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    Never forget you. - Tristan&Madison

    Dim 16 Mar 2014 - 20:12
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    Madison T. Fawcett
    Madison T. Fawcett
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    Nationalité/origines : Ecossaise, naturalisée américaine durant ses études
    Orientation & situation : smggallery
    Métier/occupation : Sexologue
    Études & fraternité/sororité : Maitrise en psychologie, spécialisée en sexologie / UCLA
    Résidence : Westwood.

    Encore une fois, je suis cachée dans les toilettes. Il y a quelques mois, c’était parce que j’ai appris que j’avais le SIDA à cause de mon ex. En plus de m’avoir quitté pour une autre, il m’avait tellement blessé. A présent, c’est ma vie entière qui me fait pleurer. Je n’arrivais pas à vivre la tête haute le fait que cette bloggeuse débile ai pu mettre à nu le fait que je travaillais au Red Zone, même si c’était sous-entendu, tout le monde a vite fait confirmer les choses et me voilà avec une mauvaise image. Mais comprenaient-ils au moins ce qu’il m’arrivait ? Non, ils ne savent rien. Et même ceux qui savent comme Adam m’ont tournés le dos. C’est impossible de finir mes études dans ses conditions, surtout avec Adam, l’homme que j’aime, qui ne veut plus me voir. J’ai du mal à vivre sans mon oxygène. Alors, je me défoule, je pleure et je m’assèche toute seule. Il est tard, je devrais rentrer dans ma chambre chez les Gamma Psi mais j’ai encore peur de rencontrer leur regard.
    Je sors le papier à lettre que ma mère m’a offert avant de partir à Los Angeles. Je devais lui écrire mais les e-mails s’avéraient être plus sûr. J’écris les premiers mots, je réfléchis à qui je dois l’adresser. Je me souviens que je dois l’adresser au Doyen. Mon cœur se serre. Même le Doyen est une personne importante pour moi. Notre relation est l’une des plus fortes que j’ai vécu, je ne sais pas à quel point elle est aussi forte maintenant, je n’ai jamais osé revenir vers lui. Je le regarde de loin, j’assiste à tous ses discours à l’Université. Il m’a manqué mais j’ai dû aller de l’avant. Il a un poste important et j’aurais fait comme lui. Au fond, je ne lui en ai jamais voulu d’en avoir fini entre nous même si j’avais aimé être sa maitresse, sa relation unique, son soutien. Du moins, je l’espérais l’avoir été.
    Je finis par signer la lettre et je la glisse dans mon sac. J’inspire un bon coup avant de sortir des toilettes. Je lui donnerais quand j’en aurais le courage d’affronter cette possibilité de mettre fin  à toutes ses histoires. Je marche en direction de la sortie, passant dans les couloirs à pas lent, je remarque tout ce qu’il se passe et surtout, je remarque qu’il y a encore de la lumière. Je connais très bien cette manie de rester tard. Il est encore là. Je marche jusqu’à sa porte, mes doigts glissent le long de la poignée. Lui au moins, ne me jugerait pas. Que ce soit pour le Red Zone, ma maladie, pour tout. Il m’avait toujours apprécié pour ce que j’étais à l’intérieure de moi. Je frappe à la porte avant d’entrer, coiffant rapidement mes cheveux tout en faisant quelques pas à l’intérieur. Il est là, toujours aussi classe et toujours l’homme que j’ai admiré.
    « Bonsoir, Tristan… » dis-je d’une petite voix. Je reste collée au sol, incapable de faire d’autres pas pour me mettre un peu plus à la lumière. Dans un sens, il valait mieux, j’avais encore les yeux un peu rouge. Mais j’avais la force de parler. C’était déjà ça… « ça fait longtemps… qu’on ne s’est pas vu… ni parlé. » Une petite moue gênée se dessine sur mon visage. Peut-être qu’il était occupé. Je sais qu’il sera assez honnête pour me le dire.
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    Re: Never forget you. - Tristan&Madison

