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    lewis/abi ◮ crawling back to you.

    Dim 25 Aoû 2013 - 20:50
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    one way or another

    i'm gonna getcha, getcha

    Mon skate, mon portable et moi, on se promène dans l'un des quartiers de la ville le plus fréquenté. Ca m'énerve de sentir tout ce monde me coller les basque. Sérieux, respectez un peu le périmètre intime des gens, merde. J'dis n'importe quoi quand j'suis sur les nerfs. C'est pas d'ma faute, j'aime pas me retrouver tout seul dans la foule. J'me sens asphyxié et ma tête devient aussi rouge qu'une tomate. Allez savoir pourquoi. Peut-être que j'suis claustrophobe ou agoraphobe, un truc du genre. J'ai jamais cru à ce genre de connerie, pourtant maintenant j'commence à penser que je fais parti des victimes. Enfin, victime, c'est qu'une image hein. J'ai rien d'une victime et celui qui m'appelle comme ça, il peut être sûr de se retrouver avec un oeil au beurre noir et un nez qui gicle le sang. Je marche dans le centre Walmart sans but. Je sais pas c'que je fais là. Pas de shopping, ça c'est sûr et certain. J'ai pas assez d'argent pour m'en offrir. Ca fait six mois que je porte les même toiles et je le vis bien. J'peux pas acheter, mais ça m'empêche pas de regarder les vitrines. Je peux bien m'accorder ce petit loisir. Je regarde et je m'imagine porter ce jean ou ce t-shirt. Han, il a l'air cool celui-là. Et l'autre alors il m'irait bien tiens. Puis, je détourne la tête. Il faut savoir s'arrêter sinon on finit par se faire mal. J'augmente le son de mes écouteurs et remue du buste sous les coups de la batterie. The Arctic Monkeys, ces batards de première de qui j'suis tombé amoureux. Ce sont des dieux et j'les déteste pour ça. Je me souris à moi-même, puis j'me concentre sur la direction à prendre. C'est pas possible, faut que je me casse de cet endroit. Et là, je tombe sur un visage bien trop familier. Il a pas changé depuis qu'on s'est vu. Ses cheveux sont toujours coupé de la même façon, ses yeux sont toujours aussi transcendants et sa démarche sexy. Je m'arrête net. Lewis m'a vu et il me regardait bien avant que je ne l'aperçois. Mon cour s'emballe parce que je sais vraiment pas comment réagir. J'me casse ? J'vais lui parler ? Putain, je peux pas partir, on a baisé cet été, ça ferait louche. J'peux pas lui parler non plus, j'suis censé le détester remember ? J'le déteste encore d'ailleurs. J'le déteste d'avoir appris de la bouche d'un inconnu qu'il s'était marié à un zouave au Summer Camp. J'le déteste d'apparaitre à nouveau dans ma vie. Tu réfléchis trop. Je respire un grand coup et passe à quelques centimètres de lui. J'fais exprès de m'coller à lui, limite de le pousser à l'épaule. Un sourire désabusé accompagne mon geste. J'lui passe devant et j'me dis... fini avec lui, l'en vaut pas la peine. Ca me serre le coeur de devoir dire ça, mais j'le dépasse quand même.

    ft. sven • notes
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    Re: lewis/abi ◮ crawling back to you.

    Lun 26 Aoû 2013 - 17:42
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    Crawling back to you.

