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    October ∞ Lukca Blake
      ❝ Les monstres sont réels, les fantômes le sont aussi.
    Ils vivent à l'intérieur de nous et parfois, ils gagnent ❞ Stephen King



    Le réveil n’a pas été difficile, il n’a pas été là. Demain je la voyais, Kaël et cette simple pensée me glaçait. Tout allait se jouer ce jour ci. Je crevais d’envie de la voir ça je ne pouvais le cacher. Mais ma peur d’être certain de la perdre, qu’elle me le dise de sa bouche me rendait fou. Et cette semaine plus d’une fois j’avais failli prendre la fuite, une énième fois, mais sans la prévenir. Sans qu’elle ne sache que j’étais revenu pour elle. Et que j’étais prêt à me battre pour la retrouver, pour la faire de nouveau mienne. J’en arrivais à me demander ce que je pouvais bien foutre ici, n’avais-je pas suffisamment gâché sa vie ? Peut-être en avait-elle une nouvelle et j’allai à nouveau tout foutre en l’air. Mais au fond de moi, j’espérais, priais même il fallait le dire, qu’elle soit encore seule, bien même après cinq ans d’absence. Je fantasmais égoïstement que ses cinq années elle les ait passé à ce torturer pour savoir si oui ou non elle était toujours dans mon cœur comme je pouvais être bien ancré dans le sien. Et au fil des jours je voyais bien que j’étais devenu encre pire qu’avant. Je me dégoutais et ça ne faisait qu’empirer les choses. J’écrasais ma clope dans le cendrier avant dans reprendre une, remarquant qu’en une nuit j’avais fini mon paquet. Je jurai bêtement contre ce fait alors qu’il me restait une cartouche entière dans ma chambre. En à peu près trente seconde j’écrasais déjà le mégot de la seconde et pensais enfin à bouger mon cul du canapé. En passant par la cuisine prendre un verre d’eau je pouvais apercevoir le clignotement rouge de mon répondeur. D’un geste vif j’appuyais sur le petit bouton. « Mr Cveko, October Tyler, je vous appelle à nouveau au sujet des rendez-vous auxquels vous ne vous êtes pas rendu. Pouvez-vous au moins me rappeler, pour me rassurer sur votre état. Merci »Encore elle ! Dès mon arrivée on avait voulu me forcer à voir une de ses psy pour suivre mon comportement. Mais qu’est-ce que j’en avais à foutre de m’entretenir avec ce genre de débiles qui croient tout connaitre à la vie. Alors que la seule chose dont ils ont étés capable a été de lire des foutus livres totalement cons et inutiles. Chaque jour je recevais un message de sa part. Et chaque jour ça me gonflait. Deuxième clique, message supprimé. Je restais une bonne demi-heure sous la douche, oubliant le temps de l’eau chaude tout ce qui me bouffait et me rendait peu à peu davantage dingue. J’enfilais un simple jean, et une chemise qui allait avec. Je faisais bien attention de ne pas passer devant mon miroir de peur de voir mon reflet. Les effets de la poudre s’estompaient sur mes gestes, mes mains tremblant de moins en moins. Mais malgré cela je gardais les traits tiré, le visage fermé et la peau légèrement crise, sans vous parlez des cernes sous les yeux, dû à mon manque de sommeil. J’attrapais une veste que je jetais sur mon dos et ouvrant la porte après avoir pris mes clefs je me retrouvais nez à nez avec une grande brune. Je la jaugeais de haut en bas, sans aucune gêne et levant un sourcil questionnais froidement : « Quoi ? »
     

    Code by Silver Lungs

    Re: October&Lukca ♣ « Un homme peut arriver à haïr celui qui l'a vu dans toute sa faiblesse. » (SK)