    Mar 18 Mar 2014 - 20:18
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    Il était tard, très tard, au point que mes yeux commençaient à se fermer tous seuls après cette longue et éprouvante journée, mais rien n'y faisait, je continuais encore et toujours à travailler. Tous ceux me connaissant diront que je préfère nettement crever de fatigue au vu de mon boulot que de mourir d'ennui. C'est comme les vacances, mot banni de mon vocabulaire depuis que je suis rentré pour la toute première fois à l'UCLA, alors que je commençais à peine mes études il y a près de vingt-trois ans de cela. Les études et le travail, je n'ai toujours eu que ces mots à la bouche durant toutes ces années. Ce n'est pas tellement une valeur que j'aimerais inculquer aux étudiants, mais nous n'y sommes pas très loin. Que contrairement à moi, ils pourraient se consacrer à autre chose que simplement, un travail dés lors qu'ils auront quitté l'université, mais entre ces murs, mieux vaut ne pas jouer à l'imbécile au risque de prendre la porte avant l'heure et de finir sous un pont. Quoi qu'il en soit, je suis plongé avec grande attention sur un dossier de la CIA concernant un élève au passé douteux. Des parents alcooliques et drogués, peu présents pour leur fils, lui-même amateur de sensations fortes, entre vols et dégradations de matériaux publics, et j'en passe. Un danger potentiel pour l'université qui sera préférable de garder à l'œil et de neutraliser en temps et en heure avant qu'un nouveau drame ne vienne à secouer l'université. Je parcours les dernières lignes du dossier qui prenait une place importante sur mon bureau, au moment même où l'on vient frapper à la porte. À cette heure-ci ? C'est une plaisanterie, j'ose espérer. « Entrez. », lançais-je sur un ton fort neutre avant de pousser un soupir et de me redresser pour tourner le dos à la porte, m'approchant d'une étagère présente le long du mur pour y ranger bien soigneusement le précieux. Évidemment, tous mes dossiers transmis par la CIA sont gardés en sécurité pour que jamais personne ne puisse y mettre la main dessus. À moins d'être un génie informatique comme je puis l'être, ce qui m'étonnerait fort. « J'espère qu'il y a une raison plus qu'importante à l'apparition d'un étudiant dans mon bureau à une heure si tardive où tous déplacements sont interdits. » Cette fois-ci, c'est un ton fort blasé que j'arbore alors que mon dossier se trouve en parfaite sécurité. Mes sourcils se froncent instinctivement en entendant cette voix féminine dans mon dos. Féminine et si familière. Je tourne les talons à la volée, mes yeux tombant alors sur une jeune femme que je connais plus que bien, dirons-nous. « Madison... Bonsoir. » Nerveusement, j'attache l'unique bouton de la veste noire de mon costume tout en ne pouvant m'empêcher d'observer l'étudiante qui, je dois bien l'avoue, vient de me prendre par surprise en entrant dans cette pièce. « Oui... Oui, c'est vrai. Entre, installe-toi. », lui lançais-je d'une voix plus douce alors que je m'avançais vers elle, lui indiquant un fauteuil présent devant mon bureau tout en prenant soin de bien refermer la porte derrière la jeune femme. Au passage, j'ai jeté un bref coup d'œil dans le couloir afin de m'assurer que personne n'avait suivi l'étudiante jusqu'ici. Je me tourne à nouveau vers la jeune femme, lui faisant face et ne cessant de l'observer. En temps normal, je ne manque jamais de mots, mais je dois avouer que pour cette fois-ci, mon franc-parler semble s'être envolé au moment où j'ai fermé la porte du bureau. « Tout va bien ? » C'est une question presque inquiète qui avait franchi la barrière de mes lèvres en me rendant compte que la mine de la jeune Madison semblait, un tantinet, décomposée. Mon sens de l'observation est à l'affut et finalement, mon franc-parler est de retour dans la place. « Tu as les yeux rougis, signe que tu as pleuré il n'y a pas plus tard que disons... dix minutes. La mine que tu arbores me dit que tu as peur de quelque chose. De me parler ? Ou peut-être as-tu reçu des menaces dont tu as honte ? » Je vais encore la faire fuir, la demoiselle, mais que voulez-vous, certains appelleront ça un don, moi, je pense qu'il s'agit d'une malédiction, bien que nécessaire en étant agent pour le compte de la CIA.

    Re: Never forget you. - Tristan&Madison

    Mar 18 Mar 2014 - 21:13
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    Madison T. Fawcett
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    Je me disais que je trouverais peut-être du réconfort auprès de lui, qu’il pourrait être durant une heure ou deux la personne qu’il avait été pour moi. J’ai besoin de quelqu’un, d’un proche, et peut-être qu’il ne sait pas ce qu’il se dit pour moi. Je m’avance un peu mais je suis refroidie par ses mots. Il ne m’a pas fait face et il me glace si aisément. Une petite boule se forme dans mon estomac, il n’est pas content de me voir là ?
    Je ressens comme un soulagement quand il voit que c’est moi. Au fond, ça me fait plaisir. Je souris un peu timidement malgré la tristesse qui m’anime présentement. Il se rapproche et je peux encore plus le détail. Son costume, toujours le même type et toujours aussi séduisant. C’est l’image même de ce que j’aime chez lui, un homme droit, travailleur, élégant. Dommage que notre relation n’est pas continuée.
    « Merci… » Un murmure qui s’échappe de ma bouche quand il m’invite à m’asseoir. Je pose mon sac devant son bureau, mes cuisses plaquées l’une contre lui, le regard vague, j’attendais qu’il me rejoigne. Je sentais mes mains tremblées, le stress, la tristesse, la colère aussi, tout se mélangeait en moi. Même si je dois l’avouer qu’il y avait aussi la faim. Je n’arrivais pas à avaler quoi que ce soit en ce moment.
    Me sentir bien ? Je lève mes yeux en le regardant, avait-il vraiment posé les yeux sur moi ? Ne m’avait-il pas détaillé comme il le faisait si bien ? Il me scrute autant que je le regarde. Contrairement à lui, j’essaie de ramener mes meilleurs souvenirs passés avec lui. Je me dis que ça pourrait faire du bien à mon âme déchirée. Il me décrit oralement les signes.
    Je me retenais de toute remarque, ça ne ferait que le repousser de moi, je pense. Je devrais lui parler tout de suite mais au lieu de parler, je me lève soudainement pour me jeter contre lui. Mes bras entourent son corps, je serre ma joue contre sa poitrine. « Si seulement ce n’était que ça, je n’aurais pas hésité à venir plus tôt. » Je ferme les yeux. Je peux humer son odeur. Il n’a pas changé. J’imagine l’odeur de sa peau, de biens doux souvenirs remontent en moi.
    « Je n’ai pas peur de te parler. Mais je sais que … quoi que je puisse être, quoi que je puisse faire, tu ne me jugeras pas. » Ma voix tremble. Je suis bien trop mystérieuse. Je devrais lui parler directement de tout ce qu’il m’est arrivé. Pas seulement mes parents qui ont des soucis d’argents qui s’impactent sur moi, mais tous ses mois.
    Je recule légèrement ma poitrine de son torse, fixant son regard. « J’ai tellement de soucis en ce moment, et … quelqu’un s’est amusé à m’enfoncer encore plus. J’ai besoin de parler, j’ai besoin de quelqu’un qui me comprenne. Tu… tu as du temps pour moi ? Tu as le droit de me dire non, tu sais … Tu travailles tellement… Tu sais que pour moi c’est une qualité mais j’ai tellement besoin du Tristan que j’ai connu… Tu veux bien ? »  Mes dents raclent doucement ma lèvre inférieure. Je repense même à la lettre de démission que j’ai écrite. Je n’ose même pas la sortir.
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    Re: Never forget you. - Tristan&Madison