    Les jours passaient à une allure folle depuis le début des vacances d’été, on pouvait l’expliquer en partie parce que j’avais passé deux mois en Australie, à profiter des joies du Summer Camp qui s’y trouvait mais également parce que, depuis mon emménagement à Los Angeles je m’étais montré relativement occupé. Pas au point d’avoir le même emploi du temps que le President des Etats-Unis mais de quoi faire s’écouler les minutes relativement vite. Entre la découverte de la ville dans ses moindres détails, le repérage que j’avais fait afin d’arriver facilement, à l’heure et sans le moindre faux pas au bureau du FBI lorsque viendrait le jour pour moi de débuter dans ce premier job qui s’offrait à moi et qui était loin d’être inintéressant. Bref, j’étais bien occupé ces derniers temps et je trouvais donc peu de moments pour repenser de manière nostalgique à tout ce qu’il s’était passé au Summer Camp même si cela m’arrivait encore bien souvent. Récemment j’étais retombé sur Jeremiah, mon mari forcé qui, jusqu’à ce que nous nous décidions à enfin faire les démarches nécessaires pour annuler le mariage ou encore divorcer était légalement l’homme avec qui je sortais. Officieusement entre nous tout était très compliqué et nous n’étions pas encore à l’abri d’un rebondissement dans notre relation déjà bien trouble. Je n’avais pas honte de le dire, notre histoire était ambigüe, une certaine attraction que nous ne pouvions pas nier s’était installée entre nous et même si j’avais résisté pendant un long moment j’avais finalement cédé à ses charmes peu de temps avant mon départ. Perdu dans mes pensées depuis de longues minutes à ressasser le passé je m’étais éloigné progressivement de la boutique dans laquelle je venais de cracher une petite centaine de dollars, pas forcément une enseigne qui affichait des prix exorbitants, au contraire, mais plutôt un magasin dans lequel on trouvait des fringues vraiment sympathiques en plus d’être achetables à un prix abordable. J’étais sorti avec mes trois sacs à la main et m’était donc, effectivement, pas mal éloigné de cette fameuse boutique en réfléchissant. Ce n’est que lorsque mon regard vint croiser celui d’un autre garçon que, comme si je venais d’être percuté par la foudre, je fus tirer de mes pensées. Était-il réellement en train de se tenir devant-moi ou étais-je en train de rêver ? Plus ou moins abasourdi je le fixais pendant un temps avant que lui aussi ne comprenne qu’il s’agissait de moi. Je n’étais pas surpris de le croisé, je pensais juste qu’un peu plus de temps allait passer puisque nous avions été habitués à vivre dans les mêmes endroits ces dernières années et à régulièrement entrer en conflits avec nos autres connaissances. Cet été, dans ce fameux Summer Camp nous avions couché ensemble et cette petite séance sexuelle improvisée dans les toilettes de la piscine municipale avaient eu le don de me retourner. Esquissant un petit sourire je le perdais bien vite cependant lorsqu’il passait à quelques centimètres à peine de moi sans même m’adresser le moindre regard. Me retournant, surpris de la réaction du beau brun, je m’emparais de son bras sans y mettre la moindre violence, juste de quoi le forcer à se retourner. « C’est comme ça que tu comptes t’y prendre maintenant ? Faire comme si nous étions deux parfaits inconnus ? » Je ne pouvais contenir ma déception que je lui affichais clairement.

    Re: lewis/abi ◮ crawling back to you.

    Lun 26 Aoû 2013 - 23:13
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    one way or another

    i'm gonna getcha, getcha

    Je l'ignore. C'est comme si j'admets à voix haute que je suis jaloux. Pour l'instant, Lewis n'a aucune idée pourquoi je lui passe devant sans même lui adresser la parole, avec seulement un sourire espiègle dans le coin de ma bouche. Il ne sait pas que j'ai appris la nouvelle de son mariage. Pour être franc, je crois qu'il s'en fout complètement. Lui et moi, ce n'était rien qu'une baise. Ca me fout en rogne quand j'essaye de m'imprimer ça dans la tête, mais je ne peux rien y faire. Mieux vaut tout oublier, l'oublier par la même occasion que se faire du soucis parce que Lewis ne veut sûrement plus de mon corps. Il doit être heureux avec monsieur parfait. J'aime m'imaginer leur discussion à la con. C'est méchant ouai, c'est bête ce que je fais, ce que je m'imagine, mais j'aime mieux jouer avec les sentiments des autres qu'avec les miens. Non, aucuns regrets. C’est comme ça que tu comptes t’y prendre maintenant ? Faire comme si nous étions deux parfaits inconnus ? Il m'attrape par le bras, sans geste incongru. Je lève les yeux au ciel et me retourne vers lui, obligé pour qu'il me lâche prise, ce qu'il ne fait pas. Je hausse les sourcils à son égard, nué d'un signe interrogateur, puis je me détache vivement de lui, comme si sa main est un parasite mortel. Ne me touche pas. J'aurais cru pouvoir connaitre Lewis pendant le Summer Camp. C'est ce que je m'étais dit juste après notre baise. J'allais pouvoir visiter sa tente, lui goûter des plaisirs nouveaux -ou pas- et puis discuter avec lui. Seulement, il ne m'en avait pas laissé le temps. On ne s'était plus revu -parce qu'il est marié quand même. J'lui en veux grave pour ça, alors finalement notre relation n'a pas changé d'un pouce. Elle est restée la même. En tout cas, j'ai aucune envie de le voir et de lui parler à présent et s'il m'y force j'vais perdre mon sang froid et je l'insulterai comme à mon habitude. Je le regarde dans les yeux, déterminé. Bah, c'est pas comme si t'était mon époux ou un truc du genre. C'est pas plus mal comme ça, au moins on s'défonce pas la tronche à chaque fois qu'on s'voit. Je le provoque, j'aime ça. C'est un truc qu'il ne m'empêchera jamais de faire. Autant, les baises c'est fini, autant j'enfouis ma curiosité pour lui dans un sac, mais la provocation me vient impulsivement et puis j'ai un fort besoin de le punir. Comment s'est passée ta lune de miel by the way ?

