discord
FRATERNITIES, NOW
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

FRATERNITIES, NOWConnexion
Historique  
  • AccueilAccueil  
  • MembresMembres  
  • S'enregistrerS'enregistrer  
  • ConnexionConnexion  
  • -45%
    Le deal à ne pas rater :
    PC Portable LG Gram 17″ Intel Evo Core i7 32 Go /1 To
    1099.99 € 1999.99 €
    Voir le deal

    Here we go, writing a new tale + Catherine.

    Sam 12 Oct 2013 - 14:35
    more_horiz
    Solomon Collins
    Solomon Collins
    person
    PROFIL
    Messages : 11929
    Date d'inscription : 14/06/2013
    Identité HRP : maya/animals.
    Avatar (+ crédits) : chachatte.
    Nationalité/origines : américaine.
    Orientation & situation : whiskey lullaby.
    Métier/occupation : prof de philosophie et combattant actif dans les tournois clandestins des bas fonds de l.a.
    Études & fraternité/sororité : diplômé en littérature.
    Résidence : south central.
    Nous étions le jour J et dire que RJ stressait ne serait qu’un doux euphémisme. Il angoissait littéralement ! Sa vie prenait une tournure qu’il n’était pas certain d’apprécier. La veille, il y avait longtemps réfléchi, cherchant, une éventuelle échappatoire mais aucune ne s’était présentée à lui. Il était coincé, fait comme un rat. Alice lui suggérait simplement de tenir tête à ses parents, mais il ne le pouvait ! Il n’en avait pas le droit ! Pas après tout ce qui s’était passé ! Pas après tout les efforts qu’il avait fourni pour qu’ils s’intéressent enfin à lui ! L’on pourrait le traiter de lâche, qu’importe ! A vrai dire, cela ne serait pas bien loin de la réalité ! Il avait peur de s’opposer à ses parents, il n’en avait pas les tripes ! Cela lui donnait des sueurs froides ! Il n’avait jamais su le faire et ce n’était pas à presque vingt-six ans qu’il y parviendrait finalement ! Comme d’habitude, il se plierait à leurs demandes, en acceptant cet engagement. Cela ne serait pas aussi désagréable que cela, il lui suffisait de voir les choses différemment, de les appréhender autrement et peut-être à force, y trouvera-t-il son compte. Et puis, il voyait cela comme insurmontable car il n’avait pas encore accepté, dès lors qu’il aura fourni les efforts nécessaires pour cela fonctionne, il n’y avait aucune raison pour que cela n’aille pas comme sur des roulettes ! Tout allait bien se passer, il faudrait seulement qu’il donne de sa personne, fasse la part des choses pour transformer cette nouvelle en quelque chose de positif ! Mais d’un côté, il ne pouvait s’empêcher de penser à Alice, à la manière dont les choses avaient avancées entre eux, à la tournure qu’avait pris leur amitié et le regret lui étreignait la gorge. Rien ne servait de s’attarder là-dessus. La faute lui incombait d’avoir poussé le vice, malgré les avertissements de sa conscience qui tentait vainement de le rappeler à l’ordre. Il ne devait pas agir de la sorte…voilà où cela l’avait mené ! Quel con avait-il été ! L’espoir est une belle connerie ! Il n’avait pas pensé que la date d’échéance arriverait aussi rapidement ! Il soupira de nouveau et trempa ses lèvres dans son thé sans sucre, le regard perdu dans le panneau d’affichage. L’avion ne tarderait pas à atterrir, sonnant ainsi le gong de la fin de sa liberté. Il n’avait qu’une envie, prendre ses jambes à son cou mais au lieu de quoi, il demeurait là, immobile, sa boisson chaude en main, le cœur battant la chamade. Sa mère lui avait fait l’honneur de lui téléphoner hier pour lui rappeler d’aller chercher Catherine à l’aéroport et de l’accueillir comme il se devait, en plus de lui prodiguer d’autres prérogatives à suivre scrupuleusement. Pas une seule question sur l’état de son fils, sur la façon dont il prenait ce mariage à venir. Rien. Il n’avait en somme que d’autre choix que d’y passer, vous savez un peu comme ces animaux que l’on envoie à l’abattoir, eux, au moins, ont un avantage certain, ils ignorent tout de ce qui les attend. Une voix résonna dans tout le bâtiment, annonçant l’arrivée du vol de la mort et fidèle à son éducation, RJ se leva, s’empara des fleurs qu’il avait acheté et alla se positionner à un endroit d’où il pouvait facilement la repérer.
    extensionauto_awesomeac_unitvolunteer_activism



