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    C'est le malaise du moment... l'épidémie qui s'étend [Riley & Lola]

    Mer 4 Déc 2013 - 23:07
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    Lola C. Sandstrøm
    Lola C. Sandstrøm
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    Identité HRP : Marie - alouette / 37 ans, dinosaure du rp
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    Nationalité/origines : Finlandaise et américaine
    Avertissements contenu : dans le passé de Lola:
    homophobie intériorisée
    dépression et psychophobie
    mentions de bipolarité
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    fausse couche
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    Orientation & situation : homosexuelle, célibataire
    Métier/occupation : styliste d'une marque high end de prêt à porter (LuxaLuxa)
    Études & fraternité/sororité : Stylisme - Gamma
    Résidence : Eastside
    C'est le malaise du moment
    L'épidémie qui s'étend

    « ... et à présent, échangez vos notes d'intention, croquis et projets selon les groupes que je vais désigner, et commentez les projets les uns des autres. »

    Le menton appuyé dans le creux de la paume de la main, j'attends que soit cité mon ou ma partenaire. J'attends. Les noms défilent. Les possibilités diminuent. Une inquiétude grandit en moi.

    « Lola avec Riley »

    ... ca n'a pas manqué. Je ferme les yeux, un instant, glisse sous mon bras ma farde à projet, mes échantillons de tissu, me lève et me dirige vers le banc de ma partenaire. J'évite son regard. Je ne tiens pas à voir de grimace déformer ses traits... Je garde un air impassible. Je sais... Tout le monde sait que nous ne sommes pas particulièrement heureuses de cet arrangement. Ni l'une, ni l'autre.

    La fête est finie, on descend
    Les pensées qui glacent la raison

    Et je me glisse à une place libre, à côté d'elle, pose mes affaires sur la table, garde les yeux obstinément posés sur mes mains qui poussent mon projet vers elle.

    « Tiens. »

    A mi-voix... Je n'ai parlé qu'à mi-voix. Je ne lui ai jamais parlé autrement, je crois... En tout cas, plus depuis cette soirée-là...

    « Franchement, le thème ne m'a pas spécialement parlé. « L'autre en moi »... Pourquoi pas « le discours de la méthode » tant qu'elle y était? On est en cours de philo ou quoi?»


    Protect me from what I want
    Je parle, je parle... Bas. Pour étouffer tout ce que je pourrais dire. Pour éteindre les silences et l'embarras. Pour oublier le malaise qu'elle fait grimper en moi et qui tend ma colonne et hérisse ma peau.

    Protect me from what I want

    « Qu'as-tu fait? »

    Je risque un regard sur son visage. Elle l'a dégagé, en retenant ses boucles blondes avec une pince toute simple, comme il lui arrive de le faire quand elle coupe le tissu.

    « Passe-moi ça. Plus vite on en aura fini, plus vite on aura la paix. »

    Et je tends la main, à attendre son bon vouloir.

    « Je suis sure que t'as mieux à faire que perdre ton temps avec moi, non? »


    Protect me from what I want
    C'est plus fort que moi. J'ai encore souligné qu'elle doit bosser. J'ai encore pensé qu'elle doit coucher. Je ne sais pas ce qu'elle a compris, quel sous-entendu elle aura lu. J'ai un sourire en coin, moqueur, dépréciatif. Pour moi. Pour elle. Je ne sais plus.

    Parfois, je la hais. Pour ce qu'elle est. Pour ce qu'elle a deviné. Pour ce qu'elle pourrait découvrir.
    Pour ces peurs et ces rêves qu'elle agite sous mon nez. Ce monde de possibilités...
    L'univers est un fruit qu'elle croque à pleine dents.

    Je ne fais que l'effleurer.

    « J'ai pas toute l'année, oh, Riley »

    Protect me from what I want

    Re: C'est le malaise du moment... l'épidémie qui s'étend [Riley & Lola]

    Mer 4 Déc 2013 - 23:59
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    Lie awake in bed at night
    And think about your life
    Do you want to be different?


