E. Little party never kill nobody

LITTLE PARTY NEVER KILL NOBODY, avec Ezeckiel

Un verre. Deux verres. Trois verres.. oulà je ne sais plus combien j'en ai bu. Une soirée entre amies. Que des filles déchaînées. Je ne sais pas pourquoi j'ai décidé d'y aller, je vais avoir une sacrée gueule de bois demain. Je vais carrément le sentir passer. Mes cheveux vont souffrir. Je commence à ne plus pouvoir marcher droit.. Il est tard. Presque tôt. Je songe à partir, il faut que je sois dans un état, ce week end je vois Elijah.. et je veux être bien.. il m'a invité à un rencart.. peut-être que nous allons évoluer.. J'espère je crois. Sa présence et je m'en veux de ne pas l'avoir compris avant, est essentielle pour moi, j'ai besoin de l'avoir avec moi. Il est le seul qui comprend pourquoi je suis comme ça. Je finis par saluer les filles. Je leur promet d'appeler un taxi pour rentrer. Seulement en sortant, les rues sont désertes. Je marche.. J'ai affreusement mal aux pieds.. pourquoi toujours mettre des talons.. Je les retire, enivrée par l'alcool dans mes veines. Je marche nus pieds jusque sur la 5e avenue.. Je marche sur les étoiles avec les noms des stars.. je m'éclate. Je relève la tête pour regarder si je suis seule.. ce qui est loin d'être le cas, cette rue est toujours empreintée. Des touristes pour la plupart qui rient en me voyant. Puis une tête me devient familière. Bon sang ! Je lui cours après, je lui saute presque dessus, Je suis totalement euphorique. " EZZZZEEEEEEEE  ! " Tout le monde se retourne sur nous. Je ris avec mes chaussures dans les mains. " Mais qu'est ce que tu fous ici ? T'as fait la fête ? "

LITTLE PARTY NEVER KILL NOBODY, avec Kendra

Il est tard, il fait nuit et on dit souvent qu’il ne fait pas bon de marcher ou courir dans cet endroit à cette heure si tardive mais je n’ai pas le choix, je n’ai pas eu le temps de courir ce matin ni le reste de la journée. Je me souviens que c’était la même chose pour les deux derniers jours. En tenue de sport, je cours sans prendre le temps de faire une petite pause, juste histoire de dire que j’ai fait du sport. Mais au bout d’un moment, mon corps ressent le besoin que je calme mes ardeurs et je me mets à marcher mais rapidement. C’est alors que j’entends une partie de mon prénom qui est crié. J’ai à peine le temps de me retourner qu’une femme se jette dans mes bras. Pas besoin de l’écarter de moi pour savoir qui c’est et je pose mes mains dans le creux de son dos pour la serrer contre moi. Je pose finalement une de mes mains dans ses cheveux, la tenant dans mes bras avec tendresse. « Je suis content de te voir, ma belle. » Puis je l’écarte un peu de moi. Elle me demande ce que je fais là mais moi, je me demande ce qu’elle a bien pu boire pour avoir cette haleine. Ma main reste dans son dos, je me sens inquiet. La respiration haletante, je tente de reprendre ma respiration. « Je faisais du jogging, ça fait un petit moment que je n’ai pas fait de sport. Mais toi, je vois que tu t’amuses bien… » Je vois qu’elle est pied nus, ça le fait pas trop. Je la serre contre moi. « Tu veux que je te raccompagne chez toi ? Je me sentirais plus rassuré. Je n’aime pas te voir aussi … joyeuse et en état d’infériorité. D’accord ? » J’ajoute à cela, un sourire qui se voulait rassurant.

LITTLE PARTY NEVER KILL NOBODY, avec Ezeckiel

Je l'ai reconnu immédiatement dans la rue. Bon sang, j'ai l'impression que mes jambes pèsent trois tonnes, un comble pour une sportive comme moi. J'ai affreusement mal aux pieds en plus. J'ai carrément retiré mes chaussures et je marche comme ça sur le goudron. Je sens que je serais bonne pour une bonne douche en rentrant. Si je ne m'endors pas avant.. je ne sais pas où. Enfin bref où je le reconnais immédiatement puisque je n'hésite même pas. Je lui saute pratiquement dessus dans l'euphorie du moment. Ouhou ! Je ris, je suis saoule ok là c'est clair, heureusement qu'il me tient, parce que ma vision est totalement troublée. Je me laisse presque allée dans ses bras.. Le temps que ça passe. Je souris légèrement ailleurs. Il court apparemment, c'est bizarre de courir la nuit, mais c'est pas illogique, y'a moins de monde dans les rues, on est tranquille. " Ohh oui ! " Je ris. Oui je me suis amusée et je m'amuse encore. Demain j'espère ne pas regretter. Il me propose de me raccompagner chez moi, là sur le coup je ne sais même plus où j'habite. Je ris. Je m'écarte de lui et tournant sur moi même toujours nus pieds. " Et si je veux pas " Je le regarde avec insistance. " Je ne suis pas d'accord monsieur ! Vous allez abuser de moi et je ne saurais pas résister.. " Je ris et je me ramasse presque. Je finis par m'asseoir par terre.. puis m'allonger. " on ne voit pas beaucoup les étoiles c'est triste. " Je suis affalée au milieu du trottoir, robe débrayée sans m'en soucier.

LITTLE PARTY NEVER KILL NOBODY, avec Kendra

Je n'aime pas trop cet endroit mais sous mon élan, je n'avais pas fais attention où j'allais. Mais savoir que Kendra s'y balade à moitié saoule durant la nuit, je me sentais plus qu'inquiet. J'aimerais qu'elle m'écoute et qu'elle me laisse l'emmener chez elle. Mais il semblerait que Madame n'est pas pour le fait de rentrer chez elle. Au début, je pensais que c'était pour jouer mais quand elle me sortit que je pourrais abuser d'elle, je remarquais qu'elle était plus saoule que je ne l'imaginais. Honnêtement, c'est débile de penser qu'un prêtre aussi croyant et engagé que moi pourrait faire de mauvaises choses ? Bien que je n'ai pas touché une femme depuis 19 ans, je ne comptais pas recommencer. J'ai fais vœu de chasteté. « C'est plutôt bizarre de dire à un prêtre qu'il pourrait abuser de vous. » Je souris encore tout en la regardant. Au début, elle s'assoit, je me dis que c'est pour se reposer vu la quantité d'alcool qu'elle a bu mais quand elle s'allonge, je comprends qu'elle est « en plein délire » sous l'effet de l'alcool. « Kendra, je pense pas que ce soit le bon endroit pour faire ça. C'est très sale par-terre qui plus est. » Je soupire et je m'approche d'elle pour la prendre par les mains pour l'obliger à se mettre debout. Elle a les pieds nus. Je pose mes mains sur ses hanches pour l'obliger à me regarder et ne pas retourner je ne sais où. « Il faut que tu te reposes chez toi. Si tu veux, on va regarder les étoiles chez toi, il y en aura peut-être plus du haut de ton balcon. » En espérant qu'elle veuille bien retourner chez elle. Une fois loin d'ici, je me sentirais rassuré sur son compte.