    I CAN LIVE UNDERWATER

    When I fall to my feet wearing my heart on my sleeve, all I see just don't make sense. Because all I need is the love you breathe. ©️ signature by anaëlle.

    Re: Here we go, writing a new tale + Catherine.

    Ven 1 Nov 2013 - 8:13
    more_horiz
    Invité
    Anonymous
    Invité
    PROFIL
    Après une longue progression au ralenti sur la piste d'atterrissage, l'avion s'immobilisa à la porte d'arrivée et éteignit son moteur. La voix de l'hôtesse résonna dans le haut-parleur.

    "Merci pour votre patience, vous pouvez maintenant détacher vos ceintures. Nous vous souhaitons une bonne arrivée et un agréable séjour."

    Les passagers commencèrent à se lever, récupérer leurs bagages à main et se diriger vers la sortie. Catherine se demanda ce qui se passerait si elle refusait de quitter sa place et restait là, dans son siège, jusqu’à ce que l’avion reparte pour Londres. C’était une idée ridicule, bien sûr, et elle la rejeta aussitôt qu’elle lui fut venue, se levant à son tour pour imiter les autres. Mais tandis qu’elle suivait les autres passagers pour quitter l’avion, elle ne pouvait s’empêcher de penser qu’elle aurait aimé que ce soit possible. Faire demi-tour, s’enfuir, quitter cette ville, cette vie, ce mariage et tout ce qui allait avec. C’était un fantasme des plus extravagants, un rêve digne d’une petite fille, et Catherine n’était pas une petite fille. Elle était une adulte, et elle saurait faire face à la réalité en adulte. Il y avait longtemps qu’elle avait appris que rêver ne menait jamais à rien.

    Le son de ses talons hauts claquant dans les longs couloirs de l’aéroport  se mêlait à celui de sa valise roulant sur le sol derrière elle. Elle avait choisi de voyager léger : une seule valise, son ordinateur, et un sac à main. Tant qu’à commencer une nouvelle vie, autant le faire tout à fait. Il pleuvait quand elle avait quitté Londres, et elle portait toujours un imperméable rouge sombre par-dessus son tailleur à la dernière mode européenne. C’était sa tenue de travail, mais elle avait pris l’habitude de s’habiller avec élégance quand elle voyageait. Tandis qu’elle passait les formalités de police et d’immigration, elle tenta de garder une attitude confiante. Mais la boule d’anxiété qui grossissait malgré elle dans son ventre trahissait ses peurs. Quelque part, tout près, celui qui allait être son époux l’attendait. Elle ne doutait pas un instant qu’il serait là—c’était le B A BA des bonnes manières. Une image surgit dans son esprit, celle d’un garçon nerveux et grassouillet qui faisait de son mieux pour l’ignorer, et une vague de nausée s’ajouta à l’anxiété. Sa mère avait dit que RJ avait changé, et elle l’avait prouvé en lui montrant des photos toutes plus flatteuses les unes que les autres. Ça n’y changeait rien. Catherine aurait probablement besoin de le voir en personne avant de pouvoir se débarrasser des images de son enfance.