    Jeu 20 Mar 2014 - 17:43
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    Si j'ai su dresser un harem de femmes autour de ma petite personne tout au long de mes quarante années, je n'ai jamais accordé plus d'intérêt à l'une qu'à une autre, hormis ma femme certes, mais également, hormis Madison. Si je n'ai côtoyé les autres que pour une nuit, cela n'a guère été le cas pour l'étudiante qui vient de passer la porte de mon bureau. Elle, elle a été bien plus qu'une simple conquête que l'on aborde, que l'on drague et avec qui on passe la soirée avant de la jeter telle une mal propre une fois le jour levé. Madison était mon amante, mon amie, ma confidente, celle avec qui je parlais, celle que j'écoutais, celle que je dorlotais, même si en public, je lui accordais la même importance que celle que j'accorde aux autres étudiants. Au fond, elle a été la branche maîtresse de l'arbre que je suis, son arbre à elle. Sur lequel elle pouvait venir se reposer dés que l'envie lui prenait. Jamais je n'avais su la repousser, jusqu'à ce que je prenne conscience de la situation dans laquelle j'étais en train de nous mettre. Si j'étais Doyen de l'université, il ne fallait pas croire qu'il n'y avait pas de gens hauts placés au dessus de moi, qui eux, risquaient de mettre un terme à ma carrière et notamment aux études de Madison. Alors oui, j'avais mis un terme à cette relation, à contrecœur. Jamais je n'ai su l'oublier et mon cœur eut d'ailleurs un raté lorsqu'elle se redressa pour foncer dans mes bras, sa tête se réfugiant contre mon torse et ses bras entourant ma taille. Mes mains glissèrent instinctivement dans son dos et j'enlace tendrement son cou pour la maintenir contre moi, fermant les yeux pour une attendrissante étreinte. Ses paroles atteignent mes oreilles tel un murmure alors que je suis plus concentré qu'autre chose à apprécier pleinement ce geste affectif qui m'a tant manqué et qui m'apportait une certaine stabilité. Je l'ai écouté jusqu'au bout, sans la moindre interruption, me séparant d'elle lorsqu'elle en fit de même, devant même batailler pour ne pas l'enlacer à nouveau. Ces instants de faiblesse, je les déteste, je refuse d'être à nouveau dépendant d'une femme comme je l'ai été avec mon ancienne épouse, raison pour laquelle j'ai également mis un frein à ma relation avec l'étudiante, si seulement il n'y avait eu que le travail, cela ne m'aurait peut-être plus tant stoppé, allez savoir. « Tu sais que je suis, et que je serais, toujours présent pour toi, quoi qu'il arrive. Même si nous n'aurons plus jamais la... » Comment dire ça sans la contrarier alors qu'elle est déjà si déboussolée ? « La relation que nous avions eue auparavant, ma porte sera toujours ouverte pour toi et mes épaules toujours présentes pour que tu puisses t'y reposer. » Un maigre sourire fait son apparition à la commissure de mes lèvres, un geste qui se veut réconfortant. Si je suis un homme froid en apparence, j'ai cependant un très grand cœur, mais personne n'en a vraiment conscience. Je laisse à croire qu'il s'agit d'une pierre ou d'un iceberg et l'on ne pourra jamais me contredire. Sauf Madison, évidemment. « Je sais qu'il y a eu plusieurs rumeurs à ton sujet. Je sais aussi qu'elles m'ont fait serrer les dents, mais si tu es venue les contredire, m'en parler ou tout simplement les approuver, je t'écouterais jusqu'au bout. » Mes prunelles azur plongent alors dans les siennes. « Sans le moindre jugement. » Je ne suis pas un homme qui aime juger sur la personnalité de tel ou tel étudiant, parce que moi-même, je suis loin d'être parfait point de vu caractère et comportement, bien que je tâche à prouver le contraire, mais ça, c'est une toute autre histoire. Je n'ai jamais jugé Madison non plus, et je ne le ferais jamais, je lui en fais la promesse. Après quoi, je recule un tantinet jusqu'au second fauteuil présent devant mon bureau, et saisissant la main de l'étudiante, je l'attire jusqu'à moi pour la faire s'asseoir sur mes genoux alors que mon bras glisse finalement derrière sa taille, ma main agrippant sa hanche avec tendresse.

