Re: Salysia • Baby it's now or never

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elysia ∞ samy

Tes représentations s'étaient avérées justes. Samuel vivait au dessus, comme la plupart des barmans. Ne te voyant pas traversé la ville en escarpins dans une tenue pouvant être confondue à celle d'une prostituée, tu t'étais laissée mener par le beau blond jusqu'à son domicile, main dans la main. Un détail que tu n'avais pu omettre malgré les grammes d'alcool se déversant toujours dans tes vaisseaux sanguins. Le suivant machinalement, tu avais fini par atterrir dans un duplex décoré avec beaucoup de goût. Tu rêvais vraiment de pouvoir vivre dans un endroit pareil, pourtant tu avais volontairement choisi de te mêler à la foule en demandant une chambre étudiante. Tu ne voulais plus être Mademoiselle Rockefeller au compte en banque blindé, tu voulais être madame tout le monde, et pour ceci, quoi de mieux que de partager une chambre ! Enfin bref, tu avais envahi les lieux, te déchaussant au passage pour éviter de réveiller ce fameux Killian. Était-ce son frère ? Un ami ? Un petit-ami ? Ah oui, tu avais carrément oublié la piste de l'homosexualité, merde alors. Suivant les indications du propriétaire, tu avais posé sagement tes fesses sur son canapé, n'osant pas non plus t'enfoncer dans les coussins. Tu étais toujours très réservée, sur la défensive, prête à bondir et fuir. Tu pouvais observer Samuel s'activer à la cuisine, tu ignorais ce qu'il fabriquait, tu étais restée muette jusqu'à ce qu'il ne revienne les mains encombrées d'un plateau. Une odeur délicieuse se dégageait des tasses fumantes, de la tisane ! La seule boisson chaude que ton gosier accueillait avec plaisir. Focalisant d'abord ton attention sur ce qu'il venait d'apporter, tu avais ensuite relevé ton minois pour sourire à sa réplique. Son chien avait fait son entrée fracassante, brisant le silence qui régnait dans l'appartement, puis une autre petite boule de poil dont tu avais horreur était également venu hanter les lieux. Prise de panique tu avais grimpé sur le canapé, t'enfonçant cette fois-ci le plus loin possible dans les coussins tout en te recroquevillant, une tasse tiède entre les mains. " Mon secret ? J'ai peur des chats, ils ne m'inspirent pas confiance. Mais alors pas du tout, mon dieu ! " buvant une première gorgée de l'eau parfumée tu avais ensuite enchaînée " Et la tisane est ma boisson chaude favorite, le café, le thé ou encore le lait, ce n'est pas mon truc, tu as donc visé dans le mille " n'ayant pas d'appétit, tu n'avais pas touché aux biscuits, tu avais simplement bu rapidement la tasse avant de la reposer sur la table basse successivement tu avais repris ton sérieux pour te confier " Tu me promets de ne rien répéter hein ? " le jaugeant du regard tu avais finalement poursuivi, te laissant aller aux confessions " J'suis avec quelqu'un mais c'est un arrangement, nous ne sommes pas amoureux mais de simples amis... Je crois que tu te doutes de la raison pour laquelle je me suis embarquée dans ce genre bêtises... Mes parents toujours et encore... J'ai fait une erreur à N.Y du coup je me protège comme je peux... " après avoir évacué à moitié ce secret qui pesait bien lourd sur ta conscience, tu avais attrapé un oreiller pour te blottir contre. Ayé ! Tes ruminations et ta tête dépitée étaient revenues. L'air songeuse, tu photographiais l'espace dans lequel tu te trouvais avec beaucoup de détachement. " À toi de m'en apprendre plus sur toi... Déjà Killian c'est ton frère non ? "

