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    STEPHEN › Claustrophobie, quand tu nous prends.

    Sam 8 Fév 2014 - 17:24
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    C'était juste une petite prise de sang de rien du tout, pourtant, le visage de Pandore était livide. Elle détestait les piqures. N'ayant jamais été malade pendant son enfance, la demoiselle s'était faite une peur bleue des piqures, hôpitaux et tout ce qui s'ensuivait. La jeune femme était revenue aussi vite qu'elle pouvait pour essayer de louper le moins possible son cours de photographie. Elle tenait son sac d'une main, son reflex pendouillait à son épaule. Elle essayait de réfléchir du mieux qu'elle pouvait pendant que les couloirs défilaient à toute vitesse. Contre toute attente, -alors qu'elle détestait cela- la jeune femme s’engouffra dans un ascenseur, qui ne contenait qu'une personne, alors que les portes commençaient à se refermer. La jeune femme laissa tomber ses affaires pour pouvoir prendre quelques secondes afin de se recoiffer et d'avoir l'air tout à fait normal. Elle se tourna vers la porte de l’ascenseur quand elle croisa le regard du jeune homme sur elle. Elle avait tout sauf l'air normal se dit elle en se baissant pour ramasser ses affaires. Mais avant même qu'elle n'atteigne son sac, elle sentit une secousse et l'élévateur s’immobilisa aussitôt. En l'espace de quelques secondes, le coeur de Pandore s'emballa et sa respiration s’accéléra. Elle était désormais coincée dans l'ascenseur. La brune se mit à taper sur les boutons de la machine avec sa main, "C'est quoi ce délire", s'exclama-t-elle en s'affolant. Elle tourna la tête vers l'inconnu comme s'il allait pouvoir faire des miracles.

    Re: STEPHEN › Claustrophobie, quand tu nous prends.

    Lun 10 Fév 2014 - 15:52
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    Je ne sais pas ce que je faisais dans cet ascenseur lorsque cette brune s’y est engouffrée elle aussi, mais je peux vous assurer que je n’avais pas prévu cette mésaventure. Bien au contraire. Je ne suis pas très friand du contact humain. Je préfère de loin la spiritualité des dieux, le confort de mes recherches, et je trouve cela extrêmement difficile de me concentrer en la présence d’autres. Pour moi, la vie serait plus simple si je pouvais me contenter de ma femme et de mon travail. Malheureusement, elle est tout sauf simple, cette vie que nous vivons tous. La brune entre rapidement. Je la regarde, du coin de l’œil. Je ne la connais pas. Elle laisse tomber ses affaires par terre, et je ne peux que hausser des sourcils face au comportement de cette jeune fille qui me semble … Nonchalante, comme fatiguée. Si à son âge j’étais aussi épuisé que cela si tôt dans la journée, je pense qu’aujourd’hui, je serais en chaise roulante ! Ah, la jeunesse. Plus ça va, plus ça devient du n’importe quoi. Voilà qu’elle se penche pour ramasser son sac, et je choisis ce moment pour cesser de la dévisager. Ce n’est pas très poli de ma part, surtout que je ne compte pas entamer une conversation avec elle par la suite.

    C’est alors que l’ascenseur se secoue violemment et que mon cœur s’accélère. Pris par surprise, me voilà en train d’essayer de me rattraper lamentablement aux murs de la cage Curieusement, je me demande ce qu’il se passe, avant de comprendre que l’ascenseur est  très certainement tombé en panne. Heureusement que je ne dois pas être quelque part de particulier, là, maintenant, sinon, je crois que j’aurais commencé à paniquer. La brune, de son côté, semble l’être plus que moi, cela-dit, étant donné qu’elle est en train de s’exciter contre le pauvre métal de la cage qui ne lui a pourtant rien demandé. Je me racle la gorge, gêné. Je me demande si elle a oublié que je suis ici ou si elle a tout simplement l’habitude de se donner en spectacle. Elle me regarde alors et je la regarde en retour, incrédule. Attend-t-elle quelque chose de moi ? Ah, non, non, non. Je ne suis pas mécanicien, moi. Elle ne peut pas me prendre pour un mécanicien, j’ai mon cartable en cuir dans les mains et mon costume tout neuf sur le dos ! Je me mets donc à la conclusion que ce qu’elle attend, de ma part, c’est une réponse.

    - Eh bien … Je crois que l’ascenseur est en panne. Je lui réponds calmement. J’espère que ça pourra l’aider.

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    Re: STEPHEN › Claustrophobie, quand tu nous prends.

