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    ▬ let me be myself ▬ grace et twain.

    Dim 28 Juil 2013 - 11:14
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    Grace W. Nolan
    Grace W. Nolan
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    Messages : 2078
    Date d'inscription : 25/05/2013
    Identité HRP : Lilou
    Disponibilité RP : Disponible
    Avatar (+ crédits) : Alexis Knapp
    Nationalité/origines : Américaine
    Orientation & situation : Eléa ♥
    Métier/occupation : A la recherche d'un emploi
    Études & fraternité/sororité : Architecture, athlétisme.
    Résidence : Chez Kai, pour l'instant.
    J'ai mal à la tête, mais surtout au cœur, je ne sais plus ce que j’ai bu, si j’ai envie de vomir parce que je suis saoule ou parce que j’ai juste envie de vomir. Venir ici était une mauvaise idée, cette phrase ne veut pas se sortir de mes pensées. Mais cependant j’y apporterai une modification si je le pouvais. Venir ici seule était une mauvaise idée. Nom de dieu, j’ai vraiment la nausée, je me demande ce qui a bien pu se passer, alors tandis que je tangue pour avancer, j’essaie tant bien que mal de me remémorer la soirée. Je m’adosse à un mur pour rester bien droite et ne pas manquer de tomber.

    Donc reprenons les choses du début. Je me suis réveillée ce matin, euh non, pas ce début-là, juste le début de la soirée, je sais encore ce que j’ai fait ce matin avant de me retrouver ici sans pouvoir l’expliquer. Je me suis préparée, comme je le fais chaque samedis soirs, habillée en ayant tout calculé, jusqu’aux moindres détails de mon décolleté. J’ai sauté dans ma voiture, et sur le pare-brise je l’ai trouvé, un flayer m’indiquant que la fête où il fallait être ce soir se trouvait ici.

    Alors je n’ai pas hésité, j’ai mis le contact et j’ai foncé en direction du bâtiment délabré. Jusque-là tout va bien, je sais le pourquoi du comment. Je suis entrée, le videur ne m’a même pas regardé, je me souviens que cela m’avait vexé, idiot qui n’a pas su m’apprécier. Enfin de toute façon, je ne voulais pas qu’il me remarque mais je ne sais pas, cela m’énerve maintenant, voilà. Et après mon entrée, qu’est ce qu’il s’est sérieusement passé pour que j’en arrive à ce moment que je suis en train de vivre maintenant ?

    Je me suis approchée du bar, j’ai pris un verre, ou peut être deux, je n’en sais plus réellement combien, mais c’est important de savoir combien ? Je pose ma main sur mon visage histoire de me tenir éveillée, je suis dans une merde pas croyable, je réalise enfin. Un mec est venu me parler, c’était l’inconnu de la soirée, il m’a payé un verre, a insisté pour le faire. J’ai dit non au début, et puis j’ai cédé, me disant que si je le faisais il arrêterait de m’emmerder. C’est là que tout a commencé à ne plus fonctionner, que ma tête ne voulait plus s’arrêter de tourner.

    Je me rabaisse au fur et à mesure que je retrace ma soirée, presque assise par terre à présent, la tête à moitié dans les genoux, la certitude s’empare peu à peu de moi, je vais tomber. Je ne vois qu’une solution, le verre de l’autre con, il était drogué, je me souviens de la façon qu’il a eu de poser ses mains sur moi quand je pouvais à peine le repousser. Je me suis débattu, et quand j’ai eu la force de hurler que je ne voulais pas qu’il me touche, il s’est arrêté. J’ai fuis le bar pour me retrouver à errer dans cet endroit sans vraiment savoir comment rentrer chez moi.

    Je suis loin de pouvoir faire quoi que ce soit, et j’ai mal partout, je voudrais m’endormir pour ne jamais me réveiller, ne plus jamais avoir mal à la tête de cette façon, je voudrais pouvoir frapper le mec qui m’a fait cela. Je suis fichue et dans le peu de force qui me reste je prononce à une personne qui se pointe devant moi. « J’ai besoin d’aide, je crois. »
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    Tu vois ce moment entre le sommeil et le réveil,
    ce moment où on se souvient d'avoir rêvé ?
    C'est là que je t'aimerai toujours,
    c'est là que je t'attendrai.