    L’espèce de pochette que je transportais partout menaçait de céder. Des bouts de tissus, de papiers sortaient des bords dans un fouillis monstre. Oui, j’étais loin d’être la femme la plus organisée du monde, mais c’était ma façon de vivre et dans ce bordel, je m’y retrouvais plutôt pas mal. Notre cher professeur avait eu l’idée de faire des groupes d’échanges autour des projets de chacun, par deux nous allions commenter le travail de l’autre. Ce qui en soit m’enchantait, j’aimais recevoir un avis critique sur mon travail, mais au fur et à mesure que les noms défilaient, je sentais le coup fourré arrivé à plein nez. Merde. Lola.

    D’un naturel enjoué, je me fermais un peu, c’était bien la seule personne qui me mettait dans un état pareil. Elle m’agaçait, me sortait par les yeux, s’en était devenu physique, la sentir s’asseoir à côté de moi me tendait. Mais voilà, bien trop fière, je ne pouvais la laisser avoir cette emprise, cette influence sur moi et je ne pouvais encore moins le laisser paraître. Reprenant mon attitude habituelle, enjouée et souriante, je lui lançais un regard sympathique quand elle me passa son projet.

    L’entendre dire que le projet ne l’avait pas inspiré me fit rire sans pudeur.

    Hide behind an empty face
    Don't ask too much, just say
    'Cause this is just a game

    Franchement, l’autre en moi ne l’inspirait pas ? C’était tout ce qu’elle était à mes yeux, elle cachait quelque chose et je le savais, je le sentais en plus de l’avoir constaté … Mon rire se transforma en rictus malsain. « C’est marrant, j’aurais pensé que tu te serais vraiment sentie concernée par le sujet … ». Un sourcil arqué, je fouillais dans les tissus, les dessins. « Tu n’as vraiment pas l’esprit ouvert, ce n’est pas de la philo, c’est une forme d’art … je vois que tu t’es vraiment pas investie ». Je soupire, comme si la jeune femme venait d’une autre planète. A mon tour je lui tendais mon projet. En fouillis, sans une once d’organisation, comme d’habitude. Je scrutais alors son visage fin et indéchiffrable, entouré de ses longs cheveux roux, à la recherche d’une quelconque réaction. Mais la seule remarque qui sort alors de sa bouche me glace. Mieux à faire. « Et tu penses à quoi ? Explicite ton propos … ». Devenais-je susceptible ? Ou y’avait-il vraiment une part de sous entendu dans ce qu’elle avait dit ? Je la dévisageais, sans pudeur aucune, mes yeux arrêter sur son visage, l’incitant à parler si elle voulait échapper à mon regard.

    Re: C'est le malaise du moment... l'épidémie qui s'étend [Riley & Lola]

    Jeu 5 Déc 2013 - 23:18
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    Lola C. Sandstrøm
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    Paupières baissées, visages gris
    Surgissent les fantômes de notre lit

    Je n'aime pas l'entendre rire. Je sais que c'est de moi qu'elle se moque, qu'elle ne ressent pas de vraie joie. Son rire n'aurait pas ces angles cruels et rauques sans méchanceté. Et ses sous entendus..

    Je lui jette un regard noirs, que je détourne tout aussi vite, pour le pencher sur ses projets.

    « mh... C'est sur que tu es bieeeen plus ouverte que moi... »

    Je recommence... Tu vois?
    Je ne peux pas m'en empêcher.
    Alors je m'engouffre dans une excuse.
    Dans une distraction...

    « J'aime bien ce tissu, là, que tu as choisi pour le ... je ne sais pas comment tu appelles ça. Ce haut? Ce n'est pas très doux, mais le drapé est joli. Qu'est-ce que c'est? »

    S'il te plait.. S'il te plait, ne reviens pas sur mes propos. Concentre-toi, accepte la diversion. Parlons chiffons, Riley. Parfois, je me dis que c'est tout ce que nous avons en commun...

