You don't know | Harlow & Faith

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Je venais de me fait harceler, encore. Depuis que j'étais arrivé dans cette fac c'était exactement pareil qu'à USC, enfin c'était moins pire car personne ne savait et c'était tant mieux. Cependant alors que les habitués étaient entrain de m'embêter un garçon vint prendre ma défense. Je dois dire que j'étais assez surprise ça n'arrivait pour ainsi dire jamais. Cependant j'ai vite déchanté lorsqu'il m'a fait la leçon. Oh...Très bien. J'étais peut être en tord de ne pas me défendre mais quand bien même ça deviendrait de pire en pire et j'en savais quelque chose, lui surement pas. Moi qui pensait qu'il voulait juste m'aider voilà qu'il me faisait la leçon. Ecoute si ça ne te plait pas autant ne rien dire et me laisser tranquille. -dis-je doucement avant de partir. J'avais d'autres soucis en tête que de me faire rabaisser encore et encore. Je partis dans un petit coin reculé du parc. J'avais envie de pleurer, comme d'habitude. Mon téléphone sonna, c'était ma mère, je décrochais en espérant qu'elle était sobre cette fois.  Où es-tu sale trainée ça fait des heures que j'attends que tu me ramènes ma came. Maman je suis en cours je ne peux pas... J'en ai rien à faire que tu sois en cours où non espèce d'ingrate. Ramènes moi ma came où quand tu rentres tu auras des nouvelles de mes poings. Maman... Ta gueule ! Je veux ma came et vite sinon tu sais ce qui t'attends ! Et elle raccrocha me laissant au bord des larmes. Je n'en pouvais plus de cette situation ça faisait des années que ça durait. Je n'avais pas le choix, je devais aller chercher sa came quitte à manquer des cours, je préférais ça plutôt que de me faire battre. Je pris mon sac et me retournais pour aller chez son dealer lorsque je vis derrière moi le garçon de tout à l'heure et ça faisait depuis quelques minutes qu'il devait être là.

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You don't know ft. Harlow and Faith J'aime pas spécialement qu'on me dérange lorsque j'essaie de me détendre. Le mot clé étant essayé. Je faisais du jogging dans le parc de L.A., pour une fois que j'avais du temps. A vrai dire, mon père avait estimé au vu de mon taux de tolérance affolemment bas, etmton habitude à ne pas être bien tendre et bien indulgent, il avait jugé préférable pour le bien de son personnel tout entier de m'offrir mon après-midi. Grand bien lui fasse, je n'étais vraiment pas d'humeur conciliante. Depuis mon retour à Los Angeles, j'avais beau multiplié les sorties, les rencontres et autres festivités en tout genre, j'évitais de faire ce qui me taraudait le plus: me confronter à Lisa. Non, je n'étais prêt à ça, vraiment. J'étais coupé du monde, concentré dans mon effort, nimbé par ma musique. J'étais dans ma bulle. Que des petits branleurs ont fait éclaté. D'abord leur attroupement m'a attiré, cassant net ma concentration et ma cohésion. Voilà c'était mort. J'ai vu très vite ensuite que quelque chose n'allait vraiment pas, je coupais mon ipod. Ce que j'entendis ne me plut pas et je ne me gênais pas pour le faire savoir à cette bande de petits moins que rien. Et à cette fille aussi. Je lui ai clairement fais comprendre qu'elle ferait mieux de se faire respecter si elle ne voulait pas que cela se reproduise. Et qu'est-ce qu'elle te répond l'ingrate ? « Ecoute si ça ne te plait pas autant ne rien dire et me laisser tranquille. » J'ai failli pouffer de rire comme un con. C'est pas gentil mais elle avait pas beaucoup de mordant sa réponse. Je la suivis, dans l'espoir de l'endurcir un peu cete pauvre gamine. Et j'ai surpris une conversation qui ne m'était clairement pas destinée. En même temps, c'est pas comme si sa mère ne gueulait pas comme une vendeuse de poisson dans le bigophone quoi. Pas vraiment ma faute en somme. Mais je compatissais avec cette fille. Je comprenais qu'elle ait pu prendre l'habitude de s'écraser face à un truc de ce genre. Mais c'était justement l'attitude qu'elle n'aurait jamais du adopter dès le départ. « Pas commode, hein ? T'as pas du hérité beaucoup d'elle. Je me demande si c'est une chance ou une malédiction là tout de suite. A ta place, je prendrais exemple sur son art de la colère pour exprimer la mienne. » made by lizzou – icons & gif by tumblr