    ft. sven • notes
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    Re: lewis/abi ◮ crawling back to you.

    Mar 27 Aoû 2013 - 16:00
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    En quittant la piscine municipale ce jour-là je pensais sincèrement revoir Abijah, nous avions peut-être eu un bon nombre de conflits tous les deux durant les mois, je dirais même années, précédentes mais cette sensualité et tendresse qui s’était mise en place alors que nous nous faisions l’amour comme des bêtes en plein milieu d’un lieu public, uniquement protégés par la porte des toilettes avait été très troublante pour moi et je m’étais attendu à pouvoir exploiter au maximum cette nouvelle valse de sentiments qui naissaient au risque de me prendre les pieds et de finir complètement dépendant de ce garçon qui m’insupportait pourtant terriblement. Au final rien de tout ça n’était arrivé, je n’avais plus jamais eu de ses nouvelles suite à notre aventure et même si je faisais comme si de rien n’était, le fait de ne pas avoir eu l’occasion de le revoir m’avait touché, sa peau brûlante s’embrasant sous mes coups de bassin, ses lèvres venant se plaquer contre les miennes, ses mains parcourant chaque petite parcelle de mon corps musclé… Son regard émerveillé lorsqu’il m’observait, tout me manquait et ce n’est finalement que lorsque j’étais enfin parvenu à me changer les idées qu’il avait fallu qu’il fasse son grand retour. J’aurais dû m’y attendre bien entendu, nous passions notre temps dans les mêmes quartiers et ne pas le revoir aurait été plus surprenant. Cependant, ce qui aurait pu représenter la parfaite occasion pour repasser un petit moment tous les deux semblait plutôt s’orienter vers une ignorance qui me glaçait le sang. Il était passé à côté de moi en souriant comme si je n’existais pas et ce sentiment de n’être rien de plus qu’une merde insignifiante sur sa route m’apparaissait comme si l’on venait de me planter une aiguille dans la poitrine. Je n’avais pas pu me retenir de saisir son bras afin de l’obliger à me regarder droit dans les yeux, pourquoi se comportait-il ainsi avec moi ? Je ne lui avais rien fait qui justifiait un tel mépris, je ne méritais pas cela. « Bah, c'est pas comme si t'était mon époux ou un truc du genre. C'est pas plus mal comme ça, au moins on s'défonce pas la tronche à chaque fois qu'on s'voit. » Mais bien-sûr, pourquoi n’y avait-je pas pensé plus tôt ? Il avait appris pour mon mariage forcé avec Jeremiah et il avait pensé que je m’étais réellement uni pour la vie avec cet homme parce que j’éprouvais de réels sentiments. Au fond cette hypothèse aurait pu être très plausible, mais s’il avait réfléchi une seule seconde il aurait pu comprendre que je n’aurais pas couché avec lui dans ce cas-là, j’étais fidèle en amour et je n’aurais donc pas été le voir pour baiser alors que mon mariage était programmé quelques jours plus tard. « Comment s'est passée ta lune de miel by the way ? » Il me provoquait, comme toujours, et je m’attendais à ce qu’il réagisse de cette manière. Tenter d’énerver les autres était sa seule défense efficace mais je n’allais pas tomber dans le panneau. Je ne voulais pas le faire, au contraire. D’un ton calme, confiant et neutre je répondais donc à sa question. « Alors c’est pour ça que tu réagis comme si nous étions deux parfaits inconnus ? Je me suis marié en effet… Mais ce soir-là j’étais complètement ivre et je voulais remporter un stupide pari. Je ne connaissais même pas l’homme avec lequel j’ai été uni à la mairie. » Pourquoi tenais-je donc autant à me justifier auprès de lui ? Parce que son regard sur moi commençait à réellement m’importer.