    Re: Never forget you. - Tristan&Madison

    Sam 22 Mar 2014 - 20:22
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    Madison T. Fawcett
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    Ça me glace encore plus quand il commence à parler. Il parle de notre relation passée, du fait qu’elle ne se reproduira plus jamais. Cette possibilité m’a révulsé et je sens que la chaleur monte à mon visage pour me faire pleurer. Mais je résiste car je ne veux pas faiblir devant lui. Je ne devais pas faiblir pour notre relation car ça fait un moment que c’était passé et malgré moi, je la vivais comme si c’était hier qu’il m’avait quitté. Mais il a ce côté qui me réconforte. Ce côté qui restera toujours là malgré le fait que je ne lui appartenais plus, et inversement. Son attention a eu pour moi de me détourner quelques secondes de mes pensées sombres et je pus récupérer un souffle presque normal. Je finis par me calmer un peu mais j’avais encore tout en tête et tout reprenait le dessus. Quand il parle des rumeurs, je me refroidie mais je sais que je dois y faire face. Je pense alors à tout ce qu’il s’est passé dans ma vie. Tous les soucis qui sont venus à moi. Je n’ose plus regarder Tristan et mon regard s’évade. J’ai honte d’être si bête, honte de vouloir ne pas être aidée. Mais je peux parler maintenant, je peux parler et dire ouvertement ce que je ressens présentement.
    Mon attention est perturbée par le geste de Tristan. Il m’attire à lui, alors qu’il est assis sur l’un des fauteuils et je me laisse aller dans ses bras sans ronchonner. Au contraire, je me sentais plus que bien dans ses bras. Je laisse tomber mes chaussures pour poser mes pieds sur l’accoudoir et je me tiens dans ses bras et j’en profite de cette tendresse. « Merci, Tristan. » Un sourire arrive même à se dessiner sur mes lèvres. J’écarte mon visage quelques secondes pour enfin le regarder dans les yeux et je dépose un tendre baiser sur sa joue. Ce serait mentir de dire que je n’ai pas eu envie de l’embrasser sur la bouche. Après tant de temps et tant d’intensité, ce serait peut-être pardonné. Mais mes sentiments se portent pour Adam, ce qui m’empêche d’aller trop loin dans mon réconfort à ses côtés. Je soupire, me donnant du courant pour lui parler. « Tout est vrai, enfin, je crois. Je ne sais pas ce qui a pu être déformé. Ma conversation avec Snow était qu’un jeu, il ne s’est rien passé entre lui et moi. Et encore, si seulement Adam voulait bien l’entendre. Le souci c’est que les rumeurs sur mon nouveau « job » a enflé et maintenant, tout le monde sait que je fais du strip-tease au Red Zone… Mais… personne ne sait pourquoi sinon je ne serais pas là à t’en parler. Ils comprendraient, je pense… » A nouveau, un soupir s’échappe de ma bouche. C’est tellement une vie de merde que je déballe devant ce bel âtre. J’aurais aimé que ce soit autrement nos retrouvailles.
    « Mes parents sont endettés mais on s’en tenait très bien car mon père avait un travail, mon grand-frère les aidait comme il pouvait. Mais mon père a perdu son travail et mois après mois, ils croulent sous les factures. J’aurais pu les alléger avec mes économies, ce que j’avais réussi à gagner et ce qu’ils m’ont donnés pour mes études supérieures mais… ce n’est plus le cas, ils ont besoin d’argents. Alors j’ai trouvé une parade : travailler. J’ai réfléchi à toutes les possibilités pour éviter de partir, d’arrêter avant ma licence mais… à part ce « job », je n’ai rien trouvé qui ne prenait pas trop de mon temps tout en gagnant pas mal d’argents. Ça ne servirait à rien si je suis trop prise et que je ne puisse pas travailler pour mes études. Voilà en gros, ce qu’il se passe en ce moment. Sauf qu’Adam n’a pas apprécié que je lui en parle, il n’est pas le seul mais c’était le dernier que je voulais perdre. Il a été mon oxygène pour tous les soucis que j’ai eu et qui m’étouffaient. »
    Je frémis quelques secondes et en conséquence, je me blottis encore plus contre Tristan. Je pose mon front dans son cou et je reste ainsi. C’est encore meilleur. Je pose ma main sur celle de Tristan et j’en caresse sa peau. « J’envisage de retourner dans mon pays. Je me dis que finir mes études dans ses conditions ne m’iront pas bien longtemps. Et ce n’est pas mon truc de danser pour des hommes. J’ai envie d’être la danseuse d’un seul homme… » ponctuais-je rêveuse alors que mon visage se détache à nouveau de son épaule pour le regarder droit dans les yeux. Ce n’était pas une tentative de séduction mais… une envie que je lui partageais.
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    Re: Never forget you. - Tristan&Madison