    On ouvre le loquet de la grille
    Du taudis qu'on appelle maison
    Le gout des matières, des drapés, des tissus...
    Tout ce que je suis, tout ce que tu es...
    Opposés.

    Je ne sais qui de nous est l'image de l'autre, après le passage d'un typhon, de la peste, du choléra... Je ne sais qui est la détruite, qui est la forte. Toi, sans doute... Ce doit être toi.

    Sinon... Sinon, qui suis-je? Dis-moi... Qui suis-je?

    Protège-moi, protège-moi...
    « J'aime aussi la longueur des manches et l'encolure, là, et là...  Mais je ne vois pas le rapport avec le thème. Et je trouve la ligne de cette jupe... juste affreuse. Ca ne va aller à personne au-delà du 34... Tu veux n'habiller que des top modèles? »

    Est-ce la nervosité qui me fait entendre des lames aiguisées là où je voudrais mettre de la neutralité, dans mes mots?

    Re: C'est le malaise du moment... l'épidémie qui s'étend [Riley & Lola]

    Sam 7 Déc 2013 - 21:03
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    Son regard noir était de plus mauvaise augure. Elle ne lâchait rien, je savais que sa réplique serait tranchante. Et je ne m’étais pas trompée. Les Alpha étaient réputées pour leur longue liste de conquête, mais peu d’hommes et de femmes pouvaient réellement se vanter de figurer sur la mienne. En ce sens, j’étais sûrement la moins ouverte pour reprendre les mots de la rousse, de mes voisines de chambrée. Mais c’était une attaque récurrente des Gamma sur les Alpha, je ne me sentais absolument pas touchée par ses mots qui ne me concernaient pas. Seulement, je ne pouvais m’empêcher de répondre. Quand bien même la jeune femme changeait déjà de sujet, sa diversion ne marchait pas sur moi. Provocante, je m’approchais même d’elle, glissant sur le banc pour venir lui murmurer à l’oreille, sous le regard ahuris de certaines de nos camarades : « T’en fais pas, un jour quelqu’un voudra de toi aussi … ». Ma position vis-à-vis de la jeune femme pouvait paraître ambigüe pour un regard extérieur et c’était bien le but. Celui de la mettre mal à l’aise.
    Everyone's looking at you
    You're running around in circles, baby

    Reprenant ma place sur le banc, je répondais enfin à sa question, comme si de rien était. « C’est du vinyle que j’ai voulu travaillé différemment qu’en droit, effectivement, de cette façon là, ça ne doit pas être agréable à porter ». Acceptant sans difficultés ses premières critiques, les suivantes passèrent avec beaucoup plus de mal. Mon travail n’avait aucun rapport avec le sujet, ma jupe était affreuse et mes coupes bien trop petites. « Et le tact tu connais ? ». Lançais-je sans franchement y avoir réfléchit. C’était spontané, elle m’avait heurté et je lui faisais simplement remarquer qu’un peu plus de diplomatie dans ses propos serait plus adapté. « J’aime bien le denim ici, tes patrons sont sympa mais c’est un peu classique et réservé … Je pense que tu aurais pu aller plus loin, te lâcher un peu plus » . Bon, peut-être étais-je influencée par mon avis sur elle, je la voyais comme une éternelle coincée, ce qui selon moi se faisait ressentir sur son travail. Malgré tout, je n’avais pas été cassante dans mes propos, j’avais essayé de trouver du positif et de nuancé mon propos. En espérant qu’elle remarque l’effort.

    Re: C'est le malaise du moment... l'épidémie qui s'étend [Riley & Lola]

    Sam 7 Déc 2013 - 23:34
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    Lola C. Sandstrøm
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    Sommes-nous les jouets du destin

    Je voudrais... Je voudrais ne pas avoir cette colère, en moi, cette haine. Pour ce qu'elle fait, ce qu'elle sous entend. Pour ce qu'elle me dit que je suis... Pour tout ce qu'elle est. Je serre les dents. Non... Non, ses mots ne m'ont pas affectée. Non.

