Il devait être un peu plus de vingt deux heures que j’étais déjà aux avant-postes pour mon petit commerce. On pourrait croire que le parking n’était pas une planque suffisante mais, c’était mal me connaître. J’avais une vue imprenable sur qui passait ou non. Tout était planqué. Aux yeux de n’importe qui, je passais pour un étudiant qui attendait quelqu’un, un casque vissé sur mes oreilles. Il y avait déjà eu deux ou trois clients qui étaient passé. Des habitués. De véritables accros qui avaient besoin de leurs doses. Aucun scoop en vue, en somme. Alors, à la place, j’envoyais des textos. Histoire de jouer mon rôle. Il fallait bien que je m’occupe, j’allais attirer l’attention sinon. Même si, vu comment j’étais connu au sein de l’université, je me demandais quel pourrait être le con qui me dénoncerait. Ce serait une véritable perte de temps pour lui ou elle puisque j’étais riche comme crésus. Un peu d’argent et on en parle. Et en prime, l’imprudent gagnerait un ennemi pour la vie. J’étais intouchable.
Les minutes passaient en même temps que les ventes se concluaient. Je resserrai mon écharpe autour de moi et alluma une cigarette. Oui, je sais. Ce n’était pas bien. J’allais choper un cancer. Peu m’importe. On doit tous mourir un jour de toute façon. Je basculai ma tête en arrière pour regarder les étoiles jusqu’à que des pas me firent revenir sur terre. Quand je reconnus la nouvelle venue, mes yeux s’écarquillèrent tout seul et je manquais de faire tomber ma cigarette. Incroyable… Qu’est-ce que cette fille venait faire ici ? Je n’en revenais pas moi-même. J’avais l’impression d’avoir loupé un train entier. Depuis quand elle se droguait ? J’attendis qu’elle soit à ma hauteur pour prendre la parole. « Je vais avoir l’air con mais il faut que je te demande un truc… Tu es vraiment là pour ce que je pense ? » Je pensais déjà savoir la réponse mais, j’étais tellement sous le choc que les mots sortirent tout seul. J’avais le temps de me maudire sur 36 générations comme ça. Certains avaient des élans d’intelligence… Moi, c’était des élans de stupidité. En un sens, c’était mieux.
« Bon, qu’est-ce que tu veux ? Poudre blanche ? Cachets multicolore ? Un truc plus exotique ? Dis-toi que je suis un drugstore à moi tout seul et tu pourras avoir une idée de tout ce que je peux te proposer. » Je ne déconnais pas, en plus. J’avais vraiment de quoi tenir un magasin dans le style. Ce serait une idée, d’ailleurs. On voyait tellement de trucs aux États-Unis… ça ne choquerait personne. Je vivais dans un pays à part. Je la dévisageais un instant. Aucun signe de manque apparent… Ce qui voulait dire que c’était la première fois qu’elle allait prendre de la drogue. Heureusement que c’était uniquement de la haute qualité ce que je vendais. Quitte à rendre les gens accros, autant à ce que ce soit à des produits purs. Pas ces merdes entrecoupées avec je-ne-sais-quoi. « J’arrive pas à croire que je te vois dans le coin, Elysia. Je ne pensais pas que tu avais besoin de ce genre de trucs. Tu m’épates vraiment et c’est un exploit en soi. »
Les minutes passaient en même temps que les ventes se concluaient. Je resserrai mon écharpe autour de moi et alluma une cigarette. Oui, je sais. Ce n’était pas bien. J’allais choper un cancer. Peu m’importe. On doit tous mourir un jour de toute façon. Je basculai ma tête en arrière pour regarder les étoiles jusqu’à que des pas me firent revenir sur terre. Quand je reconnus la nouvelle venue, mes yeux s’écarquillèrent tout seul et je manquais de faire tomber ma cigarette. Incroyable… Qu’est-ce que cette fille venait faire ici ? Je n’en revenais pas moi-même. J’avais l’impression d’avoir loupé un train entier. Depuis quand elle se droguait ? J’attendis qu’elle soit à ma hauteur pour prendre la parole. « Je vais avoir l’air con mais il faut que je te demande un truc… Tu es vraiment là pour ce que je pense ? » Je pensais déjà savoir la réponse mais, j’étais tellement sous le choc que les mots sortirent tout seul. J’avais le temps de me maudire sur 36 générations comme ça. Certains avaient des élans d’intelligence… Moi, c’était des élans de stupidité. En un sens, c’était mieux.
« Bon, qu’est-ce que tu veux ? Poudre blanche ? Cachets multicolore ? Un truc plus exotique ? Dis-toi que je suis un drugstore à moi tout seul et tu pourras avoir une idée de tout ce que je peux te proposer. » Je ne déconnais pas, en plus. J’avais vraiment de quoi tenir un magasin dans le style. Ce serait une idée, d’ailleurs. On voyait tellement de trucs aux États-Unis… ça ne choquerait personne. Je vivais dans un pays à part. Je la dévisageais un instant. Aucun signe de manque apparent… Ce qui voulait dire que c’était la première fois qu’elle allait prendre de la drogue. Heureusement que c’était uniquement de la haute qualité ce que je vendais. Quitte à rendre les gens accros, autant à ce que ce soit à des produits purs. Pas ces merdes entrecoupées avec je-ne-sais-quoi. « J’arrive pas à croire que je te vois dans le coin, Elysia. Je ne pensais pas que tu avais besoin de ce genre de trucs. Tu m’épates vraiment et c’est un exploit en soi. »