BOOTH&LEXIE >> Happy birthday sweetheart

Booth & Lexie

nobody like us, happy bithday sweetheart

Nous avions tout prévu à l'avance, aujourd'hui c'était le jour J d'un petit rayons de soleil. Quoi de mieux que la fête foraine pour illuminer son visage d'un merveilleux sourire. Dans la matinée nous avions donné un goûter d'anniversaire avec ses camarades de classe et en cette fin d'après-midi nous l'avions emmené faire des tours de manège, voir les clown et manger de la barbe à papa. J'avais moi-même confectionné le gâteau au chocolat du fils de mon meilleur ami. Tout était juste parfait. Après quelques tours sur les chevaux de bois, un peu comme si nous retombions en enfance c'est se dandinant devant nous que le petit monstre roi nous entrainait vers le marchand de glace à présent. Une vraie petite pile électrique, tout le contraire de son papa qui était tellement plus posé. Cela me faisait rire et voir des sourires fichés sur leur deux visages me mettait du baume au cœur.

-Papa, papa je veux une glace. Au chocolat. Il tirait sur le t-shirt de son père avant de me regarder avec ses grands yeux bleus qui vous font fondre. Lexie, je peux avoir deux boules dit, hein? Je ne pu m'empêcher de rire tout en passant ma main dans les cheveux du petit bonhomme. Tout ce que tu veux, mon petit prince. Je tendais un billet au marchand de glace tandis que Henry s'empressait de choisir ses parfums. Je me tournai vers Booth alors avec un léger soupir heureux et un sourire en coin.

Ce gamin est déjà aussi gourmand que son père. Je connaissais Booth depuis gamine alors j'étais bien placée pour lui certifier que son fils lui ressemblait comme  deux gouttes d'eau. Par le passé il était aussi enjoué que ce petit bonhomme et puis il avait grandit. Le bon vieux temps quoi mais, chacun de nous avait changé. Je me rapprochais de Booth lui prenant le bras et m'y accrochant alors qu'Henry revenait vers nous satisfait d'obtenir tout ce qu'il désirait en ce jour spécial. Mon regard dévia du petit sur celui de son papa. J'en connais un autre qui va prendre un an de plus cette semaine... Je savais qu'il n'avait rien prévu pour lui comme toujours, il s'évertuait surtout à offrir un jour idyllique à son fils. Il le faisait toujours passer avant lui. Mais, c'était sans compter mon obstination. J'avais prévu quelque chose pour le jeune homme aussi d'ailleurs Henry était au courant... Avec le temps le petit devenait de plus en plus éveillé et intelligent aussi et une connivence entre lui et moi s'établissait j'étais comme une marraine pour lui depuis sa naissance. Il vint se nicher entre nous deux comme il le faisait souvent avec son père.

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Le temps filait à une de ces vitesses qu’il était impossible pour moi de le retenir, en même temps, ces temps-ci, j’étais plutôt satisfait de l’avancée qu’avait pris ma vie. Je m’étais peu à peu remis de la mort d’un de mes proches, je m’étais fait à ma nouvelle vie et surtout, je rendais heureux Henry, comme je l’avais toujours voulu. Il faut dire que le sourire de Lexie y était pour quelque chose, depuis sa rupture, je m’étais plié en quatre pour qu’elle remette sur son visage son petit sourire d’ange que j’appréciais tant depuis que nous étions gamins. Aujourd’hui était une journée spéciale, elle aurait pu totalement me déprimer, me rendre amorphe si je m’étais laissé couler dans mes souvenirs, j’aurais pu tourner mes pensées vers le rôle de père que j’avais mis du temps à établir, ainsi que la mort de mon ancienne fiancée. Mais Lexie, et Henry étaient heureux, et c’est tout ce qu’il me fallait pour me sentir bien, presque apaisé. Marchant dans la fête foraine, le sourire aux lèvres, j’avais l’impression de ne plus tenir mon fils que je revoyais encore bébé. Je m’arrêtais alors qu’il me fonçait littéralement dedans, me réclamant une glace. Alors que mes lèvres s’entrouvraient, Lexie s’empara d’un billet et l’échangea contre une glace. « Comment je vais faire moi après ? Je vais être le méchant, tu lui cèdes tout ! » Je me mettais à rire en voyant Henry manger comme s’il n’avait rien avalé depuis des jours, s’en mettant au passage un peu partout. Alors que la blonde venait prendre mon bras, je déposais alors un baiser sur ses cheveux soyeux. Sa relation avec Knox nous avait séparés, mais elle nous avait également rapproché après sa rupture, un bien pour un mal comme on dit. Relevant la tête, je fronçais légèrement les sourcils, qu’est-ce qu’elle voulait dire par-là ? « J’ai raté quelque chose ? » Demandais-je, l’air surpris, c’est vrai qu’à par Henry, je ne voyais pas d’anniversaire avant au moins deux mois. Je surveillais alors du regard la petite tête qui cavalait partout, encore heureux qu’à cause du froid encore ambiant, il n’y avait pas grand monde à la fête foraine.

   

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Booth & Lexie

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Bras dessus bras dessous, je donnais un petit coup de coude dans les côtes du grand brun avec un sourire confus. Passer pour le méchant? Lui... Ne dit pas de conneries vu comment tu trimes pour tout lui offrir, une glace fait pâle comparaison. Je resserrais l'étreinte de mon bras sur le sien alors qu'il déposait un baiser sur le haut de ma tête.  A vrai dire nous étions bien là tout les trois, le petit était aux anges, riait, courrait un peu partout il n'avait que quatre ans mais, il était sacrément doué.

Le voir me faisait sourire, je m'étais toujours demandé si j'aurai pu assurer comme Booth l'avait fait lui. La petite crevette avait la bouche cernée de chocolat. Je lâchais le bras de Booth sortant un mouchoir de mon sac. M'approchant d'Henry, je le stoppais dans son élan pour lui frotter la bouche. La moustache te va très bien tu sais.dis-je en riant au éclat alors qu'il se précipitait vers son papa pour le tirer vers le manège suivant.

Je les suivais alors tout en les regardant, tellement plein de vie tout les deux. Je les rattrapais alors et avec un sourire narquois je répondais au jeune homme. Tu rates toujours trop de chose monsieur le poisson rouge. Mais, ton année de plus ne m'a pas échappée. En décembre on a été pas mal occupée avec ces maudites fêtes de fin d'année et ma enfin... Bref, j'ai manqué à mon devoir. Alors on va y remédier. dis-je en lui faisant un clin d'œil complice.

Nous avions eu des mois de dingues depuis, ma rupture, l'assassinat lors de ce bal et la bagarre qui avait suivit le mois suivant bref tout c'était accéléré et il avait réussi a éviter son propre anniversaire. Il s'était plus occupé de moi que moi de lui. Nous étions devant le train fantôme. Papa, j'veux y aller. Je ne pu alors m'empêcher de rire devant la mine déconfite de mon ami. C'est que son fils était très intrépide un peu comme moi gamine.  

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J’avais l’impression que le temps s’était arrêté. Je me contentais de sourire alors que ma vie défilait presque devant mes yeux. Je soupirais longuement afin de vider totalement mes poumons et de les remplir de cet air qui avait l’air si pur sur le coup. Je déglutissais en posant alors mes yeux sur Lexie s’occupant d’Henry. Je me revoyais le jour de sa naissance, j’étais chamboulé, je ne tenais plus sur mes jambes, mais je me revoyais surtout après, quand j’avais fait mon déni, cette période me tordait encore le cœur, comme si une lame s’était enfoncée et qu’un sadique, en l’occurrence moi-même s’était amusé à la retourner dans la plaie. J’avais perdu Kate, mais j’avais gagné Henry, bien sûr c’était différent mais j’avais le droit d’être heureux, c’est Lexie qui m’avait ouvert les yeux, et voilà qu’aujourd’hui, elle jouait les mamans parfaite. Le temps s’était arrêté autour de moi, du moins j’avais l’impression que tout se passait au ralenti, j’étais totalement perdu dans mes pensées. Elle était une évidence, celle qui fallait à Henry, qu’il avait toujours fallu, elle était beaucoup plus digne que moi d’ailleurs, Henry aurait pu être son fils, elle ne s’en aurait sorti que mieux. Je sortais alors soudainement de mes pensées lorsqu’elle s’approcha à nouveau de moi, me parlant à nouveau d’anniversaire. Je me contentais alors de froncer les sourcils et de regarder ailleurs, encore un peu perdu. « Quoi mais je… Lex’ tu sais très bien que je déteste fêter mon anniversaire. » Et ce depuis toute petite, car si on faisait des anniversaires géants pour ma sœur, moi j’avais toujours des trucs ridicules visant à me faire devenir un homme fier et digne, le genre sortie dans l'hôpital de papa pour voir de quoi serait fait mon avenir. Je ne demandais pas un poney ou ce genre de chose, juste un gâteau, des bougies, des amis… Je m’approchais alors du train fantôme et payais trois tickets, puis je laissais monter Henry et Lexie d’abord.