    Catherine passa finalement la porte donnant sur le hall des arrivées, et il ne lui fallut qu’un coup d’œil circulaire pour repérer RJ. Il était fidèle aux photos que lui avait montré sa mère, grand et athlétique, et sans aucun doute séduisant, on ne pouvait le nier. Il tenait à la main un bouquet de fleurs et regardait droit vers elle. Il l’avait probablement vue en premier. La boule dans l’estomac de Catherine semblait sur le point d’exploser. Même si elle l’avait voulu, maintenant, elle ne pouvait plus retourner en arrière. Plus de fuite. Plus de possibilité de se cacher. Respirant un grand coup, elle se fendit d’un beau sourire et s’avança vers son fiancé.

    Re: Here we go, writing a new tale + Catherine.

    Ven 15 Nov 2013 - 21:10
    more_horiz
    Solomon Collins
    Solomon Collins
    person
    PROFIL
    Messages : 11929
    Date d'inscription : 14/06/2013
    Identité HRP : maya/animals.
    Avatar (+ crédits) : chachatte.
    Nationalité/origines : américaine.
    Orientation & situation : whiskey lullaby.
    Métier/occupation : prof de philosophie et combattant actif dans les tournois clandestins des bas fonds de l.a.
    Études & fraternité/sororité : diplômé en littérature.
    Résidence : south central.
    Tout se passerait bien, ne cessait de se répéter RJ en observant les voyageurs se diriger vers leurs bagages. Il n’y avait pas de raison pour que cela se passe mal n’est-ce pas ? Bon certes, il perdait sa liberté, il ne pourrait plus autant profiter de sa vie à Los Angeles qu’au début, car nul doute que Catherine ferait part de toutes ses frasques à ses parents, au moins, ainsi, il pourra se re-concentrer sur son objectif et sa carrière. En évitant par exemple, de se pointer à nouveau aux urgences avec une gueule de bois extraordinaire. Nul doute que son supérieur l’avait inscrit dans son dossier et il avait le devoir de se montrer irréprochable s’il voulait que cette erreur ne soit pas prise en compte dans l’avenir. Enfin plutôt qu’elle n’ait de conséquences trop catastrophiques sur sa carrière. Si en plus de n’avoir plus de liberté, il se retrouvait aussi professionnellement dans une impasse, il aurait tout perdu. Soudain il repéra une blonde qui était l’exact portrait des photographies que sa mère lui avait fait parvenir. Catherine. Elle était là. La machine était réellement en route. Il n’y avait plus d’échappatoire. Ils s’étaient déjà rencontrés dans le passé, leurs deux familles étant proches mais du fait de son physique particulier, elle avait souvent tendance à le railler. En somme, le courant n’était jamais vraiment passé entre eux, cela avait même tendance à être le contraire et les voici fiancés. La vie, le destin ou quoique ce fut avait un sacré sens de l’humour, RJ devait bien le reconnaître. Elle lui fit un sourire. Un immense sourire auquel il ne put que répondre. Politesse et savoir-vivre. Ils en savaient tous deux ce qu’il en était. Le jeu des apparences et des faux-semblants. « Bonjour Catherine » lança-t-il d’une voix qu’il voulait aimable. « As-tu fait bon voyage ? » Dieu que cela sonnait faux. On eut dit une de ces séries sud-américaines aussi mal scénarisées que jouées. « Laisse-moi te débarrasser de ça » Il s’empara de sa valise et lui passa les fleurs à la place avant de la conduire vers la sortie, puis vers sa voiture. Il mit ses effets dans le coffre avant de lui ouvrir la portière pour qu’elle prenne place. « Tu veux qu’on aille manger un bout ou bien tu préfères d’abord aller te reposer ? » demanda-t-il une fois derrière le volant.
    extensionauto_awesomeac_unitvolunteer_activism



    I CAN LIVE UNDERWATER

    When I fall to my feet wearing my heart on my sleeve, all I see just don't make sense. Because all I need is the love you breathe. ©️ signature by anaëlle.

    Re: Here we go, writing a new tale + Catherine.

    more_horiz
    Contenu sponsorisé
    PROFIL
    privacy_tip Permission de ce forum:
    Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum