte que j’y reprenne goût… » Et non, elle n’allait pas lui demander de l’embrasser, ça serait bien trop facile. « Et pour ça quoi de mieux que de voir le corps d’un apollon, hop hop hop, en boxer Priam, et que ça saute ! » Oui oui, le défi qu’elle venait de lui lancer était bien de se mettre en sous-vêtements dans la rue, en pleine nuit, mais heureusement, devant peu de personne, les rues n’étaient pas vraiment fréquentées à cette heure. Le pointant du doigt, elle se donnait même l’autorisation d’ajouter de l’ironie à la situation. « Et vient pas te plaindre de ce défi, tu pourras poser tes fringues mouillées sur le bord de la vitrine du bar pour qu’elles sèchent, si c’est pas merveilleux ça. » Le tout étant de savoir s’il allait accepter un tel défi ou non.
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    Re: Cap ou pas cap ? ♦ PRIAM

    Jeu 2 Mai 2013 - 21:41
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    Cap ou pas cap?
    Priam feat Manilyn .



    Le fait que tu faisais parti des Delta était la preuve irréfutable que tu savais t'amuser mieux que n'importe quel mec de ton âge. Les Delta sont des putains d'allumés quand ils ont une fête. Pas de limites, pas de frontières. Tout est possible. C'est un peu comme Las Vegas l'entre des Delta. Tout se qui s'y passe, y reste. Rien ne filtre de ses murs. Tu t'es tapé une meuf plutôt canon hier? personne ne le saura si tu en as honte parce que ta meuf pourrait en entendre parler. C'est ça la fraternité. Les gars se soutiennent entre eux. C'est ce que t'aime. Cet esprit de groupe que jamais tu ne trouveras ailleurs fait tellement du bien au moral. Tu ne connais personne qui serait capable d'être comme eux avec toi. Ce sont tes frères. T'aimes tes frères. Tu leur mens sur ton orientation sexuelle, oui, pour le bien de la famille. Pour l'union. Pour ne pas qu'elle se brise. Jamais. Tu ne l'accepterais pas. Tu le vivrais mal. Putain ouais, super mal.

    « T’es complètement barge Rybook ! » Elle rit. Tu souris. T'aimes rendre les gens heureux. T'aimes être heureux. T'aimes être bourré. Putain ouais, et puis t'aimes te rouler dans cette flaque à cette instant précis. C'est cool, c'est drôle. Ca change tellement de toutes tes habitudes bien propres. C'est positif. Ce soir tu te seras transformer en porc qui se roule à même le sol. La prochaine étape c'est quoi? Être un piaf et faire caca sur la tête du premier idiot qui passe? Pourquoi pas. L'idée te fait rire. T'aimerais voler, d'abord. Le reste, moins. Ca reste optionnel. « Rybook c'est le nom d'une marque de chaussures meuf ! » Tu ris alors que tu te relèves puis que tu te jetes en sa direction pour une étreinte endiablé. L'alcool est bon, est chaud. L'alcool te rend gentil, te rend câlin, te rend fou. Tu es fou. Fou d'Aaron. Fou de la vie. T'es dérangé et t'en es fier. Oui, t'es gay, pour certains c'est être dérangé. Mais peu importe. Les autres ne vivent pas avec. Toi t'en es fier. Tu en joues, parfois, du fait que personne ne le sache. Tu dragues les filles avec plaisir et tu ne vas jamais plus loin. Sauf avec Made. Tu fais l'amour avec Made, là est toute la différence. C'est une fille et pourtant c'est la seule avec qui il est simple pour toi de faire ça. Sans doute parce que tu l'aimes déjà en tant que meilleure amie. Tout va beaucoup plus vite avec cette proximité déjà apparente.