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Je blêmis à sa vue. Depuis combien de temps est-il là ? Et surtout qu'avait-il entendu ? Un noeud de forma dans mon estomac, j'avais peur qu'il sache et qu'il aille le dire à tout le monde. Je n'avais pas envie de vivre ce que j'avais vécu à USC. Je pouvais supporter les plaisanteries mais pas sur ma mère. D'autant plus qu'ils vont vite comprendre qui je suis vraiment et mon passé va m'arriver en pleine face. Je n'avais vraiment pas envie de ça. Pas commode, hein ? T'as pas du hérité beaucoup d'elle. Je me demande si c'est une chance ou une malédiction là tout de suite. A ta place, je prendrais exemple sur son art de la colère pour exprimer la mienne. Il avait tout entendu depuis le début. J'étais mal. Mon envie de pleurer redoubla. Sa remarque me blessa. Heureusement que je n'avais pas hérité d'elle. J'étais peut être timide et tout ce qui s'ensuit mais je ne serais jamais comme elle et je ne voulais pas le devenir. Je ne voulais pas être un monstre. Je ne voulais pas prendre son exemple, même si c'était pour exprimer ma colère. Il croyait vraiment que c'était agréable de toujours se faire traiter de salope et j'en passe ? Hors de question que je prenne exemple sur elle. Il ne savait rien. D'un coté c'était tant mieux mais de l'autre il se permettait de juger sans savoir. Je préfère être comme je suis qu'être un monstre. Je pris mon sac et tenta de m'éloigner le plus loin possible de lui. Je n'avais pas envie qu'il me voit pleurer.

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You don't know ft. Harlow and Faith Elle se décompose littéralement sous tes yeux. Olalah quelque chose te disait que tu t'étais encore foutu dans le pétrin malgré toi. Et si elle se mettait à pleurer... non, il ne fallait pas qu'elle pleure. Tu avais une sainte horreur des pleurs. Surtout quand cela venait des femmes. Elles avaient un don certain pour chouiner à tel point que ça en devenait de la torture. T'essaies de lui donner des conseils et elle, elle se mettait à pleurer. Tu lèves les yeux au ciel. On ne te reprendra plus à essayer d'aider une inconnue. Plus jamais jamais jamais. «  Je préfère être comme je suis qu'être un monstre. » Et voilà qu'elle se tire à nouveau. Décidément, cette fille a un talent particulier pour l'esquive et la fuite. Pendant un moment, tu es tenté de la laisser partir comme ça. Après tout, s'il avait décidé de prendre la mouche c'était son problème. Une certaine tendance à se morfondre si vous voulez mon avis. Mais avec un soupir, tu lui avais emboîté le pas. Tu accélères un peu avant qu'elle ne soit trop loin. « T'as bien écouté. Je te dis pas que tu devrais agir comme elle, juste que tu devrais avoir plus de caractère. Ne pas te laisser faire. Tire le meilleur de ce qu'elle est. » Tu te passes une main dans les cheveux, désemparé en voyant qu'en effet, elle pleure belle et bien maintenant. Et merde... Qu'est-ce que tu vas bien pouvoir faire ? Ca te hérisse les poils de voir une fille pleurer, t'aimes pas ça. T'es un gentleman, t'aimes pas qu'elles souffrent, c'est pas dans la nature des choses selon toi. « Ecoute, arrête de pleurer ok ? T'as juste mal compris ce que je voulais te dire. Je te jugeais pas, j'essayais juste de t'aiguillonner parce que ça se voit que t'es pas bien dans ta peau. Allez, je t'offre un verre pour me faire pardonner. Ca te va ? » made by lizzou – icons & gif by tumblr

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Je tentais d'arrêter mes pleures. Le fait est que pleurer devant quelqu'un qu'on ne connait pas est humiliant.  T'as bien écouté. Je te dis pas que tu devrais agir comme elle, juste que tu devrais avoir plus de caractère. Ne pas te laisser faire. Tire le meilleur de ce qu'elle est. Dans un sens il n'avait peut être pas tord. Mais comment trouver le bon en elle alors qu'elle était tout le temps affreuse, je ne me rappel même pas la dernière fois où elle a été gentille avec moi. J'hochais la tête pour lui montrer que j'avais compris ce qu'il voulait dire. Le fait que je pleure devait le gêner car il passa sa main dans ses cheveux. Ecoute, arrête de pleurer ok ? T'as juste mal compris ce que je voulais te dire. Je te jugeais pas, j'essayais juste de t'aiguillonner parce que ça se voit que t'es pas bien dans ta peau. Allez, je t'offre un verre pour me faire pardonner. Ca te va ? Je tentais de lui sourire à travers mes larmes que j'essuyais grâce à ma veste. Désolé je...C'est juste que...j'ai tellement l'habitude qu'on soit méchant avec moi. Hum je sais pas, je devrais sans doute aller chercher ce qu'elle m'a... Tu veux aller où ? Je devrais aller chercher ce qu'elle m'a demandé mais de toute manière elle trouverait quand même un moyen de me frapper. Je comptais tout de même contacter son dealer, je n'avais pas envie de finir encore à l'hôpital comme la dernière fois.