    Re: ▬ let me be myself ▬ grace et twain.

    Jeu 7 Nov 2013 - 1:08
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    whatever tomorrow brings, i'll be there.
    Ich Will █  Il est un jour, une heure, une fête que certains pleurent. D'autres comme moi au contraire y célèbrent la rébellion et l'audace, la peur alors que d'autres s'effacent. J'admire cette ouverture d'esprit, j'y participe même et plus que par simple coup de tête, c'est une pure envie. C'est un trait de caractère que l'on ne me connait pas, me transformant en bête de scène l'histoire d'un soir. Nous sommes déjà début novembre et le gérant, dans sa grande bonté, nous a laissé remédier au banal par un peu d'originalité. La cours aux miracles se dévoile sous mes yeux, vague déferlante de gaieté aux couleurs acidulées, le prodigieux miracle de la renaissance étudiante à son apogée.
    Et je navigue entre les bras levés au ciel, entre ses corps portés par la musique, comme priant par de vains appels , pour que ne cesse cette douce folie. Une porte droit devant s'ouvre et je suis gagné par un silence dérangeant, lourd, à en devenir rapidement pesant. Un premier sourire à la guitariste du groupe précédent et j'entame ce qui ressemble à un début de conversation intéressée. " Bien la salle ce soir " " Pas grâce à vous" Peut-être me suis-je dès le début mal présenté mais sa remarque me fait sourire plus qu'autre chose puisque je n'aie même pas encore commencé à chanter. Sans chercher à la sortir de son indifférence, je retourne dans ma loge attitrée, une pièce désaffectée ayant pour seul aménagement une penderie et des glaces lézardées. Ce n'est pas que le confort de la propriété Toretto me manque mais un minimum aurait été apprécié. Petit à petit, Lucas, Shane et Pierce prennent place à mes cotés pour un échauffement improvisé. Mais tout ceci ne sera que de courte durée car déjà j'entends la foule échaudée applaudir le groupe passé. Le temps d'installer le matos sur scène, j'excite les premiers rangs composés principalement de groupies aux balcons échancrés. Quelques gammes, le temps que les gars se mettent en accord et j'en annonce la teneur, les accompagne dans le délire qui nous rassemble " I'm the man in the box buried  in my shit, won't you come and save me, save me...."

    La chaleur des spots, l'effort inconsidéré pour réaliser l'intonation souhaitée, changer de gamme à cette rapidité... Une seule chanson et j'en perds haleine, mon t-shirt détrempé par la sueur me gène. Les dernières notes s'échappent de mes lèvres quand je souris et m'arrête la bouche entrouverte. Elle ne nous aura pas lâché du regard, la guitariste croisée dans le couloir, envieuse mais quelque part blasée dans son regard. Elle me défie en me rabaissant inconsciemment, chose que je n'accepte pas facilement. J'en reviens à mon public, micro à la main, réfléchi et décidé à ne rien laissé passer. " On voulait ne vous interpréter que du Alice in Chain ce soir... ". Beaucoup d'entre eux restent interdits face au temps de pause, et je me retourne, face à mon bassiste, sous le regard de la dite guitariste qui toujours nous épie. " Mais on m'a fait comprendre que serait trop simple. Alors comme c'est Halloween..." Quelques consignes murmurées à Lucas et le groupe s'apprête à répondre au défi pendant que j'invite deux créatures sataniques sur la scène. Choisies dans la foule parmi mes connaissances du campus, ce sont deux étudiantes en danse qui m'aideront à coup sûr de part leur grâce et leur audace, à gagner en audience. La basse résonne soudain sur les airs de System, le thème phare d'un film vampirique que nous revisiterons au fil des minutes. Emporté par les chants oniriques, je laisse l'une d'entre elle me dévêtir et profiter de mon impuissance pour m'aguicher, caressant mes sens de sa langue, glissant ses jambes aux collants effilés entre les miennes. Je me prends au jeu, curieux de voir ce que donnerait sa voix mêlée à la mienne, son rire mielleux y résonnant à merveille. Le couple détonnant se donnera en spectacle durant dix bonnes minutes, des minutes qui défilèrent trop vite à mon gout. Remerciant une dernière fois notre auditoire, nous quittons l'estrade et à notre petite loge, je préfère me noyer dans la foule dans l'espoir d'y retrouver cette créature cornue qui me fit tant d'effet. Et tandis que je me débats, bousculant des corps, repoussant des bras, je pense un instant en entrapercevoir la chevelure ondoyante quand une chose s'oppose à moi.« J’ai besoin d’aide, je crois. » Je pose mes yeux sur cette gamine insignifiante, ridicule d'apparence, qui me freine dans mes avances. Oui mais pas de suite. Au nombre d'alcooliques dans la salle j'en déduis que son cas est, parmi tant d'autres, sans intérêt, sans importance. Mon regard se replonge là où m'était apparue la belle ingénue, mais bercé par des désillusions, j'abdique, elle a bel et bien disparue. Soudainement je suis ramené à la réalité par un poids mort me tombant dans les bras.


