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    (seeley) up in the air.

    Mer 13 Nov 2013 - 23:35
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    Up in the air.
    Allongée sur mon sofa, je lisais un des livres de mon auteur préféré: Carrie. En fond sonore, une radio quelconque balançait faiblement de la musique sur mon ordinateur portable (faute d'avoir une télévision). Au moment où mes poils commencèrent à s'hérisser due à la charmante voix de Miley Cyrus que je détestais, mon portable posé sur ma cuisse vibra ce qui me fit sursauter - ainsi que Cujo qui roupillait contre ma poitrine. Je fermais mon livre après y avoir mis le marque-page et attrapai mon portable. Mon rat remonta jusqu'à mon cou pour s'y caler. J'avais un message de Seeley qui me disait de lui faire des courses. Je plissai du nez. Même pas un s'il te plait ou merci. Puis l'argent ? C'est bizarre, je rendais service à Mr. O'Hara depuis un mois maintenant, et il avait été toujours poli et me donnait l'argent en avance. Pas envie qu'il pense que j'étais sa bonniche. J'haussai vaguement les épaules, ne prenant pas la peine de lui répondre. Je me levai, éteignis mon pc et partis dans ma chambre mettre un jean. J'avais terminé les cours plus tôt aujourd'hui - comme d'habitude et avais bouclé mon boulot depuis une heure et demi - et dès que je rentrais chez moi j'avais l'habitude de me mettre à l'aise. Je devais sûrement avoir hérité ce petit côté exhibitionniste de ma cousine, mais c'est vrai que j'aimais bien traîner en tee-shirt et culotte.

    Je changeai de tee-shirt et mis quelque chose d'un peu moins pourrie qu'un haut avec les tronches effrayantes des gars de Slipknot - que j'avais depuis mes dix-huit ans d'ailleurs. Hop un haut féminin, un jean slim, mon blouson en cuir et mes creepers. J'embrassais mon rat, choppai mon sac à main et deux grands sacs et disparue derrière ma porte.

    Je n'avais pas de voiture, considérant que je pouvais très bien me débrouiller avec mes jambes ou grâce aux transports en commun. Du moins, c'était ma vision des choses pour le moment. Je n'étais pas quelqu'un de pauvre, je ne roulais pas non plus sur l'or mais j'avais bien mieux à acheter qu'une voiture. Je me rendis d'abord à pieds au supermarché et sortis la liste habituelle de courses que Seeley m'avait donné la première fois. J'avais toujours peur d'oublier quelque chose.

    Après une demi-heure, j'arrivais enfin à la caisse et payai avec ma carte de crédit. Je jetai un coup d’œil à ma montre, j'avais encore du temps. Là, c'était le moment le plus drôle et le plus sportif. Ouais, je ne voulais pas de voiture, ce qui signifiait que je devais porter les sacs. L'avantage c'est que je me faisais des muscles dans les bras. Je ne tardai pas à rejoindre l'arrêt de bus qui m'emmènerait à Santa Monica, où il vivait. Ce type, je ne le connaissais pas plus que ça d'ailleurs. Je savais qu'il était prof d'architecture à l'université - pas du tout mon domaine... Mes études concernaient l'architecture humaine diront-nous. Il avait une fille aussi, une fille qui pourrait être très bien mon amie vu son jeune âge. Pas de femme dans les parages, Seeley était quelqu'un de discret et je respectai. Après tout: "un coeur d'homme a un sol plus rocailleux encore. On y fait pousser ce qu'on y peut... et on le soigne". Il ne savait non plus rien de ma vie, à part que j'étais une fille, élevée, polie, avec un minois de poupée - bonne à jeter haha -, et tatouée, qui souhaitait devenir infirmière de bloc opératoire plus tard. Ca ne m'aurait pas dérangé de le connaître plus. Il était peut-être professeur et moi qu'une étudiante mais je ne faisais pas partie de son décor à l'université. Pour moi, il restait un père de famille atteignant la quarantaine et qui - je ne pouvais pas me mentir - était foutrement bien conservé pour son âge. Je dis pas qu'il était vieux mais... Il était... Physiquement parlant il était chanceux, quoi. Enfin bon ça m'arrangeait de bosser de temps en temps pour lui et sa fille, ça me permettait de gagner un peu d'argent.

    Arrivée, enfin. Je sonnais à la porte, attendant qu'on vienne m'ouvrir. Mon regard se perdit sur le côté où l'on pouvait apercevoir un bout de l'océan. « Bonjour. » Lâchai-je quand le brun m'ouvrit, sans sourire. Rancunière, j'étais ? Oui, j'avais toujours son sms en travers de la gorge.

