Blake + faut signer où pour un cours particulier?

Jeudi soir. Après les cours, quand elle avait le temps, Absolem aimait aller courir. Elle trouvait important d'entretenir son physique et cela lui apportait un certain sentiment de bien-être. Cependant ce soir, le temps n'était pas à la fête et il ne cessait de pleuvoir depuis près de 2 heures. Pas découragée pour autant, la jeune femme se mit tout de même en tenue de sport et se dirigea vers le gymnase. Là-bas, elle trouverait bien quelque chose à faire.
Le bâtiment semblait anormalement fréquenté ce soir là. Elle avait déjà remarqué ce phénomène la semaine précédente sans pour autant s'être penchée sur l'affaire. Elle se pénétra à l'intérieur et constata assez vite qu'il y avait un entraînement d'un art martial qu'elle ne savait reconnaître. Il fallait dire que cela ne l'avait jamais attiré et que quitte à se mettre des coups, elle préférait que ce soit franchement comme c'était le cas à la boxe. Néanmoins, il était vrai qu'elle n'y connaissait pas grand chose. Elle fit le tour du gymnase en courant pour se chauffer, puis s'installa face au groupe de manière à les observer tandis qu'elle s'étirait. Elle remarqua alors immédiatement un jeune homme brun, d'une part car il semblait être le professeur, et d'autre part car il était de loin le plus sexy d'entre tous. Elle attendit la fin du cours, faisant un quelques exercices comme de la corde à sauter ou des abdos, puis se dirigea vers lui, tout sourire: « Salut! J'ai assisté à ton cours, c'était sympa. C'est quoi exactement comme discipline? » Les autres groupies attendant la fin du cours pour roucouler avec le prof furent refroidies à la vue d'Absolem. Elle savaient que 1) cette fille était hors du commun en matière de drague et que 2) elle leur arracherait les ongles un par un si celles-ci s'avisaient de la contrarier. Aucune rivalité n'était possible.

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 Absolem ∞ Lukca Blake

Depuis plus de deux semaines environ j’avais repris mes entraînements de Krav Maga. Cours que j’avais arrêté de donner depuis bien cinq ans, juste avant d’entrer dans la Légion. Mais heureusement les réflexes étaient revenus machinalement, comme çi jamais encore je n’avais arrêté cette pratique. Et grâce à October que je voyais depuis un peu plus longtemps j’avais pu redevenir entraineur. Ainsi ça m’évitait d’aller me faire chier à traîner dehors avec des frères qui me rappelleraient sûrement des mauvais souvenirs. Ou encore de rester à l’appartement à penser à Kaëlyane. Rien encore n’était redevenu un peu près normal, et j’avoue que je commençais à désespéré. Alors obtenir ce poste était l’opportunité de me vider la tête, et de libérer du bon stress.

L’heure était bientôt écoulée, et je m’en ravissais quelque peu. Ayant déjà obtenu des clients pour les cours particuliers. Reprenant moi-même un rythme sportif pas mal actif je devais avouer qu’en fin de semaine je commençais à fatigué quelque peu. Surtout que certains étaient vraiment pas très doué et à plusieurs reprises je devais les reprendre, à croire qu’ils faisaient exprès d’être aussi attardé parfois. Je me retenais d’ailleurs de soupirer après quelqu’un. C’était presque la cinquième fois que je lui montrais le mouvement, et ça ne lui était pas rentré dans la tête. Encore une nana qui éprouve des difficultés dans le domaine je veux bien l’admettre. Mais un type de son gabarit, faut pas non plus pousser. En tout cas c’était bien là qu’on voyait que la gonflette c’était inutile.

Puis enfin, la libération. Fini. Tout le monde rentre chez soi. J’invitais poliment tout le monde à aller se changer, voulant partir au plus vite, ce que je gardais pour moi. J’allai en faire autant quand une blonde se retrouva face à moi. Encore une fille. Ce qui m’avait le plus étonné la deuxième semaine c’était le nombre de filles qui s’était accumulé. En temps normal la plupart qui étaient ici, c'était suite à une agression, ou pour prendre confiance en soi. Pourtant celles que je pouvais voir n’avaient pas l’air d’avoir endurées beaucoup de choses, tout comme celle qui se tenait face à moi. « Merci » je décochais un sourire « Du Krav Maga, ce qui signifie combat rapproché. C’est un moyen de se défendre, et d’obtenir une certaine confiance en soi » Expliquais-je rapidement pour ne pas perdre trop temps dans des explications. « Le premier cours est gratuit si tu es intéressée » proposais je à la suite.