    © charney

    Re: ▬ let me be myself ▬ grace et twain.

    Sam 9 Nov 2013 - 23:57
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    Grace W. Nolan
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    Je vais mourir, non, je suis clairement en train de crever. Comme une bête qui s’en va pour l’abattoir. Je sais que la fin est proche, sans soupçonner le moment où elle va frapper, juste en étant au courant qu’elle ne va pas tarder. Je vais crever mais avant ça je vais vomir, parce que j’ai une substance en moi qui ne devrait pas se trouver là. Elle veut ressortir, et moi je veux souffler. Ou pourquoi pas, m’allonger. J’essaie de me retenir à ce que je peux, et mon esprit semble ne plus être en ordre, loin d’être coordonné. J’ai chaud, ouais, c’est ça en réalité, je suis en train de brûler de l’intérieur sauf que je ne comprends pas qui a mis le feu. Perdue au milieu d’une foule que je ne reconnais pas, je meurs aussi un peu de peur. Je voudrai rentrer chez moi, dans le Kentucky aussi pourquoi pas. Je divague, je suffoque, je tente de murmurer. Faut que je reprenne à marcher, que je m’en aille mais surement pas en courant, je n’en aurai pas la force. J’ai envie de pleurer, mais même les larmes se sont barrer. Tout ce que j’entends, c’est que je suis dans la merde et que je ne saurai pas comment m’en sortir. Je suis piégée, piégée comme jamais. « Oui mais pas de suite. » Si, si de suite. Même si je n’ai plus aucune idée de ce pourquoi je devrai attendre. J’ai le gout de vomi dans la bouche, je me sens faible et mon corps se contente de vaciller. Je me sais fichue avant de tomber. Je veux dormir, juste ça, ouais dormir ce serait bien et je suis certaine que ça me calmerait. En prélude à la mort, une sieste, en somme. Alors je m’écroule, mais cependant je le fais sur quelqu’un. Et je sens un sourire se foutre sur mon visage. Heureuse de ne pas être tombée à terre et de me faire piétiner. Je regrette d’être ici, d’être venue, un peu toute ma vie en vérité. Je pense à mon frère, je me dis que j’ai besoin de lui et que pour une fois je suis prête à l’admettre. Je me sens soulevée du sol et je me dis comme une con que je suis en train de voler pour rejoindre le paradis. Je meurs d’une overdose, génial. Je veux dire, j’aurai voulu choisir autre chose comme décès. Quelque chose de beau, même un peu cliché. Mais non, je sombre sous le poids d’une drogue ingurgité dans le seul but de me faire violer. Tandis que j’accroche le torse de l’homme qui me soulève, je tente d’articuler « Jemesaispasouchui. » je me rends compte, enfin, je crois, qu’on ne me comprend pas, alors peut être la solution serait de sombrer dans le sommeil sans savoir où je vais me réveiller, sortant comme je le peux la mort de mes pensées. Je m’entends respirer malgré le brouhaha de la soirée. Je veux me coucher, prendre ma voiture et rouler, je veux manger des frites, courir un moment, et sourire après. Je veux tellement de choses que je me retrouve encore en divaguer. Je sens que mon corps est déplacé, prise d’une peur panique que ce soit lui le violeur présumé. Mais je me résigne parce que sans force, qu’il soit un bourreau ou bien un sauveur peu importe, mais qu’il me sorte de l’endroit, j’étouffe, je crois.
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    ce moment où on se souvient d'avoir rêvé ?
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    c'est là que je t'attendrai.

