Encore une fois, je suis cachée dans les toilettes. Il y a quelques mois, c’était parce que j’ai appris que j’avais le SIDA à cause de mon ex. En plus de m’avoir quitté pour une autre, il m’avait tellement blessé. A présent, c’est ma vie entière qui me fait pleurer. Je n’arrivais pas à vivre la tête haute le fait que cette bloggeuse débile ai pu mettre à nu le fait que je travaillais au Red Zone, même si c’était sous-entendu, tout le monde a vite fait confirmer les choses et me voilà avec une mauvaise image. Mais comprenaient-ils au moins ce qu’il m’arrivait ? Non, ils ne savent rien. Et même ceux qui savent comme Adam m’ont tournés le dos. C’est impossible de finir mes études dans ses conditions, surtout avec Adam, l’homme que j’aime, qui ne veut plus me voir. J’ai du mal à vivre sans mon oxygène. Alors, je me défoule, je pleure et je m’assèche toute seule. Il est tard, je devrais rentrer dans ma chambre chez les Gamma Psi mais j’ai encore peur de rencontrer leur regard.
Je sors le papier à lettre que ma mère m’a offert avant de partir à Los Angeles. Je devais lui écrire mais les e-mails s’avéraient être plus sûr. J’écris les premiers mots, je réfléchis à qui je dois l’adresser. Je me souviens que je dois l’adresser au Doyen. Mon cœur se serre. Même le Doyen est une personne importante pour moi. Notre relation est l’une des plus fortes que j’ai vécu, je ne sais pas à quel point elle est aussi forte maintenant, je n’ai jamais osé revenir vers lui. Je le regarde de loin, j’assiste à tous ses discours à l’Université. Il m’a manqué mais j’ai dû aller de l’avant. Il a un poste important et j’aurais fait comme lui. Au fond, je ne lui en ai jamais voulu d’en avoir fini entre nous même si j’avais aimé être sa maitresse, sa relation unique, son soutien. Du moins, je l’espérais l’avoir été.
Je finis par signer la lettre et je la glisse dans mon sac. J’inspire un bon coup avant de sortir des toilettes. Je lui donnerais quand j’en aurais le courage d’affronter cette possibilité de mettre fin à toutes ses histoires. Je marche en direction de la sortie, passant dans les couloirs à pas lent, je remarque tout ce qu’il se passe et surtout, je remarque qu’il y a encore de la lumière. Je connais très bien cette manie de rester tard. Il est encore là. Je marche jusqu’à sa porte, mes doigts glissent le long de la poignée. Lui au moins, ne me jugerait pas. Que ce soit pour le Red Zone, ma maladie, pour tout. Il m’avait toujours apprécié pour ce que j’étais à l’intérieure de moi. Je frappe à la porte avant d’entrer, coiffant rapidement mes cheveux tout en faisant quelques pas à l’intérieur. Il est là, toujours aussi classe et toujours l’homme que j’ai admiré.
« Bonsoir, Tristan… » dis-je d’une petite voix. Je reste collée au sol, incapable de faire d’autres pas pour me mettre un peu plus à la lumière. Dans un sens, il valait mieux, j’avais encore les yeux un peu rouge. Mais j’avais la force de parler. C’était déjà ça… « ça fait longtemps… qu’on ne s’est pas vu… ni parlé. » Une petite moue gênée se dessine sur mon visage. Peut-être qu’il était occupé. Je sais qu’il sera assez honnête pour me le dire.
Je sors le papier à lettre que ma mère m’a offert avant de partir à Los Angeles. Je devais lui écrire mais les e-mails s’avéraient être plus sûr. J’écris les premiers mots, je réfléchis à qui je dois l’adresser. Je me souviens que je dois l’adresser au Doyen. Mon cœur se serre. Même le Doyen est une personne importante pour moi. Notre relation est l’une des plus fortes que j’ai vécu, je ne sais pas à quel point elle est aussi forte maintenant, je n’ai jamais osé revenir vers lui. Je le regarde de loin, j’assiste à tous ses discours à l’Université. Il m’a manqué mais j’ai dû aller de l’avant. Il a un poste important et j’aurais fait comme lui. Au fond, je ne lui en ai jamais voulu d’en avoir fini entre nous même si j’avais aimé être sa maitresse, sa relation unique, son soutien. Du moins, je l’espérais l’avoir été.
Je finis par signer la lettre et je la glisse dans mon sac. J’inspire un bon coup avant de sortir des toilettes. Je lui donnerais quand j’en aurais le courage d’affronter cette possibilité de mettre fin à toutes ses histoires. Je marche en direction de la sortie, passant dans les couloirs à pas lent, je remarque tout ce qu’il se passe et surtout, je remarque qu’il y a encore de la lumière. Je connais très bien cette manie de rester tard. Il est encore là. Je marche jusqu’à sa porte, mes doigts glissent le long de la poignée. Lui au moins, ne me jugerait pas. Que ce soit pour le Red Zone, ma maladie, pour tout. Il m’avait toujours apprécié pour ce que j’étais à l’intérieure de moi. Je frappe à la porte avant d’entrer, coiffant rapidement mes cheveux tout en faisant quelques pas à l’intérieur. Il est là, toujours aussi classe et toujours l’homme que j’ai admiré.
« Bonsoir, Tristan… » dis-je d’une petite voix. Je reste collée au sol, incapable de faire d’autres pas pour me mettre un peu plus à la lumière. Dans un sens, il valait mieux, j’avais encore les yeux un peu rouge. Mais j’avais la force de parler. C’était déjà ça… « ça fait longtemps… qu’on ne s’est pas vu… ni parlé. » Une petite moue gênée se dessine sur mon visage. Peut-être qu’il était occupé. Je sais qu’il sera assez honnête pour me le dire.