    Tu lui lançais ton défi à ton tour. Tu n'es pas un petit joueur. Tu balances le gros, le lourd, tout à coup. Sans attendre. T'es impatient quand t'es bourré. Tout le temps. Tu ne vas pas laisser le suspens monter doucement. Non. Tu veux que ça explose, que ça pète. Tu lu dis d'embrasser le vieux là bas. Tu ris parce que toi même tu ne pourrais pas faire ça. « C’est monstrueux Priam, tu es monstrueux, ma vengeance sera terrible ! » Tu ris un peu plus. Tu tentes un rire diabolique tout à fait catastrophique mais tu t'en fiches. Tu la regardes s'avancer de manière peu rassurée. Tu croises les bras sur ta poitrine, ne quittant pas du regard la sulfureuse rousse qui s'avançait vers un homme bien peu séduisant. Elle stresse, elle est révulsée à l'idée de l'embrasser mais elle veut finir le pari. Elle veut gagner. C'est beau l'esprit de compétition, c'est bien. Tu la regardes s'avancer petit à petit et puis finalement l'embrasser. Tu te mets alors à rire sans pouvoir t'arrêter, menaçant de tomber par terre. Les larmes de joie commencent même petit à petit à descendre le long de tes joues. Cette fille est folle. Tu aimes cette folie. Tu aimerais tellement être comme ça, tous les jours, être capable d'une folie sans limite. « Il me faut un verre de vodka pure pour me désinfecter la bouche, berk, berk, berk. » Tu te mis à rire un peu plus en t'approchant vers elle pour l'attraper par la main et la tirer contre toi en riant. Tu plonges alors ton regard dans le sien. « Je te la désinfecte moi si tu veux. » Tu lui lances ton regard de séducteur, mais ne pouvant rester sérieux, tu repars dans un fou rire incontrôlable, relâchant la main de la jeune fille. « Bon, maintenant que je suis dégoûtée des hommes, va falloir faire en sorte que j’y reprenne goût… » Tu souris, en coin, sans réellement te rendre compte du petit défi qu'elle te lançait à travers son regard malicieux. Tu t'approchais alors à nouveau d'elle, un sourire en coin.

    « Et pour ça quoi de mieux que de voir le corps d’un apollon, hop hop hop, en boxer Priam, et que ça saute ! » Tu te mis violemment à rougir sans pouvoir te retenir. Ton rire avait soudainement disparu. Tu étais très sérieux, regardant cette jeune rousse qui venait de te demander de te mettre à moitié nu dans la rue. Et puis merde, pourquoi pas? « Et vient pas te plaindre de ce défi, tu pourras poser tes fringues mouillées sur le bord de la vitrine du bar pour qu’elles sèchent, si c’est pas merveilleux ça. » Un sourire s'afficha sur ton visage alors que tu commençais à retirer ton haut puis ton bas avant de les prendre dans ta main en avançant vers elle avec une mine satisfaite. Elle allait être surprise avec toi. Très surprise. Tu étais prêt à tout. La preuve. « Je t'avoue que j'ai froid aux parties mais.. Si tel est ton désir. Je suis dans mon devoir de l'accomplir. » Tu lui tendis alors ton bras pour l’entraîner dans le premier bar qui passait par là. Les gens se mirent tous à te fixer et tu fis des clins d'oeils ici et là. Le barman allait vite se rendre compte que t'avais déjà un coup dans le nez. Et que Mani n'était pas non plus très clean. Tu t'assis alors à une table, face à la demoiselle. « Tu es mieux maintenant? Attends, un verre de vodka et tu verras la vie en rose ! C'est moi non maintenant? Oui. - Tu marquais une légère pause pour commander deux verres de vodka avant de te concentrer à nouveau sur Mani. - Moi je dis, à toi de tomber le haut. Au moins le haut, j'suis généreux! » Ouais, t'avais déjà ton compte pour la soirée. T'étais en boxer. Tu pouvais pas faire pire. Être nu peut-être?
    @destiny.