    Re: ▬ let me be myself ▬ grace et twain.

    Ven 15 Nov 2013 - 21:33
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    whatever tomorrow brings, i'll be there.
    Ich Will █  Le poids des responsabilités, c'est ainsi qu'il est nommé,  vient de m'être imposé comme une fatalité alors que je n'en ai jamais réellement souhaité. C'est ainsi que je perds pied, déséquilibré,  dans un monde dont je me jouais jusque là et la sens, presque inconsciente, s'agripper à moi. Comme porté par mes instincts basiques, je l'accompagne dans sa chute avant de me reprendre après un bref moment d'incertitude. Aux alentours on nous observe, nous épie, nous dévisage. Les plus proches se sont immédiatement écartés à la simple vue de cette jeune femme ébranlée. " Mais qu'a-t-elle donc?"... Question conne. Si seulement je le savais. Ma première pensée est qu'il faut l'emmener, la soustraire de ce jeu auquel elle s'est visiblement trop prêtée ce soir. Son bras se glisse naturellement autour de mon cou et j'en comprends le sous-entendu, son petit sourire de satisfaction me rassurant sur ce qu'elle attend et espère.  Alors je la guide, l'emporte vers un coin plus tranquille, à l’abri des regards indiscrets qui auraient tôt fait de colporter des rumeurs par centaine. Après quelques sourires et excuses dans le but de se frayer un chemin parmi ce débordement de vitalité, nous tenons au but lorsque j'ouvre d'un grand coup de pied la porte amenant aux loges. Le fracas, malgré l'ambiance festive, a alerté certains guitaristes qui s'empressent de poser maintes questions auxquelles je ne sais répondre.  Qui est-elle? Que s'est-il passé? Qu'ai-je fais pour la mettre dans cet état? C'est sans doute cette question qui me fait le plus réfléchir: je n'y suis strictement pour rien mais si d'autres venaient à le penser? " Foutez moi la paix." Je m'engouffre alors dans ma loge, en bousculant deux ou trois abrutis au passage, et dépose la belle ingénue sur l'une des malles servant à transporter notre bordel. C'est tout ce que j'ai trouvé de mieux pour elle mais c'est surtout la seule couchette de fortune dans la pièce. Mes yeux se posent sur sa gorge, sur son souffle haletant et je ne peux rien faire pour elle hormis peut-être attendre, attendre qu'elle décuve, ou qu'elle régurgite ce qui, de l'intérieur, la consume. Shane et Pierce débarquent enfin, alertés par cet attroupement inhabituel à la porte tout en repoussant les curieux.  Il en découle des regards suspicieux, l'un me dévisage quand l'autre à son tour me questionne, impatient et anxieux. Je me défends alors du mieux que je peux, prêche la vérité à deux esprits agités qui finiront, les traits de moins en moins tirés, par reprendre leur calme et leur sérieux. " En attendant j'ai croisé une meuf qui appelait les flics". Ma main se colle sur mon visage,  profondément emmerdé par cette nouvelle annonciatrice en mauvais présages tandis que Pierce s'approche d'elle et l'examine, apaisant sa curiosité maladive. Mes yeux le fixe un instant, inquiet sur ses agissements. Qui sait, il pourrait en profiter le connaissant. Il la questionne mais je n'entends rien, beaucoup trop préoccupé de mon coté. " Putain la gueule des pupilles, hey moi je dégage". J'en aurais bien fait de même mais pour l'heure, plongé dans mes pensées, je tente de trouver une explication moins dramatique. Et cependant, plus je la regarde et plus je me dis que ce n'est pas en s'envoyant une bouteille que l'on devient un tel déchet.