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« Mweo ? » Réaction typiquement coréenne à l’annonce de la jeune femme. D’ordinaire, on lui disait que son chien était effrayant alors que ce n’était qu’une énorme boule de poil tranquille qui passait son temps à ronfler, baver et manger. Mais avoir peur de Baghi. M’enfin, en un sens, il pouvait comprendre ça, après tout, aussi viril soit-il, il avait en horreur les araignées et hurlait presque pour que quelqu’un vienne les tuer. Il en eut un frisson rien qu’à y penser. Regardant alors son fauve, il fit une petite moue en la voyant si peu à l’aise. Rapidement, il se leva et alla ouvrir une boite de pâté. Le jeune chat accourut et s’empressa d’aller manger son dû. Samuel referma la porte avant de reprendre sa place sur le canapé ainsi que sa tasse et de boire un peu, heureux d’avoir visé juste avec une tisane. En même temps, ça lui était venu naturellement, vu l’heure tardive, il n’allait pas lui proposer encore de l’alcool, elle semblait déjà assez pleine comme ça vu son air perdu par moment. Il s’en voulait en un sens de l’avoir servie, de l’avoir laissé boire, il ne savait toujours pas son âge, ils n’étaient pas vraiment regardant en fait entre lui et son frère, sauf pour les alcools vraiment forts… Mais cette politique pouvait leur apporter des soucis, il en avait conscience. Il prit un des biscuits et le croqua rapidement, vu leur taille, une bouchée suffisait pour les avaler. Elle lui demanda alors de promette, croisant à nouveau ses jambes, posant son bras sur le dossier du canapé, il se pencha vers elle posant une main sur son cœur. « Promis ! » A qui irait-il le dire de toute façon ? Il n’était pas du genre à trahir les gens… enfin. Bref passons. Elle commença alors ses aveux. Confessions intimes ne l’étonnant qu’à moitié en réalité. Il fit une petite moue, pas parce qu’elle était avec quelqu’un, non à la limite, il semblait vivre la chose comme elle, mais plus… par dégoût pour elle, il avait vécu la même chose à New-York, il ne pouvait que la comprendre. Se mordant la lèvre, il se rapprocha légèrement d’elle alors qu’elle avait attrapé un coussin pour mieux s’installer, lui demandant alors de parler à son tour. Que dire ? Il fit une petite moue songeuse avant de la regarder à nouveau, se noyant dans ses yeux de biche. « J’ai connu la même chose que toi. J’avais une relation sérieuse et mes parents ont absolument voulu qu’on se fiance. On était en couple depuis peu de temps mais on était amis depuis des années, ça suffisait pour eux, et puis, Angelina venait d’une famille aisée aussi, parfaite petite princesse. Elle était… chiante. » Il eut un rire. « J’ai tenu plusieurs mois comme ça mais… y’a deux ans, j’en ai eu marre de tout, de ma famille qui ne vivait que pour l’argent, d’Angie qui était superficielle au possible. J’ai tout… envoyé valser en dénonçant les magouilles de mon père au fisc et en venant ici avec Kill’. Donc pour te répondre, oui Killian est mon frère, genre vrai frère, il a 4 ans de moins que moi et sans lui, je serais sûrement mort à l’heure qu’il est. » Avalant sa dernière gorgée de tisane, il eut un regard doux vers elle. « C’est pas glorieux ce que j’ai fait, c’est même salaud, j’aurais pu juste partir et leurs dire d’aller se faire foutre, mais j’avais besoin de faire un coup d’état, de montrer que j’existais différemment d’eux et de la manière dont ils m’avaient formaté. J’me suis libéré… J’étais à la rue, au début on était dans un motel, j’avais de la chance d’avoir fait de grosses économies et des très bons placements, ça nous a sauvé le cul… et en bon ancien banquier que je suis j’ai su monter mon affaire, mais je sais que ça fait peur de faire le grand saut, mais c’est juste…. Tellement bon, tellement gratifiant et libérateur que je te souhaite de le faire aussi… » Il la fixait dans les yeux. « Tu me fais penser à Rose dans Titanic, belle, gracieuse, caractérielle, riche, héritière mais en train de t’étouffer dans un monde qui ne te va pas…. »