   

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La journée avait tout pour être parfaite, j'étais avec les deux hommes de ma vie. Oui oui vous pouvez trouver ça un peu fort peut-être toujours est-il qu'ils étaient les deux hommes à me rendre toujours le sourire. Quand Henry était dans les parages, je ne pouvais pas être autrement que souriante, il ne l'aurait pas comprit moi qui jouait à la marraine depuis sa naissance, il m'avait toujours connue guillerette et un peu folle. Booth lui était celui qui me connaissait le mieux, celui avec qui je n'avais pas besoin d'ouvrir la bouche pour qu'il ne me comprenne instantanément. Je n'avais jamais cherché à remplacer Kate, ni à prendre sa place, seulement à m'occuper du bonheur de Booth. Comme je l'avais toujours fait et ce même si parfois je pouvais faire office de plaie. J'emmenais déjà Booth et Henry faire la file pour le train fantôme, aujourd'hui c'était son jour et je ne lui refuserais rien. J'avais alors sortit le beau brun de ses pensées, du moins il semblait être ailleurs quelques instants. Oui, je le savais, oui il se faisait passer en dernier, oui il n'aimait pas les anniversaires mais, que diable lui aussi méritait d'avoir son jour. Oh allez... Essaie d'aimer pour une fois. Pour moi? Non?

Je m'accrochais alors de mes deux bras autour de son cou en lui faisant les yeux doux avant de me mettre à rire avant qu'il ne paie nos tickets. Je le lâchais alors, dans le fond cela me troublait souvent quand je me retrouvais dans ses bras, pas par le passé non nous étions beaucoup plus tactiles que ces deux dernières années. Mais, plus j'avais avancé dans mes propres essais de relation plus j'étais consciente que mes sentiments avaient changé au fil du temps. Je montais alors à la suite du petit bonhomme l'arnachant convenablement sur le siège alors que Booth me rejoignait. Tu ne vas pas me refuser ça non? La nounou d'Henry est déjà prévenue pour ce soir. Le train se mit alors lentement en marche. 

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Depuis que Caïn était décédé en me laissant un gros héritage, ma vie avait totalement changé. Je n’avais plus de petits boulots, j’avais tout abandonné, et j’avais repris mes études alors que je séchais les cours, pensant totalement abandonner à cause de ma situation. Je ne voyais plus Henry et Lexie avait débuté sa vie avec Knox, mais le jour où j’avais appris le décès de Caïn, tout s’était chamboulé. Sa mort m’avait fait plus de mal que ce que j’aurais pu ressentir à la mort de mon vrai père. La gorge nouée, j’avais médité pendant des jours sur mon sort, sur la vie que j’offrais à mon fils, sur ce qui me passait à côté sans que je me rende compte. J’essayais de me rattraper comme je le pouvais auprès de Lexie, je savais que j’avais loupé des moments importants dans sa vie, et c’était ma façon à moi de me racheter. Coller à Henry était également une façon de me racheter, il avait beau bouger dans tous les sens, je le surveillais constamment, par peur qu’il ne lui arrive quelque chose. J’étais déjà un papa poule, dorénavant j’étais un papa poule hyper collant. « Mouais… » Lâchais-je avant de me mettre à sourire. Je passais alors mes bras le long de sa taille alors que les siens passaient autour de mon cou. Cette étreinte me faisait du bien, et j’oubliais totalement que vue de l’extérieur, on aurait pu voir un couple de jeunes tourtereaux. Malheureusement je devais briser ce mythe pour payer les billets, et nous installer dans le train fantôme. « On fête ça sans Henry ? » Mon fils se retourna alors vers moi et je passais ma main dans ses cheveux en bataille histoire de le rassurer. C’est à ce moment-là que le train se mettait en marche, nous plongeant alors rapidement dans le noir de l’attraction.