    Les flics...la sirène, putain ils ont fait vite. Hors de question que je baigne dans cette affaire s'il m'est possible de l'éviter. " On la planque..." Shane reste interdit, surpris par ce qu'il vient d'entendre. " Tu veux quoi? Deux mecs presque à poil et l'autre qu'est allongée là, complètement pétée. Tu crois qu'il vont pas capter un truc? Aide moi." Merci père pour ce que tu m'as appris, pour une fois tes enseignements me sauveront peut-être la vie. " Et tu veux la foutre où? " Il est vrai que la question ne manque pas d'ironie. Alors quand mon regard s'arrête sur un objet bien précis il s'éclaffe et s'exécute en allant chercher la couverture protégeant sa basse. Délicatement je la soulève par les épaules pendant qu'il ouvre la malle et en tapisse le fond avant de la déposer à l'intérieur tout en lui murmurant des ordres dont j'espère qu'elle comprendra le sens. " Silence, tout va bien t'inquiètes pas " La trappe se referme sur elle, le visage d'un ange assoupi, groggy, et nous l'emportons elle et la totalité faisant mine de tout remballer. A notre grande surprise il n'y a presque plus âme qui vive dans le couloir, à croire que les sirènes ont fait fuir les moins écervelés. Un peu plus loin deux flics viennent d'entrer dans la boite, facilement repérables à leur chemise d'une propreté qui fait tache au sein de cette communauté. Nous les frôlons et je n'ai qu'une seule pensée: Dors, dors s'teuplait. Mais la crainte laisse vite place au soulagement quand nos semelles frôlent enfin l'asphalte du petit parking mal éclairé. Rapidement, les affaires sont jetées à la volée, entassées dans la fourgonnette de Shane qui, au dernier moment, se fige et me dit qu'il ne veut pas se charger du colis le plus encombrant, naturellement. Un t-shirt enfilé et j'esquisse un sourire face au courage dont il fait preuve. Discrètement on sort cette beauté à demi-morte de son cercueil et, son bras passé autour de mon cou, je la soutiens dans de derniers efforts jusqu'à ma voiture. " Par pitié, me claque pas dans les pattes maintenant. "

    © charney

    Re: ▬ let me be myself ▬ grace et twain.

    Sam 23 Nov 2013 - 13:06
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    Je me sens partir. C’est tout ce que mon esprit est encore capable de me murmurer. Je suis en train de mourir dans les bras d’un inconnu. Alors je me dis que mon frère ne le saura pas, que peut être c’est Aaron qui l’apprendra en premier. Je regrette mon verre comme le soir où j’ai eu mon accident. Les mauvais souvenirs de ma vie trainent dans ma tête et je m’en veux d’avoir envie de pleurer. Je n’en ai même pas la force, de toute façon. J’ai mal au cœur, mal à l’intérieur. Je me demande ce qui se trame autour de moi et j’entends tout et n’importe quoi. Je me sens baladée dans tous les sens, tandis que l’envie de vomir me prend toujours l’estomac. Je tente tant bien que mal d’ouvrir les yeux, mais rien ne se passe. Sans arrêt je me questionne sur le fait que je ne pensais pas que cela ferait ça de mourir. J’y associais la souffrance, les peines. Mais aujourd’hui, ce soir, je n’y vois qu’un calme plat. Bordel, je ne voulais pas mourir comme ça.