    Re: lewis/abi ◮ crawling back to you.

    Jeu 29 Aoû 2013 - 18:59
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    one way or another

    i'm gonna getcha, getcha

    Rien que son toucher ravit les souvenirs enfouis du Summer Camp. Je n'avais pas passé beaucoup de temps en présence de Lewis pour la seule raison que j'avais appris son mariage avec un autre et que le revoir me paraissait superficiel. Je me souviens encore de la manière dont on s'est insulté, à tour de rôle, et puis que je l'ai embrassé. Le destin s'était pris une grosse raclée ce jour-là. Des pires ennemis s'embrasaient finalement l'un pour l'autre. Ce fut peut-être une première dans l'histoire d'un Summer Camp. Un pôle négatif et positif qui s'attire et vont jusqu'à faire l'amour dans les toilette de la piscine publique. Ca avait été le plus beau jour de mon séjour. Lewis ne m'avait pas que baisé par derrière. Non, je sens encore ses grands doigts m’agripper le bassin, sa bouche me chuchoter des cochonneries à l'oreille et surtout ses attentions délicieuses, son souffle contre ma peau et ses baisers. Il m'avait pas aimé, je n'en attendais pas moins, car on ne se connait pas et parce que ça ne se fait tout simplement pas. Je sais qu'on ne pourrait jamais s'en sortir en tant qu'un couple. J'y ai pensé certains soirs... trop de différences. On est pas ennemis pour rien. Seulement, il m'a donné de l'amour -à sa manière- et de la tendresse. Deux trucs qui me manquent cruellement dans ma vie. C'est pour ça que Lewis m'a autant marqué. Je ne l'oublierai pas de si vite, je le sais. Deux semaines, trois mois, un an ? J'en sais rien, mais j'espère que ce sera rapide. Alors c’est pour ça que tu réagis comme si nous étions deux parfaits inconnus ? Je me suis marié en effet… Mais ce soir-là j’étais complètement ivre et je voulais remporter un stupide pari. Je ne connaissais même pas l’homme avec lequel j’ai été uni à la mairie. Je ne fais même pas attention à son désir de m'expliquer le pourquoi du comment de l'histoire. Je suis trop occupé à écouter la nouvelle, à soulager mon coeur d'un fardeau. J'en ai encore gros sur la patate, comme on dit, parce que le mariage c'est sérieux, c'est pas d'la crotte qu'on jette dans le caniveau, mais savoir qu'il n'aime pas son copain bidon me rassure. Le mariage... je fais la tronche. Je déteste ce mot et encore moins l'implication qui va avec. Cette institution me donne des boutons. Quand je vois ce que ma mère endure avec mon père tous les jours, j'me dis que j'ai de la chance d'être un mec célibataire. Ah... je savais pas. On m'a juste dit que tu t'étais marié, c'est tout. Son histoire a quand même quelque chose d'amusant. Je retiens un petit sourire amusé. Quel con. Je me passe la main dans les cheveux, l'air décontracté. Maintenant que la vérité fait surface, je ne sais plus quoi faire. Continuer à l'emmerder, le draguer ou l'ignorer ? Il reste marié quand même. Du coup, vous avez divorcé ? 'tain c'est trop bizarre de dire ça. J'ai presque murmuré la dernière phrase dans un soupire. C'est bizarre parce que j'ai une brûlante envie à ce qu'il réponde par l'affirmative. C'est bizarre parce que je n'arrive pas à me détacher de Lewis. Une baise, putain, une, et j'en veux toujours plus. Je zieute vers ses sacs remplis de nouveaux vêtements, sûrement les même que j'observais tout à l'heure dans les vitrines. Je les luis prends des mains comme s'ils sont miens et regarde à l'intérieur. Ca fait quoi d'acheter des trucs que t'as déjà chez toi multiplié par deux ? Je suis aussi jaloux de ça, de sa richesse, de tout ce que je n'ai pas chez lui. Je fais genre de vouloir changer de sujet et sors un à un les vêtements, sans gène.

    ft. sven • notes
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    Re: lewis/abi ◮ crawling back to you.

    Ven 30 Aoû 2013 - 23:20
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    Crawling back to you.