   

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"Mouais" ce que parfois je pouvais avoir envie de le mordre quand il me lâchait ses petits mouais peu convaincu. Je fis une rapide petite moue enfantine, tristounette avant de le gratifier d'un sourire éclatant. Parce que je savais aussi qu'en lâchant ce mouais, j'avais gagné surtout et qu'il m'accompagnerai ce soir. Je relâchais alors mon étreinte pendue à son cou, les joues quelque peu rosées et je suivais le petit bonhomme dans le wagon du train fantôme. Sans peurs et sans reproches, ce petit. Booth monta avec nous me demandant si nous allions fêter ça sans Henry, le petit regarda son papa comme un poisson dans son bocal. Avant de me regarder de son petit sourire. Je grimaçais alors. Non ben non, on va d'abord rentrer chez toi pour manger le gâteau avec lui. Et après je te kidnappe quelques heures. répondis-je alors que nous démarrions. Loin de moi l'idée d'écarter la petite crevette mais, il y avait des heures raisonnables pour qu'un petit ne se couche pas trop tard. Nous aurions pu rester à la maison mais, je voulais encore une fois sortir Booth de chez lui. C'était l'occasion parfaite.

Il faisait noir comme dans un trou de souris, j'étais dans mes pensées me demandant s'il prenait mal le fait que je veuille le kidnapper de son rôle de papa pour un soir, si bien que lorsqu'un souffle et une chauve-souris vinrent me frôler la tignasse, je me mis à hurler en m'agrippant à Booth. J'entendis alors le rire retentissant de son fils qui lui bien entendu n'avait pas eu peur. Je lâchais alors Booth pour me mettre à chatouiller les côtes d'Henry. Hannn c'est pas gentil de rire de tata Lexie comme ça hein. Je me tournai alors vers mon ami le menaçant de mon index en riant. Il commence vraiment trop à tenir de son papa. J'étais heureuse de passer ce moment en leur compagnie, avec eux je retrouvais ma joie de vivre et tout mes sourires.  

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Je ne me décrochais plus d’Henry depuis le décès de Caïn, cela m’avait fait comprendre à quel point la famille s’était essentielle, et après tout j’avais un max de temps à rattraper avec lui, ce n’est pas comme si j’avais été présent ces derniers mois, c’est dingue, je me revoyais totalement fatigué à enchainer les boulots, la boule au ventre de devoir une fois de plus laisser le petit à sa nounou, nounou qui était en fait différent chaque jour car elle était piochée parmi mes amis, cela évitait de payer avec des sous que je n’avais pas, disons qu’en échange, je rendais service à mon tour, comme je le pouvais. « Oh t’entends ça Henry, un bon gros gâteau fait par Tata Lexie ! » Je me mettais à rire en voyant la tête d'Henry qui semblait hésitant, aurais-je placé un jour que Lexie avait failli m’intoxiquer avec un plat qu’elle avait oublié au four ? Peut-être bien, et apparemment ce n’était pas tombé dans l’oreille d’un sourd, c’est fou ce qu’il pouvait être intelligent pour son âge. Je me mettais alors à gorge déployée en sentant les ongles de Lexie s’enfoncer dans ma peau alors qu’elle se mettait à crier. « C’est bien mon fils, continue, montre à Lexie comment t’es un héros robuste ! » Je faisais alors une moue alors que je voyais son index se dessiner près de moi, il faut dire que dans le noir, ce n’était pas évident. Je lâchais alors, inconsciemment « Heureusement, imagine il aurait peur comme toi ! » Je restais les lèvres entrouvertes, bien content que le noir nous envahisse, j’ignorais si Lexie allait relever, à vrai dire j’attendais sa réaction. Lexie avait été plus présente que sa mère, ce qui était normal entre guillemets, il aurait donc été possible qu’Henry prenne certaines de ses habitudes…

   

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Je regardais Booth en sourcillant, hein quoi, il avait dit ça du genre je ne sais pas cuisiner? J'avais presque envie de lui assener une tape derrière la tête pour me venger alors que je faisais une petite moue boudeuse. Je n'étais pourtant pas aussi catastrophique que cela. Non mais... J'en aurai presque boudé il faut bien l'avouer mais, je ne prenais jamais les choses de travers quand elles venaient de lui, enfin presque jamais. Nous nous étions déjà disputé une ou deux fois. Je m'en souviens encore seulement me disputer avec Booth revenait à me faire encore plus mal qu'à lui. Prise par surprise, je n'avais pas pu m'empêcher de hurler comme une fille, oui bon en même temps c'est ce que je suis aussi. Puis je m'étais mise à rire en entendant celui de Henry et Booth qui remettait une couche en approuvant qu'il était plus valeureux que moi. Il émit alors l'hypothèse qu'il ne soit comme moi. Oh bah alors là t'exagères je suis pas si froussarde que ça hein. Puis bon, il me ressemble un peu lui aussi est capable de te faire craquer en quelques minutes. Je riais alors de bon cœur en allant glisser l'une de mes mains dans celle de Booth et l'autre prenant celle de son fils. Voilà comme ça j'ai mes deux preux chevaliers sans peurs et sans reproches près de moi, plus rien ne peux me faire peur. dis-je d'un ton très certain. Si bien entourée, il ne pouvait plus rien m'arriver... Nous cheminions dans le noir totale surprit parfois par des sons et lumières horrifiques, lorsque d'un coup le wagon s'arrêta nous replongeant dans le noir le plus total. Je sentis alors une main me frôler dans la nuque avant de voir une espèce de loup garou pattes griffues tenter de nous scalper. Voilà que je hurlais une fois de plus en serrant leur deux mains. Je riais alors que tout redémarrait. Nous étions en fin au bout du tunnel et à la fin de l'attraction. Bon alors vous voulez faire quoi maintenant?  

