▬ brave ▬ liam et grace.

Le printemps, le soleil qui chauffe encore plus ma peau, le bruit des vagues, le sable dans mes pieds, un livre entre les mains, je profite de l’instant, regardant autour de moi, non, je ne m’ennuie pas, je me demande juste qui a eu la même idée que moi aujourd’hui. Je pose finalement mon livre à côté de moi et sors une cigarette de mon sac, l’allume et fume tandis que mon iPod me passe une de ces musiques que j’affectionne. Je me lève finalement, laissant mes affaires un instant afin d’aller tremper mes pieds dans l’eau quelques instants, un sourire s’installe sur mon visage, je n’ai jamais aimé l’eau, je me souviens de cette fois où mon père avait voulu que je devienne une championne de natation, et au lieu de cela, j’avais failli me noyer. Non, ce n’était réellement pas pour moi, enfin, ce n’est pas pour cette raison que j’ai une phobie de l’eau, juste que je ne suis pas très douée en nage, pour ne pas avouer que je ne sais pas vraiment nager. J’ai toujours préféré la terre ferme, la sensation que courir provoque en moi. La liberté et tout le reste avec ça. Après ces quelques secondes, minutes, durant lesquelles je fini ma cigarette, je me retourne vers mes affaires, lesquelles ne sont plus vraiment seules. Un jeune homme est assis, tout à côté, en même temps ce n’est pas comme si la plage était vide aujourd’hui, alors je comprends. Armée d’un petit sourire, je m’en vais me rassoir sur ma serviette. En maillot de bain, je le regarde en coin, j’ai une soudaine envie de m’amuser, peut être que simplement j’en ai marre de lire et que mes croquis ne m’inspirent pas aujourd’hui. Alors un sourire sur les lèvres, je me tourne complètement vers lui, et je lui dis « Tu pourrais me mettre de la crème ? » Je lui tends le tube d’un air innocent, après tout, il est charmant.

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Tu vois ce moment entre le sommeil et le réveil,
ce moment où on se souvient d'avoir rêvé ?
C'est là que je t'aimerai toujours,
c'est là que je t'attendrai.

Il fait vraiment une belle journée. Quelques jours auparavant, on nous a dit qu'il ferait meilleur mais je ne pensais pas à ce point-là. Le plaisir de cette surprise me poussa à prévoir une petite sortie baignade. Pas dans la grande piscine familiale, j'aurais pu mais pour une fois, je vais profiter de la belle plage que nous avions à Los Angeles. Mais je ne m'attendais pas du tout à ce que la moitié de la ville se retrouve à Santa Monica pour se dorer la pilule. Enfin, ce n'est pas non plus un entassement, il y a quand même un peu d'espace entre chaque groupe mais on est pas mal quand même. Je me faufile dans la foule, à la recherche d'un endroit plutôt tranquille, loin des groupes de mecs ou de familles. J'aimais être un minimum tranquille pour aller à la plage. Je me pose près d'une place où la personne serait seule. Je ne saurais pas vous dire qui c'est, la personne n'est pas à côté de ses affaires. Je sais que ne suis pas un voleur alors je ne me gêne pas pour m'asseoir et fermer les yeux afin de laisser le soleil pénétrer mon corps de ses rayons. aaah... la vitamine D, ça fait du bien ! Mon attention fut rapidement rattrapée par la présence d'une personne, la propriétaire de la serviette. Je jette un coup d’œil, la trouvant vraiment jolie. Je me sentis un peu gêné mais je ne faisais rien de plus que de faire comme si je vivais ma vie. C'était sans compter qu'elle se tourne vers moi pour me demander de lui mettre de la crème. Je vis le rêve de pleins d'hommes. Je m'approche un petit peu, prenant la bouteille qu'elle me tendait. Mes doigts frôlèrent les siens. Je rougissais. « Euuh, d'accord... » Je ne sais quoi dire d'autres sur le coup. Je me mets bien à côté d'elle, et là, je me disais : « je dois étaler ça où ? » demandais-je le plus innocemment du monde, sans aucune ironie de ma part. Je ne suis pas un homme qui s'impose, qui domine, encore moins qui drague les jolies filles comme Grace. Je penche mon regard autre part que sur elle, je suis un peu gêné.

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Je me prouve toute seule que je décide de ce dont j’ai envie. Je me bats contre mon esprit, contre tout ce qui se déroule dans ma vie. J’essaie, c’est vrai, d’oublier, de ne pas me prendre la tête et de me dire qu’après tout, ne pas être sérieux c’est chouette. Bon sang, mais … Pourquoi je me pose des questions sur ce sujet-là ? Dans tous les cas c’est ma façon de vivre alors je ne vois pas en quoi ce serait différent à présent. Je ne veux pas y penser, ne veux réellement pas, et pourtant son image s’impose à mes yeux. C’est con tant c’est vieux jeu. Puis merde, je n’ai rien promis à personne, je suis libre de mes mouvements, comme il doit l’être des siens. Il doit sortir de ma vie, et pour parfaire mes envies je me laisse porter par de nouvelles où Andreas n’a pas sa place. Oui, j’ai enfin prononcé son prénom en pensées, faut croire que je pensais que ça pourrait me tuer. Alors je m’arme d’un sourire au moment où je me tourne vers mon voisin, un regard à peine coquin, pour lui demander de me passer de la crème sur le dos, ou bien où il le souhaite, je ne suis pas du genre à me montrer prude dans ces moments-là. Alors lorsqu’il prend le tube en main et qu’il m’offre ses joues rosies, je ne peux pas m’empêcher de sourire malgré moi, non pas pour me moquer, mais parce que je lui devine un petit côté gêné, attendrissant ou je ne sais quoi. Quelque chose de différent peut être que ce qui se trouve dans le regard des hommes que je croise habituellement. Il me demande où il doit étaler la crème et c’est en mordant ma lèvre inférieure que je réprime un sourire géant. De mes mains je fais glisser mes cheveux sur le côté afin de lui désigner mon dos. « Le mieux c’est que tu commences pas mon dos, tu ne crois pas ? » Et je deviens une aguicheuse, et je décide de ma vie, des gens qui en font partis. Je prends le contrôle. « Et si t’es gentil, on verra pour l’autre côté. » Je me penche, attends, allez on y va, mon grand.

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Tu vois ce moment entre le sommeil et le réveil,
ce moment où on se souvient d'avoir rêvé ?
C'est là que je t'aimerai toujours,
c'est là que je t'attendrai.

Je suis perturbé par son attitude. Elle semble si sure d'elle et vouloir bien plus de moi. Seulement, elle veut quoi de plus ? Je ne comprends pas et au fond, je n'ai pas envie de comprendre car je sais que ce n'est pas « morale » pour moi. Mes yeux se perdent sur son visage, son sourire, j'essaie de connaître cette fille que je connais à peine et que déjà, je touche sa peau. Enfin, bientôt.
Je me sens bête quand elle me réponds qu'elle veut que je lui mette de la crème dans le dos. Je m'attendais à quoi au juste ? Je souris, gêné. « O-Okay... » Je verse alors une petite dose de crème dans la paume de ma main, je la réchauffe entre mes deux mains avant de commencer à en passer sur son dos. Je rougis quand elle me disait qu'on en discuterait pour « devant ».
« je... non, c'était... je ne voulais pas... juste, j'ai été bête, pardon. » me justifiais-je. Mes mains tremblantes continuaient cependant le service qu'elle me demandait. Mes doigts se glissaient sur son dos, très beau d'ailleurs. Je ne cherche pas à aller au delà de son dos, à glisser sans le vouloir sur une partie de sa poitrine ou ses fesses. Je fais même attention pour que ça n'arrive pas.
Une fois terminé, je m'essuyais les mains sur ma serviette. « Voilà. Tu n'attraperas pas de coups de soleil comme ça. » Je souris pour cacher ma timidité et le fait que son attitude me touchait. En même temps, qui ça ne toucherait pas d'avoir une fille en face de soi qui vous propose de passer de la crème sur son corps ? Je sors une bouteille d'eau, d'ailleurs, pour boire un peu. Entre le soleil, la chaleur et la situation, j'allais finir par me déshydrater sous ses coups de chaleur.
Et puis, vu qu'elle était ma voisine de serviette, autant lui parler maintenant que nous avions établis un contact. « Tu es venue toute seule à la plage ? » demandais-je innocemment. Ça se trouve, un petit copain ou une troupe d'amis vont arriver et mettre le bazar. J'espérais que ce ne soit pas le cas, j'aimais la tranquillité.

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Son air gêné m’incite à sourire, à mordiller mes lèvres tandis que j’attends une réponse de sa part, même si c’est un refus, d’ailleurs c’est presque ce à quoi je m’attends étant donné que son hésitation est presque palpable dans l’air. Puis il me sourit, alors finalement j’oublie l’idée qu’il dise non, et il ne le fait pas, prononce à la place un Okay bégayant à moitié. Ça me fait craquer un nouveau sourire et il met finalement de la crème sur ses mains et c’est au moment où elles entrent en contact avec ma peau que je lui signifie que s’il le veut on pourra négocier plus tard sur le fait qu’il pourra passer de la crème sur ma poitrine. « je... non, c'était... je ne voulais pas... juste, j'ai été bête, pardon. » Alors un rire s’échappe de mes lèvres sans que je ne puisse le contrôler, je tourne le visage à moitié vers lui tandis qu’il caresse ma peau en rougissant, un peu plus à chaque fois. C’est étrange, hein, un garçon comme celui-là, qu’on ne s’y trompe pas. « Bête ? » Je bouge le visage de gauche à droite, négativement, en résumé. « Non, pas bête. » C’est la stricte vérité, après tout, je ne vais pas le blâmer pour mon attitude aguicheuse qui porte clairement à confusion. « Tu as voulu … » Quel est le bon mot, déjà ? Ah oui, c’est ça. « T’informer sur les gestes que tu devais faire. » Évidemment, c’est pour le taquiner que je lui dis cela et quelques secondes plus tard, il a fini d’étaler la crème sur moi. « Voilà. Tu n'attraperas pas de coups de soleil comme ça. » Je mordille ma lèvre avant de me tourner face à lui et de lui dire simplement. « Parfait, merci. » Intriguée je le regarde boire et se décomposer au rythme de ce temps qu’on passe nouvellement ensemble. Ça m’arrache un nouveau sourire, non pas pour me moquer, juste parce que je le trouve attendrissant à être à ce point perturbé. Je ne suis que peu habituée à tomber sur des mecs qui se comportent de cette façon. Et j’ai envie de lui dire qu’il n’y a pas mort d’homme, que ce n’était que quelques caresses chastes, sans arrières pensées. « Tu es venue toute seule à la plage ? » Je me demande s’il me le demande pour savoir si j’ai un petit ami, s’il ne risque pas les foudres d’un homme qui pourrait faire partie de ma vie. Alors forcément, sans le voir venir, j’ai le visage d’un certain garçon qui me vient en tête, et j’ai envie de rire tant c’est con de penser à lui à ce moment-là. « Toute seule, comme une grande. » Je finis par lui dire, en m’amusant à faire passer du sable entre mes mains. « Mais si ta question était destinée à savoir si j’ai quelqu’un dans ma vie. » Et j’ai l’impression que c’est le cas. « Il n’y a personne. » Je suis libre comme l’air, et j’aime ça, quoi qu’on en pense.

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Tu vois ce moment entre le sommeil et le réveil,
ce moment où on se souvient d'avoir rêvé ?
C'est là que je t'aimerai toujours,
c'est là que je t'attendrai.