    Sam 29 Mar 2014 - 11:24
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    L'heure des révélations est là, j'en connaissais une partie, mon boulot au sein de la CIA m'étant plus que favorable sur ce point, mais tout cela, c'est de sa bouche que je voulais l'entendre. Ce Adam est un véritable boulet qui se trimbale au milieu du personnel qualifié, alors le virer ne serait qu'une partie de plaisir à mes yeux, d'autant plus que cela me permettrait de l'éloigner de la jeune Madison, mais s'il fait son bonheur, je n'ai en rien le droit de le gâcher, bien que je désapprouve les relations entre professeurs et étudiants qui pourraient crées un scandale au sein de mon université et faire tomber tout le monde sur son passage. Mais je ne suis pas un saint dans toutes ces histoires, bon nombre d'étudiantes sont déjà passées sous mes draps ou sur ce bureau, installé juste devant moi, bien que cela ne leur ait jamais rien apporté de plus qu'un orgasme dont elles se souviendront toute leur vie. Tout cela va plus loin, l'histoire de Madison n'est pas non sans me rappeler celle de ma véritable mère. Mère que je n'ai jamais connu, femme morte en mettant au monde des jumeaux. Mon père et moi avons eu cette discussion l'été avant mon entrée à l'université en tant qu'étudiant. Il m'avait raconté que lorsqu'il a rencontré la mère de ses enfants, cette dernière n'était qu'une simple strip-teaseuse dans le club dans lequel il avait été engagé en tant que barman. Elle aussi, à cette époque, faisait ce travail pour subvenir aux besoins de sa propre famille. Une mère malade, un père ayant perdu son emploi, la famille de ma mère biologique croulait aussi sous les dettes avant ma venue au monde. Des détails dont je n'ai jamais parlé à quiconque, mais qui reviennent à la surface alors que je ne manque pas une miette des propos de la jeune femme installée sur mes genoux. Et encore cet Adam. Cet homme est dans ma ligne de mire depuis que je me suis rendu compte de son incapacité à gérer ses cours, encore plus depuis qu'il fréquente la jeune Madison et je n'aurais sans doute pas de scrupule à lui loger une balle entre les deux yeux pour le compte de la CIA. Je ne réagis pas, avide de toute affection alors que l'étudiante se blottit contre moi. Je me contente de serrer les dents pour cracher mon venin sur son joli minois, ce n'est après tout pas à elle que j'en veux. Je ne réagis pas non plus lorsqu'elle avoue ne vouloir être la danseuse que d'un seul homme, plongeant au passage son regard dans le mien. Je ne fais que l'observer en retour, avec tout le détachement dont je suis capable de faire preuve, jusqu'à ce qu'enfin, les mots s'échappent d'entre mes lèvres. « Adam, Adam. Cet homme est un véritable à nid à problèmes, aussi bien pour toi que pour moi, ou encore pour l'université tout entière. Cela serait si simple de l'éjecter d'ici à grands coups de pompes et je m'en ferais un sacré plaisir. » Non, je refuse de la voir danser sous mes yeux et se déshabiller en prime, ce qui aurait été pour mon plus grand plaisir, je dois l'admettre. Je suis un gentleman dans le fond, et je me dois de la traiter comme une lady digne de ce nom, et non pas comme une quelconque fille de joie. Cependant, je ne m'arrête pas sur ce point. Adam n'est qu'un problème que je pourrais éliminer dans la seconde si je le désirais, mais faire changer d'avis à Madison, prendra sans nul doute plus de temps. « Mais toi... Je refuse de te voir partir sous prétexte que ta vie est un échec total ou qu'un homme ne te considère pas à ta juste valeur. Je pourrais résoudre les problèmes d'argents de ta famille avec quelques chiffres et ma signature sur un chèque, et je ne te demanderais jamais rien en retour, mais il est hors de question que tu continues à travailler dans cette boîte. Hors de question que tu quittes l'université pour repartir d'où tu viens. » Si j'avoue être émotionnellement amputé en temps normal, c'est une toute autre facette de moi que j'offre à la jeune femme, le parfait gentleman qui verra toujours sur elle et sur son bien-être. Je refuse de la voir sombrer sans pouvoir agir, Madison compte peut-être un peu plus à mes yeux que je ne veux bien l'admettre. « Madison, tu as toujours compté à mes yeux, même après notre séparation. Je refuse de te voir ou même de te laisser partir sans pouvoir faire quoi que se soit pour t'aider. La vie n'est pas un conte de fées, je ne suis pas ton prince charmant, mais je peux t'aider à ce que ta vie soit meilleure. » Et je le ferais, peu importe que tu acceptes ou non. Jour et nuit, je veillerais sur toi, je ferais tout pour que ta famille se redresse et efface ses dettes. Je ferais tout pour que tu restes près de moi, même si notre aventure est à présent terminée. Je l'observe longuement de mes yeux azur. Plusieurs secondes s'écoulent, le temps semble s'être figé, jusqu'à ce que finalement, mon visage se rapproche du sien, déviant jusqu'à son cou, mes lèvres se posant avec douceur dans le creux de sa nuque pour y déposer un baiser avant de se rapprocher de son oreille. « Danserais-tu pour moi, Madison ? », susurrais-je langoureusement. Une dernière fois. Me laisser aller juste une dernière fois à tes côtés, parce que tu me manques, au quotidien.