    Re: Cap ou pas cap ? ♦ PRIAM

    Dim 19 Mai 2013 - 17:02
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    Résidence : Les Burns résident à la périphérie de Los Angeles, relativement proches pour y travailler mais assez éloignés pour élever leurs enfants loin du tumulte du centre-ville.


    L’éclat de rire qui venait de résonner dans la rue témoignait de deux choses. La première : pour rire aussi fort, Manilyn est visiblement bourrée, dans un état d’ébriété avancé, loin d’être intimidée. La seconde : elle ne s’est jamais sentie aussi bien, aussi détendue et surtout, aussi heureuse. Oui, l’alcool l’a rend heureuse plus que de raison. Elle riait à tout et rien. Elle se moquait de sa propre personne alors qu’elle venait d’appeler Priam par le nom d’une marque de chaussures. Boire ne l’a rend pas lucide, encore moins intelligente, elle en perd même sa capacité à aligner une phrase correctement… mais bordel, qu’est-ce qu’elle se sentait bien. Même après avoir embrassé cet homme à l’haleine de chacal, elle semblait satisfaite d’une telle bêtise. Et elle n’était visiblement pas la seule, Priam riant aux larmes, les laissant tracer leur chemin sur ses joues rosées. Sans s’y attendre, bien trop occupée à jouer la dégoûtée, elle se faisait attirer vers lui comme une vulgaire poupée de papier. Il avait beau être menu, il était tout de même tout en muscle malgré les apparences. C’est donc sans mal qu’elle se retrouvait contre lui, posant instinctivement sa main libre sur son torse pour arrêter sa marche. « Ne me tente pas, c’est très vilain de ta part ! » avait-elle dit sans lâcher ce regard foutrement charmeur. Un sourire aux lèvres, elle riait de nouveau avec lui. Ensemble ils étaient définitivement dingo.

    Soudainement, la vengeance était tombée. Il n’avait pas aimé se rouler dans la flaque, bien que son rire ait prouvé le contraire. Il l’avait obligée à embrasser un immonde bonhomme pour gagner son défi. Logiquement la vengeance était bien plus grande que ces deux exploits précédents. Elle l’avait mis au défi de se mettre presque nu, en boxer plus exactement. Et visiblement, elle y était allée un peu fort vu la tête qu’il lui faisait. « Bah alors ? Rougis pas comme ça, pète un coup ça ira mieux. Et t’inquiètes pas pour l’odeur, on est dehors, elle va vite s’évaporer » Evidemment qu’elle savait que ce n’était pas un pet qu’il retenait, mais il était rouge de honte d’avance. C’est du moins ce que l’esprit alcoolisé de la jeune femme supposait. Et pourtant elle fût surprise par sa réaction. En quelques minutes, voilà que ce dernier était presque nu dans la rue, sa peau rougissant légèrement au contact de la brise fraiche. Il était certain qu’en face d’un tel spectacle, Manilyn se rinçait l’œil. Après tout il est bien foutu et elle ne cache absolument pas son avis vis-à-vis de lui, le matant très clairement. Haussant un petit peu un sourcil, sourire en coin, elle ne pouvait s’empêcher de rajouter quelques mots aux paroles de Priam. « C’est encore plus mon désir là, je t’avoue. » Souriant doucement, elle passait alors son bras, le suivant là où bon lui semble. Entrant dans le bar en sa compagnie, les yeux se posèrent instantanément sur eux, ou plutôt sur lui. Quelques jeunes femmes étaient à l’image de Mani : observant sans aucune discrétion les formes du jeune homme. D’autres le prenaient pour un fou tout droit échappé d’un asile tandis que certains préféraient l’ignorer, se sentant probablement gênés d’observer une telle scène de presque nu.