Cette fille a de l'assurance. Je ne sais pas à quel point, en tout cas, tout comme Jane, elle me surpasse et elle sait dominer la situation par sa présence. Et moi je me sens bête et complètement à côté de la plaque. Mais au final, je m'en suis pas trop mal sorti. Elle est finalement protégée du soleil et moi, je peux boire de longues gorgées d'eau pour calmer la chaleur de l'ambiance et environnante.
Et finalement, elle m'avoue venir seule. Je suis surpris mais en voyant ses affaires, pas tellement. Je suis rassuré. Du moins, presque. Quand elle me dit qu'elle n'a personne dans sa vie, si c'était ce que je voulais savoir, elle n'avait personne. Seulement, pas que je m'en fiche si elle a quelqu'un mais je ne suis pas du genre à draguer les filles. Surtout vu comment elle m'intimide.
« Non, non. Je voulais juste savoir, sans plus. Je ne cherchais pas à te draguer, loin de moi de vouloir ça. » Et pour le coup, je me rends compte de ce que je dis. C'est limite si elle était inintéressante à mes yeux. Je panique et je réfléchis à ce que je pourrais dire. Je m'excuse, presque en criant.
« Pardon, pardon ! Je ne voulais pas dire ça ! » je cache mon visage dans mes bras, tombant le dos à la renverse sur le sable. Je me sens bête. Je ne suis vraiment pas doué avec les filles. Mais en même temps, elles me perturbent. Je repose mes bras contre le sable et je me décide à reprendre en main la conversation :
« Pardon, je ne comptais pas te vexer. C'est juste que... je ne cherchais pas à te draguer car je n'ai aucune chance avec toi. Ni avec une autre. Ce genre de choses me font peur. Peut-être parce que je n'ai jamais connu ça. Pardon, je vais te laisser tranquille. Passes une bonne après-midi, voisine. » Je fuis. Oui, je me suis excusé mais je fuis. Il valait mieux que j'en reste là avec Grace. Je me lève et j'enlève mon short de bain afin d'être seulement en maillot de bain. C'était une sorte de boxer moulant, noir. Simple.
« Amuses toi bien. » je lui souris alors que je finissais par tourner le dos pour aller marcher en direction de l'eau. Allez, me dépenser un peu, me détendre et surtout, me changer les idées. Cette fille m'a vraiment perturbé. Elles le font toutes mais il y a des intensités différentes et Grace... c'est l'une des plus fortes.

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Dans ma vie, je suis seule. Je l’ai choisi, je l’ai toujours voulu. Avoir le pouvoir de décider de ce que je veux faire de moi et ne pas me soucier d’une autre personne. Je suis une égoïste née, ou peut-être que le temps a fait en sorte que c’est sur ces valeurs que je me suis forgée. Je n’en ai aucune idée, en tous les cas, je lui dis que je suis seule avec un petit sourire posé sur mes lèvres. « Non, non. Je voulais juste savoir, sans plus. Je ne cherchais pas à te draguer, loin de moi de vouloir ça. » Sa gêne me donne encore une fois envie de rire, je ne suis pas habituée à tomber sur des hommes autant réservé, mais il faut croire que ça me plait. Après tout c’est différent, le bon mot serait rafraichissant. « Pardon, pardon ! Je ne voulais pas dire ça ! » Tandis qu’il cache son visage et tombe allongé sur le sol, moi je me demande ce qu’il ne voulait pas dire. Qu’il ne voulait pas me draguer ou sous-entendre que je ne suis pas assez bien pour qu’il puisse le faire. Je pourrai bien être vexée, mais à la vérité, je m’en fiche un peu, je crois, je ne sais pas trop, de toutes les façons, je ne doute que très rarement de moi. « Pardon, je ne comptais pas te vexer. C'est juste que... je ne cherchais pas à te draguer car je n'ai aucune chance avec toi. Ni avec une autre. Ce genre de choses me font peur. Peut-être parce que je n'ai jamais connu ça. Pardon, je vais te laisser tranquille. Passes une bonne après-midi, voisine. » Son visage à nouveau redressé vers le mien, il me présente des excuses pour des choses qui selon moi n’en mérite pas. Cependant je relève à quel point il peut être incertain à son sujet, je me demande même si ce garçon s’est déjà regardé dans un miroir, non parce que avec son visage, son corps et le reste, de l’assurance s’il le voulait, il pourrait en avoir plus que de raison hein. Aucune chance avec moi ? C’est étrange parce qu’aux dernières nouvelles je pensais que c’était moi qui était maitresse pour désigner qui en a et qui n’en a pas, des chances, je veux dire. Il se lève finalement, et moi je le regarde de là où je suis, un air amusé sur mon visage, c’est vrai. Il retire son short, se retrouve en maillot, je pince mes lèvres. « Amuses toi bien. » Je fronce les sourcils en l’observant s’éloigner, plus étrange on ne fait pas, je crois. J’hésite un peu à me lever, à retourner le voir pour le taquiner, m’amuser. Pousser un peu le vice, surement, tenter de voir jusqu’où je peux le perturber. Voir à quel point je peux lui faire peur, et franchement, je me demande encore de quoi il était question dans toutes ses « révélations ». Du coup, je ne perds pas plus de temps à réfléchir, après tout, je n’ai rien à perdre, de ce fait, je me lève, étire mon corps pendant quelques secondes. Et m’avance, enfonçant mes pieds dans le sable, dans sa direction. Il est déjà bien dans l’eau, alors je fais de même en m’arrêtant au moment où le niveau de la mer arrive à mes hanches. « Qui a dit que tu n’avais aucune chance ? » Je le provoque, m’armant d’un sourire pour patienter, étrangement, je ne doute pas du fait qu’il va se retourner.