    Re: Never forget you. - Tristan&Madison

    Dim 30 Mar 2014 - 19:24
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    Ça me faisait peur la façon dont il parlait d'Adam. Il voulait l'éjecter de l'université, même si je savais que ça aiderait Adam à reprendre son ancien travail, je n'avais pas envie de le savoir avant même que ça ne se fasse un jour, et aussi, que ce ne soit pas de ma faute. Oui, car j'avouais directement au Doyen de l'Université que j'avais une relation avec l'un des professeurs. Je m'en rends compte et je me sens bête. Mais dans un sens, je venais le voir en tant qu'amie, en tant qu'ex-compagne. « Non, s'il te plait... » ça me mettait mal au ventre qu'il dise ça. J'essayais d'oublier à quel point mes sentiments pour Adam influençaient beaucoup ce que je disais. Tristan semblait vouloir s'occuper de moi. Il était vraiment gentil même après ce que nous avons vécu ensemble. Mais même si j'appréciais l'attention qu'il avait envers moi pour me donner de l'argent, je refusais qu'il m'aide. Si je n'étais pas une ex relation, s'il ne m'aurait pas connu, il ne l'aurait pas fait. Je n'ai pas envie de vivre dans une sorte de favoritisme, surtout qu'il pourrait avoir des soucis. Je réfléchissais pourtant, je me disais qu'avec cet argent, je pourrais rester avec mes amis, avoir une chance de me réconcilier avec Adam et surtout, finir mes études. Mais je n'aime pas ça, être … dépendante de quelqu'un financièrement. Et combien même il ne me demandait rien en retour, je me sentirais à jamais redevable de l'argent qu'il m'aurait donné si j'acceptais. Et chaque mot qu'il prononçait m'enfonçait dans mon admiration pour cet homme. Tristan était de loin un homme incroyable et si gentil, bien plus qu'il ne voudrait l'admettre. Il me touche par ses mots, j'ai l'impression de me retrouver à deux ans en arrière, quand j'étais en couple avec lui. Notre proximité, cette chaleur, j'ai l'impression qu'elle n'a été qu'inhiber jusqu'à maintenant. « Je ne peux pas accepter tout ça. Je veux dire, ton amitié, ton attention, ta présence, je la souhaite plus que tout. Je t'aime encore beaucoup mais je ne veux pas de ton argent, je me sentirais mal. J'aurais toujours l'impression de te devoir quelque chose. Je préfère me débrouiller par mes propres moyens. » Je baisse ma tête, et je quitte le contact visuel de Tristan. Il m'a troublé, mais vraiment beaucoup. Je n'ai jamais pu oublier ce qu'il s'est passé entre nous, et en ce moment de doutes, de douleurs pour moi, ça me touchait encore plus. Car il était là, il ne me fuyait pas. Pire encore, je manquais de faire une crise cardiaque quand ses lèvres s'approchaient des miennes. Il dépose finalement un baiser dans mon cou mais je m'en veux d'avoir voulu qu'il dépose ses lèvres sur les miennes. J'ai voulu qu'il me réconforte, qu'il m'embrasse. Je pose ma main sur sa joue, le regardant avec tendresse à présent. « Tu me donnes même envie de bien plus, Tristan ? De bien plus... » Je glisse mes doigts derrière sa tête et je l'attire pour anéantir l'écart de nos visages pour l'embrasser. Le goût de ses lèvres, c'est... wow. Ça faisait longtemps. Je m'assied à califourchon sur lui et j'intensifie encore plus ce baiser qui n'aurait pas lieu d'être si j'aurais été mieux dans ma tête, mieux dans ma vie actuellement. Mais je n'y penses pas car ça me fait du bien de sentir qu'il veut me voir. Danser pour lui... L'idée est tout simplement sensuelle et j'en ai envie. De sentir son regard désireux sur mon corps. Je le préférais à tous ces hommes qui viennent dans le RedZone. Largement. J'arrête de l'embrasser, écartant mon visage. « Il nous faudrait un peu de musique... »  susurrais-je à son attention. Je caresse sa joue, le regardant avec amusement. Cette idée sensuelle, coquine, me faisait oublier si vite pourquoi j'étais là. « Ce serait mieux si on allait chez toi. Suffit qu'on se fasse surprendre par un veilleur de nuit. J'aurais du mal à expliquer ce que je fais sur les cuisses de notre beau Doyen. »  Notre relation est en réalité … terminée sans l'être. Je m'écarte de lui pour m'empêcher d'aller trop loin. De toute manière, je sais que je me refuserais de coucher avec Tristan sans qu'il sache ce que j'ai. J'aurais peut-être dû lui en parler mais j'hésite. J'ai peur qu'il s'énerve et qu'il oublie de me donner ce réconfort qui a commencé à me souhaiter en me demandant de danser pour lui. J'aimerais bien le faire ici mais j'ai peur qu'on nous voit...
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    Re: Never forget you. - Tristan&Madison