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Toi qui croyait avoir vécu la pire des situations familiale, tu t'étais bien mis le doigt dans l'oeil. Les confessions de Samuel te dérangeaient. Mais pourquoi ? Car il était plus mûr, il avait un lourd passé, il avait même failli se fiancer ! Ça commençait à en faire un peu trop pour que tu jettes ton dévolu sur ce type au sourire éblouissant et carrément ravageur auprès de la gent féminine. Tu écoutais passivement, hochant la tête pour montrer ton empathie mais au fond tu étais un peu consternée. Mise à part ça, Samuel correspondait tant aux types d'hommes que tu admirais et dont tu pouvais tomber amoureuse en un rien de temps, il était un battant, un homme courageux qui savait prendre des risques. Tu lui avais donc porté un regain d'intérêt et t'étais ensuite figée face à sa métaphore flatteuse et juste. " Qu'est-ce que tu racontes ! Fin... si c'est exactement ça sauf que ma beauté est minime " Te dévaloriser était sans doute ton trait de caractère le plus dominant. Ce qui pouvait d'ailleurs en agacer plus d'un à la longue. Te relevant du canapé où tu t'étais jusque la réfugié, tu avais dégourdi tes jambes dans l'appartement prenant soin de garder tes distances avec le matou. Tu étais allée jusqu'au immenses fenêtres pour y coller ton front. De la buée s'était créée sur la surface de verre par ton souffle. Cette soirée t'avait redonnait envie de croquer la vie à pleine dent et pourtant tu gardais encore une certaine amertume au fond des tripes. Puis toujours aussi surprenante tu t'étais retournée furtivement pour lui demander l'hospitalité. " Est-ce que je pourrais passer la nuit ici ou bien ton frère risque de te chambrer au petit matin ? " tu avais accompagné ta question par un pas de danse maladroit, tournoyant sur toi même, l'air rêveuse. " J'ai pas envie de galoper jusqu'à ma chambre dans cette confrérie de nanas "

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Une belle jeune femme se dévalorisant, c’était presque prévisible. Certes, elle n’allait pas gagner le titre de Miss monde ou Miss USA. Mais est-ce que ça comptait vraiment ? Il y en avait des plus belles qu’elle sur terre, c’était indéniable, mais elle avait un réel charme et avec son côté déesse grecque ou Cléopâtre, ça en rajoutait une couche. Elle était charmante, mais parfois, il se disait qu’il devait mettre un hola entre elle et lui avant que ça ne devienne dangereux, mais bizarrement, il aimait ce risque inconsidéré. Elle était tout ce qu’il avait fui depuis des années et voilà qu’elle l’attirait. Peut-être n’était-il pas totalement détaché de l’ancien Samy qu’il était. Et puis, il avait aimé sa réaction figée alors qu’il venait d’annoncer la métaphore qui lui trottait en tête. Avait-il tort au final ? Non vu que même la demoiselle s’inclina sur ça. Sans bouger, il la suivit se lever, marchant dans l’appartement en esquivant Baghi qui était pourtant bien trop occupé à manger sa pâté loin d’elle, Baloo la regardait en coin avant de s’allonger à nouveau sur le tapis aussi doux et pelucheux qu’elle. Il observa alors la silhouette élancée et fine de la belle brune se mettre contre la vitre, il pouvait deviner son souffle s’écrasant contre la fenêtre pour créer de la buée. Elle se tourna alors vers lui, l’air enfantine et rêveuse, il était resté dans le canapé bras croisé, souriant sous sa demande. « Bien sûr… » Pourquoi dire non après tout ? La dernière remarque de la brunette le fit rire doucement. Il se leva enfin, demandant au chien de rester là, dans un grognement minime, il se recoucha, d’habitude, il accompagnait son maître partout, l’attendant parfois sur le tapis dedans la douche. S’approchant d’elle, il lui caressa le bras du revers de la main. « Tu peux dormir ici sans soucis, je te laisse ma chambre, j’irais dans celle de Quinn ou avec Killian, sinon je resterai avec toi si tu as pas envie d’être seule. » Dans un sourire, il prit à nouveau sa main, la dirigeant vers l’étage, éteignant la lumière du bas au passage avant d’arriver au palier du haut. Il s’avança vers une porte. « La salle de bain, utilise là comme tu veux, c’est la mienne et celle de Kill, si tu préfères celle d’une fille, en face, y’a celle de Quinn, mais au final je crois qu’on utilise tous un peu les deux. » Il l’attira vers une dernière porte et l’ouvrit. La chambre était dans des tons bleus, gris, noir, très