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Tu vois ce moment entre le sommeil et le réveil,
ce moment où on se souvient d'avoir rêvé ?
C'est là que je t'aimerai toujours,
c'est là que je t'attendrai.

L’eau me fait un bien fou. Ça me détend et je me laisserais presque allongée dans l’eau. Mais il y a trop de monde, je n’ai pas envie de la boire à cause d’un idiot qui me pousse. Je ferme les yeux et je me laisse emporter par le bien être. J’entends quelques cris d’enfants mais je ne m’en occupe pas. Je suis bien mais à nouveau, j’entends cette voix. C’est elle. « Qui a dit que tu n’avais aucune chance ? » Je relève mon visage et je la vois.
Je me relève, intimidé qu’elle soit venue vers moi. Je réfléchis à comment lui répondre. Je ne veux pas la blesser mais je suis tellement maladroit avec les filles parfois. « C’est juste que… » Je ris nerveusement. Je me sens bête de dire ça mais je trouve ça tellement vrai. Je me sens loin du stéréotype qu’elles aiment. « Les filles aiment les garçons qui ont un minimum d’assurance, qui sont… des sortes de dominants mais qui savent rester respectueux envers elle. Je suis plutôt à être du genre inoffensif, je le sais mais j’arrive pas à être autrement. »
Je nage jusqu’à elle, puis je me lève. L’eau n’est pas très haute par ici. Je prends sa main et l’attire un peu plus dans l’eau, jusqu’à ce que l’eau s’arrête au niveau de ses épaules. « C’est mieux comme ça. Tu risquerais de te prendre le double des UV en restant à moitié dans l’eau. » Je m’écarte un peu d’elle. Je penche ma tête en arrière pour humidifier ma tête histoire de m’hydrater. Ça me fait vraiment du bien.

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« C’est juste que… » Lorsqu’il se met à rire, moi je me contente de sourire un peu avant de froncer les sourcils. J’attends son point de vue, savoir pourquoi il me fuit, littéralement, j’en viens à douter de moi, pourtant il rougissait bien tout à l’heure, je ne suis pas dingue n’est-ce pas ? Je crois que pour le coup, je n’y comprends plus grand-chose là. Pourquoi ils font toujours dans le compliqué, les hommes ? Je vous jure que je ne comprendrai jamais. « Les filles aiment les garçons qui ont un minimum d’assurance, qui sont… des sortes de dominants mais qui savent rester respectueux envers elle. Je suis plutôt à être du genre inoffensif, je le sais mais j’arrive pas à être autrement. » Une nouvelle fois, je me renfrogne, les stéréotypes qui sortent de ses lèvres me turlupinent un peu. Les filles aiment ce qu’elles ont envie d’aimer. Ce n’est pas une question d’assurance, ou de domination, ou alors, je suis complétement idiote et je n’étais pas au courant. « Pourquoi tu dis ça ? » Se remettre en cause comme ça, on est ce qu’on est, c’est comme ça. Il n’y a pas de moule dans lequel entrer ou je ne sais quoi, mais peut-être que je suis naïve de penser comme ça, j’en sais rien après tout, je n’ai pas la science infuse hein. A ce moment là, il se décide à s’approcher de moi, pour le coup, je n’y comprends pas grand-chose, je l’avoue, il attrape ma main et je me demande comment il en arrive là, ce n’était pas lui qui se disait non dominant ? « C’est mieux comme ça. Tu risquerais de te prendre le double des UV en restant à moitié dans l’eau. » Je le regarde faire, penche se tête en arrière, m’arracher un nouveau sourire. Je pince mes lèvres quelques secondes avant de croiser son regard à nouveau. Puis pour le taquiner un peu, et surement le faire réagir je prononce en souriant « Ça veut dire que je te plais ? Si tu me fuis ? » Autant être clairs, après tout aux dernières nouvelles, nous n’avons rien à perdre.

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Tu vois ce moment entre le sommeil et le réveil,
ce moment où on se souvient d'avoir rêvé ?
C'est là que je t'aimerai toujours,
c'est là que je t'attendrai.