    Si le jeune garçon était curieux et qu’il se mettait à me poser des questions nettement plus ciblées sur mon fameux mariage avec Jeremiah il n’allait probablement pas être déçu du voyage. C’est étrange de dire les choses ainsi parce que j’aurais été terriblement blessé si Abijah m’avait appris qu’il était déjà parti voir ailleurs si l’herbe était plus verte ailleurs mais quand on y repense ce n’est pas lui qui avait tout de même consommé son mariage bidon. Oui, à trop jouer avec cet homme qui était mon mari aux yeux de la loi j’avais fini par céder, il avait mis un temps nettement supérieur à ce qu’il devait estimer devoir attendre pour me mettre dans son lit mais il était parvenu à confirmer le vieux proverbe qui disait que, tout vient à point qui sait attendre. J’étais finalement tombé sous son charme quelques jours à peine avant mon départ d’Australie et nous avions donc eu le temps de laisser nos instincts les plus bestiaux refaire surface le temps d’une nuit. Je venais de le retrouver et nous l’avions refait à nouveau dernièrement mais il n’empêchait que, lorsque je commençais à cogiter le nom, le visage, les formes d’Abijah revenaient rapidement me hanter et je détestais ça. Je n’étais pas un homme qui aimait que tous les regards soient sur lui, j’appréciais encore moins les triangles amoureux mais il semblerait pourtant que je sois tombé connement dans l’un d’entre eux. J’étais tiraillé par un attachement nouveau et croissant pour chacun des deux hommes, tous deux avaient des manières de vivre différentes, des qualités, des points communs et des défauts propres à chacun et ils n’avaient pas non plus les mêmes arguments qui faisaient de moi un simple glaçon qui fondait allègrement devant eux. « Ah... je savais pas. On m'a juste dit que tu t'étais marié, c'est tout. » Il semblait être nettement plus apaisé par mes révélations, je le comprenais totalement puisqu’il était quand même celui avec qui j’avais passé un moment privilégié quelques jours avant, j’aurais été sans morale pour me marier ensuite. « Il faut dire que personne n’est venu me questionner à ce sujet, les gens interprètent même s’ils n’ont pas toutes les informations en leur possession pour se faire une idée de la chose. » Je ne pouvais contenir un petit rictus qui trahissait plus de mon malaise que d’une quelconque touche d’humour, j’étais intimidé pour la première fois de ma vie devant Abijah de qui je n’avais jamais eu peur. « Du coup, vous avez divorcé ? 'tain c'est trop bizarre de dire ça. » Je souris, il est également très difficile pour moi d’adopter le terme « époux » ou d’imaginer que j’étais réellement marié même si tel semblait être le cas. « J’ai eu du mal à m’y faire également, ce n’est pas une chose que je prévoyais de faire aussi vite à vrai dire et… Non, je ne suis pas encore divorcé. J’avais préparé mes papiers d’annulation de mariage mais… On va dire que rien ne s’est passé comme prévu depuis. » J’étais gêné de parler de cela avec lui, j’aurais préféré avoir d’autres sujets de conversation mais tant pis, nous devions passer par-là. Alors que je perds le fil en m’éloignant dans mes pensées, Abijah me ramène à la réalité en me piquant mes sacs des mains. « Ca fait quoi d'acheter des trucs que t'as déjà chez toi multiplié par deux ? » J’aurais pu être méchant en répondant agressivement mais je n’en faisais rien. « Ecoutes, j’ai envie de te dire que ça fait un grand bien ! J’ai pensé à toi parce que certaines des fringues pourraient te plaire énormément… D’ailleurs, si quelque chose te fais envie à l’intérieur, sers-toi, ça me fait plaisir. »

    Re: lewis/abi ◮ crawling back to you.

    Jeu 5 Sep 2013 - 22:20
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    one way or another