    " Silence, tout va bien t'inquiètes pas "
    Je me sens suffoquer, comme si on venait de m’enfermer. J’ai l’impression que je vais m’étouffer. Je voudrai pouvoir répondre à la voix qui vient de me parler, lui signifier qu’en réalité j’ai une folle envie de hurler, et ça, de le faire sur le monde entier. Mais ça ne veut pas sortir, je m’entends baragouiner, ou bien je me l’imagine, je ne sais pas. Je ne sais plus quoi faire de moi quand je me sens quitter le sol à nouveau, je m’élève pour ne plus jamais revenir c’est ça ? J’ai horreur d’être un pantin dans les mains de quelqu’un que je ne connais pas. J’y voyais un sauveur, mais là que je sais que l’air me manque je me dis que ce que j’ai de mieux à faire c’est de me rendre à l’évidence, cet homme ne va pas m’aider. Même si, c’était quoi déjà ? Ah oui « Tout va bien ne t’inquiètes pas. » J’aimerai bien savoir à quel moment je dois commencer à m’inquiéter alors. Quand je n’aurai vraiment plus d’issue de secours. Quand j’aurai défini que la fin n’est plus qu’à quelques secondes. Je me sens comme une martyr, imaginant simplement que je n’aurai pas du bouger, boire mon verre et le laisser me torturer. Et quand mes souvenirs assaillent mon esprit, je maudis celui qui m’a donné ça. Le déteste car à cause de lui, je comprends qu’à défaut de mourir calmement je vais juste passer un effroyable moment. Je vois les yeux de mon père qui veillent sur moi quand ma mère me dit « je t’aime » une nouvelle fois. Je m’énerve de ne pas pouvoir contrôler ni mon corps et encore moins mon esprit. Alors un souffle revient à moi, j’arrive à ressentir l’air sur ma peau, la vie qui veut revenir à moi tandis que la drogue lui dicte simplement de se barrer. Je veux me réveiller, mais rien y fait … J’ai toujours la nausée et j’en ai assez de savoir que je suis loin d’être maitre de moi, prisonnière d’une substance dont j’ignore le sens.

    " Par pitié, me claque pas dans les pattes maintenant. "
    J’écoute une nouvelle fois, toujours la même voix. Je voudrai pouvoir retirer les pensées que j’ai eues envers lui, pensant que c’était mon tyran avant d’être un héros, grand. Je m’entends soupirer, et je prends conscience que je ne vais surement pas mourir aujourd’hui, même si le mystère reste entier sur l’endroit où je suis. J’essaie tant bien que mal de reposer ma question, de passer le moins possible pour une con. Mais l’envie de vomir que j’ai aux bords des lèvres m’en empêche et le temps semble s’être arrêté. J’aimerai bien savoir depuis combien de temps je suis comme cela. Combien de jours cela peut faire ? Pourquoi dans mon cœur j’y vois encore l’image de ma mère. Elle m’attend quand je voudrai lui murmurer que ma venue à elle n’est pas pour maintenant. J’aimerai m’excuser envers elle de toutes les choses que j’ai oublié d’y confier avant de la voir me quitter, mais rien ne veut sortir de ma bouche mise à part un idiot « Mmlorelm. » qui de toute évidence ne signifie strictement rien. Je vis alors un semblant de retour à la réalité quand mon corps bute sur quelque chose et qu’un moteur se met en marche. Bilan du soir, donc, j’ai bu je ne sais trop quoi, je ne sais trop où, et là, on est en train de me kidnapper. Faut que je revois à deux fois mais envies de sortir avant de les exécuter. Le vent chatouille mon visage et j’ai l’impression qu’un sourire est en train d’y naitre. Je remercie le ciel d’avoir levé l’envie de vomir de mon estomac, même si il me semble que la meilleure solution dans les cas des gens qui sont dans mon état est de vomir en vérité. Mais je m’embrouille et mes phrases ne forment plus aucun sens quand je sais que je n’ai pas la force de les dire à haute voix et de me faire écouter. Le moteur se coupe après des heures de route, j’en suis persuadée. On vient à nouveau me chercher, me transporte comme si j’étais vraiment dans un sale état, j’aimerai bien voir ma tête, je crois. Je m’accroche à celui qui me tient, et je tente à nouveau d’articuler, à moitié endormie, c’est vrai. « Merchi. » J'aurai pu mieux faire, mais c'est tout ce dont je suis capable pour l'instant, je n'essaie même pas de lutter ou de me reprendre, je souhaite juste avoir été comprise quand j'imagine une porte dans laquelle il bute dedans pour nous faire entrer dans l'endroit inconnu où il m'a enlevé.
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    Re: ▬ let me be myself ▬ grace et twain.

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