    Dim 13 Avr 2014 - 16:18
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    J'ai toujours épié Adam depuis le début de sa relation avec la jeune Madison, ce ne serait que mensonge de dire que je ne m'intéresse guère à la relation qu'ils entretiennent tous les deux. L'étudiante est ma protégée, mon ancienne amante, la seule femme a qui j'ai toujours accordé plus qu'une simple nuit à mes côtés. Un bout de femme que je refuse de voir s'éloigner avec un abruti de service, ou à cause de stupides rumeurs que je saurais faire taire en un claquement de doigts. Proposer ce service à Madison était dans un but clairement égoïste. Je voulais qu'elle reste à mes côtés, qu'elle comprenne l'importance qu'elle avait à mes yeux et surtout, qu'elle s'éloigne de ce misérable professeur qu'elle s'autorisait à côtoyer, et même aimer. Mais la réponse de Madi ne se fait guère attendre et ne m'enchante guère. L'étudiante a sans doute ce que je n'aurais jamais, une conscience. Si j'ai tué des hommes, soutirer de l'argent à quelques entreprises et agis comme un véritable empaffer de première tout au long de mon existence, ce n'est sans doute pas le cas pour la jeune étudiante. Sa réaction ne me fait pas baisser le regard, je refuse de lui montrer à quel point je suis blessé, mais mon égo en a pris un coup, inutile de l'ignorer. Ce pour quoi je ne dis rien, je me contente cependant de jouer la carte du romantique et du gentleman, plus précisément, me lançant ainsi sur un terrain que je connais à la perfection et qui m'a toujours permis de m'obtenir ce que je désirais, lorsque je n'utilisais pas la force, ceci étant dit. Je frémis lorsque la blondinette glisse ses doigts à l'arrière de ma nuque, m'attirant pour faire rencontre nos lèvres dans une explosion de sensations qui envahirent mon être tout entier à la seconde où nos lèvres ont commencé à se frôler. Mes mains se calent sur ses hanches lorsqu'elle prend à nouveau place sur moi, et glissent instinctivement le long de sa taille pour se placer sur ses fesses, les pressant avec douceur pour l'encourager à aller plus loin quant à l'exploration de la moindre parcelle de mes lèvres. J'avoue être déçu lorsqu'elle se recule, mais un sourire de prédateur fait son apparition sur mon visage lorsque ses paroles résonnent dans la pièce. Je perds tous mes moyens face à l'étudiante, il m'est impossible de la repousser ou de lui refuser quoi que se soit. Hypnotisé par sa beauté et la personne qu'elle était. « Un veilleur de nuit, dans mon bureau ? Jamais. Je suis le seul homme à posséder la clé de cette pièce. » Le concierge ne passe jamais lorsque je suis absent, il est obligé de faire la poussière et l'aspirateur uniquement lorsque je suis présent dans mon bureau. Ne sait-on jamais quel bon fouineur l'homme peut faire. Me méfier du monde qui m'entoure n'est rien de plus qu'une malédiction, mais en tant qu'agent de la CIA, réagir autrement m'est tout à fait improbable. « Mais si tu insistes, je t'emmènerai chez moi avec plaisir afin que tu puisses y passer une soirée plus qu'agréable. » Je ne veux pas la faire se sentir mal à l'aise, bien au contraire, et à cette heure, je l'emmènerai où bon lui semblerait. Sur ces bonnes paroles, je me redresse et colle un bref baiser sur les lèvres de l'étudiante avant d'ouvrir la porte du bureau, scrutant le couloir afin de voir si une quelconque forme humaine s'y trouvait. J'éteins les lumières du bureau, saisissant avec délicatesse la main de Madison pour l'attirer hors de la pièce, laquelle je verrouille soigneusement derrière nous. Après quoi, c'est avec la plus grande prudence que je l'entraîne avec moi jusqu'au parking de l'université pour l'inviter à grimper dans ma voiture avant de nous conduire jusqu'à mon appartement à Westwood. J'aurais pu avoir ma chambre sur le campus, comme la plupart du personnel de l'université, mais au vu de ma double profession, je me le défendais. Quelques minutes suffirent à arriver jusqu'au parking de l'immeuble, quelques instants de plus et nous voilà dans l'ascenseur qui nous menait jusqu'au sixième étage. Je devais me battre avec moi-même pour ne pas me jeter sur Madison, mais à peine la porte de l'habitacle fermée, je venais à la plaquer contre la paroi de la cabine, déposant mes lèvres dans son cou tout en pressant avidement mon bassin contre le sien, preuve de l'effet qu'elle me faisait. Et enfin, l'ascenseur s'arrêta, brisant ainsi l'étreinte que j'offrais à l'étudiante pour l'attirer avec moi jusqu'à la porte de mon appartement qui s'ouvrit en un rien de temps. « Nous y voilà, comme convenu. », annonçais-je en laissant la jeune femme entre en première dans ce vaste appartement un tantinet luxueux. « Je t'offre quelque chose à boire ? » Politesse oblige, je ne pense pas forcément à un strip-tease à venir, ou au fait qu'elle m'offre une fois de plus son corps, juste au fait qu'elle puisse se sentir à l'aise.