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Je ne cessais de sourire en compagnie de Lexie. C’est dingue comme tout avait pu changer en un rien de temps, enfin la chance nous souriait. Après la mort de Kate, l’enchaînement des petits boulots, les services sociaux me tombant sur le dos, je croyais avoir touché le fond sans pour autant pouvoir me relever. J’avais vu les limbes s’emparer doucement de mon corps, s’accrochant à chaque partie de celui-ci, la mort de Caïn avait été le geste qui m’avait métaphoriquement appuyé sur la tête afin que je sombre à nouveau. Mais Lexie avait été là, et Henry également, et c’est grâce à eux que j’avais pu m’en sortir, réellement. « Ouais vu comme ça… je t’interdis de lui apprendre le regard du chien battu, t’auras affaire à moi sinon ! » Je lâchais une légère moue puis fronçais les sourcils en guise d’avertissement. L’argent ne faisait pas le bonheur, mais cet héritage m’avait permis de me consacrer beaucoup plus à ma meilleure amie ainsi qu’à mon fils et pour ça je ne remercierais jamais assez mon père spirituel. J’adressais alors un regard empli d’amour à la blonde assise à mes côtés « Rien ne pourrait nous séparer. » Je serrais alors sa main puis l’écoutait crier une nouvelle fois en me mettant à rire, essayant de cacher mes oreilles comme je le pouvais. Une fois le train arrivé à destination, je laissais le petit sortir puis sa tante, moi en dernier. Ne lâchant pas la main de Lexie, j’avançais dans la foule en la laissant tenir la main du petit. Je me contentais alors de hausser les épaules en me pinçant les lèvres. « Je vous laisse choisir, vous êtes les mieux placés pour ça. Moi je vous suis. »

   

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Nous avions passé des moments difficiles, des moments tristes et sombres, nous étions passé au travers de plein de choses en tentant de rester toujours soudés. Le jeune brun à mes yeux était celui dont je ne pouvais me passer, nombres de fois j'ai eu peur de le perdre, peur de le voir s'éloigner de moi.Une chose que j'aurai vraiment eu du mal à supporter. Je ne pouvais pas imaginer une vie sans lui. Ou alors elle serait vraiment morose. Nous étions assis là dans ce train fantôme partageant un moment avec le petit, un peu comme une famille l'aurait fait. Booth et moi nous connaissions depuis petits, c'était un peu ce que nous étions après tout. Personne ne me connaissait mieux que lui. Mes pensées, mon caractère, mes réactions, il devinait presque tous mes silences, impossible de lui cacher la moindre chose, sauf peut-être une, une unique. Ah bon? Ouhhh j'ai peur hein, pourquoi tu penses que si je lui apprenais à faire le pitou tu ne pourrais plus lui dire non, non plus? Je riais alors sincèrement.

Ma main était glissée dans la sienne, j'appréciais ce contact, ce rapprochement pourtant ce n'était pas la première fois. J'écoutais ces paroles qui m'envahirent comme des milliers de petits picotements. Je l'espérais que rien jamais ne puisse nous séparer. Mains dans la mains, tout les trois nous préparions à visiter une autre attraction, Booth nous suivait alors que moi-même je me laissais entrainer par son fils. Suiveur va; laissons Henry décider. Un dernier manège et on rentre manger le gâteau de papa cette fois.dis-je au petit qui nous entraina alors vers le palais des glaces. J'adressais un petit regard complice à mon meilleur ami. Bien allons-y j'ai toujours rêve de voir à quoi tu ressemblerait tout bedonnant comme un vieux papy. dis-je avant d'éclater de rire. Les glaces déformantes, de quoi rire de nous-même. J'entrainais alors mes deux hommes à l'intérieur, peu certaine que j'arriverai à retrouver mon chemin toute seule à l'intérieur.

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