    Prenant place aux côtés de son nouvel ami, elle observait les environs. Le bar n’était pas bondé, mais relativement fréquenté tout de même, c’est probablement pour cette raison qu’une certaine chaleur s’émanait, ce qui devait faire du bien aux parties de Priam puisqu’il semblait avoir froid à ce niveau-là. « C’est plutôt toi qui devrait te sentir mieux, il y a pas de vent ici. » C’est alors que le regard de Mani dérivait sur le serveur. Elle voulait lui servir un sourire chaleureux, mais tout ce qu’elle faisait c’était sourire de façon niaiseuse et accentuer la bizarrerie de leur duo. Regardant Priam à l’entente de ses paroles, elle souriait malicieusement, visiblement prête à faire pire que ce qu’il lui demandait. « C’est pas drôle, c’est pas un défi à notre hauteur ça, je retire tout, enfin presque tout. » Elle commençait d’abord par son haut, qu’elle mettait délicatement sur sa chaise, comme si cela comptait. Et sans attendre une seconde de plus, elle retirait aussi ses chaussures et son jean, se retrouvant en sous-vêtements, tout comme Priam. Bizarrement, là où certains hommes ne s’étaient pas retournés sur le jeune homme, ils se retournaient sur Manilyn. Posant de nouveau ses fesses sur sa chaise, elle se faisait toute petite malgré sa grande gueule. « Je comprends pourquoi tu avais froid dehors, on est cruels envers nous-mêmes. Demain on va être malades, ça sera la vengeance de nos corps. » Se marrant outrageusement, elle tournait son retard vers le bar, puis vers Priam, et de nouveau vers le bar. Son esprit venait de tilter pour le troisième défi. « Va donc danser sur le bar que je rigole, c’est ton nouveau défi. » Après le nu, la honte de la danse… en souhaitant que le Priam alcoolisé ne se casse pas la gueule du bar en effectuant ce défi…

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    Re: Cap ou pas cap ? ♦ PRIAM

    Lun 27 Mai 2013 - 16:46
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    Cap ou pas cap?
    Priam feat Manilyn .



    C'est fou ce que le monde peut être étouffant, à quel point tout peut nous contraindre dans un certain espace et nous couper la respiration. On ne peut plus respirer. L'air ne traverse plus nos poumons, on suffoque, bêtement. C'est triste de voir qu'on s'étouffe alors que tout est si... Aéré, clair. Le monde, la Terre, est infinie pour les humains qui ne représentent qu'un grain de riz par rapport à l'immensité de celle-ci pourtant on ne sait plus respirer. On se retient, on est en apnée. C'est pathétique à dire, à voir. Surtout quand le monde entier est ouvert à toutes expériences qui peuvent nous faire sentir vivant. On préfère resté mort, pâle, dans un manque d'oxygène constant. Notre routine nous prive d'oxygène. On a perdu la technique pour respirer, pour régénérer le dioxygène de notre organisme. C'est pathétique. C'est triste de voir ce que l'être humain est devenu. Si Dieu existe, il doit sans doute se retourner dans sa tombe (façon de parler, bien sûr) en chialant toutes les larmes de son corps en voyant les déchets que sont devenues ses créations.