classe, très zen, masculine et élégante. Il fouilla dans ses affaires pour lui donner un caleçon et un t-shirt, quelque chose de petit qu’il ne mettait plus vraiment. « Tiens. » Posant le tout sur le lit, il eut un sourire. « Fais comme chez toi, je vais à la salle de bain. » Rapidement, il fila, une fois dans la pièce, il retira son t-shirt, bougeant sa nuque de gauche à droite plusieurs fois comme pour se détendre. Une fois torse nu, il se passa un peu d’eau fraîche sur la nuque avant de se brosser les dents, tout en retirant ses baskets et chaussettes. Rapidement, il échangea son jean contre un bas de pyjama plus confortable avant de voir qu’il n’avait plus de t-shirt sous la main. Se rinçant la bouche et s’essuyant le visage, il retourna dans la chambre, la trouvant assise sur le lit. « Je passais juste prendre un t-shirt… » Il alla vers l’armoire et commença à fouiller ses affaires. « Tu dois être épuisée non ? Faut se lever à quelle heure pour que je t’amène en cours ? »  

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Quinn ? Un prénom féminin, élégant. Tu n'étais donc plus dans un repère purement habité par des hommes, une femme vivait également ici. Tu avais peur de mettre la zizanie dans leur ménage à trois, pourtant tu t'étais laissée guider par le jeune homme. Sans doute parce que tu étais vraiment épuisée et qu'il t'étais vraiment impensable de traverser la ville chaussée de tes hauts talons. La remarque de Samuel t'avait intrigué, sous tes airs de petite précieuse, tu n'en désirais pas moins. Tu préférais largement partager la nuit avec lui plutôt que de te retrouver seule dans un univers qui n'était pas le tien. Seulement tu avais laissé planer le doute sur cette éventuelle possibilité. Tu avais simplement répondu avec un sourire le suivant te conduire à l'étage et te présenter les lieux puis une pile de vêtements qui pourrait faire l'affaire pour une nuit. Jamais, mais Ô grand jamais tu aurais pu imaginer passer une nuit chez un parfait inconnu. La rebellion n'était pas loin, ça sentait la révolution à plein nez. Elysia se dévoiler enfin, elle n'était plus la petite fille timide, non, elle était une femme remplie de désirs prête à partager son brin de folie avec n'importe qui qui passerait son test de confiance. Samuel l'avait remporté avec succès. Observant la pile de vêtements qu'il venait de déposer, tu avais suivi des yeux  sa silhouette disparaître dans la salle de bain. Hésitante, tu avais finalement tenté de te dévêtir pour enfiler ce pyjama de fortune mais pas moyen de faire glisser cette foutue fermeture à éclair ! Tu avais donc décidé d'attendre ton "prince charmant" pour la soirée assise au bord du lit, les collants en moins. " C'est chez toi." avais-tu répondu à voix haute avant de compléter en murmurant " Mais sans tee shirt ce serait mieux " . Samuel paraissait ensuite s'inquiéter pour toi. Ton petit coeur faiblissait face à ses attentions, tu étais tombée sur le seul gars qui ne souhaitait pas juste une chose : te baiser. Ou alors si tel était le cas, Samuel savait très bien s'y prendre. " Je me débrouillerai t'inquiètes, je ne veux pas abuser de ta générosité, tu l'offriras à quelqu'un d'autre demain, quelqu'un qui le mérite plus." souriant faiblement, tu t'étais relevée et lui avais tourné le dos. " Pourrais-tu me débarrasser de cette saloperie qui me compresse comme pas possible ? " tu avais essayé d'attraper la fermeture à l'arrière de ta nuque puis tu avais abandonné, laissant retomber lourdement tes bras le long de ton corps. Quelques secondes plus tard, tu avais senti le souffle du blondinet effleurer ta peau. " Alors comme ça vous vivez aussi avec une femme ? Elle travaille au bar ? " la curiosité est un vilain défaut, mais tu aimais par dessus tout savoir où tu mettais les pieds, malgré que cette soirée soit éphémère. Et puis quelle était la probabilité que vous vous recroisiez à moins que tu ne le désirais ? La probabilité était très basse.

