Depuis que j'étais sortis de la prison, je respirais. C'était comme si j'avais été dans un aquarium où l'endroit était à la fois étroit et tout aussi humide. Je voyais ce qui se passait à l'extérieur par la télévision accrochée si haut que parfois je voyais pas forcément les détails sur un visage. Puis on entendait vaguement le son car les gars faisaient toujours un raffut. Discutant entre eux ou commentant ce qui passait aux informations notamment, surtout quand c'était l'un d'eux ou qu'ils connaissaient. La prison n'a pas été un si mauvais souvenir que je le pense parfois. Je n'avais pas un partenaire de cellule désagréable surtout quand le même ne restait pas souvent. J'avais juste eu un problème une fois et le mec avait bien faillit me tuer dans mon sommeil. Je n'avais commis qu'un braquage et pourtant je circulais autour de meurtriers ou de violeurs et que sais-je encore. Faut y passer pour savoir. Et celui qui adore y retourner est plus sado, mais parfois c'est plus fort que soi. Je fais pas tout pour y aller à cette prison, pourtant je deale, et je sais que si je me faisais prendre, j'irais directement, sans passer par aucune case et sans argent.
Ce qui faisait que je prenais le temps de profiter de l'extérieur comme si chaque jour était le dernier en liberté. Toute la ville entière m'appartenait, pour être découverte. Plus encore d'ailleurs, mais je n'avais pas encore eu l'occasion d'espérer voyager, car j'attendais que l'argent rentre vraiment dans mes frais. Je marchais dans le sable, les cheveux légèrement au vent et une veste tout de même recouvrant mes bras sous un tee-shirt. J'avais quitté mes chaussures et de sentir le sable se glisser encore mes orteils, c'était un moment plutôt relaxant. J'appréciais cet endroit et je rejoignais la crique, un coin tranquille où je pourrais me reposer un peu mais avant tout je voyais un petit garçon galéré avec son cerf-volant. Quand j'étais jeune, j'en avais toujours voulu un grand, beau et représentant quelque chose. Mais c'était bien trop cher pour les finances de mes parents, et je n'avais eu qu'un tout simple qui ne tenait pas la route. Je partais aider ce petit, en lui aiguillant ce cerf-volant, profitant aussi un peu et lui donnant quelques conseils aussi. Puis une fois que je voyais qu'il cernait mieux les fils, je le laissais en profiter seul et je continuais à marcher.
Du moins jusqu'à ce que j'entende craquer sous mon pied. Un bruit comme si j'avais écrasé quelque chose, et en baisant les yeux je remarquais que c'était une paire de lunettes de soleil et que la jeune femme tout à côté venait tout juste de le remarquer. « J’ai pas regardé devant moi, désolé ! » Je me baissais pour les ramasser en plusieurs parties, et je les tendais à cette dernière que je connaissais. Enfin qui me semblait que je reconnaissais.
Ce qui faisait que je prenais le temps de profiter de l'extérieur comme si chaque jour était le dernier en liberté. Toute la ville entière m'appartenait, pour être découverte. Plus encore d'ailleurs, mais je n'avais pas encore eu l'occasion d'espérer voyager, car j'attendais que l'argent rentre vraiment dans mes frais. Je marchais dans le sable, les cheveux légèrement au vent et une veste tout de même recouvrant mes bras sous un tee-shirt. J'avais quitté mes chaussures et de sentir le sable se glisser encore mes orteils, c'était un moment plutôt relaxant. J'appréciais cet endroit et je rejoignais la crique, un coin tranquille où je pourrais me reposer un peu mais avant tout je voyais un petit garçon galéré avec son cerf-volant. Quand j'étais jeune, j'en avais toujours voulu un grand, beau et représentant quelque chose. Mais c'était bien trop cher pour les finances de mes parents, et je n'avais eu qu'un tout simple qui ne tenait pas la route. Je partais aider ce petit, en lui aiguillant ce cerf-volant, profitant aussi un peu et lui donnant quelques conseils aussi. Puis une fois que je voyais qu'il cernait mieux les fils, je le laissais en profiter seul et je continuais à marcher.
Du moins jusqu'à ce que j'entende craquer sous mon pied. Un bruit comme si j'avais écrasé quelque chose, et en baisant les yeux je remarquais que c'était une paire de lunettes de soleil et que la jeune femme tout à côté venait tout juste de le remarquer. « J’ai pas regardé devant moi, désolé ! » Je me baissais pour les ramasser en plusieurs parties, et je les tendais à cette dernière que je connaissais. Enfin qui me semblait que je reconnaissais.