    Re: (seeley) up in the air.

    Jeu 14 Nov 2013 - 12:53
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    « Vicky ! Vicky debout, tu vas être en retard à la fac ! » Le désavantage d’avoir un père enseignant à la fac était qu’il savait plus ou moins l’emploi du temps de sa fille, mais dans ce cas c’était pire, puis qu’elle étudiait dans le département où lui enseignait, alors il en savait encore plus, sans compter sa bande de Chipmunks qui pouvaient garder un œil sur elle quand lui ne pouvait pas. « Allez viens manger. » Il n’était pas un dieu des fourneaux, loin de là, il s’était contenté de bien apprendre à faire les choses simples, quand ça devenait plus compliqué, il appelait un traiteur. « Bonjour Princesse. » Elle avait beau avoir 18 ans, elle avait toujours le droit à son petit surnom, elle restait sa petite puce même si elle grandissait et que lui devenait vieux. Pour la faire sourire, il lui plaça devant le nez un panecake en forme de Mickey. « T’es pas trop vieille pour ça hein ? » « Je serais jamais trop vieille pour ça. » Elle lui tira la langue en souriant avant de commencer à dévorer tout ça, de la bonne chantilly, des fruits, une coquille d’œuf parfois dans le panecake… « Désolé j’avais pas vu. » Assis face à elle, il en mangeait un aussi tout en buvant son éternel grand café du matin, attrapant un autre morceau de coquille d’œuf. « Décidément, j’étais pas en forme ce matin. » Il eut un petit rire avant de mettre le nez dans son agenda, regardant ses cours de la semaine et le délai qu’il lui restait pour un gros projet. Se grattant le front, il soupira longuement. « Bon ! Faut que tu te dépêches, on part dans 40 minutes et faut encore que tu te fasses belle, même si je préfèrerai que tu restes ainsi, les mecs se retourneraient moins sur ta beauté comme ça. » Papa poule un jour, papa poule toujours. «  Hmm, me préparer oui d’accord, je dois me préparer, mais toi aussi hein, parce que chemise plus bas de pyjama, c’est pas vraiment le look à la mode Daddy. »  Se regardant, il remarqua alors son état et se massa le visage en baillant. « Faut vraiment que j’arrête de sortir avec Drew et boire avec lui, j’ai plus de tête le lendemain. » « C’est ton seul plaisir Dad… Tu peux bien profiter un peu de la vie. » Surpris, il vit alors Victoria se lever et se rapprocher de lui pour l’enlacer et lui embrasser la joue. « Allez zou ! » Elle s’en alla dans un sourire, sourire qu’elle lui transmit. Il ne pouvait s’empêcher de se dire qu’il avait de la chance de l’avoir. Avalant son café, il posa le reste de la vaisselle dans le lave-vaisselle et s’empressa d’aller prendre une douche et de se laver. Il devait être plutôt impeccable à l’université alors qu’il aimait être en jeans, t-shirt et baskets. Une fois devant sa penderie, il attrapa un jean classe foncé, un haut noir légèrement satiné à petites manches et avec un col en V ainsi qu’une veste de costard noir par-dessus, il avait l’impression d’être un beau pingouin se rendant au boulot, mais il avait une certaine image à tenir là-bas. Faisant la moue, il passa sa main dans sa barbe de trois jours lui donnant un air rebelle avant de se mettre un peu de gel dans les cheveux. Une touche de parfum, son alliance accrochée à une chaîne à côté de celle de sa femme et une montre au poignet, il était enfin prêt. « C’est bon Daddy ou tu vas encore t’admirer dans le miroir ? » Se tournant vers elle, il lui tira la langue pour toute réponse avant de venir vers elle et de partir.