    i'm gonna getcha, getcha

    Il faut dire que personne n’est venu me questionner à ce sujet, les gens interprètent même s’ils n’ont pas toutes les informations en leur possession pour se faire une idée de la chose. Ah ça oui. Je notais d'un coup de tête que j'étais tout à fait d'accord. Si je n'avais pas supplié ma soeur jumelle de ne rien répéter au sujet des vidéos, elle l'aurait déjà dis à ma mère et pas d'une façon la plus délicate. Par là, j'veux dire qu'elle aurait exagéré sur certains trucs, comme le fait que j'ai fais ça en n'attendant rien en retour, alors qu'à côté l'argent avait été le premier appât. L'argent pour payer ce fameux Summer Camp. Finalement, j'avais fais tout ça pour quoi ? Pour coucher avec un homme marié. C'était assez risible si on y réfléchissait bien. Tout ça ne m'aidait pas, j'en revenais toujours à cette putain de question du mariage. Marié, divorcé ? J’ai eu du mal à m’y faire également, ce n’est pas une chose que je prévoyais de faire aussi vite à vrai dire et… Non, je ne suis pas encore divorcé. J’avais préparé mes papiers d’annulation de mariage mais… On va dire que rien ne s’est passé comme prévu depuis. Lewis avait entendu ma dernière phrase, je baissais la tête comme si "jaloux" se dessinait sur mon front. Ainsi, il était encore marié. Bizarre de ne pas vouloir signer les papiers de divorce. Peut-être que le conjoint était pas mal finalement, peut-être que Lewis tombait petit-à-petit sous son charme. Je me mordis un bout de ma lèvre inférieure pour cacher la moue déçue que je m'apprêtais d'afficher. Rien, vraiment ? Je ne te savais pas aussi chaste. Me dis pas que tu t'es marié avec un laideron ! Je rigolais, mais il n'y a plus aucun doute, une partie de Lewis m'attirait irrésistiblement. Ce devait être le fait qu'on avait couché ensemble, même si les toilettes ne sont pas un endroit rêver pour le faire. Je le voulais à moi seul. Non, je voulais être le seul à pouvoir le baiser. Voilà, c'était ça et sincèrement ça me foutait les jetons de me savoir sous son emprise. J'avais peur parce que j'ignorais ce qu'il pensait à cet instant de moi, s'il se revoyait aussi dans les toilettes en ma douce compagnie. Je décidais donc de changer complètement de sujet et fouillais les affaires qu'il venait d'acheter. Ce n'était pas de la merde. Je levais les sourcils en voyant le nombre de fringues dans le sac. Écoutes, j’ai envie de te dire que ça fait un grand bien ! J’ai pensé à toi parce que certaines des fringues pourraient te plaire énormément… D’ailleurs, si quelque chose te fais envie à l’intérieur, sers-toi, ça me fait plaisir. J'ai failli m'étrangler dans ma propre salive. Il n'était pas sérieux ? Je le dévisageais bizarrement en essayant de détecter une trace de sarcasme sur son visage, mais je ne remarquais rien. Il me faisait l'aumône. D'un côté, ça me faisait vraiment chier d'accepter son offre, ça voudrait dire que toutes les insultes que je lui ai jeté à la figure ne valent rien pour moi. Car, qu'est-ce qu'un homme qui lance un "sale bobo" puis se rue sur un polo à cent dollars et des brouettes ? C'est un hypocrite de première, un gros couillon comme on dirait chez moi. D'un autre côté, le t-shirt que je portais aujourd'hui datait de trois jours et je pensais le mettre à nouveau demain. Tout ça pour te dire que j'avais cruellement besoin de m'acheter un haut en plus. Là, je pouvais l'avoir gratuit, hallelujah. Si je refusais, je passerais pour un mec qui tient en haute estime son amour propre. Et puis, si je devais accomplir un truc aujourd'hui, ce serait sûrement de léser Lewis avec un b. Un grand sourire s'étendit de mon oreille droite à la gauche. J'avais l'air d'un con comme ça, mais ça n'empêche que j'étais content. Sérieux ? Han, t'as beau avoir d'la tune, t'es généreux comme mec ! Merciiiiii ! J'aadore celui-là... heu nop, celui-là. T'en penses quoi ? Je mettais le t-shirt sur mon buste. Tu crois que la couleur me va bien ? Je pinçais des lèvres, je questionnais Lewis, je m'amusais comme un enfant. Je m'étais peut-être trompé au sujet du brun. Vu comme ça, il a rien d'un pauvre con qui sniffe sa coke avec des billets de cinq-cent dollars. Instinctivement, je m'approchais de lui et lui volais naturellement un baiser. Comme ça, comme si c'est la moindre des choses à faire lorsque quelqu'un que vous connaissez à peine vous offre des fringues. Je restais un moment bloquer sur la vision de ses lèvres et la sensation qu'elles m'avaient fournies, puis je reculais. Big mistake.

    ft. sven • notes
    FLEUR OF ATF & SHINE

    Re: lewis/abi ◮ crawling back to you.

    Ven 6 Sep 2013 - 22:07
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    Crawling back to you.