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Elle ne s’était pas changé, sur le coup, il n’avait pas compris réellement pourquoi. Il avait aimé sa remarque sur le t-shirt, souriant, il en avait trouvé un blanc, sans manche mais l’avait posé sur la commode en allant vers le lit. Elle était sérieuse ? Pourquoi refuser une main tendue ? Cette fille était d’une complexité sans pareille, mais elle l’intriguait énormément. Essayait-elle juste de se détacher de lui par peur de s’attacher ? Samy préféra chasser cette pensée de sa tête en se passant la main dans les cheveux, dévoilant son torse quasiment parfait bien que non parfaitement musclé comme un bodygard ainsi que ses tatouages. « Bien sûr. » Dans une petite moue, il s’approcha d’elle, mettant un genou sur le matelas. Ah ces foutues robes de femmes. Elles avaient de quoi pourrir l’ambiance par moment. S’ils étaient en train de se déshabiller pour se sauter dessus, cette saleté aurait tout ruiné. Il se colla presque à elle, se penchant dans son dos, écrasant son souffle sur la nuque de la belle brune. « Elle a vraiment tout pour plaire ta robe… » Grimaçant, il s’acharna sur la fermeture, elle était prise dans le tissu et il ne voulait rien déchirer alors lentement mais sûrement, il commença à la glisser par à-coup. « Oui ça devait être temporaire pour Quinn, on s’est rencontré à l’UCLA comme je donne des cours là-bas par fois et qu’elle est prof… » Il souriait. « Tu la verras jamais travailler au bar, ou alors comme pilier à nous siffler toute la vodka ou quémander des cocktails. » Il avait ri à sa remarque. « Ça fait déjà un an qu’elle nous squatte… enfin presque… 10 mois je crois, un truc comme ça. M’enfin, ça nous aide quand même financièrement et elle est drôle donc c’est tout bénéf. » Enfin pour lui, parce que si on posait la question à Killian, il aurait sûrement grogné avant de partir dans la chambre. Ah son asocial de frère était vraiment un cas à part mais comme il pouvait l’aimer. « J’y arrive ! » Délicatement, il arriva à la moitié de son dos, caressant sa peau par moment aussi, jusqu’à descendre la fermeture jusqu’au bas de sa colonne. « Te voilà libérée. » Il attrapa les vêtements et lui posa sur les genoux avant de retourner vers la commode, lui tournant le dos, il se passa un coup de déo et de la crème sur le visage, le torse et ses bras. Il prenait énormément soin de lui, c’était quelque chose d’encré en lui qui datait déjà de sa vie d’avant. Lorsqu’il se tourna vers elle, il la vit prête. « Finalement, je reste torse-nu, tu m’en veux pas hein ? Il fait chaud ce soir. » Sautant sur le lit, il s’affala à moitié avant de pousser la couette pour qu’elle puisse venir s’allonger. « Allez te fais pas prier Bambi. » Second surnom sortit sûrement trop vite comme le premier, il ne pouvait pas s’empêcher de la comparer à une biche à cause de son regard magnifique. Il avait craqué pour son regard. « Je suis cassé…. Dire que j’ai un cours à donner demain, heureusement que c’est en début d’après-midi. » Le temps défiler, 4h arrivait presque, posant sa tête sur l’oreiller, il l’observait sans rien dire.  