    Et je me moque bien de savoir si quelqu'un, un jour, pourra m'aimer.
    Si je n'y parviens pas seule... Si mes parents ont besoin de mensonges...
    D'une vie inventée pour pouvoir me laisser une place dans leur vie...

    Je me moque bien de ce qu'elle peut dire.
    Je n'ai besoin de personne.

    ... Je manque de tact, peut-être, oui, Riley...
    Il n'y a pas que cela qui manque à ma vie.


    Je contemple mes patron, mes croquis, avec une petite moue. Classique et réservé? Vraiment? Je suppose... Je suppose qu'elle veut me blesser. Mais je regarde ses créations, les miennes. Et j'ai juste envie de déchirer mes projets.

    « Peut-être que l'autre en moi est classique et réservée? »

    J'essaie de tourner tout cela en plaisanterie, mais les mots s'étranglent dans ma gorge.


    Souviens-toi des moments divins


    Il me reste un frisson dans les bras, les muscles tendus, la chair de poule dans le dos... Pour quelques mots, glissés à mon oreille. Pour les regards qui se sont posés sur moi... Je voudrais la tuer.

    Dans un autre monde... Dans un autre monde, je me laisserais aller à le faire.

    « Tu as des propositions? J'avais bien fait des projets plus colorés, avec plus de jupes, quelques broderies... De la soie, aussi. Mais ça semblait... too much. Et trop fluide, trop impalpable. »

    Distraits, mes doigts jouent encore avec les coupons de tissus qu'elle a choisi. DU menton, je pointe l'un de ses projets.

    « L'ensemble, là, pourquoi t'évoque-t-il « l'autre en moi? »... J'ai un projet, quelque part, que je n'ai pas retenu, attends... »

    Je fouille mes recherches.

    « ... avec des manches raglan, un peu similaires... mais plus amples, longues et bouffantes. Et un tissu vert bouteille... Je dois pouvoir le retrouver. »

    Ou alors, je ne le retrouverai pas, dans tout mon fatras. C'est fort possible.

    Un ancien ami m'avait dit que pour être si désordonnée, sans doute, dans ma tête, ce devait être un chaos infernal... Nous ne somme splus amis. Il voulait que je sois une autre... A l'époque... A l'époque, c'était un trop grand sacrifice, changer pour garder son amitié.

    Maintenant, je me dis que j'étais bien jeune, bien stupide...
    Je ne veux pas penser à lui maintenant.
    Ni à lui, ni à personne...

    Planant, éclatés au matin
    Je ne pouvais pas... Il en demandait trop.
    Et avec ton « classique et réservé » tu en demandes tout autant.
    Et tu n'es pas même une amie, Riley...

    Tout juste une ennemie.

    Et maintenant nous sommes tout seuls


    Nous n'avons rien, aucun souvenir, aucun rire partagé... Et tu critiques ce que je crée, ce que je suis... Ce personnage que je joue et qui s'est incrusté en moi, tant et si bien que je ne sais plus ce qui ets vrai, ce qui est faux. 

    « Là! Tu vois? C'était trop... trop. Pas assez... enfin. Nul. Et ça n'avait aucun lien avec le reste. Mais j'aime la couleur... Mais c'est encore bien moi « l'autre en moi » que tout le reste. Trop voyant.»

    Je ris un peu...