 

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Donner de la confiance en soi. Comment pouvait-on gagner en confiance en soi quand on se retrouvait face à un homme si proche de la perfection? « Le premier cours est gratuit si tu es intéressée » Absolem prit un instant pour faire semblant de réfléchir en se mordillant la lèvre puis répondit: « Je ne sais pas trop.. »  Elle regarda un instant autour d'elle: tous les élèves avaient déjà quitté le gymnase. Ils se retrouvaient seuls. « Oh et puis pourquoi pas? Je n'ai rien à y perdre! Le prochain cours a lieu jeudi prochain? » Si tel était le cas, cela lui laisserait un peu de temps pour se documenter sur le sujet et apprendre quelques bases afin de ne pas être trop larguée au prochain cours. Cependant, elle ne se sentait aucune envie d'attendre aussi longtemps pour pouvoir le revoir. Il était en moins d'une heure devenu sa proie numéro 1 et elle était loin d'être le genre de fille à qui on peut faire lâcher prise. Au grand damne de ces grands frère surprotecteurs qui ne supportaient pas l'image sulfureuse que se donnait leur petite soeur, l'ex obèse.
Absolem chassa ces pensées négatives de son esprit et demanda au jeune homme: « Tu ne donnes que des cours en groupe où il t'arrive de donner des cours particuliers? » Et oui, elle n'était pas non plus du genre à perdre le nord. Si elle arrivait à obtenir un cours seul à seule, elle serait le centre de son attention et ne pourrait l'ignorer, même si il faut bien l'admettre, c'était quelque chose de difficile pour un homme d'ignorer une grande blonde telle qu'Abso. Pas seulement pour son physique, mais également car elle incarnait à elle seule un fantasme masculin: bisexuelle qui s'assume, sûre d'elle et sociable, ne cherchant absolument pas à se caser. Pas le genre de femme à se prendre la tête parce que vous ne l'avez pas rappelé le lendemain d'un de vos rendez-vous.

« Je ne sais pas trop.. » A sa première réponse je penchais la tête sur le côté, attendant la suite de ses paroles.  Je suivais son regard par la même occasion, et remarquais sûrement en même temps qu’elle, que l’on se retrouvait que tous les deux. Côté positif de la chose, personne après elle ne me retiendra. Certes on était à peine en fin d’après-midi, mais devoir répéter dix fois les mêmes choses, aux dix mêmes personnes, ça devient vite énervant à force. Au moins après elle je pourrais aller me reposer. Surtout que les nuits n’étaient toujours pas très sympathiques en ce moment. « Oh et puis pourquoi pas? Je n'ai rien à y perdre! Le prochain cours a lieu jeudi prochain? » Je sortais rapidement de mes pensées grâce à elle, craignant comme d’habitude de m’y perdre un peu trop longtemps. Et passant une main dans mes cheveux, pour me remettre au moment même, j’acquiesçais d’un hochement de tête. « Oui mais ce sera le dernier jeudi, après je n’entrainerais que les weekends, et avec un nombre de place restreint. Quelqu’un me remplacera les jeudis maintenant. » Prévenais je tout de même, au cas où. A ce moment-là je m’attendais à ce qu’elle se retire pour ne la revoir que le cours prochain. Pourtant elle resta plantée devant moi, à son tour ailleurs. J’en profitais alors pour l’observer quelques secondes, n’ayant pas grand-chose d’autre à faire. Je n’allais tout de même pas me tirer comme ça. « Tu ne donnes que des cours en groupe où il t'arrive de donner des cours particuliers? » A sa question je levais les yeux vers l’horloge, pour vérifier l’heure et remarquer au passage qu’il me restait bien une demi-heure devant moi. « Non, je donne aussi des cours particuliers, je les préfère à ceux en groupe. » répondis-je en ajoutant aussitôt « Pourquoi tu voudrais en faire un ? »

 
 

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