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Profitant du brin de toilette que se faisait le jeune homme, tu avais retirée en une fraction de seconde ta robe, enfilant aussi rapidement que tu pouvais le large tee shirt qui retombait au milieu de tes cuisses. Ça suffirait pour la nuit, tu adorais dormir vêtue d'un simple tricot de peau, encore plus lorsqu'il appartenait à un homme. Inspirant discrètement l'odeur du tissus, tu t'étais imprégnée d'un sentiment de sécurité propre à ce qu'incarnait Samy. Et puis, sans que tu t'y attende Sam était sorti de la pièce d'eau, sautant sur le lit comme un ninja. S'installant d'abord il t'avait ensuite fait une place à ses côtés pour te demander de le rejoindre promptement. Son petit surnom unique en son genre t'avait fait frémir. Tu avais donc grimpé sur le lit, le rejoignant comme comme une enfant à quatre pattes avant de t'enfouir à moitié sous la couette. " Cours ? Tu donnes des cours de quoi si tu ne me l'as pas déjà dit ? En journée j'ai bonne mémoire mais la nuit je me métamorphose en être apathique " puis naturellement, tu avais attrapé le bras tatoué du jeune homme pour l'enrouler autour de ta nuque. Ta petite tête brune s'était posée sur son torse nu qui se soulevait pas intermittence. Sa respiration t'apaisait, le temps s'écoulait, tu avais peut être cours à la première heure, mais pour une fois dans ta vie, tu avais envie de dégager les codes sociaux. Après quelques minutes de silence où tu avais repris un peu d'énergie, tu t'étais redressée contre la tête de lit, observant le torse de Sam du coin de l'oeil. Une étrange trace t'avait intrigué. Pinçant tes lèvres -signe d'amorce trahissant un geste que tu t'apprêtais à faire-, tu avais glissé tes doigts sur sa peau fine. Sentant d'abord les phrases tatouées sur sa peau, tu avais cependant hésité avant de passer sur cette sorte de cicatrice. La palpant avec beaucoup de finesse, tu avais senti une bosse rouler sous tes doigts. Sans attendre de réfléchir aux répercussions tu avais interrogé Samuel " Qu'est-ce qu'il t'es arrivé là ? Tu as été enlevé par les aliens, ils t'ont implanté une puce j'crois bien " bien entendu, tu sentais déjà qu'il y avait un soucis de santé sous cette énigme, mais justement, dans ce genre de situations, tu préférais d'avance dédramatiser en usant de l'humour.

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Elle arrivait vers lui comme les gosses grimpant dans les lits de leurs parents le dimanche matin en riant, sauf qu’elle avait quelque chose de tellement plus félin en elle. La fatigue se faisait ressentir comme son mal de tête, mais la brunette semblait vouloir parler. « Mes cours ? Ah…. Euh, gestion, finance, compta… c’est un ami qui m’a convaincu d’en donner après l’avoir conseillé sur des placements et des choses comme ça. Mais je ne suis pas un vrai professeur juste un intervenant qui vient de temps en temps rien de sérieux. » Il ne se sentait pas comme un prof de toute façon, il déconnait beaucoup, perdait souvent ses notes et parlait aux élèves comme s’ils étaient ses potes mais au final, ça donnait quelque chose de pas si mal que ça vu qu’on lui demandait souvent de revenir. « Ça te fait du bien d’être apathique un peu, il faut se libérer le cerveau sinon on explose. » Il n’opposa aucune résistance lorsqu’elle se posa contre lui, bougeant alors son bras à sa guise pour poser sa tête sur son torse qui se soulevait lentement au rythme calme de sa respiration. Les minutes calmes passaient tranquillement, il appréciait le câlin momentané, ce moment tendre entre eux. Finalement elle s’était redressée, lui n’avait pas bougé d’un pouce. Il ferma ses yeux sous la caresse tendre qu’elle lui procurait. Qui n’aimait pas ça franchement ? Il avait un petit sourire aux lèvres, malgré tout, il espérait que la jeune femme ne se hasarde pas à l’allumer, aussi doux qu’il pouvait être, s’était tout de même dur parfois de se contenir et d’être juste… gentil. Elle caressa d’abord les phrases encrées sur sa peau, il suivait les doigts de la belle du regard. Lorsqu’elle s’arrêta sur sa chambre implantable, il se mordit les lèvres. Il détestait ce truc qui lui rappelait son passé de malade, il n’attendait qu’une chose, ce fichu moment où ils allaient enfin lui retirer et qu’il pourrait se faire