    Mer 12 Fév 2014 - 17:27
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    Pandore passait littéralement pour une folle. Ça lui ressemblait pas vraiment, elle pouvait être maladroite, mais là ... elle se donnait en spectacle et si elle avait été à la place de l'inconnu, elle aurait été gênée. La demoiselle avait l'impression d'être dans un espèce de transe comme si la folie était en train de la gagner. Ce début de journée avait été misérable et alors qu'elle pensait qu'elle allait enfin rattraper son retard, elle se mettait le doigt dans l'oeil. Alors qu'elle avait tambouriné sur les boutons de la machine, le bel inconnu lui avait calmement expliqué ce qui était arrivé à l’ascenseur, chose qu'elle avait compris, chose qu'elle avait compris d'elle-même. D'un coup, Pandore se stoppa et regarda le jeune homme de manière absente comme si elle ne le fixait pas vraiment. Puis quelques seconde plus tard, la demoiselle secoua la tête et vint poser sa main droite sur son front. Son souffle commençait à s’accélérer et son visage à rougir. Désormais elle fait les cent pas dans l'élévateur. "Il me faut de l'air ... j’étouffe." dit-elle de manière stressée et affolée. Alors qu'elle continuait à faire des allés et retours dans la cabine, Pandore reprit son monologue en chuchotant. "Ce n'est rien, on se calme, cette foutu machine va repartir toute seule...". Le jeune homme devait croire à un gag que ses collègues auraient pu lui faire.


    Spoiler :

    Re: STEPHEN › Claustrophobie, quand tu nous prends.

    Jeu 13 Fév 2014 - 11:45
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    Cette jeune femme me met mal à l’aise ; c’est le cas de le dire. Je ne la connais même pas et pourtant, je me surprends à être gêné en sa présence. Il faut dire que je n’ai pas l’habitude de frapper des objets lorsque les choses ne vont pas dans mon sens. Cela m’arrive même très rarement … Lorsque l’on y réfléchit bien. J’essaie de l’aider à ma façon en lui disant que l’ascenseur est tombé en panne et elle me répond par un regard … Déboussolant. Je ne sais pas pourquoi elle me regarde comme ça mais je n’aime pas trop ça. Instinctivement, je tourne mon regard ailleurs, du coup, cherchant une solution à notre léger problème. De son côté, ma compagne d’ascenseur semblait commencer à paniquer d’une façon tellement rapide que cela me donnait le vertige. Elle se met à faire les cent pas et s’étonne en plus de manquer d’air. Ce n’est pourtant pas sorcier de savoir que plus elle bouge, plus elle va épuiser ses stocks d’oxygène ! Je la regarde donc curieusement, ne sachant pas si je devrais interrompre son soliloque ou non, avant d’hausser légèrement l’un de mes index, comme pour répondre à une question, et de lui dire d’une voix calme :

    - Je pense que si tu arrêtes de bouger tu économiseras d’avantage d’énergie … Elle ne m’a pas demandé mon avis mais ça m’embêterait qu’elle perde connaissance et que je sois contraint de lui faire du bouche à bouche. Je préfère éviter ce genre de situations, l’air de rien. Pour ma part, je suis droit comme un piquet, planté dans le même endroit que depuis son entrée dans la cage, mon cartable toujours précieusement cramponné dans ma main.
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    Re: STEPHEN › Claustrophobie, quand tu nous prends.

    Ven 21 Fév 2014 - 23:11
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    Plus le temps passait dans cet ascenseur et plus Pandore devenait folle. La jeune femme avait beaucoup de mal à se concentrer sur autre chose que sa claustrophobie. Elle sentait le stresse monter, elle avait cette sensation de chaud et de froid ainsi qu'une boule à l’estomac. L'inconnu la rendait nerveuse à son tour. D'une part, elle avait l'impression de devenir cinglée et qu'il allait la voir comme une fille qu'elle n'était pas vraiment. Habituellement, Pandore ne laissait pas transparaitre ses émotions négatives aux gens, surtout pas aux inconnus. D'un autre côté, voir cet inconnu immobile dans un coin de l'élévateur était un supplice. C'était comme si le temps s'était arrêté pour elle mais pas pour lui. Comme s'il attendait que l’ascension interminable s'arrête enfin et que elle était à côté de lui à lui faire des signes en vain pour lui dire qu'ils n'allaient jamais arriver à leur destination. Puis, il lui conseilla de rester calme. Pandore se stoppa aussitôt, essayant de contrôler sa respiration. "Vous avez tout l'air d'être un professeur, vous ne pouvez rien faire ? Appeler l’accueil de l'université ou bien un collègue ?" dit-elle presque en le suppliant.