    "Je ne sais pas comment tu fais pour que tes croquis fonctionnent, sans jamais tomber dans le too much... Je ne peux pas le faire. Tu as peut-êtr raison, je suis discrète et classique tu es juste... plus... voyante. Et audacieuse. Pouah. On dirait un compliment, non? Je n'aime toujours pas ta jupe, là, rassure-toi. "
    extensionauto_awesomeac_unitvolunteer_activism


    C'est le malaise du moment... l'épidémie qui s'étend [Riley & Lola] Giphy

    Lola, quand elle voit une fille sexy

    Re: C'est le malaise du moment... l'épidémie qui s'étend [Riley & Lola]

    Lun 9 Déc 2013 - 22:43
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    Aucunes réactions. Rien. Nada. Elle n’avait même pas cillé. Si sa mâchoire ne s’était pas serrée de cette façon si significative, j’aurais bien pensé qu’elle s’en fichait. Que je ne l’avais pas atteinte, pourtant si sûr de moi dans ma manière de la provoquer. Habituée à ses répliques cinglantes, pour une fois, j’étais presque démunie face à son mutisme, à son absence de réaction, de répondant. « Si l’autre en toi c’est la classique et la réservée, qui es-tu réellement ? ». A mes yeux, c’est ce qu’elle était au jour le jour. Classique et réservée. Les seuls moments où je la remarquais faisaient partis de ces moments où elle me piquait … En dehors de cela, je ne la voyais pas comme une fille ouverte, extravertie et sociable.


    It's a beautiful lie,
    It's a perfect denial ...


    Alors qui était-elle réellement ? Si l’autre était la classique et la réservée, qui était-elle intimement ? C’était une question qui m’intriguait et je ne pus réprimer un regard profondément interrogateur à son encontre, quand bien même je ne me sentais pas à ma place en lui posant ce genre de question. Je voulais savoir, je voulais lire en elle, comme si je sentais instinctivement qu’il y’avait plus que ce qu’elle voulait bien me montrer, montrer aux yeux de tous. « Enfin, je m’en fiche … ». L’Alpha avait parlé. Je ne pouvais, je ne devais m’intéresser à elle. Je ne pouvais être la gentille dans l’histoire, alors je la rejetais. Une façon aussi de me protéger d’un refus de sa part de se confier, de me parler. « Je voulais parler de l’Autre avec un grand A, l’autre, l’étranger, celui qui m’influence dans mes créations, celui qui me guide inconsciemment, la mode, la tendance. Alors j’ai essayé de mélanger les formes et les couleurs d’aujourd’hui, les différents styles et effets de mode … ». Sans grande conviction je lui expliquais ma réflexion. J’avais la désagréable impression que de doute façon, elle n’en aurait pas grand-chose à faire et que je parlais à un mur buté. Enfin, elle décida de me parler d’un autre projet, qu’elle n’avait pas voulu présenter et concentré pour visualiser son travail, j’imaginais parfaitement son idée. « Les manches raglan c’est moche, je trouve ça trop sportswear. En revanche avec la matière et la coupe que tu as choisie, ça donne un style plus classe qui me plaît.». Mes phrases toujours en demi-teinte, je sautais néanmoins sur le tissu vert bouteille qu’elle avait choisi. « Il est à tomber ! ». Pour la première fois, j’étais vraiment enthousiaste, voilà un morceau que j’aurais bien rajouté à ma collection. Et comme elle venait de me faire un compliment, je levais les yeux vers le ciel. « NON ! Miss Sandstrom qui me fait un compliment ? Tu ne te sens pas bien c’est ça ? ». Peu importe qu’elle me trouve trop voyante, si ce n’était pas les mots adaptés, c’était l’intention recherchée. Et pour une fois, je l’avais trouvé presque agréable, alors j’entrais dans son jeu pour ne pas être simplement méchante, non je lui souriais gentiment, sincèrement. Et ma réplique était plus taquine qu’autre chose. « Mémorisez bien vos groupes car vous allez travailler en binôme pour les prochaines semaines à venir, je veux que vous prépariez un projet sur le thème de l’hiver, de l’étude des tendances à la réalisation des prototypes ». Super ! Et voilà que j’allais me retrouver coincée avec cette fille pour les semaines à venir, à devoir bosser main dans la main avec elle … Mon enthousiasme retombait immédiatement alors que je lâchais un profond soupir. « Et bah … nous voilà condamnées ».