    Respirer passe avant tout par briser le quotidien, briser les interdits que généralement tu t'imposes comme un con. Parce que oui, il faut des limites à tout. Il ne faut surtout pas se laisser aller. C'est bien trop simple. Là, on a trop d'oxygène et c'est mauvais. Trop d'oxygène tue l'oxygène. Ce soir, tu sors de tes habitudes stupides de mec bien organisé, bien propre sur lui. Tu es à moitié nu dans un bar, tu es bourré, défoncé, ailleurs. Tu es heureux. Tu respires, enfin. Tu ne penses plus à Aaron, à cet amour qui te dévore à son égard. Tu ne penses plus à ce manque constant qui te serre le coeur comme si quelqu'un prenait un malin plaisir à le saisir entre ses mains à le presser. Souvent, ton esprit s'évade à l'intention de l'amour de ta vie mais il revient bien vite sur la belle Manilyn face à toi. Ce n'est pas Aaron avec qui tu joues, c'est bel et bien cette sulfureuse rouquine avec qui tu as bossé plus d'une fois.« C’est pas drôle, c’est pas un défi à notre hauteur ça, je retire tout, enfin presque tout. » Tu souris en la regardant faire. Tu ne serais pas gay, tu te rincerais l'oeil comme tous ses gros porcs autour de vous. Ils sont tellement indiscrets que s'en est dégoutant. Les filles au moins, certaines, ont le mérite d'être discrètes. les gays aussi. eux, ils rougissent, ils pouffent, mais ne fixent pas comme si le corps de la personne dénudée était un morceau de viande. De vrais lions face à une innocente gazelle. C'est triste ce voir à quel point les hommes peuvent être dégueulasses, parfois. « Je comprends pourquoi tu avais froid dehors, on est cruels envers nous-mêmes. Demain on va être malades, ça sera la vengeance de nos corps. » Tu ris et tu hoches la tête. En plus d'être sans doute malade, tu te traîneras une gueule de bois monstrueuse. Et tu te plaindras, toute la journée, que tu n'aurais surement pas dû sortir et que ce fut la pire idée de ta vie et pourtant, tu te seras amusé, éclaté, régalé.

    « Va donc danser sur le bar que je rigole, c’est ton nouveau défi. » Un sourire anime ton visage alors que tu te lèves. C'est un petit défi. Danser est l'une des choses que tu aimes le plus au monde. T'es une vraie burne, certes,mais t'aimes danser. Tu n'es pas si ridicule, après tout. Pourquoi pas? Tu commences à t'avancer vers le bar dans l'espoir de monter sur le bar mais tu t’interromps et tu te tournes vers ta belle princesse rousse. « Très bien, mais tu m'accompagnes. C'est ton défi. » Tu sais qu'elle va te suivre, elle est obligée. Tu montes sur le bar. Tous les yeux se braquent sur toi. Tu t'en fous, royalement. Tu regardes le barman, les mecs qui trainent et quelques minettes au regard aguicheur et tu leur fais à tous un clin d'oeil séducteur alors que Get Lucky des Daft Punk défile à la radio. Tu te mets alors à danser, bougeant bien toutes les parties de ton corps en rythme. Pathétique ou vrai danseur? Bonne question. « Allez, viens bouger ton boule Manilyn, fais tomber toutes les mecs » Tu ris en te déhanchant. Ah l'alcool. Quelle belle connerie ça.
    @destiny.

    Re: Cap ou pas cap ? ♦ PRIAM

    Mar 4 Juin 2013 - 21:46
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    Résidence : Les Burns résident à la périphérie de Los Angeles, relativement proches pour y travailler mais assez éloignés pour élever leurs enfants loin du tumulte du centre-ville.


    Les regards des hommes ne l’a gênaient pas. A dire vrai, elle n’y faisait même pas attention. Tout ce qu’elle faisait, c’était s’amuser avec Priam, faire les fous, se foutre du monde et ne penser qu’à leur bien-être. Oui elle voyait tous ces hommes qui l’a regardait, mais elle s’en fichait comme de l’an quarante. Leurs regards sous-entendaient soit le dégoût, soit la curiosité, notamment sexuelle. Elle avait l’habitude de ces regards et surtout des préjugés. Elle ne connaissait qu’un seul homme qui l’a regardait de façon aimante, sans sous-entendu, qui l’aimait pour sa personne et non pas son physique : Dwayne. Mais aujourd’hui ce n’était plus le cas. Tous les deux avaient rompu et bien qu’elle en fût l’initiatrice, elle regrettait ses regards, ses gestes tendres, ses doux baisers. Parce que oui, sa mémoire concernant son histoire avec Dwayne lui faisait défaut, mais après son réveil, ils avaient tenté de recoller les morceaux, et au fur et à mesure du temps, ils en étaient venu à s’embrasser. Elle avait pu ressentir son amour, sa passion, ses envies, sa tendresse, mais de son côté, elle ne pouvait exprimer cela, ne le ressentant plus, n’étant plus amoureuse de lui. Alors elle n’avait plus ses regards et devait se contenter de ceux d’autres hommes qui n’étaient franchement pas valorisants. Heureusement pour elle, Priam était là, et c’était sur lui que se portait toute son attention. Lui, il ne la regardait pas comme un vulgaire morceau de viande. Non, son regard à lui était plus doux, moins agressif et surtout il était malicieux, rieur, loin d’être pervers.