    Une fois à l’université, il se reprit un café, marchant vers son département, une longue journée l’attendait mais maintenant, il avait vraiment pris plaisir dans tout ça. Devenir professeur était une bonne idée avec du recul même si Drew lui disait toujours que le cabinet sans lui ce n’était pas pareil, bien qu’il y allait au moins deux fois par semaine. La matinée passa relativement rapidement, il ne lui restait plus qu’un cours après le repas, mais ensuite, il devait rentrer à la maison pour continuer le projet sur lequel il travaillait. Durant la pause, il croisa Adam, comme souvent, ils s’arrêtèrent pour discuter entre eux. « C’est bon alors t’as tout prévu pour demain ? »  Seeley le fixa, se demandant bien de quoi il pouvait lui parler. « L’anniversaire d’Oksana… chez toi ! Tu devais faire les provisions. » « Oh ! ça ! Oui bien sûr, je gère, t’en fais pas tout est prêt. » Souriant, il avala encore quelques gorgées de café. « Oh, j’ai un cours qui va bientôt commencer. Faut que j’y aille, on se voit demain soir hein ! Fin, on se recroisera encore avant hein. » Il eut un rire nerveux, jetant son café à moitié vide avant de trotter vers son antre. « Merde merde merde…. » Il se stoppa dans les couloirs, faisant une légère glissade avant de s’arrêter avec classe devant des étudiantes de sa section, il leur offrit un sourire avant de penser à Maya. Elle ne travaillait pour lui que depuis un mois, mais elle avait pris ses repères et elle était malgré tout une bonne aide. Victoria commençait la fac, il avait beaucoup de cours et un coup de main à la maison était quelque chose de vraiment appréciable. Attrapant son téléphone, il s’empressa de lui envoyer un sms tout en marchant. « Bonjour, tu peux faire des courses urgentes s’il te plait ? Je sais que je te donne l’argent d’avance normalement mais là je vais être coincé. Il faudrait prendre des bières et de quoi faire un barbecue pour 6 personnes. Merci vraiment ça me sauvera la vie. » Il l’envoya dans la précipitation et arriva dans sa salle de cours à temps, déjà pleine à craquer, il pouvait se vanter au moins de savoir attirer les étudiants.

    Encore un moment de cours, deux heures en réalités lorsqu’il arriva à la maison. Maya n’était pas encore là, mais elle n’allait sûrement pas tarder. Retirant veste et chaussures, il traîna en chaussette dans la maison, se faisant un cappuccino avant de partir dans son bureau aménagé au sous-sol. Les murs étaient remplis de photos, tableaux et autres dessins, des feuilles traînaient un peu partout, il avait un crayon sur l’oreille, un autre en bouche et observait les plans. Finalement, il entendit toquer et grimpa les marches 4 par 4, le crayon en bouche, l’autre toujours sur l’oreille. Il s’empressa de lui ouvrir la porte pour ne pas la laisser sur le carreau mais fut vraiment surpris de voir seulement deux sacs dans les bras de Maya. « Bonjour… »  Observant la jeune femme, il remarqua son air rancunier et fit une petite moue en la suivant. « Oh je suis bête pardon, c’est vrai que tu n’as pas de voiture alors faire les grosses courses s’étaient impossible ? » Il ne comprenait pas vraiment pourquoi elle semblait si grognon. « Si tu ne pouvais pas le faire, il fallait me le dire, je me serais arrangé. » Attrapant un des sac pour la soulager, il s’en alla à la cuisine remarquant qu’elle avait pris les courses habituelles de la semaine…. Viandes, yahourts, fruits, légumes mais rien de ce qu’il avait demandé. « J’avoue que je ne comprends vraiment pas pourquoi il n’y a rien de ce que j’ai mis dans le sms… »

    Re: (seeley) up in the air.

    Ven 15 Nov 2013 - 15:07
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    Les deux gros sacs à mes pieds devant la porte d'entrée, j'attendais qu'il vienne m'ouvrir. Et après qu'est-ce que je lui dirais ? Je ne me voyais pas l'engueuler pour son manque de politesse et de clarté dans son message. D'une part, d'accord, c'était un peu mon genre de piquer une crise pour pas grand chose -bien que pour moi c'était important- mais ce n'était pas vraiment ma faute, hein ? J'étais malheureusement un peu hypersensible et le psychologue vous dirait que c'est à cause d'être précoce. D'autre part, je ne me voyais pas faire la morale à un homme qui est beaucoup plus âgé que moi, facilement plus de quinze ans ! Puis, c'était un service que je lui rendais contre de l'argent de poche, alors bon...