    Re: C'est le malaise du moment... l'épidémie qui s'étend [Riley & Lola]

    Dim 22 Déc 2013 - 23:51
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    Lola C. Sandstrøm
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    ... A tomber? Je ne sais pas si je dois rire ou pleurer. A tomber... L'un de ces essais que je n'ai pas retenus, car trop éloignés de tout ce que je suis. De cette autre en moi.

    Cette Autre... Quelle autre? Parfois je m'y perds. Peut-être... Peut-être, oui, l'autre en moi serait ainsi, chatoyante, criarde, brillante et luxueuse. Dans un autre monde. Un monde où je pourrais être tout ça, ouvertement. Son monde à elle.

    Perdus les rêves de s'aimer

    Je la hais.. Parfois, je la hais. Et sa plaisanterie, sa moquerie douce décroche en guise de rire une indifférence crispée. Je ne la regarde pas, pour ne pas la fusiller. Fini... Fini, cet instant, ce souffle qui est passé sur nous et à étouffé, un instant, mon hostilité. Fini... Je ne peux me permettre de désarmer, pas un instant.

    Je te hais... Je te hais, surtout, quand je faiblis.
    Quand je te jalouse, quand je t'envie...
    Je te hais, si tu savais... à quel point.

    Et j'ai mal, putain... si tu savais comme tes sourires me font mal.

    Je te préfère ennemie, méprisante...

    La voix du professeur retentit, me tire de mes lugubres pensées. Elle me colle presque un sourire, avec ses projets. Nous voilà arnachées, Riley et moi, ensembles... pour une durée... excessive. Le sort s'acharne... Je lève la main.

    « Et il n'y a vraiment pas moyen de changer de partenaire? »

    et le temps où on n'avait rien fait.

    Un seul regard glacial suffit à confirmer mes doutes: je n'y échapperai pas.

    « Et merde... »

    Envie, juste envie, de me cogner la tête aux murs, en songeant aux heures de boulot commun à venir.

    « Condamnées, ouais... Si on survit toutes les deux, je m'estimerai heureuse. »

    Il nous reste toute une vie pour pleurer
    Car maintenant nous sommes tout seul...
    L'hiver...  On en a au moins pour un mois de travail. SI on parvient à aller vite. Très vite. Si on parvient à coordonner nos efforts, nos horaires, nos idées. SI on parvient à rester assises dans uen même pièces, des heures durant, sans s'entretuer... Un frisson me parcourt, à cette seule idée.

    Il nous faudrait un miracle.
    Il me faudrait un miracle...
    Il faudrait que je commence à prier...

    Protect me from what I want...


    « Tu es libre le dimanche matin? Pour qu'on discute de nos... projets? Qu'on mette tout en commun? Parce qu'avec le sheures de cours, on n'aura jamais assez de temps pour compléter un projets. Surtout ensemble...»

    L'idée de lui sacrifier ma matinée, la seule, qui soit totalement libre, m'étrangle. Les mots échappent difficilement à mes lèvres, comme plombées.

    « Ensemble, quoi... J'ai juste envie de me suicider. »

    Je sais... Je sais qu'elle est curieuse. Je vois la façon dont, parfois, elle se mord la lèvre, interrogatrice, en me regardant, de loin. Elle m'a reconnue, cette fois-là... J'ai beau nier... J'ai beau mentir...

    Plus je me débats, plus elle a envie de tout découvrir.
    Enfin, je crois. Moi, je réagirais ainsi...
    Mais je ne peux pas...
    Je ne peux pas baisser les bras, avouer, abandonner.

    Protect me from what I want...


    « Et... peut-être certains temps de midi? Pas que j'aie envie de passer mes repas avec toi, mais bon... »
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