    Re: Never forget you. - Tristan&Madison

    Dim 13 Avr 2014 - 18:58
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    Je ne suis plus qu'une femme qui a envie d'un homme. Je sais que la description n'est pas énorme mais Tristan me fait un effet de dingue. J'ai beau encore ressentir bien des choses pour Adam malgré le fait qu'il ne voulait plus me voir, je ne ressens aucun culpabilité à entamer des baisers, des caresses avec Tristan. J'ai envie qu'il le fasse. Qu'il me touche. Ça me fait un bien fou de le sentir ainsi contre moi. Mais il veut que je danse pour lui, alors, je veux de la musique, de l'intimité. Il me rassure sur le fait que le concierge ne viendrait pas mais bon... Voilà, il décide d'une chose qui m'excite intérieurement, il m'emmène chez lui. Je sais que là bas, je serais intenable. Je serais pire. Je ferme les yeux quelques secondes, je le laisse m'emmener en attrapant mon sac à main au passage.
    Je sens la chaleur me prendre petit à petit dans mon bas ventre. La traversée jusqu'à sa voiture, le voyage jusqu'à chez lui, puis jusqu'à l'ascenseur. Je suis en constante excitation, j'ai l'impression de faire quelque chose d'interdit. Si, c'est interdit non ? Malgré ma lettre, je suis encore étudiante. Je suis chez le doyen. J'embrasse, et je caresse le Doyen. Dans ce petit espace, mes mains ont retirés sa chemise de son pantalon pour que je le caresse jusqu'à ce que la porte s'ouvre. La déception me prends, j'ai envie qu'il continue. J'ai envie qu'il me touche et me redonne ce sentiment de bonheur quand il est si proche de moi, qu'il montre son désir pour moi. J'aime sentir qu'il n'a pas oublié notre passé, qu'il a encore cette attention pour moi.
    Il me propose à boire mais je préfère me retourner pour plaquer ma poitrine contre son torse, mes mains sur ses épaules pour l'embrasser. Mon corps entier est attiré par Tristan. Il le désire et je n'ai qu'une envie : répondre. Je le touche encore plus, encore plus vicieuse. Je suis trop bien pour me rendre compte de l'erreur que je fais. Je l'incite à me vouloir nue, à me vouloir dans son lit. Et on sait tous pourquoi c'est une mauvaise idée. Ce n'est pas Adam la raison, alors là, jamais non. Mais je suis malade. Je me suis toujours refusée de faire l'amour à un homme sans qu'il sache de quoi il s'en retourne avec moi. Je m'en rends compte et je me décide de m'éloigner de quelques centimètres de lui. « Je devais danser pour toi... »
    je souris avec tendresse à Tristan, caressant ses lèvres avec mon pouce. J'aurais aimé passer une nuit érotique avec lui. Sentir le désir ardent d'un homme, surtout de Tristan. Ce serait mentir de dire que je ne ressens rien en ce moment. Je ne peux pas dire que c'est comme avant, mais je l'apprécie d'une manière qui m'est propre. Je l'embrasse alors, éloignant encore plus mon corps du sien. Mon front plaqué contre le sien, cependant. « Tu vas nous chercher du vin... quant à moi, je vais... préparer ton cadeau. Ne me fais pas trop attendre, on a beaucoup de choses à faire ce soir... je crois. » Je lui souris et je me dirige dans son salon. Je connais très bien l'endroit. Je ne saurais savoir si un meuble a échappé à notre relation. Peut-être pas. Je pose mon sac sur le canapé et je me dirige vers sa stéréo pour mettre de la musique.
    Je retire chaussures, collants, je ne cherche qu'à être habillée seulement de mes sous-vêtements. Je n'ai pas froid, comment je pourrais ? Tristan m'a donné chaud, et même encore loin de moi, mon corps entier brûle encore et encore. Quand il apparaît dans le salon, je lui souris. « Assis-toi. J'aime quand... mon public est bien installé. Surtout les grands VIP... » dis-je d'une voix sensuelle alors que je me mettais à danser, pour l'instant seule, au milieu de son salon. Je fermais les yeux et j'imaginais ce qu'il ressentait à me voir presque nue en train de danser dans son salon. Ça m'excite encore plus. Je culpabilise encore plus. S'il a envie plus que je le ne penses de moi ? Je devrais lui dire. J'ai peur qu'il soit, malgré lui, dégoûter de moi. Alors, je veux profiter jusqu'au bout de son désir, de ses yeux sur moi, de la sensualité qu'il y avait dans cette pièce. Tristan, regardes moi comme lorsque tu m'as aimé autrefois.
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    Re: Never forget you. - Tristan&Madison

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