un nouveau tatouage pour cacher la cicatrice même si elle n’était pas moche, c’était juste le seul moyen pour tourner définitivement la page sur avant. Elle semblait intriguée, laissant ses doigts sur le petit boitier qu’on pouvait sentir sous sa peau. Heureusement que ce n’était plus douloureux maintenant, mais à vrai dire, Bambi avait un toucher délicat, un toucher qui le faisait presque sourire, tout comme sa remarque. Elle annonçait la couleur dans une touche d’humour mais même s’il ne la connaissait que depuis quelques heures, il avait compris qu’elle ne lâcherait pas tant qu’elle ne saurait pas. « Humm… » Il posa ses grands doigts fins sur sa peau, caressant au passage celle d’Ely avant de reposer sa main sur son ventre. « C’est un PAC… ou plus précisément un port-à-cathéter. » Il se mordit légèrement la lèvre, est-ce qu’il devait jouer franc-jeu ? Il se redressa à son tour, se mettant contre la tête de lit en regardant le vide, croisant ses bras. « On utilise ça quand les veines des bras ne supportent pas les traitements comme… les chimiothérapies. » Il avait annoncé la couleur, il tourna enfin sa tête vers elle. « J’ai eu une grave leucémie. Tout à l’heure je t’ai dit que Kill’ m’avait sauvé la vie. C’était sincère. Il a donné trois fois de sa moelle pour que je puisse guérir et ça fini par payer. » Il eut un petit sourire victorieux en disant ça. « J’ai pas envie d’être pris en pitié tu sais. C’était deux ans horribles certes mais je suis pas le seul à avoir vécu des choses comme ça et mieux que tout, comparé à d’autres, je m’en suis sorti, j’ai eu une seconde chance. C’est pour ça que j’ai tout envoyé chier à la fin. J’voulais vivre, je voulais plus survivre. » Il toucha son PAC dans un petit sourire. « Dans moins d’un an, je pourrais enfin l’enlever, la page sera définitivement tournée. »  

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Tu n'avais jamais connu la maladie. Ou bien la mort qu'elle pourrait entraîner. Il fallait bien que cela arrive un jour, et l'entendre de la bouche d'un ange blond t'avait pas mal destabilisé. La vie était si injuste et encore pire, elle ne tenait qu'à un fil. Tu admirais l'amour fraternel et la profonde dévotion que ce Killian portait à son frère. Mais l'histoire restait encore tragique. Tu n'étais pas une experte en compassion, en empathie. Tu n'arrivais jamais à rassurer les gens, ce n'était pas ton truc, tu fonçais tête baissée ou bien tu pensais qu'à ta gueule. Sur ce coup là, bien que tu fus bouche bée sur l'instant, tu avais voulu en apprendre un tout petit peu plus mais toujours aussi maladroitement. " Si on te l'enlève dans un an c'est parfait mais... j'imagine qu'il y a des risques de rechute avec ce type de pathologie non ? " tu avais grimacé, assez mal à l'aise sur le sujet. Puis tu avais rangé tes mains baladeuses sur ton ventre, ayant peur de blesser le jeune homme par un geste trop brusque. C'était stupide mais quand tu marchais dans l'inconnu, c'était ta façon de réagir. Tu agissais purement et simplement en te retirant. " J'espère en tout cas que tu vas baiser cette foutue connerie, après tout ce que tu as vécu tu le mériterais amplement, je t'admire Samuel euh... Ton nom de famille c'est ? " tu avais esquissé un léger sourire tout en baissant timidement ta bouille de gamine. " Dis-moi, est-ce dans ton genre de refiler ton numéro de téléphone à une inconnue complètement déprimée qui vient pleurer sur son sort à ton bar ou non ? " en effet, l'idée te trottait déjà. Tu ne l'avais pas encore quitté mais tu avais déjà envie de le revoir. La fatigue prenait malheureusement le dessus, tu t'étais laissée glissée petit à petit dans le lit, la tête fourrée dans les oreillers, les paupières s'alourdissant de plus en plus. Puis tu avais baragouiné quelques mots " C'est que je voudrais pas te lâcher après cette soirée, tu m'as l'air intéressant tu sais... "  