    Face à lui, elle était Mani, la vraie, l’unique. Une jeune femme plus enjouée et moins sérieuse qu’elle ne l’est à l’accoutumé. Une demoiselle dont les idées bouillonnent, fusent dans son esprit à la vitesse de l’éclair et éclatent à la figure à qui veut bien les entendre. Ici, en l’occurrence, à Priam. Et la dernière idée qu’elle avait eue, était qu’il aille danser sur le bar pour régaler les yeux des jeunes femmes peuplant le pub. C’est d’un air amusé que Manilyn le regardait faire, mais très vite son sourire se transformait en grimace. Qu’elle l’accompagne ? Non impossible, elle ne sait définitivement pas danser. « Haaan, tu veux me foutre la honte de ma vie Priam, avoue-le ! » Le regardant faire, son sourire ne pouvait que s’agrandir, doucement mais sûrement. Ce type est totalement dingue, mais ce côté décalé lui plaisait. Après tout, comme elle l’a toujours dit, maintenant elle n’a plus rien à perdre. Ni une, ni deux, elle se levait de sa chaise et s’avançait vers le bar. Aidée par un homme quelconque, elle se retrouvait perchée avec Priam sur le comptoir. « Apprends-moi à danser, sinon je danse pas et je reste comme une huitre sur son rocher. » Sous-entendant qu’elle ne danserait pas et ne bougerait pas de sa place. Elle ignorait totalement si son ami savait danser ou non, mais tout ce qu’elle voulait, c’est de ne pas avoir l’air ridicule toute seule. Et pourtant, lorsqu’elle prenait le temps de regarder la salle, les yeux rivés vers eux ne semblaient pas moqueurs, juste amusés de la situation et il semblait même que cela faisait un peu d’animation dans ce bar si plat d’habitude.

    Essayant d’imiter Priam, elle riait à cœur joie. Décidément pour elle, c’était peine perdu. Déjà que de base elle ne sait pas danser, mais totalement bourrée, ça n’arrangeait absolument rien. Sans s’en rendre vraiment compte, plus elle tentait de bouger en rythme moins elle l’était, mais surtout, plus elle bougeait et plus elle reculait vers le vide. Heureusement, lorsqu’elle sentit que son pied était à moitié dans le vide, elle se stoppait net dans ses mouvement et rester sur un pied. « Je suis clairement bourrée, mais je m’en fou totalement ! » Sur ses paroles elle avait utilisé une bouteille comme un ballon, shootant dedans alors que cette dernière allait s’éclater contre un mur. C’est de cette façon qu’elle avait engendré la colère du gérant, ce dernier refusant catégoriquement que deux zozos – bien que c’était une zozotte – bousillent son bar. En quelques minutes seulement, elle et Priam se faisaient virer du bar par sa faute, leurs fringues avec eux. « Pffff vous êtes pas drôles, aller donc vous pendre ! » Riant doucement elle renfilait ses vêtements un peu n’importe comment et se tournait alors vers Priam. « Je suis désolée, je n’ai pas fait exprès, je te jure. » C’est alors que des sirènes de police se faisaient entendre. Venaient-ils pour eux ou passaient-ils simplement dans la rue pour une autre raison ?

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    Re: Cap ou pas cap ? ♦ PRIAM

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