    Re: STEPHEN › Claustrophobie, quand tu nous prends.

    Dim 23 Fév 2014 - 13:58
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    Elle n'a pas l'air d'aller très bien, la fille à côté de moi. Je me demande si elle est claustrophobe. Je sais que ça existe, les gens comme ça. En même temps ... Quelle idée de rentrer dans un ascenseur quand on est claustrophobe ... Je me demande si je devrais faire quelque chose pour tenter de l'aider. Si je me souviens bien, il me reste une bouteille d'eau dans mon sac ... Ça peut être une idée. Alors que je commence à défaire l'ouverture de mon sac, elle se met à parler pour me demander si je ne peux rien faire. Appeler au secours. Me tournant vers elle, je la regarde de façon neutre avant de lui répondre sur un ton calme :

    - Mon téléphone n'a plus de batterie et je ne connais aucun des numéros par coeur ... Non pas que j'aie déjà des amis à contacter, de toutes manières. Je ne suis pas ici depuis assez longtemps pour cela. C'est tout de même fâcheux que j'ai oublié de le recharger hier, ce téléphone ... Mais il suffit d'attendre, de toutes façons, ce n'est qu'une question de temps. Tout ce temps, je ne la regarde pas une seconde, occupé à chercher la bouteille d'eau dans mon sac. Je la ressors alors, souriant d'une façon qui se voulait rassurante avant de la lui tendre.

    - Désolé, j'en ai pris une gorgée plus tôt mais je peux vous garantir que je n'ai rien de contagieux. J'espère que ça pourra l'aider.

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    Re: STEPHEN › Claustrophobie, quand tu nous prends.

    Dim 16 Mar 2014 - 15:34
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    Alors ils étaient coincés là à devoir attendre que des secours viennent les aider. Elle se rendit compte qu'elle devait vraiment paraître bizarre au yeux de cet inconnu. Il fallait donc que Pandore se calme et prenne sur elle. En attendant, le jeune homme fouilla dans son sac pour trouver une bouteille d'eau et la lui tendre en lui offrant une sourire. Pandore attrapa la fameuse bouteille et en bu quelques gorgées. "C'est vraiment très gentille de votre part !" La demoiselle lui rendit la fameuse bouteille. Elle s'était rafraichis et ça lui avait fait beaucoup de bien. Elle vint ensuite s'assoir par terre, s'adossant contre la paroi métallique qui était fraiche. "Je suis désolée de vous faire endurer ça.." dit-elle en leva les mains comme pour lui montrer la scène. "Habituellement, je prends les escaliers et là j'étais en retard.." la demoiselle scruta le visage de l'inconnu qui avait l'air de se demander ce qu'il avait bien fait pour mériter tout ceci. "Et la je suis en train de vous raconter ma vie ... je suis vraiment désolée..". Pandore fit retomber sa tête pour regarder en face d'elle et contempler son propre reflet. Elle essayait de contrôler sa respiration.



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    Re: STEPHEN › Claustrophobie, quand tu nous prends.

    Lun 17 Mar 2014 - 11:15
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    Elle me remercie pour l’eau, me dit que je suis gentil. Je trouve cela sympathique de sa part mais je n’en suis pas aussi convaincu qu’elle. Je fais cependant de mon mieux pour l’être, hein … Mais parfois, dans la vie, on ne peut pas se permettre d’être gentil. Je sais de quoi je parle et je ne cesserai jamais de regretter ce jour sombre de ma vie. C’est alors que la bouteille m’est rendue. Il reste encore un peu d’eau dedans, mais je n’ai pas soif. Je la range donc tranquillement dans mon cartable … Puis, je me redresse, je regarde droit devant moi, la tête légèrement inclinée vers le haut, et je soupire doucement. J’entends un léger choc derrière moi et comprends rapidement que ma voisine s’est affalée (ou peut être même assise) contre le mur de la cage. Un silence s’installe alors entre nous, et j’en profite pour consulter ma montre. C’est alors qu’elle s’excuse de me faire endurer ça, et, si je ne me retourne pas, je réponds d’une voix calme :

    - Ce n’est pas grave, ce sont des choses qui arrivent. Je vous comprends parfaitement. Si je ne suis pas claustrophobe, je peux comprendre le sentiment d’emprisonnement qu’elle peut actuellement ressentir, me sentant souvent prisonnier de la vie et du destin. Cette sensation qui vous prend aux tripes et serre votre cœur entre ses crocs telles une vile prédatrice n’a désormais plus de secrets pour moi … Ah, souvenirs, souvenirs. Elle me dit alors qu’elle utilise habituellement les escaliers, et j’incline légèrement ma tête vers elle, me disant que ce n’est pas très poli de la laisser parler seule face à un mur – ou même mon dos. L’inconnue s’excuse à nouveau et je soupire, commençant à perdre légèrement patience. Je veux bien être gentil, mais parfois, je trouve que les gens vont trop loin, et, en l’occurrence, c’est le cas.