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Elle posa LA question qui hantait ses nuits, ses jours et qui malgré tout dirigeait son présent et interférait sur son passé. La question dont il avait peur, cette angoisse latente que tous les malades éprouvaient malgré tout car ils n’étaient pas sortis de ce cercle vicieux à 100%. C’était vraiment quelque chose qui le turlupinait. Inconsciemment, il voyait l’ablation du PAC comme la preuve inéluctable que sa leucémie était finie pour de bon, mais réellement, il savait que ça ne changerait rien, pourtant, il voulait y croire de toutes ses forces. « Hmm… Oui c’est une… possibilité. » Un fin soupir passa le galbe de ses lèvres, il se les mordit ensuite ne sachant pas vraiment quoi dire. Il s’était livré à une parfaite inconnue sur beaucoup de chose alors qu’en général, il passait juste pour le mec sympa qui occultait son passé. Pour le coup là, il s’étonnait. Il était en fait, plutôt content de l’avoir rencontré. Pour une soirée, elle l’avait un peu changé, et il avait l’impression d’avoir agis de la même façon sur elle. Elle creusa un petit fossé entre eux, s’éloignant de lui, ne le touchant plus alors qu’il appréciait ses caresses. Il avait connu ça. C’était comme ça quasiment à chaque fois (enfin durant le peu de fois) où il avait annoncé sa maladie. Il eut un léger rire nerveux à peine audible en voyant sa réaction et porta son regard sur la fenêtre jusqu’à ce qu’elle ne lui avoue qu’elle l’admirait, tout en lui demandant son nom de famille. « Lee-Davis… Samuel Lee-Davis… » Il se tourna à nouveau vers elle, se disant que maintenant elle comprendrait sûrement qui il était, car même s’ils ne s’étaient jamais rencontrés avant, les Lee-Davis étaient connus à New-York. Elle était vraiment mignonne, surtout quand elle agissait comme ça, décidément, Bambi lui allait parfaitement bien comme surnom, il ne pouvait pas le nier. « Non, juste à celles…. Qui ont réussi à me toucher sincèrement. » Il se pencha sur elle pour lui embrasser la joue longuement et tendrement, attendri par la phrase qui suivit. Dans un sourire, il lui tendit sa main. « Donnes-moi ton téléphone. » Une fois le cellulaire en main, il entra dedans son numéro en y mettant Samy en pseudo avant de lui redonner. « Voilà, comme ça, si t’as vraiment envie qu’on se revoie, tu sauras où appeler. Bon allez, il est vraiment tard, on devrait dormir. Viens-là. » Il l’attrapa dans ses bras et l’enlaça contre son corps chaud, plaquant sa respiration sur la sienne, sa bouche contre son front, il s’endormit assez rapidement en la gardant contre lui.  

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Attrapant ta pochette au bout du lit pour y chercher ton mobile, tu le lui avais jeté maladroitement avant de te recoucher bien au chaud sous la couette. Une fois qu'il te l'avait rendu tu avais parcouru rapidement ton répertoire, il s'était enregistré sous le pseudo "Samy". Tu n'avais pas pu t'empêcher de sourire avant de le poser sur le chevet à ta droite pour te blottir ensuite contre lui. En effet, il était tard, tu devais fermer les yeux pour récupérer de cette journée harassante. Inconsciemment, tu avais accordé ta respiration à la sienne, mais depuis petite, dès que tu couchais à l'extérieur, pas moyen de trouver le sommeil. Tu l'avais donc regardé tomber dans les bras de Morphée, un visage apaisé, doux que tu souhaiterais... embrasser. Après une bonne heure à avoir explorer visuellement sa chambre, tu avais décidé de regagner ta petite chambre au lever du soleil. Récupérant un jean dans un des tiroirs de Samuel, tu l'avais serré avec la ceinture de ta robe, gardant son tee shirt large que tu avais arrangé à l'intérieur du pantalon. Puis tu étais revenu vers le lit où sommeillait calmement le beau blond. Dévorée par l'envie, tu avais pressé tes lèvres contre les siennes avant de rejoindre le salon, et de disparaître par la porte qui restait pratiquement toujours ouverte. Tu avais enfilé tes escarpins une fois que tu avais regagné le goudron de la ville. Ce n'était pas aimable ni poli de s'enfuir de la sorte, mais tu savais que c'était la meilleure des choses à faire. Oui il t'avait fait de l'effet, il te plaisait mais avais-tu vraiment la place pour accueillir l'amour de nouveau ? Ta cervelle se remplissait de nouvelles questions, décidément tu n'en finirais jamais. Ta vie était un roman à dévorer, tu étais cette héroine que l'on pouvait plaindre, hair, aimer... Respirant l'air frais de Los Angeles, tu avais rejoint un arrêt de bus et avait regagné ta chambre au petit matin, séchant les premières heures de cours car tu étais terriblement fatiguée. Tu t'étais couchée toute barbouillée, un seul nom en bouche. Samuel.