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You don't know ft. Harlow and Faith Un sourire, enfin. Je soupire intérieurement. Ca pas que ça m'aurait fais chier qu'elle m'envoie bouler et qu'elle continue de pleurer mais si en fait. Je n'aime pas spécialement faire des efforts pour rien. Comme tout à chacun, sauf que moi je l'admets bien volontiers. Ca fait partie du charme, que voulez-vous. « Désolé je...C'est juste que...j'ai tellement l'habitude qu'on soit méchant avec moi. Hum je sais pas, je devrais sans doute aller chercher ce qu'elle m'a... Tu veux aller où ? » Je lui souris à ton tour, de ce sourire que j'ai l'habitude de faire quand mes efforts sont finalement récompensés, ce sourire éclatant et plein de satisfaction. J'ai une bonne palette de sourire à mon actif, à ce qu'il paraît, je me regarde pas assez souvent dans le miroir pour le savoir. Il paraît que ça fait craquer les filles. Je dois bien avouer que ouais, ça aide pas mal alors je le vis bien. Je passe une main désinvolte dans mes cheveux, plus par habitude que par réel besoin. C'est machinael, une habitude naturelle, pas du tout travaillée. Je sens votre sceptissisme d'ici mais je ne mens pas. Du tout. Je finis par oser les épaules en enfonçant mes mains dans mes poches. « J'ai mes habitudes au café du coin, si ça te tente. » Je indique la direction à suivre d'un signe et je câle ma foulée sur la sienne alors que nous nous dirigeons vers le café du coin. J'y passe souvent, voire plusieurs fois par jour. Drogué à la caféine ? Non, pas du tout. Mais il faut bien ça pour carburer toute la journée et suivre le train de vie que je mène. Je m'installe à ma table habituelle celle qui se trouve un peu en retrait au fond, dans un coin, d'où je peux observer qui je veux sans être embêtée le moins du monde. Je lui tiens sa chaise alors qu'elle s'installe. Oui, la galanterie n'est pas morte. Mais toutes les femmes n'y réagissent pas de la même façon. Déjà la serveuse, cette brune mignonne à croquer avec ses tâches de rousseur sur le nez, vient prendre notre commande avec un grand sourire. « La commande habituelle ? Café serré sans sucre avec une pointe de crème ? » Je hoche la tête avec un sourire avant de regarder la jeune femme qui m'accompagne. « Et pour toi ? » Ce n'est que lorsque la serveuse s'éloigne que je remarque. « Je ne sais même pas comment tu t'appelles. Moi, c'est Harlow. » made by lizzou – icons & gif by tumblr

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Il me sourit d'un sourire éclatant, en le regardant bien je le trouvais vraiment mignon comme ça. Il passa à nouveau sa main dans ses cheveux ce qui était assez sexy je dois dire. Je rougis à cette pensée et détournais le regard, je ne voulais pas qu'il se fasse des idées. J'ai mes habitudes au café du coin, si ça te tente. J'hochais doucement la tête et le suivit. Je ne savais pas vraiment où il m'emmenait mais je le suivais malgré tout dans les rues de LA pour se rendre au café dont il m'avait parlé. Une fois arrivés il se dirigea vers une table un peu en recul, il me tenait la chaise pour que je m'assoie. Je rougis à nouveau. En plus de ça il était gallant. Je dis doucement, Merci, tout en m'asseyant. Une fois qu'il fut à son tour installé une serveuse se dirigea vers nous et lui demande s'il prenait comme d'habitude. Je regardais la façon qu'elle avait de le regarder et elle aussi elle ne semblait pas indifférente face au jeune homme en face de moi. Je l'a comprenais d'un côté. Et pour toi ? Il me coupa dans mes pensées. Je me tournais vers la serveuse et lui dit: Hum...Cappuccino s'il vous plait. Alors que la serveuse s'éloigna pour préparer notre commande il me dit: Je ne sais même pas comment tu t'appelles. Moi, c'est Harlow. Je n'avais jamais entendue ce prénom de ma vie. C'était un peu spéciale mais j'aimais bien cela dit. Je lui souris timidement. Enchanté Harlow. Moi c'est Faith. Je n'étais jamais à l'aise avec les autres, surtout avec les garçons. Il fallait que j'essaie de ne pas être trop tarte, même si vu comment j'avais pleuré tout à l'heure ça allait être difficile.

@destiny.