    - Cessez de vous excuser, s’il vous plaît : ce n’est rien. Je me dis cependant que je devrais peut être la divertir si je veux échapper de nouveau à ses excuses, ce qui me pousse à lui poser des questions.

    - Et sinon, tu t’appelles comment ? Tu étais en retard pour quoi, exactement ? J’essaie d’avoir l’air intéressé par ses réponses lorsque je pose ces questions mais je ne sais pas si j’y parviens. Être professeur, l’air de rien … C’est incroyablement difficile, je trouve, l’air de rien. Plus que je ne m’y attendais, en tous les cas, lorsque j’ai commencé à travailler ici.

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    Re: STEPHEN › Claustrophobie, quand tu nous prends.

    Dim 6 Avr 2014 - 19:49
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    Je commençais a me demander ce qui allait être le plus éprouvant pour moi : être enfermée dans cet ascenseur ou être enfermée avec cette personne ? Il avait l'air tellement distant et insociable que je me sentais en trop en plus d'être mal à l'aise. Bizarrement, je me concentrais désormais plus sur le jeune homme et ce qu'il était plutôt que l'enfermement qui devenait oppressent. Il n'avait pas l'air d'apprécier mes multiples excuses et je pouvais le comprendre, je serais moi-même lassée dans le cas inverse. Je ne disais donc plus rien. J'avais presque peur de le déranger. C'est alors, que le jeune homme devint curieux. Je l'accusais aussitôt de s'obliger à parler pour faire diversion sur le reste. Il n'avait pas l'air très préoccupé de savoir mon prénom et encore moins de savoir où je devais me rendre. À cet instant, je fus contente de ne pas l'avoir comme professeur.

    "Je m'appelle Pandore et je devais me rendre à mon cours de photographie..." dis-je en consultant ma montre "Mais maintenant, c'est fichu." Je scrutais son visage pour voir un quelconque changement. "Et vous, je ne vous ai jamais vu, vous êtes professeur de quoi ?". Je n'osais pas lui demander son prénom. Ici, il y avait un certain respect entre les élèves et leurs professeurs. Et me donner son nom n'allait rien m'apporter.

    Re: STEPHEN › Claustrophobie, quand tu nous prends.

    Lun 7 Avr 2014 - 12:39
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    Elle me dévisage, je crois, et ça a le don de me mettre légèrement mal à l'aise. Haussant instinctivement mes épaules, comme pour me protéger de ses yeux questionneurs et inquiétés, je déglutis silencieusement en reportant mes pupilles sur les deux portes, priant intérieurement que celles-ci se rouvrent bientôt afin de m'éviter d'avoir à affronter ses iris perçants ne serait-ce qu'un moment de plus. Je lui pose alors des questions, davantage par désinvolture qu'autre chose et afin de nourrir (ou plutôt, de donner naissance à) une conversation qui la mettrait possiblement davantage en aise. Et là, elle me répond. Pandore comme l'intrigante de la mythologie grecque ... La photographie, ou comment immortaliser un moment passé ou simulé ... Cette fille avait piqué ma curiosité sans même le savoir. Je n'avais jamais été un expert en matière d'arts visuels mais cela ne m'a pas pour autant empêché de les apprécier (ou de relever leurs utilités diverses selon différentes situations). Elle disait être en retard et, lâchant un léger soupir, je ne peux pas m'empêcher de lui déclarer un compatissant :

    - Ce sont des choses qui arrivent ... C'est alors qu'elle me renvoie ma question et bien que je n'apprécie pas généralement divulguer des informations sur moi et encore moins sur mon passé, je me dis qu'une conversation se fait à deux et que je ne peux pas l'interroger sans répondre aux siennes, d'interrogations. Je passe alors une de mes mains dans ma masse capillaire avant de plisser doucement des yeux et de dire :

    - Stephen Smith. Professeur de théologie.

    Un silence s'installe alors dans la cage et je le laisse s'étendre, l'espace de quelques secondes, avant de me décider à rajouter un simple :

    - Je viens d'arriver, ça doit être pour ça. Je me demande si je me conduis comme un manche à balai ou si je parviens à lui permettre de décompresser, légèrement. Je me dis que sa réponse répondra bien à ma question tôt ou tard.
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    Re: STEPHEN › Claustrophobie, quand tu nous prends.

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