    J’étais peut-être mal placé pour en voir aux autres d’avoir tiré des conclusions hâtives, c’est vrai, nous faisions tous la même chose. Combien de fois est-ce que j’avais jugé des personnes sans avoir toutes les cartes en main pour me permettre de réellement pouvoir analyser la situation ? Oh et puis qui étais-je pour juger les autres également ? Nous avions tous cette fâcheuse habitude d’apporter notre gain de sel là où nous n’avions pourtant pas à le faire et même si j’en avais conscience je restais comme tous les autres, à juger plus vite que je ne faisais marcher mes neurones afin de ne pas m’emmêler dans des histoires qui ne me concernaient en rien. La nature humaine était bien compliquée et pourtant nous vivions tous très facilement avec nos défauts, tu m’étonnes que des guerres éclataient de temps en temps un peu partout sur le globe, il fallait voir ce qu’un mariage provoquait autour de Jeremiah et moi, tout le monde ou presque avait été mis au courant alors que nous n’avions même pas encore eu le temps de prendre une décision adulte à ce propos, nous-même nous avions eu besoin d’un petit moment pour réaliser dans quel pétrin nous nous étions mis et aujourd’hui le même pétrin ne semblait plus être aussi contraignant qu’au départ. En apprenant, un poil honteux, que je n’étais pas divorcé et que la situation était loin d’être simple entre mon fameux époux et moi j’avais pu ressentir toute l’étendue de sa jalousie et quelque part cela me faisait très plaisir parce qu’Abijah, aussi con qu’il puisse avoir été toute sa chienne de vie restait quelqu’un d’entier, un garçon sur lequel j’avais flashé au summer camp et auquel je m’étais énormément attaché même si ça me tuait de l’avouer parce que mes amis allaient probablement me descendre pour cela. « Rien, vraiment ? Je ne te savais pas aussi chaste. Me dis pas que tu t'es marié avec un laideron ! » Il était loin de ne rien s’être passé entre Jeremiah et moi, bien au contraire cette nuit que nous avions partagée tous les deux avait été de loin l’une des plus belles qu’il m’avait été donné de vivre mais il n’était pas vraiment important de rentrer dans de tels détails avec Abijah. « Logique, je suis loin d’être chaste et je pense que tu as pu t’en rendre compte par toi-même récemment… Quant à Jeremiah… Non, il est loin d’être laid, au contraire ! » J’étais honnête dans toutes les circonstances et j’assumais de trouver mon époux très mignon en plus d’être un formidable coup, à vrai dire, au-delà du statut de marié qui était gênant je ne trouvais pas que des désavantages à être aux yeux de la loi le mari du métisse, il y avait de quoi largement y trouver son compte dans certaines situations. Pris d’une soudaine générosité j’avais proposé à Abijah de se servir dans mes sacs si quelque chose lui plaisait, nous avions, après tout, un style relativement semblable et c’est peut-être le fait que nous soyons si comparables sur énormément de critères tous les deux qui nous rendait automatiquement « ennemis » si on pouvait dire ça comme ça puisqu’actuellement il n’y avait plus vraiment de haine entre nous deux, ou alors je n’en avais pas conscience. « Sérieux ? Han, t'as beau avoir d'la tune, t'es généreux comme mec ! Merciiiiii ! J'aadore celui-là... heu nop, celui-là. T'en penses quoi ? » Voir Abijah aussi heureux et foufou me faisait quelque chose, je sentais mon cœur accélérer et battre de manière plus irrégulière mais cette sensation était loin d’être désagréable. Je souriais bêtement à mon tour répondant tendrement. « Tu sais quoi ? Je trouve qu’ils vont mieux sur toi, prends-les tous ! » Je me mordillais la lèvre, ne m’attendant pas à ce qu’il s’approche pour me dérober un tel baiser. Mon cœur avait pendant un temps cessé de battre sous la surprise et je n’avais pu contenir un espèce de grognement de plaisir et de frustration à l’idée que tout cela se soit si brutalement arrêté. Finalement nous nous retrouvions tous les deux avec la gêne comme seul sentiment. « Euh… Euh… C’est un moyen comme un autre de me remercier en effet ! » Je souriais amusé, cachant du mieux que je pouvais la surprise et mon doute quant à ce que je voulais faire maintenant. « Tu veux venir les essayer chez moi ? J’habite juste à côté ! »

    Re: lewis/abi ◮ crawling back to you.

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