    Dim 3 Nov 2013 - 5:31
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    Sky Wilson
    Sky Wilson
    volunteer_activism
    PROFIL
    Messages : 2330
    Date d'inscription : 16/11/2012
    Identité HRP : Jade
    Disponibilité RP : Disponible
    Avatar (+ crédits) : Margot Robbie, proserpine (ava)
    Nationalité/origines : Des origines européennes (blanches). De nationalité américaine
    Avertissements contenu : Dépression, internement d'un parent, avortement, perte d'un proche, deuil
    Orientation & situation : Célibataire, le cœur qui cherche encore son fantôme. Hétérosexuelle
    Métier/occupation : Psychologue pour le LAPD
    Cela faisait plus d'une semaine que j'essayais en vain de contacter un patient. C'était un légionnaire rentre récemment de la guerre, ainsi son état me preocuppais beaucoup. Ils étaient tous obligés 'davoir un suivi psychologique à leur retour, c'était la procédure et aucun d'eux ne pouvaient y échapper. J'étais volontaire depuis 3 ans environ. Lorsque je travaillais à l'hôpital un médecin qui avait bossé pour l'armée m'avait appris qu'il était possible pour tout psychologue ou psychiatre de s'inscrire sur une liste qui nous permettait de nous occuper de ces soldats souvent traumatisés. Je n'avais pas hésite une seule seconde me doutant malgré tout que la tâche ne serait pas facile. Mon grand père avait été militaire. C'était un homme bon mais extrêmement renferme. La majorité des rescapés étaient ainsi. Ils gardaient pour eux les images horribles de la guerre pensant que leur entourage n'était pas apte a accepté cette réalité cruelle. Voilà pourquoi je n'étais en rien surprise de la réaction de mon patient. Il devait penser pouvoir s'en sortir tout seul et considérer qu'il n'avait pas besoin de mon aide. C'était compréhensible mais complètement loin de la vérité. Cet homme venait de rentrer de cinq ans passées à faire la guerre, comment pouvait-il croire qu'il parviendrait seul à retrouver une vie normale ? C'était insensé ! Évidemment j'étais sur le plus têtu, comme toujours. Mais je ne comptais pas lâcher prise. J'étais déterminée à aider cet homme coûte que coûte, qu'il le veuille ou non. Ainsi, m'étant bien renseignée je me retrouvais devant la porte de son appartement. J'y allais au culot c'était certain et peut-être pas très professionel mais je n'avais guère le choix. Si il voulait jouer au borné j'allais l'être encore plus. Il ne savait pas sur qui il était tombé le pauvre. Alors que je me préparais à frapper la porte s'ouvrit subitement, ce qui me fit sursauter. Wow, sacrée synchronisation me dis-je à moi-même. Je découvris alors enfin le visage de ce Blake Cveko. Bizarrement il ressemblait assez à l'idée que j'en avais. Il était plus charmant d'ailleurs soit dit en passant. La première chose que je vis fût son teint grisâtre et ses traits fatigués. Si il voulait faire croire que tout allait bien il était mal barré. En un coup d'oeil on remarquait que quelque chose clochait. Il me regarda de haut en bas d'une manière extrêmement malpolies. Cet homme ne connaissait pas les bonnes manières ou quoi ? Et le ton qu'il venait d'employer ne me plaisait pas du tout mais je ne comptais pas me laisser démontée. Il était peut-être bien plus costaud que moi je n'avais pas peur. Les mains sur les hanches je le regardais l'air presque sévère. « On ne vous a jamais appris à dire bonjour ? » Non mais sérieusement c'était quoi cette façon d'accueillir les gens ? Il méritait une bonne leçon de morale celui là ! Le dos droit et la tête haute je me félicitais d'avoir mis des talons ce matin. Cela me permettait de gagner quelques centimètres ainsi il paraissait moins imposant, nous étions quasiment à la même taille. Je ne lui laissais pas le temps de répondre et enchaînais : « October Tyler, votre pyschologue. Pas besoin de vous présenter je sais déjà qui vous êtes. » Sentant qu'il voulait prendre la fuite je continuais. « Comme vous avez soigneusement ignore mes appels et évité de vous rendre à nos rendez-vous je n'ai pas eu d'autres choix que venir vous voir en personne. » Son regard se noirci. Ma présence n'avait vraiment pas l'air de l'enchanter mais ça c'était le dernier de mes problèmes. Je soupirais légèrement. Il fallait que je le convainque de m'écouter et d'accepter mon aide. « Je sais que vous ne voulez pas entendre parler de moi et je peux le comprendre mais croyez moi vous ne vous en sortirez pas sans aide. Je ne cherche pas à vous faire commencer une nouvelle vie. Non, je veux simplement vous aider à réapprendre à vivre en société, ni plus ni moins. » Je sentais son refus arriver mais je ne bougeais pas pour autant. J'espérais secrètement que mes paroles puissent le faire réfléchir. Peut-être était-il prêt à m'ecoutr et à accepter mon aide ?
     