    Lorsque Seeley ouvrit, je le saluai laissant clairement paraître sur mon visage que quelque chose n'allait pas. Il se décala, et après avoir frotté mes chaussures au tapis extérieur, je pénétrai dans sa demeure de rêve. Il me fit une remarque comme quoi il était vrai que je ne pouvais pas faire de grandes courses vu que je n'étais pas en voiture. Huh ? Pourquoi me disait-il ça ? Je ne répondis rien, et retirai mes creepers et mon blouson que j'accrochais au porte-manteaux fait pour. Avant de prendre un de mes sacs, le professeur ajouta que j'aurais du le prévenir si je ne pouvais pas le faire. Je fronçai un peu les sourcils, je ne comprenais pas. Je venais bien de lui amener deux sacs remplies de provision là, non ? Je pris le deuxième sac et le suivis jusqu'à la cuisine. Restant toujours muette, je le fixai défaire le premier sac de courses. « J’avoue que je ne comprends vraiment pas pourquoi il n’y a rien de ce que j’ai mis dans le sms… » Mes yeux miel s'écarquillèrent. Il se fichait de moi ? Avant d'ouvrir la bouche, je pris une profonde inspiration.  « Parce que peut-être que je n'ai pas trouvé votre sms à mon goût. » Dis-je. Ok, j'aurais mieux fait de me taire. Je passais pour la gosse capricieuse de six ans là. Je n'étais plus à ma place. Je secouais vaguement ma tête de droite à gauche, mes cheveux voltigeant des deux côtés, avant de reprendre la parole. « Désolée... Mais je ne vous comprends pas. » Je sortis mon portable de ma poche et retrouvai son sms. Je le regardais, j'avais pourtant bien lu. « Vous vouliez quelque chose en particulier ? J'ai rien sur votre message, même pas de s'il te plaît à vrai dire. » Restant derrière le plan de travail, où il se tenait de l'autre côté, je lui tendis mon portable. Je voulais qu'il vérifie par lui-même son sms, comme si j'avais peur qu'il ne me croie pas... Pourtant, je ne mentais pas.

    Re: (seeley) up in the air.

    Mer 20 Nov 2013 - 4:28
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    Invité
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    Son sms à son goût ? Sérieusement ? Il avait posé le sac sur le comptoir et commença à défaire les courses. C’était étrange, il se souvenait parfaitement de ce qu’il avait marqué, il n’avait pas une mémoire infaillible, mais quand même. Il ne pouvait s’empêcher d’observer la jeune femme qui secouait légèrement sa tête de gauche à droit, elle ressemblait à une enfant. C’était à elle maintenant de sembler perdue et de ne pas comprendre ? Sérieusement ? Quel bordel. Il se passa la main dans les cheveux, soupirant avant de se tenir au comptoir et de se pencher vers l’avant pour s’approcher légèrement d’elle lorsqu’il la vit sortir son téléphone de sa poche. Rien ? Rien comme rien ? Il avait pourtant fait une petite liste…. Et puis, comment ça pas de s’il te plait. Il en avait mis un pourtant. Croisant finalement ses bras par énervement. Il ne comprenait rien à rien, sincèrement. Il put voir alors le sms et secoua sa tête rapidement. « Non, non, non, j’ai pas juste envoyé ça… » Il alla chercher son propre cellulaire et fouilla dans les messages. « Shit… » Il soupira avant de la regarder complètement confus, voyant enfin le message d’erreur. Il fit une petite moue en la regardant. Il était dépité par la propre connerie de son téléphone, non mais sincèrement, il ne comprenait pas ce qui avait pu se passer. « Vraiment, je suis désolé, j’ai pas écrit ça du tout, mais je viens de voir le message d’erreur… » Il cliqua alors sur le sms d’origine et lui tendit l’appareil, complètement confus. « Tu vois ? J’étais gentil dedans, j’avouais même que tu allais me sauver la vie, mais… » Il lui montrait alors le message disant que le sms était cassé, ce qui arrivait une fois tous les dix ans, environ. « Franchement, je suis désolé, c’était pas du tout comme ça que je voyais les choses, j’m’en veux de t’avoir déboussolé. M’enfin, au moins, on a des courses pour ce soir et ce weekend. » Il riait nerveusement en la regardant ce massant la nuque. Il trouva alors le ticket dans un des sacs qu’il avait déballé et attrapa son portefeuille pour lui régler la note et lui donner un extra pour le dérangement et le déplacement. « Merci en tout cas. J’irais demain entre midi, au moins, j’ai pas à me soucier du gâteau. » Il fit une petite moue avant de rire, tout en rangeant ce qu’elle avait acheté, mais il culpabilisait sérieusement de l’avoir mis dans un tel état même si dans sa tête, il la comparait un peu à une enfant capricieuse. « Tu sais quoi ? Je sais que c’est pas dans notre relation après tout je suis un peu ton employé mais on devrait juste… oublier un peu tout ça, y’a un petit restaurant sympa sur la plage, ils font des pizzas et burgers mais tout via les produits de la mer, c’est vraiment super bon, je déteste les crustacés mais leurs poissons sont torrides. On peut y aller et effacer un peu ce malentendu en passant une bonne soirée ? Je t’invite ! »

    Re: (seeley) up in the air.

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