    Code by Silver Lungs



    Froidement je la fixais, qu’est-ce qu’elle foutait là ? Le nouveau genre psy, c’était des tops ? C’était ça leur solution, te laisser te faire harceler par des sortes de mannequins pour que t’ouvres ta bouche ? Limite j’en riais alors que la seule envie qui me prenait, était de la repousser et de lui hurler dessus de dégager d’ici. Pourtant je soupirais, esquissais un sourire narquois à sa question « On ne vous a jamais appris à dire bonjour ? » qui était loin de m’amuser, et lâchais moqueur « On m’a surtout appris à ne pas parler au inconnu. » J’étais déjà agacé de sa rencontre et de ce qui allait suivre sans même savoir ce qu’elle allait bien dire. Je ne voulais pas l’écouter. Je voulais simplement partir, me changer les idées. Et arrêter d’entendre sa foutue voix qui m’avait déjà suffisamment fait chier sur mon répondeur, j’aurai du le couper ! « October Tyler, votre psychologue. Pas besoin de vous présenter je sais déjà qui vous êtes. » Cool ! Elle se prenait pour qui avec ses piques là ? Elle voulait que je la gifle et la force à se tirer. « Tant mieux, ça nous fera gagner du temps comme ça » ironisai je en levant les yeux au ciel et laissant échapper un énième soupir de contrariété. « Comme vous avez soigneusement ignore mes appels et évité de vous rendre à nos rendez-vous je n'ai pas eu d'autres choix que venir vous voir en personne. » A ses explications je haussais les épaules la coupant « C’est dommage, vous vous êtes déplacés pour rien, je dois partir », y ajoutant un regard faussement désolé. Avant qu’elle ne se mette à débiter tout un tas de connerie, et répliques de médecins qui pensaient tout connaitre parce qu’ils avaient pourri la plus grande partie de leur vie, la tête dans des bouquins totalement inutiles. « Je sais que vous ne voulez pas entendre parler de moi et je peux le comprendre mais croyez-moi vous ne vous en sortirez pas sans aide. Je ne cherche pas à vous faire commencer une nouvelle vie. Non, je veux simplement vous aider à réapprendre à vivre en société, ni plus ni moins. » D’un seul coup je me mis à rire, mais franchement, et en m’avançant dangereusement vers elle, sans ciller du regard lui répondais, d’une voix posée mais dure : « Qu’est-ce que tu sais toi ? Parce que t’es une foutue psy tu crois avoir la science infuse ? Tu penses qu’avoir lu des tas de livres merdiques sur les troubles de stress post-traumatique ou tout un tas de merde de ce genre, fais de toi quelqu’un qui sait ? Mais sérieusement casses-toi d’ici. Ton aide je n’en ai rien à foutre. Vas te donner bonne conscience en allant aux secours populaires ou je ne sais quoi, mais dégages d’ici. » Je refermais la porte derrière moi, pour pouvoir m’en aller,  en la faisant reculer en arrière. « Je ne veux pas qu’on me réapprenne à vivre, à être normal en société, parce que j’en ai totalement rien à péter de ça tu comprends ? Ta société je l’emmerde, et par la même occasion tous ses gens qui en font partie, dont toi ! Et si ça te plait pas, appel les flics, mais dégages de là ! »  Grondais je alors, déjà prêt à me tirer. « Et ce qui sort de ma bouche n’est en rien à cause d’un foutu problème de comportement ou d’une saloperie de crise qui me prend, c’est juste un conseil. »
     


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